Déplacements de migrants Parisiens vers les campagnes : Maire de Lavaur, s'exprime dans TPMP

  • il y a 8 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste




TPMP sur les réseaux sociaux : 
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcript
00:00 – Je trouve que c'est déjà tout à fait indigne et hypocrite
00:04 de la part du président de la République
00:06 de faire des migrants des meubles qu'on déménage.
00:12 Et dans le but de rendre en quelque sorte, si j'ai bien compris,
00:17 la ville de Paris plus propre, plus attrayante,
00:21 plus humaine pour les Jeux Olympiques.
00:24 Mais c'est une hypocrisie folle, parce que d'un côté,
00:28 le gouvernement ouvre les frontières de notre pays depuis des années,
00:32 500 000 étrangers par an, l'an dernier, 142 000 demandeurs du statut de réfugié,
00:40 dont on sait que 55 à 60% seront déboutés du droit d'asile
00:45 et qui partiront dans la nature.
00:48 Et puis ensuite, ils viennent dans nos villes,
00:52 en particulier dans les grandes métropoles,
00:54 ils couchent dans le 19ème, le 18ème, le 20ème arrondissement,
00:58 sous les ponts du métro, on les laisse sous détente,
01:03 dans le froid ou sous le soleil, et puis ensuite,
01:08 comme ça ne fait pas joli pour le décor,
01:10 il faudrait les balancer dans les territoires ruraux.
01:13 Mais je veux dire, nous dans nos petites villes du Tarn, du Cantal,
01:19 de l'Île-et-Vilaine, des départements ruraux en général,
01:23 on ne veut pas vivre la vie des cités.
01:26 Avant de vouloir nous transférer un problème
01:31 que le gouvernement ne parvient pas à résoudre,
01:33 qu'il règle déjà le problème des cités,
01:35 qu'il rétablisse l'ordre public, la sécurité, la tranquillité,
01:39 dans des villes où les filles ne peuvent pas sortir seules,
01:43 où elles ne peuvent pas aller au café à la terrasse des cafés,
01:46 sans leur frère ou leur père,
01:49 où la djinba est de rigueur, où le contrôle sur faciès est de rigueur,
01:54 – C'est un autre sujet là, c'est un autre sujet, pardon.
01:56 – Ou le contrôle des trafiquants de drogue s'exerce dans les cités.
02:05 Mais on ne veut pas vivre ça.
02:07 C'est vraiment ce que je voulais…
02:09 – Mais là c'est autre chose, c'est un autre rapport.
02:12 – Un migrant, je vous en prie, ça.
02:13 – Attends, je dis tout ça, un migrant.
02:14 – Vous mettez un signe égal.
02:16 – Non, non, non, attendez.
02:19 – Moi je n'ai jamais entendu de ville ou de cité
02:22 où on doit porter la djinba.
02:24 – Non mais…
02:25 – Mais non, mais par relationnel avenir.
02:27 – Je parle par exemple des villes de Hesse et de Sadenay,
02:30 je ne sais pas si vous êtes allé par exemple à Sadenay récemment.
02:34 – Pratiquement tous les jours.
02:35 – Si vous voulez aller visiter la Basilique de droite France,
02:37 c'est un bon moyen pour voir l'évolution de cette ville et de ce département.
02:44 Mais je suis désolé, on n'a pas envie de vivre ça.
02:46 – Mais il n'y a pas de rapport.
02:47 – Vous confondez tout, je ne crois pas.
02:49 – Là vous mélangez un peu les sujets, pardonnez-moi,
02:50 parce que là vous évoquez à la fois les migrants,
02:52 puis vous évoquez les populations qui sont issues de l'immigration dans les cités
02:57 et vous faites un signe égal entre les deux tout en reliant tout cela
03:01 en disant qu'elles sont vecteurs d'insécurité.
03:04 – Mais il a raison.
03:05 – Vous faites une sorte de cloubiboulga, pardonnez-moi.
03:07 J'étais d'accord avec votre première partie de discours
03:09 lorsque vous expliquiez effectivement que ce ne sont pas des biens meubles
03:12 qu'on déplace comme ça et dont on se débarrasse.
03:16 Votre seconde partie de discours en revanche m'interroge.
03:18 – Non, ce que je voulais vous dire,
03:20 je n'ai jamais voulu dire que tous les étrangers étaient des délinquants.
03:24 Je dis simplement que la majorité aujourd'hui des délinquants sont des étrangers.
03:28 C'est ça la réalité.
03:29 – Mais on est des migrants.
03:30 – Écoutez, même le président…
03:31 – Dans nos milieux c'est des Français.
03:33 – Non, non, non, non, il n'y a pas que des Français.
03:38 Le 26 octobre 2022, c'est le président de la République lui-même
03:42 qui a dit que 50% des actes de délinquance commis à Paris
03:45 sont commis par des étrangers.
03:47 Et 66% des agressions sexuelles sont commises par des étrangers.
03:52 C'est la réalité.
03:53 Il ne faut pas conserver des tabous, il faut dire la vérité.
03:58 Si on veut éviter la haine, si on veut éviter les discriminations,
04:01 si on veut éviter le racisme et des réactions xénophobes,
04:05 il faut dire la vérité et il faut traiter les problèmes au fond
04:09 et ne pas se cacher toujours derrière les mirages de la bienfance.
04:14 – Adoane, si tu voulais dire.
04:15 – Moi je suis assez d'accord avec Bernard Carayon,
04:17 je crois que vous êtes maire d'une commune de 10 000 habitants dans le Tarn.
04:19 Lavore, c'est une commune qui est très particulière
04:21 car c'est une commune qui est très très rurale
04:23 mais qui se situe à côté de grandes villes,
04:24 je crois comme Castre qu'ils sont des villes plutôt comme Toulouse ou Castre.
04:28 Aujourd'hui la problématique elle est démographique.
04:30 Si on a un migrant qui arrive, deux migrants, trois migrants, ça va.
04:33 Il n'y a pas de problématique.
04:34 Or la problématique, on la voit, il faut arrêter de faire les hypocrites,
04:37 il suffit d'aller à la porte de la Villette, à la porte de la Chapelle,
04:39 là où des camps de migrants s'aménagent.
04:41 Aujourd'hui il y a un lien avéré entre immigration et délinquance.
04:44 Et le second problème c'est que dans ce pays, on emmerde les maires,
04:46 on ne laisse plus le pouvoir aux maires de pouvoir décider
04:49 et de pouvoir être maître, ils ont une police municipale
04:51 mais on ne leur laisse plus exercer leur rôle d'officier de police judiciaire
04:54 sur le territoire de leur commune.
04:55 On leur impose des décisions parisiennes
04:58 qui sont prises sur le boulevard Saint-Germain,
05:00 qui sont des décisions complètement déconnectées d'ailleurs.
05:02 – C'est intéressant ce qu'il dit, Rago.
05:04 – C'est très juste.
05:05 – Je sais.
05:06 – Effectivement.
05:06 [Rires]
05:08 – Je sais, j'adore ce mec, j'adore ce mec.
05:12 – C'est très juste, c'est vrai que la décision qui a été prise
05:15 par le président et par le gouvernement
05:17 reflète une déconnexion totale de la réalité.
05:20 Il y a dans ma ville des franco-marocains qu'on ne peut pas distinguer…
05:27 – Ils sont français, les franco-marocains.
05:29 – Oui, qu'on ne peut pas distinguer des français de Souche
05:32 par leur comportement, par leur style, par leurs idées.
05:35 – C'est assez rassurant ce qu'il dit.
05:37 – Mais attendez, on partage la bière à la troisième mi-temps
05:41 après le match au rugby.
05:41 – Non, ça c'est pas…
05:45 Non, on ne partage pas de bière mais…
05:47 – On y a des amis formidables.
05:51 La question ne se pose pas là.
05:53 Le problème se pose lorsque l'on transfère de manière arbitraire
05:59 des étrangers qui n'ont pas les codes nationaux,
06:02 qui n'ont pas les codes culturels, qui n'ont pas les codes vestimentaires
06:06 dans des villes où on veut conserver des habitudes classiques,
06:10 un mode de vie classique.
06:13 – Je pense que vous vous sentez aussi méprisé par les grandes villes
06:16 et par le gouvernement qui prennent leurs problèmes
06:18 et qui se servent de vous un peu comme une poubelle
06:20 pour mettre vos problèmes dans les campagnes
06:21 où il y a beaucoup moins de problèmes.
06:23 Et ils se servent de ça pour faire un effet carte postale avant les JO
06:26 et nettoyer Paris juste pour faire un joli pour la photo.
06:28 Mais est-ce que vous vous sentez méprisé, vous en tant que maire d'une petite ville ?
06:32 – Je n'emploierai pas le mot de poubelle parce qu'il ne serait pas décent.
06:36 – Non mais c'est eux leur vision, ce n'est pas la mienne.
06:38 – Oui je comprends, mais ce ne serait pas décent sur ce sujet.
06:40 Vous savez, c'est un sujet où on est sur une ligne de crête
06:44 entre fermeté et charité.
06:46 Ce n'est pas simple, ce n'est pas simple à traiter.
06:50 Chaque personne humaine a droit au respect.
06:52 Chaque personne humaine a droit au respect.
06:54 – C'est bien, c'est important de le dire.
06:55 – Mais on ne peut être charitable ou être humaniste
07:00 que si on fait aussi appliquer les règles de la République, les lois de la République.
07:03 Le premier devoir d'un État, c'est de faire respecter ses frontières,
07:08 c'est de faire respecter un droit qui a été voté par les élus du peuple.
07:13 C'est ça la République.
07:15 Nous sommes héritiers de valeurs, d'une histoire, de paysages, de monuments, etc.
07:21 qui font l'identité de notre pays.
07:23 Et les Français, vous savez, pas ceux du boudoir Saint-Germain,
07:27 du 6e ou du 7e arrondissement, les Français, ils ont des valeurs simples.
07:33 Ceux qui sont les premières victimes de l'immigration,
07:35 ce sont les classes populaires qui sont au contact
07:38 et en concurrence avec les populations immigrées.
07:42 Et encore une fois, on ne crée que de la haine si on ne dit pas la vérité,
07:47 si on nie la vérité, si on ne fait pas sauter l'État, vous.
07:51 – Jean-Michel Maire.
07:52 – Oui, moi je trouve que c'est seulement une question de bon sens.
07:55 Je ne comprends pas, c'est encore une nouvelle fois une démonstration
07:58 d'une politique française qui va toujours dans le mauvais sens.
08:01 C'est que dans tous les pays du monde, quand il y a des migrants,
08:04 des gens avec des populations qui sont dans un état de pauvreté,
08:07 de désespoir qui fait qu'ils se sentent obligés
08:10 ou ils sont poussés à commettre des actes de délinquance
08:13 parce qu'ils n'ont pas tellement d'autre choix face à eux.
08:15 On les concentre quelque part.
08:17 Oui, enfin, je parle pour eux, je ne parle pas pour eux.
08:20 Voilà, pour l'instant, on les avait concentrés dans certains endroits,
08:25 et là, qu'est-ce qu'on se dit ?
08:26 On va les prendre et on va les disséminer en toute la France,
08:28 dans les endroits où il n'y avait pas de problème.
08:29 On fait qu'en fait, mettre un coup de ventilateur
08:32 sur des populations qui malheureusement sont…
08:36 – Oui, je suis compris, oui, merci, finissez.
08:37 – Non, mais je vous laisse terminer.
08:38 – Vous êtes passé sous un tunnel ou quoi ?
08:40 – Non, non, voilà, je n'aurais pas l'intérêt de donner un coup de pied
08:42 à la fourmilière pour qu'il y ait des problèmes partout.
08:45 – Gilles Verdez, tiens.
08:46 – Mais monsieur le maire, moi j'ai mis non tout de suite,
08:48 je ne vous comprends pas parce que je savais très bien
08:50 où vous vouliez en venir.
08:51 En fait, derrière migrant, il y a étranger,
08:53 vous n'êtes pas d'étranger chez vous, vous voulez garder votre vie.
08:55 – Ce n'est pas un gros mot, étranger.
08:56 – Monsieur le maire, ce n'est pas un gros mot, étranger.
08:58 – Laissez-moi juste finir.
08:59 – Qu'est-ce qu'il y a, Justeur ?
09:00 – C'est l'ami de la France Insoumise, le président, Bernard Carayon.
09:03 – Merci, il va t'engueuler encore.
09:04 – Ce n'est pas mes amis, va défriser tes Anglaises et après…
09:06 – Ferme ta gueule, mon chien !
09:08 [Rires et applaudissements]
09:12 – Et moi j'aimerais qu'un jour tu avoues quand même que ce ne sont pas tes amis.
09:14 On s'en fout, on n'a que nous, on n'est pas tous ici.
09:16 – Ça serait du bien de le dire.
09:18 – J'espère qu'un jour tu avoueras.
09:20 – Ça serait du bien de le dire.
09:22 – Ce seraient mes amis, mais ce ne sont pas mes amis.
09:24 – Non, monsieur le maire, très franchement, ça s'appelle la solidarité nationale.
09:27 Il y a des petits villages, aujourd'hui, il y a la désertification rurale,
09:31 il y a des petits villages qui sont sauvés par des migrants qui arrivent,
09:34 par des gens qui viennent et qui remontent des petits commerces,
09:38 occupent des maisons qui étaient désaffectées.
09:40 – Tu parles pour les calésiens, tu parles pour les calésiens, je pense.
09:42 – Vous n'avez pas, vous n'avez pas, vous avez refusé un centre d'accueil pour migrants,
09:45 ça c'est vrai, chez vous, c'est incompréhensible, ça a été beaucoup critiqué.
09:48 – Ce n'est pas chez moi. – Il faut partager.
09:50 – Ce n'est pas chez moi, c'était réellement…
09:52 – Non mais j'aimerais juste, après votre… – C'est pas chez moi.
09:54 – Non mais exactement, j'aimerais juste, regardez le sondage monsieur le maire,
09:57 pour Gilles Verdez, merci, 94,5.
09:59 Merci Gilles Verdez, encore une fois, le génie des Carpathes.
10:02 Qu'est-ce que tu dis à ça Gilles ? Pourquoi tu es toujours à côté de la plaque ?
10:04 – Mais aujourd'hui, parce que c'est la première impression, c'est de dire non.
10:10 – Mais arrête un peu, arrête un peu de mentir.
10:12 – Mais non mais évidemment, c'est facile de dire ça, c'est facile de dire…
10:15 – Arrête de mentir au jeu. – Dis-moi aux gens, Radouane s'il te plaît.
10:17 – Ils n'accueillent pas, c'est facile.
10:18 – Mais qu'est-ce que tu fais pour les migrants toi ?
10:20 Mais qu'est-ce que tu fais pour les migrants ?
10:22 – À part les femmes politiques, je ne suis pas maire comme tu le dis.
10:24 – C'est un devoir citoyen.
10:26 – Non mais Gilles, il dit encore n'importe quoi, il fait preuve de démagogie comme d'habitude.
10:29 – Comme d'habitude.
10:30 – Non mais une nouvelle fois, la France… – Merci Gros Binet.
10:33 – La France n'a pas…
10:35 – C'est sympa le plateau.
10:37 – La France n'a pas vocation à accueillir toute la misère du monde.
10:40 Ce n'est pas la phrase d'un ignoble facho,
10:42 c'est la phrase d'un ancien Premier ministre socialiste.
10:44 – Ça fait 20 ans qu'on l'entend.
10:45 – C'est la phrase d'un ancien Premier ministre socialiste.
10:47 – Michel Rocard.
10:48 – C'est par les Radouanes qui est intéressant s'il vous plaît, parce que…
10:50 Merci. – Je suis d'accord.
10:51 – Je l'adore ce mec.
10:54 – Toutes les interventions de Gilles, elles sont à côté de la plaque.
10:56 – C'est vrai.
10:57 – Toi tu habites à Paris, tu habites en Ile-de-France,
10:59 tu ne connais pas la ruralité, tu ne connais pas la province.
11:01 – Tu es malade ou quoi ?
11:02 – Non, tu ne connais pas la province, tu ne connais pas la province.
11:03 – Il dit n'importe quoi, la ruralité c'est moi, la ferme, les vaches, les poules,
11:09 c'est moi qui les ai ouvrées.
11:11 Tu es malade ou quoi ?
11:12 Insultez pas ma famille, insultez pas ma famille.
11:16 [Applaudissements]
11:22 Non seulement, il est venu mythomane en plus maintenant.
11:25 En plus de tout il est mythomane.
11:27 – Mais non, mais toi tu penses certainement que la France est née en 1789,
11:30 la France c'est 17 siècles d'histoire, on ne peut pas accueillir des bateaux
11:34 et des bateaux évidemment, évidemment qu'il faut…
11:36 – Ah donc tu veux couler les bateaux de migrants toi ?
11:38 – Ah pas du tout, je les accueille, je les sauve.
11:40 – Arrête de mettre des cibles sur les gens.
11:42 – Tout simplement c'est de la bêtise faite Gilles.
11:44 Tu dis encore n'importe quoi.
11:45 – C'est quoi ton argument alors, vas-y.
11:47 – Mon argument, si tu veux, demain, toi et moi on va à Porte de la Chapelle
11:51 et on va voir, et ça ce serait un argument factuel,
11:53 on va voir comment ça se passe, on va aller visiter les camps de migrants,
11:55 celui qui s'était aménagé vers l'hôtel de ville.
11:57 – Mais tu ne vas pas me faire découvrir la Porte de la Chapelle, il est malade ou quoi ?
12:00 – Mais j'ai vu un cri de fameux, je ne connais pas.
12:02 – Tu veux que demain j'envoie les images, j'ai fait un documentaire.
12:07 – Merci Radouane.
12:08 – Non mais j'ai fait un documentaire en face de l'hôtel de ville,
12:10 on s'est fait casser notre caméra parce que les migrants justement
12:12 ne voulaient pas qu'on les interroge.
12:14 J'ai les images, je peux les envoyer.
12:15 – Envoie Gilles Verdez, ils vont bien l'accueillir.
12:17 – Mais comment t'expliques Gilles alors le résultat du sondage ?
12:21 – C'est le moment de Gilles Verdez, Géraldine veut s'en occuper également.
12:24 – Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les Français sont des gens inhumains, indignes ?
12:27 – Non, il est en train de dire que les Français n'avaient pas compris le sondage.
12:29 – Pourquoi ils ont ?
12:30 – Non, ça veut dire qu'on est regardé par la province.
12:32 – Essayez de comprendre, et M. le maire finalement suit la volonté de ses administrés aussi,
12:35 c'est normal.
12:36 C'est-à-dire qu'aujourd'hui les Français, alors ça peut être dur à entendre,
12:39 mais ne veulent pas des migrants à côté de chez eux.
12:42 On peut le retourner dans tous les sens.
12:44 – Mais pourquoi ?
12:45 – C'est comme ça dans tous les pays européens.
12:46 Peur du déclassement, le coup social, la perte d'identité, les problèmes de délinquance.
12:51 – Non mais il y a beaucoup de problématiques de délinquance.
12:53 – C'est toujours Gilles et ses amis, il a raison, ils sont tous des cons.
12:56 – Je ne suis pas un ami, je suis un ami.
12:58 – Le public est un con.
12:59 – Non mais je ne vous ai jamais dit ça.
13:01 – Géraldine s'il vous plaît.
13:03 – Je voulais prendre l'exemple de Mayotte.
13:05 Il y a 500 personnes d'origine de Somalie, il y a un camp de 500 personnes.
13:10 À Mayotte, ils manifestent tous les jours pour les faire dégager.
13:13 – C'est indigne Mayotte.
13:14 – Mais pourquoi ?
13:16 – Il faut changer Mayotte.
13:17 La manière dont les Mahorais sont traités est absolument indigne.
13:21 – S'il te plaît, laisse finir les gens.
13:22 – Les Mahorais ne veulent pas des Somaliens.
13:24 – Ils connaissent tout sur tout.
13:25 – Les Mahorais ne veulent pas qu'il y ait 500 migrants en Somalie.
13:27 – Ils connaissent tout sur tout, ils ne comprennent rien.
13:28 Ils ne connaissent rien à rien mais ils croient qu'ils connaissent tout sur tout.
13:29 – Mais il y a un autre problème en Mayotte.
13:30 – Mais lui c'est la vie pour la nuit.
13:33 – Il y a une politique de drogue, il y a de l'insécurité, ils n'en veulent pas.
13:35 Alors pourquoi veux-tu qu'on les mette dans nos campagnes ?
13:37 Il faut comprendre les gens en fait, tu ne peux pas te substituer.
13:39 – Donc qu'est-ce qu'on fait des migrants ?
13:40 Dans 10 minutes on se réconcilie.
13:41 Qu'est-ce qu'on fait des migrants ?
13:44 – Arrête de parler sur les autres.
13:46 – Déjà les migrants, on ne les parque pas comme des animaux.
13:51 Effectivement, c'est indigne ce qu'on fait, on les prend comme ça.
13:53 Les migrants à la plage, les migrants à la montagne, les migrants à la campagne,
13:56 c'est insupportable.
13:57 – Après, la raison, on en fait quoi ?
13:58 – Mais oui, c'est ça.
13:59 – La vraie question c'est, on n'accepte pas plus.
14:02 – Le plus intelligent, le plus, celui qui peut avoir un élément de réponse ici, c'est Radouane.
14:07 – Non mais c'est des politiques de coopération internationale qu'il faut remettre en place.
14:10 Migrant, ça veut dire quoi ?
14:11 Migrant, c'est une personne qui quitte son pays pour des raisons politiques.
14:14 Ce n'est pas quitter son pays pour des raisons économiques.
14:16 – Ce qui est intelligent.
14:17 – C'est pour ça, d'où la nécessité de mettre en place des politiques de co-développement.
14:20 Mais il y a des livres qui sont écrits, il y a des solutions.
14:22 – Mais tu crois qu'il y a lu un livre ?
14:24 – Il a écrit des livres, on a vu les commentaires tout à l'heure.
14:26 [Rires et applaudissements]
14:33 – Jean-Coléa, qui va venir souvent.
14:35 – Cyril, non mais excusez-moi, c'est votre chouchou, momentané.
14:39 [Rires et applaudissements]
14:47 – Il fera comme d'autres 10 émissions, profites-en, c'est ton moment.
14:50 [Rires]
14:53 – Je te dis, souvent, tu seras là après toi.
14:55 – Sous vos acclamations, il vient dénoncer un tissu de banalité effroyable.
15:02 Si moi, j'avais parlé de coopération internationale, vous m'auriez dit
15:05 "ferme ta gueule, connard, t'es la France de l'échec"
15:07 et lui, il a droit de parler de la coopération internationale.
15:10 [Rires et applaudissements]
15:18 – C'est mon André Manoukian du Maghreb.
15:21 [Rires]
15:22 – J'adore ce gars, je suis fan.
15:24 Il peut dire ce qu'il veut, je serai d'accord avec lui.
15:26 Voilà, je te dis, oui, monsieur le maire.
15:28 – Oui, je voudrais répondre à… – Patrick.
15:30 – Gilles. – Gilles.
15:32 – Tout le monde appelle Patrick. – Berguez.
15:34 – Non, mais allez-y, Gilles. – Patrick.
15:36 [Rires]
15:38 – Je suis maire depuis 28 ans, je suis maire de droite d'une ville de gauche.
15:42 11 000 habitants, depuis 30 ans de vie politique, j'ai été aussi 15 ans député.
15:47 J'ai dû recevoir dans mon bureau 20 à 25 000 personnes.
15:51 – Rentre-toi dans ta gueule. – Non, non, non, non, non.
15:54 [Rires]
15:55 On n'est pas… non mais écoutez, on n'est pas des ennemis, on n'est pas des adversaires,
15:59 on est des contradicteurs.
16:00 – Même pas si j'avais dit ça, il m'aurait dit "ferme ta gueule de nouveau".
16:03 – Oui, mais j'ai le privilège de l'âge, il n'ose pas.
16:05 – Vous pouvez laisser le maire tranquille, lui au moins il est intelligent.
16:07 Allez-y, monsieur le maire.
16:08 – Non, mais c'est pas la peine de dire des choses comme ça.
16:11 20 à 25 000 personnes. – Ça me fait du bien.
16:14 – Oui, mais de temps en temps, il faut arrêter de se faire du bien.
16:17 [Rires]
16:26 – Il est très bon, monsieur Carillon est très bon, bravo Bernard.
16:29 – Les Françaises, je les connais, les Françaises de droite, de gauche,
16:33 d'extrême-droite, d'extrême-gauche, je les ai tous connus.
16:35 – Tous ?
16:36 – Ben oui, je les ai tous connus, forcément, forcément.
16:40 – 60 millions… – Il y a le temps de payer, putain.
16:43 – En fait, c'est normaliste, on est toujours bien élu,
16:45 on fait 70-70% des voix depuis longtemps, mais j'ai toujours en face de moi
16:49 des irréductibles dont vous seriez par exemple, si vous habitiez à la Vosges.
16:52 – Ah ouais, c'est panoramique. – Non mais c'est normal, c'est normal.
16:55 Mais les gens me disent tous la même chose, qu'ils soient anciens élus socialistes
17:00 de la ville ou qu'ils soient droite, libéral ou conservatrice, etc.,
17:04 ils me disent tous la même chose, c'est-à-dire, on n'en peut plus.
17:07 – De Gilles Verdez ? [Rires]
17:10 – Non, ils adorent cette émission qu'on regarde en famille, en cours d'apéro.
17:15 – Merci Bernard, merci Bernard.
17:17 – En tout cas, vous allez perdre des voix, ne le soutenez pas trop en direct.
17:20 – Calme-toi quand même. [Rires]
17:22 – Il a pris la confiance.
17:24 – J'essaie d'être honnête, je vous assure,
17:26 ce n'est pas la grande bourgeoisie qui souffre de l'immigration.
17:29 – C'est exactement, il a raison Bernard.
17:31 – Elle s'en fout.
17:33 D'ailleurs, qui a défendu l'histoire des métiers en tension ?
17:36 Le patronat, avec la gauche ou l'extrême-gauche.
17:39 Mais s'il y avait vraiment des besoins pour les métiers en tension,
17:42 comment ne les a-t-on pas trouvés,
17:45 alors qu'il y a chaque année 500 000 étrangers qui viennent en France ?
17:49 Chaque année 500 000.
17:50 Est-ce que vous croyez qu'il y a des besoins pour 500 000 personnes
17:53 dans les métiers en tension ?
17:55 C'est une foutaise, c'est une histoire.
17:57 – Je peux vous poser une question ?
17:58 – L'équivalent de la vidéo.
17:59 – J'ai l'impression que tu aimes bien Bernard quand même.
18:01 – Il a été convaincu.
18:02 – Le discours du patronat, il est insupportable, c'est ma seule question.
18:06 Parce qu'il se fiche totalement du sang des classes populaires.
18:09 Moi ça me débête, je suis désolé de le dire comme ça.
18:11 – Vous avez l'air de quelqu'un profondément humain,
18:14 pourquoi vous avez refusé les 50 migrants qui voulaient venir chez vous
18:16 dans un centre pour demandeurs d'asile ?
18:18 – Erreur formelle, votre honneur.
18:21 – À vos souhaits, Madame.
18:22 – C'est à réellement que la question s'est posée,
18:24 dans une petite commune de 3500 habitants,
18:28 située à une vingtaine de kilomètres de ma ville.
18:32 C'est vrai que je considérais qu'il était invraisemblable
18:36 qu'on ne consulte pas le maire, qu'on ne consulte pas la population
18:40 et qu'on décide de Paris d'envoyer comme ça,
18:44 comme 50 paquets, 50 migrants.
18:46 – C'est un étage à Cobain.
18:47 – À votre bon cœur messieurs-dames, en quelque sorte.
18:49 – Donc vous n'avez pas eu cœur.
18:50 – Je disais c'est un étage à Cobain, c'est des décisions parisiennes.
18:52 – Vous n'avez pas de cœur.
18:53 – C'est un étage à Cobain.
18:54 – Je crois que ce n'est pas ce que pensent mes électeurs.
18:56 – Vous n'avez pas souhaité faire une consultation sur votre…
18:58 – Dans ma ville ?
18:59 – Oui, dans ma ville.
19:00 – C'est comme ça.
19:01 – Tu l'as eu tout à l'heure le résultat, je le connais.
19:03 – C'est là, elle est obligée de faire sa Anne Sinclair une fois dans les émissions.
19:05 – 93,9.
19:06 – C'est moins de 93,9.
19:07 – Ça baisse un peu quand même, ça baisse un peu, 93,9.
19:10 – Non, ne vous inquiétez pas, Gilles Verdez ne gagnera jamais un symbole.
19:12 – La tombe s'arrête.
19:13 – Ça n'arrivera jamais, malheureusement.
19:15 Qu'est-ce qu'il veut lui ?
19:16 – Moi, pour revenir sur le sondage.
19:17 – Ce n'était pas ouf votre intervention tout à l'heure.
19:18 – Ah oui, je vous le dis.
19:19 Vous revenez de Miami, tout ça, c'est bien sympa, mais il faut bosser mon vieux.
19:22 – Non, mais là, je veux dire, c'est pertinent.
19:24 – Je ne te sens pas, je ne te sens pas.
19:26 Qu'est-ce que tu veux dire ?
19:27 – Non, Gilles a dit que c'est facile de dire non, on ne veut pas des migrants.
19:29 Moi, je pense qu'au contraire, c'est facile de dire oui, on veut bien des migrants.
19:31 Et souvent, les personnes qui disent oui, on veut des migrants ne sont pas concernées.
19:34 Donc Gilles, si tu veux des migrants et si tu veux les aider,
19:36 accueille des migrants chez toi et fais quelque chose.
19:38 – Je ne suis pas un homme politique.
19:40 – C'est le dire à l'ouane clôturée.
19:42 – Mais certainement, l'argument de Gilles Verdez, c'est de dire
19:44 on a besoin des migrants pour le travail.
19:46 Gilles Verdez est un anticapitaliste qui finalement est plus capitaliste
19:48 que tout le monde ici.
19:49 Parce que dire ça, c'est dire les Français ne veulent pas faire le taf de merde,
19:52 donc on ramène des migrants pour faire ce taf de merde qui est mal payé.
19:54 – Bravo, tu es un jacob.
19:55 – Finalement, tu es bien plus capitaliste que tout le monde.
19:56 – Est-ce que tu en fais des migrants ?
19:58 – Je fais de la politique de bateau que tu voulais couler tout à l'heure.
20:01 – Non, non, non, non, c'est pas vrai.
20:03 – Non, c'est un bateau.
20:05 – Tu ne peux pas dire les bateaux.
20:07 – C'est toi qui l'as dit.
20:09 – C'est lui qui a dit ça.
20:11 – C'est toi qui as dit que tu voulais couler les bateaux.
20:13 – Non, non, non.
20:15 – Tu sais ce que je vais faire ? Je vais attendre là.
20:17 – Non, parce qu'il y a le langage temporel.
20:19 Il y a ce qu'on dit et ce qu'on pense.
20:21 Ça, moi, je suis spécialiste.
20:23 – Mais non, t'es un menteur.
20:25 – Le seul médium ici, c'est moi.
20:27 – Tu es bien comme tes amis de la LFV.
20:29 – Non, c'est pas ça.
20:31 – Rejoins tes amis de la LFV à dire des conneries
20:33 et à faire croire que tu dors dans une tente alors que tu dors avec Fatou.
20:35 – Merci, allez.
20:37 Tais-toi un peu et ne t'inquiète pas.
20:39 Vas-y, va dire que tu dors dans les tentes
20:41 alors que tu es tranquillement chez moi en train de manger des galettes des rois, connard.
20:43 Merci.
20:45 Je voudrais remercier Bernard Carillon qui a été excellent.
20:47 Merci Bernard. Merci Bernard.
20:49 Merci de l'avoir.
20:51 [Applaudissements]
20:55 Vous avez vu ? Là, on vient de voir toute la malhonnêteté de Gilles Bernaise.
20:57 Mais vraiment.
20:59 On vient de voir toute la malhonnêteté de Gilles Bernaise
21:01 qui dit qu'il a eu un langage corporel.
21:03 Je suis à deux doigts de sortir les images, je te jure.
21:05 – Je les ai, oui, les images.
21:07 Il a dit "on fait venir les bateaux, on les accueille,
21:09 on les remet dans le bateau et on les renvoie".
21:11 – Non, non, je n'ai pas dit ça.
21:13 – Accuse Raymond, maintenant.
21:15 [Rires]
21:17 Parce que moi, c'est facile, mais le compagne du patron, accuse-le.
21:19 [Rires]
21:21 Accuse Raymond.
21:23 [Rires]
21:25 Va-y, va, courageux.
21:27 Ah oui.
21:29 Ah là, tu fouettes, là.
21:31 [Rires]
21:33 – Non, mais Raymond, 80% de la vérité.
21:35 – Ah, le prodigueur le plus populaire, accuse-le.
21:37 [Rires]
21:39 – Allez, retourne à Belfort.
21:41 [Rires]
21:43 – Écoute, on est en Allemagne, on a un projet de Germain
21:45 à prendre des décisions concrètes.
21:47 – Pour ne pas polluer, vas-y.
21:49 – Non, on accueille les bateaux,
21:51 déjà, je n'ai pas envie qu'ils viennent,
21:53 mais si les bateaux viennent, on soigne les gens,
21:55 on les donne à manger, on ne les met même pas dans un bateau,
21:57 on les met dans un atelier, on les met dans une condition qui est bien.
21:59 – Allez, repartons dans le pays d'Orient.
22:01 – Regine, donc tu peux dire qu'il n'a jamais dit couler ?
22:03 – Non, il n'a jamais dit couler.
22:05 – Voilà, merci.

Recommandée