Sophie Lenaerts, vice-présidente de la Coordination rurale, était l'invitée de BFMTV ce samedi 27 janvier, pour évoquer la mobilisation du monde agricole.
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00:00 À ce stade, plus ni l'un ni l'autre parce qu'il nous manque des réponses, il nous manque tout.
00:07 On a vu un beau spectacle de communication mais pas de résultat.
00:12 Donc aujourd'hui, la base ne lâchera pas et on ne la lâchera pas non plus.
00:17 Donc là, il nous faut des choses concrètes.
00:20 Les mots que vous dites sont "durs spectacle de communication".
00:24 Ça veut dire que vous avez l'impression qu'on ne vous a pas écouté, respecté hier, qu'on s'est moqué de vous ?
00:28 Non, mais je l'ai senti dans le discours de Gabriel Attal.
00:33 Il a repris toutes des phrases qui avaient été toutes la semaine diffusées dans toutes les émissions diverses et variées.
00:37 Mais mot pour mot, des expressions qui ont été prises.
00:41 Puis il a fait de ça un texte qui était censé nous toucher.
00:45 Mais au bout du compte, il y a trop de choses qui ne vont pas.
00:50 Je prends juste un exemple de la provocation.
00:54 Vous ne pouvez pas imaginer.
00:55 Mercredi, nous étions à Bruxelles, je faisais partie de la délégation, on était 200 personnes.
01:00 Et on était avec d'autres représentants de l'EMB, un mouvement de 17 pays et 23 organisations sous le laid.
01:06 Nous étions reçus par les députés parlementaires, deux étages en dessous, se signait le traité du Chili.
01:13 Vous vous rendez compte ?
01:15 Vous vous rendez compte du mépris, là ?
01:18 Et moi, j'avais 200 personnes dehors.
01:23 On s'en est tenu parce qu'on est des gens corrects, mais quand même.
01:27 Et alors les réponses sont différentes des régions.
01:31 J'entends à Jeun, eux, ils ont besoin de cette trésorerie tout de suite.
01:33 On avait demandé l'année blanche parce qu'ils sont en grande difficulté.
01:36 Je rappelle, si on me dit oui, mais il y a des propositions d'urgence qui ont été proposées.
01:41 Ce ne sont pas des propositions d'urgence.
01:42 C'est de l'argent qu'on nous doit, c'est des dettes que l'État nous doit.
01:46 C'est de l'argent qui est dehors, qui devait nous rendre.
01:49 Et qui ont mis à mal la trésorerie de toutes nos expressions.
01:52 En tout cas, d'une grande majeure partie, des exploitations.
01:55 Donc là, qu'on nous dise pas "spectaculaire", c'est de l'argent qui devait déjà être chez nous.