Colère des agriculteurs: "On va monter à quelques-uns en voiture à l'Assemblée nationale", affirme le co-président de la Coordination rurale 47

  • il y a 7 mois
José Pérez, co-président de la Coordination rurale 47, s'exprime sur BFMTV, ce jeudi 1er février.

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00:00 - Ils ont dormi dans cette salle des fêtes que vous pouvez voir juste derrière moi.
00:04 Et là ils sont actuellement en train de plier bagage puisque ce que m'expliquait José Pérez,
00:08 qui est coprésident de la CR 47,
00:11 c'est que les forces de l'ordre leur ont demandé de quitter les lieux.
00:15 Alors il y a les forces de l'ordre qui vont les escorter jusqu'à l'autoroute A20 pour redescendre dans le sud.
00:19 Sauf qu'avant, José Pérez, vous me disiez que vous alliez aller à l'Assemblée nationale pour le rassemblement prévu à 13h30, c'est ça ?
00:25 - Oui, bien sûr, on va monter à quelques heures en voiture à l'Assemblée nationale.
00:30 Il y a un mouvement qui se crée pour soutenir nos agriculteurs, nos collègues, nos amis
00:35 qui sont actuellement en garde à vue pour des raisons incompréhensibles et inadmissibles.
00:39 Donc bien sûr, on va monter à quelques heures à l'Assemblée nationale pour être là, en soutien,
00:46 et pour dire à nos collègues qu'on est là.
00:48 - Donc très concrètement, vous allez à l'Assemblée nationale et ensuite vous repartez à Agen ?
00:52 - Si vous voulez, les tracteurs sont bloqués, on attend le rapprovisionnement du GNR pour pouvoir prendre l'autoroute.
00:58 Et nous, on monte à l'Assemblée nationale.
01:02 On va monter aussi avec 2 ou 3 voitures à Créteil pour un soutien,
01:07 pour voir où est-ce que ça en est des auditions.
01:11 Et après, on sera dans le coin, donc on va tout faire en même temps.
01:15 - Et après, direction Agen pour rentrer à la maison ?
01:17 - Et après, direction Agen, on rentre à la maison. Dès qu'on a récupéré tout le monde.
01:20 Moi, dès que j'ai tout le monde, on s'en va d'ici, on rentre à la maison.
01:24 Voilà, on a remonté les causes, on les a fait passer par tous les chemins possibles et inimaginables pour que ça monte au Premier ministre.
01:31 Ma coprésidente, notre président de la Chambre d'agriculture, a été reçu hier matin.
01:35 Il y a eu un vrai échange.
01:37 Nous, de notre côté, on a tout fait, on a fait tout ce qui était possible et inimaginable pour remonter nos revendications.
01:44 Maintenant, si elles ne sont pas écoutées ou elles ne sont pas entendues, nous, on ne peut plus rien faire.
01:48 Aujourd'hui, c'est l'État qui doit se réveiller.
01:51 - Merci, José Pérez. Et ce que nous disaient les agriculteurs avec qui on a pu parler, qui sont en train de plier bagage,
01:55 c'est que de toute façon, même si les forces de l'ordre ne leur avaient pas demandé de rentrer chez eux,
01:58 il est temps de rentrer parce qu'il y a du travail qui les attend à la ferme.
02:02 Pour certains, ça fait dix jours qu'ils ne sont plus sur leur propriété.

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