Aux Landes Genusson, en Vendée, les associés du Gaec Le Valton évoluent au plus haut niveau de la génétique prim’holstein depuis la fin des années 80. Quatrième génération sur l'exploitation, Aurélien et Arnaud Roy ont pris la suite de leur père et produisent des taureaux dont certains ont marqué l’histoire récente de la race. A l’occasion du centenaire de l’association Prim’Holstein France, ils ouvraient leurs portes pour présenter leur travail.
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00:00 Je m'appelle Aurélien Roy, je suis installé au GEC Le Valton en Vendée.
00:04 Bonjour, moi c'est Arnaud Roy, j'ai 29 ans et je suis installé depuis le 1er janvier 2018.
00:09 C'est la suite du travail de notre père Jean-Pierre,
00:19 qui avait commencé en 1989 par l'achat de différents animaux, en GIE à l'époque.
00:26 On a toujours été passionné par cet esprit de concours et d'avoir des mères à taureaux.
00:33 Donc on a perduré ce choix de la génétique.
00:38 On a commencé depuis qu'on était enfants à faire les concours de présentation
00:46 et on a toujours eu le goût de présenter les meilleurs animaux au concours.
00:53 On travaille beaucoup sur l'ISU pour avoir des mâles en centre d'insémination,
00:58 mais aussi sur la morphologie pour que nos animaux perdurent dans le temps,
01:03 avec une bonne production et des bons caractères de santé.
01:08 On a quelques mâles qui sont disponibles au catalogue de Gène Diffusion.
01:11 On fait des transplantations embryonnaires par une prise de sang,
01:16 on arrive à savoir lesquels de nos génies sont les meilleurs en ISU.
01:20 On fait un accouplement adapté en fonction des qualités et des défauts de l'animal
01:25 pour après multiplier la descendance et sélectionner les meilleurs animaux.
01:30 C'est de trouver le bon équilibre entre une bonne productrice, c'est sûr,
01:35 c'est comme le lait dans le temps, mais aussi une bonne génétique.
01:40 Entre une bonne productrice, c'est comme le lait dans le temps,
01:46 mais aussi de faire mieux vieillir l'animal avec des bons membres,
01:51 il y a beaucoup de critères, les membres.
01:54 Là on aime aussi les animaux avec du gabarit, les grands animaux.
01:59 Les caractères de santé pour qu'elles perdurent dans le temps.
02:03 On a une variété de paires élevées,
02:07 on est à 1,3 paire différente dans l'élevage.
02:11 Ça limite le risque, parce qu'on sait que la génomie évolue en permanence.
02:17 En utilisant un panel très élevé de paires différentes, on limite aussi ce risque.
02:23 Et on cible vraiment les accouplements au mieux, individuellement, animal par animal.
02:30 On vend quelques animaux d'élite, mais c'est plutôt rare.
02:35 On vend quelques embryons également.
02:37 On sait que les femelles, on veut les garder pour garder notre génétique chez nous.
02:41 Par rapport à notre bâtiment, les vaches sont dans le bâtiment tout l'année.
02:50 C'est pourquoi on a opté pour un bâtiment ultra confort,
02:55 avec des filets brise-vent pour la ventilation, des tapis en caoutchouc sur le sol,
03:01 des matelas pour les logettes, de la brumisation.
03:05 Depuis cette année, on a même une toiture isolée, avec les étés de plus en plus chauds.
03:10 Ça évite d'avoir une température trop élevée.
03:13 [Musique]