Le Premier ministre Gabriel Attal est en déplacement dans une exploitation de Haute-Garonne pour parler aux agriculteurs et annoncer des mesures
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00:00 D'abord protéger notre héritage et notre identité.
00:03 La France c'est une puissance agricole.
00:06 Elle se définit notamment par ses terres, par ses paysans, par ses agriculteurs.
00:10 Je le dis, si le mot pays et paysan se ressemblent tant,
00:14 c'est quand même que les deux sont totalement liés.
00:17 Dans paysan, il y a pays.
00:20 Parce qu'au cœur d'un pays, ce qui permet de faire fonctionner un pays,
00:23 ce qui permet de faire qu'on est une nation, qu'on se tient tous ensemble,
00:26 c'est qu'il y a des hommes, des femmes, qui se lèvent tous les matins,
00:29 qui comptent pas leurs heures et qui travaillent pour permettre à notre pays
00:32 de tourner et aux Français de se nourrir.
00:35 Et ça je trouve que parfois on a tendance dans le débat public à le perdre de vue.
00:39 On peut pas le perdre de vue.
00:41 Sans nos paysans, sans nos agriculteurs, c'est plus la France.
00:45 Et c'est plus un pays.
00:47 Donc défendre notre identité et notre héritage,
00:51 l'agriculture française, l'alimentation française,
00:54 ça définit profondément et intimement, je dirais même, ce que nous sommes,
00:58 une puissance agricole et un pays qui aime ses agriculteurs.
01:01 Et ça aussi c'est toujours important de le rappeler parce que parfois,
01:04 alors là en ce moment il y a un mouvement de crise,
01:06 donc évidemment beaucoup s'expriment en soutien aux agriculteurs,
01:10 mais enfin faudra pas non plus qu'après cette crise,
01:13 on revienne à ce qu'on peut connaître malheureusement assez régulièrement,
01:17 c'est entendre en permanence des personnes, parfois politisées,
01:21 parfois moins, qui dénigrent en permanence nos agriculteurs.
01:25 Qui les présentent comme des bandits, qui les présentent comme des pollueurs,
01:29 qui les présentent comme des femmes, des hommes qui torturent leurs bêtes.
01:34 Ce que je souhaite, c'est qu'à l'issue de ce mouvement,
01:37 on n'accepte plus ce type de discours dans le débat public,
01:40 parce qu'ils font mal à nos agriculteurs, parce qu'ils font mal aux français,
01:43 et parce qu'ils font mal au pays.