• l’année dernière
Hausse des charges, retards de paiements des subventions agricoles, interdiction de pesticides autorisés ailleurs, sentiment d’être écrasés par des normes au nom de la transition écologique… Les motifs de colère chez les agriculteurs sont multiples mais les actions de protestation restent localisées.

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Transcription
00:00 Dans son exploitation, cet agriculteur passe la majeure partie de son temps sur son tracteur.
00:05 Un véhicule qui utilise du gazole non routier.
00:08 Un carburant au prix jusqu'ici bien plus abordable.
00:11 Il était détaxé, c'était une particularité qu'on avait.
00:14 Et petit à petit, on va nous le retaxer.
00:18 Quelques sentiments plus par litre, mais une facture très salée à la fin de l'année.
00:22 L'équivalent de 8 à 10 000 euros sur une exploitation comme moi. C'est énorme.
00:26 L'éleveur laitier se dit aujourd'hui épuisé, notamment par les normes, toujours plus nombreuses.
00:31 On parle du plan prévisionnel de fertilisation azotée, du cahier d'enregistrement des pratiques.
00:37 Tout ça c'est très technique.
00:38 Et quand vous avez tout ça en plus à faire et que vous ne gagnez pas votre vie, vous êtes en révolte.
00:43 Dans le Vaucluse, ce maraîcher n'arrive plus à vivre de son travail.
00:46 Les coûts de production ont augmenté, à l'inverse des prix de vente en forte baisse.
00:51 Même pour financer les cultures qu'on met en place cette année, on fait des empreintes.
00:56 Vous vous rendez compte, c'est suicidaire.
00:58 Ça sent qu'on est dépendant du climat, qu'on est dépendant du marché.
01:01 L'agriculteur a déjà manifesté ces derniers jours pour faire entendre sa colère.
01:05 Il promet de continuer tant qu'il ne sera pas entendu par le gouvernement.

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