Fillon Maillet : «Les critiques se font fortes, je trouve ça dommage» - Biathlon - CM (H)

  • il y a 9 mois
Quentin Fillon Maillet s'est contenté de la 4e place de la mass start disputée dimanche à Antholz-Anterselva (Italie). Très déçu, le Français a exprimé sa colère envers tous ceux qui se permettent de le critiquer de manière un peu facile aujourd'hui après l'avoir encensé par le passé.

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Transcription
00:00 - Quentin, on vous a vu très frustré en passant la ligne d'arrivée.
00:03 Quatrième, on a vu aussi que ça ne pouvait pas faire le match dans la dernière descente.
00:08 Ce n'était pas possible de jouer.
00:10 Ce n'était pas sur des coups de canne.
00:11 C'était vraiment à la glisse que vous avez perdu ce podium.
00:14 - Oui, c'est sûr que j'ai mis mon maximum aujourd'hui.
00:18 Je suis vraiment très satisfait de la manière, de la gestion de course, de mon tir.
00:23 Mais il n'y a pas besoin d'expliquer où je perds le podium aujourd'hui,
00:27 ou même peut-être la victoire. Donc c'est frustrant.
00:30 Mais c'est le jeu.
00:33 C'est plusieurs, une addition de choses qui font que ça marche.
00:38 Et ça se passe autre part sur un point que je ne contrôle pas.
00:44 Donc c'est sûr que c'est grosse déception.
00:46 Parce que j'avais envie d'aller chercher justement une belle course aujourd'hui.
00:50 Et il y a manqué. C'est clair que c'était dur sur la piste pour concurrencer.
00:55 Mais oui, c'est le jeu.
00:56 - Vous vous rendez compte à quel moment que ça va devenir vraiment compliqué
00:58 quand Christian Sen s'échappe alors que vous êtes dans l'esquis avec lui dans le troisième tour ?
01:04 - Je le sens dès le premier tour que la glisse n'était pas excellente.
01:10 Mais après, je ne me pose pas cette question.
01:12 L'objectif était dans un premier temps de faire le 100% au tir.
01:16 Je suis content de la manière parce que mon premier 20/20 de la saison...
01:20 - Vous êtes le seul athlète aujourd'hui à 20/20.
01:21 - ... est plutôt rapide en plus.
01:23 Et voilà, c'est le jeu. On fait un sport difficile.
01:27 On est en Coupe du Monde.
01:29 Il y a beaucoup d'adversité, beaucoup de paramètres à prendre en compte.
01:33 Et il y a deux ans auparavant, on mettait un pied des salles tel un dieu du biaton.
01:41 Et cette année, les critiques se font fortes.
01:49 Et je trouve ça dommage.
01:50 Je m'adresse aux spectateurs qui ont la critique un peu facile
01:54 ou qui s'imaginent que le biaton est facile, qu'on donne beaucoup de nous-mêmes.
02:01 Et que les personnes qui sont là pour nous critiquer ou imaginer que c'est trop facile,
02:08 qu'ils aillent mettre la douze, regarder les télés à réalité.
02:13 C'est fait pour ça. Vous pourrez vous défouler et cracher votre venin.
02:16 Mais aujourd'hui, on fait du biaton.
02:19 On donne notre meilleur tous les jours.
02:21 On attend des personnes qui nous suivent, qui nous soutiennent et non pas qui nous descendent.
02:26 Si vous pensez être meilleur que nous, allez prendre une licence à la Fédération Française de Ski.
02:33 Vous allez tester au biaton pour voir un peu la difficulté.
02:36 Moi j'ai essayé, Quentin, je n'y arrive pas.
02:38 Et pour les moins courageux, je leur propose de postuler à la Fédération aussi
02:43 en tant que coach, technicien, sélectionneur, conseiller en tout genre.
02:50 Qu'ils sortent de leur canapé et qu'ils donnent le conseil.
02:53 Je m'adresse avec une toute petite partie de personnes,
02:57 mais tous les autres, je les remercie énormément
03:01 parce qu'il y a beaucoup d'encouragement aujourd'hui sur le bord de la piste.
03:05 Il y en a aussi beaucoup sur les réseaux, en dehors, et toutes les personnes devant leur télé.
03:10 Merci pour le soutien. Je ne remercie pas les détracteurs, mais les gens se reconnaîtront dans tout ça.
03:16 En ce moment, les techniciens sont dans le camion pour essayer d'améliorer les choses pour les filles.
03:21 C'était eux les premiers ce matin à bosser.
03:24 Évidemment, c'est dur, c'est frustrant, mais ils sont en train de bosser.
03:29 On ne les verra pas venir nous expliquer pourquoi ça ne marche pas.
03:32 Moi-même, je ne peux pas les expliquer.
03:35 J'espère qu'ils trouveront la solution pour la course des filles.
03:38 Comme sur les relais, on gagne et on perd ensemble.
03:42 On est une équipe aussi.
03:45 C'est clair qu'il y a de la rage à la fin de la course
03:48 parce que je manque sûrement mon premier podium, voire peut-être ma première victoire de la saison.
03:54 Mais ils sont là aussi dans les bons moments.
03:57 C'est dur à valider maintenant, mais ils sont là aussi dans les bons moments.
04:02 On travaille en équipe et ils s'investissent beaucoup malgré tout.
04:07 et je les remercie quand même.
04:08 Merci Quentin, bravo !

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