Captation vidéo réalisée lors des 3ème Rencontres de la Jeunesse au Palais des Congrès de Lorient, le 3 avril 1999. Archives filmées en HI8 et mixées en direct avec une régie d'effets vidéo analogiques.
© Trigone Production - Avril 1999 * Réal Christophe Hoyet
© Trigone Production - Avril 1999 * Réal Christophe Hoyet
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MusiqueTranscription
00:00 [Musique]
00:12 Du hip hop, le groupe s'appelle Abdominem. Tu peux nous présenter ton groupe, le nom de tous les songs avec toi.
00:19 Bah voilà, nous on s'appelle Abdominem, donc on vient du 56.
00:23 Bah Skizo et moi on a commencé ça en 96, puis bon bah voilà ça a évolué et puis on se retrouve ici.
00:30 Ça veut dire quoi le nom du groupe Abdominem ?
00:32 Abdominem c'est quelqu'un qui combat ses adversaires, ses propres pensées.
00:35 Ah d'accord, ça fait combien de temps qu'il existe le groupe ?
00:38 Ça fait peut-être 3 ou 4 ans.
00:41 3 ou 4 ans ? Ok, c'est la première fois que vous participez aux rencontres de la jeunesse ?
00:44 Ouais c'est la troisième fois.
00:45 Ok, bon bah on vous écoute alors.
00:47 Ça va tranquille ? Un bon samedi tranquille, on va tout péter, ok ?
00:54 Allez allez allez plus de son, vous savez quoi ? La vitesse de la platine elle joue en fonction de vous.
01:00 Si vous criez pas assez fort, elle reste au plus bas. Et si c'est au plus bas, voilà ce que ça fait quoi.
01:05 Donc je pense pas que ça va le faire. Alors un peu plus de bruit s'il vous plaît.
01:08 Vas-y plus que ça, allez allez, ça augmente, ça augmente.
01:12 Allez plus de bruit pour le 5/6, vous êtes là ?
01:15 Pour le hip-hop, vous êtes là ?
01:18 Pour Skizo, vous êtes là ?
01:21 Et pour vous tous, vous êtes là ?
01:24 Eh c'est pas assez fort là encore, ça va toujours pas.
01:29 Y a vraiment pas une fin de show Skizo ?
01:33 Y a pas moyen du tout.
01:35 Je crois que c'est ok.
01:37 Et les chars de basse ?
01:40 Plus de bruit, plus de bruit !
01:43 Tout un top group ça.
01:46 Les deux flyers, la balle Skizo.
01:53 *Musique*
02:22 *Musique*
02:28 Ça y est, vous êtes encore là ?
02:31 Plus en plus hoche !
02:34 Tranquille.
02:36 Skizo.
02:38 *Musique*
02:43 Maximum de bruit pour Skizo.
02:46 Plus de bruit !
02:49 *Musique*
02:55 Yes I.
02:57 Voilà, on est encore là, ça se passe toujours bien pour vous ?
03:00 Tranquille.
03:02 Lui il a pas de micro mais il gueule déjà assez fort.
03:05 Et quand il gueule vraiment comme il veut, je crois que ça chauffe un peu.
03:09 *Musique*
03:11 Déprime à sacrifice.
03:13 Chris, écoute ça.
03:16 *Musique*
03:19 Y'a pas moyen d'avoir notre micro ?
03:22 *Musique*
03:23 Meskin, va la déprime, comment ne pas jouer des mesquines.
03:26 Avancer sans cesse, recherche on déprime.
03:28 Voir la mort nous frôler, les têtes nous percuter.
03:31 Tes yeux te bourgent devant moi, me mater autant pas.
03:34 Avec un certain mépris, puisque tu ne connais pas le mot soucis.
03:37 Je business sans cesse pour aider ma famille.
03:39 Celle qui m'a donné naissance dans un monde attiré par l'ennui.
03:42 Comment sortir de cette nuit sauvage ?
03:44 Certains ne parviennent plus à rester sages sous les commandes de leur rage.
03:48 Tu sais ça fait autant de bruit que l'éclat d'un orage.
03:51 Mais personne ne s'entend donc je prévends la fin des temps.
03:53 D'ici peu de temps, heureusement, j'ai toujours appris à ne pas m'enfoncer.
03:57 La vie est scalée, j'évite les fausses écures.
03:59 Mon avenir, ayant trop tisé par aîné.
04:02 Par un passé qui n'a pas su se contrôler.
04:04 Aucun accès à la richesse, intempérablement stressé.
04:07 Normal, quand on a pas sa sentiment poche.
04:09 Mais dites moi exactement ce qui cloche.
04:11 Je lâche dans les profondeurs de la vie du sombre et imagine.
04:14 Que mon avenir ne peut plus être racé, c'est vrai.
04:17 C'est une réalité banalité, un sang et des mots.
04:20 Définissant nos futures années, moi je combats l'état par mes français.
04:23 Et par la portée de ma voix, mais je crois et crois.
04:26 Que nous n'avons plus le choix, voilà.
04:28 En quelques mots comment je compte finir bu.
04:30 Et compte tenu de notre devenir, agir.
04:33 Avant mon dernier soupir, et l'une de mes plus grosses obsessions.
04:36 J'avance et ne fais plus attention à ceux qui me foutent des pas tout le temps.
04:39 J'ai pas tout dans les roues, je joue avec les mots.
04:41 Mon chat joue ses jeux, je suis arrivé au plus haut niveau de mon agressivité.
04:45 J'ai plus peur, mes messiers à des promos allergiques.
04:47 Chut, vite, faut que j'évite la censure.
04:49 Je crois que ce serait le plus dur coup qu'on pourrait m'afficher.
04:52 J'ai pensé à abandonner à cette rap qui me s'est évoluée.
04:55 J'ai des gardiens qualifiés de mal famés.
04:57 Mais c'est pas pour ça qu'il ne faut pas pouvoir l'attarder.
05:00 Je suis pas un ignorant, moi je te relécoue.
05:02 Je détends pas le chou-chou.
05:03 Je suis avec mon rap, mon beat, mon style, je vis.
05:06 Déprime, un sacrifice. Fils, la galère a une place assise.
05:09 Ferme tes bois, bats-toi, évite la connaissance du triple six.
05:13 Déprime, un sacrifice. Fils, la galère a une place assise.
05:16 Ferme tes bois, bats-toi, évite la connaissance du triple six.
05:19 Déprime, un sacrifice. Fils, ferme tes bois, bats-toi, évite la connaissance du triple six.
05:26 Car la dominem est là pour me servir de protection.
05:30 A chaque fois que la déprime rentre en action et qu'elle essaie de faire contre moi sa friction.
05:34 Ferme tes bois, malédiction, m'éviter tout tentative de bénédiction.
05:38 Quelle est la solution ? Lorsqu'on mène une vie de chien, lorsqu'on n'est pas vraiment sûr de son lendemain.
05:43 Voir les femmes et les putes à concourir leur faim de moi et toi devant ça.
05:47 Tu n'es méprise car c'est de la thune qui te caractérise au fil du temps.
05:50 Constate qu'il y a de plus en plus d'ennuis en présence de l'argent.
05:53 L'homme qui tombe à pic est celui qui a souffert le droit chemin.
05:57 Le triple six essaie d'embarquer mes frangins, mais l'oche gardien les retient.
06:00 Ce qui t'enquiquine c'est quand tu te dis.
06:03 Voilà la déprime, je me fais défier, je tombe pas dans le crime.
06:06 Quand on s'est gué dans ses savoirs, moi je me bats pour mes rimes.
06:09 Ceci démolent nos schizos, le DJ de l'oriental aïe à ce prozéboné.
06:12 Je suis pas abonné, mais je ne serai pas pogné.
06:15 Si on veut m'enfoncer, la déprime veut m'enterrer.
06:17 Ce titre que mon père a décidé de nous, quitte à laisser pour qu'on s'écroise.
06:21 On pense sur le continent, maintenant je compte un an pour pouvoir le revoir.
06:24 Car la vie est trop dure pour obtenir un si minime espoir.
06:27 Pour pouvoir revoir mon Taron, à mon père, mon île, la Réunion.
06:31 Déprime à sacrifice, vise la galère à une place assise.
06:36 Ferme tes poings, bats-toi, évite la connaissance du triple six.
06:39 Déprime à sacrifice, vise la galère à une place assise.
06:43 Ferme tes poings, évite la connaissance du triple six.
06:46 Déprime à sacrifice, vise la galère à une place assise.
06:49 Ferme tes poings, bats-toi, évite la connaissance du triple six.
06:53 Les gars, je vous présente le 5600, pur sang, du 9 7 4 0 0 1 1.
07:00 Écoute ça, déprime à sacrifice.
07:03 Alors ça va toujours ? Tranquille ?
07:11 Ça va tout le monde est là ? Garvey ils sont là ?
07:16 Euh, Bois du Château ils sont là ? L'Annester ils sont là ?
07:21 Ça va ça se regroupe, ça fait un bon mélange.
07:24 Celle-là je l'ai dédiée à mon père, parce qu'en ce moment il repose en paix.
07:28 Et bon voilà que j'oublie pas, ça s'oublie pas un truc comme ça.
07:31 Yes I, 9 9 baby.
07:37 Papa ta présence restait jamais dans mes pensées.
07:46 J'ai pensé sans cesse, censuré, pensé à s'enfoncer.
07:49 Maintenant je sais pourquoi tu as songé au foncé.
07:51 La mort a fumé, voulant y riendre et surtout en passer.
07:54 Dès l'été ton dernier souffle, ta dernière façon de réfléchir.
07:57 Pour toi c'était guérir avant de prévenir.
07:59 Sache que le Dicombe n'était pas opérationnel dans les deux sens.
08:03 Même en cas d'urgence, combat d'été est une vigilance.
08:05 On m'a t'appris, forums, objectes, le silence.
08:07 C'est toi en vrai qui n'as fait qu'être pour toi une souffrance.
08:10 Nous souffrons tant que tu n'as pas su te délivrer.
08:12 Livré par quatre années de fleurs vanées, 9 4 nous aura bien marqués.
08:15 Papa repose en paix, ici ton fils se prie la paix.
08:18 Beaucoup voulaient comme toi être de l'autre côté de la bande blanche.
08:21 Des médites comme toi ramassent la déprime telle une avalanche.
08:24 Mais tu sais de quel côté notre réaction se penche.
08:26 Pas à pas, s'empruntent-tu à six pieds sous l'air.
08:28 Dans une chaleur impitoyable, le diable impensable.
08:31 Je sais que Saint-Esprit est ton unique responsable.
08:34 Moi ton fils composé, pas pour toi mon père.
08:36 Qui a quitté la terre d'une terrifiante manière.
08:39 Un au revoir qui nous coûte bien un long siècle de silence.
08:42 Papa j'ai si mal quand je pense que le ciel est désormais le lieu de ta présence.
08:47 La mort frappe encore une nouvelle fois.
08:50 Ton âme est la proie et s'envole vers l'au-delà.
08:53 Je crois que pour cette fois papa, t'as fait le mauvais choix.
08:56 Te laisser aller y'a fait tomber ton fils dans le brouhaha.
08:58 J'ai grandi sans mon père si dur.
09:00 A croire que mon destin était un cauchemar.
09:02 Mais il n'est jamais trop tard donc, je neutralise le mauvais côté des choses.
09:06 Mais quelle était donc la clause ?
09:07 Celle de ne pas confier ton conflit par peur de mettre certains en cause.
09:10 Maintenant je sais que ta vie en aucun cas virée au rose.
09:13 Mais il est trop tard pour agir. Pourquoi n'ai-je pas pensé à réfléchir ?
09:17 Pourquoi n'ai-je pas senti en toi ce mal qui ne cessait de te nuire ?
09:20 Putain j'en veux à toute ma réflexion, à toute cette malédiction.
09:23 Maudit pendant deux années de suite, elle n'a pas cessé de pousser la pression.
09:26 Au 9-3, l'ennemi plégié de maman, 15 jours dans le coma.
09:29 Ressort du combat en y laissant ses membres du bas.
09:32 Puis cette inoubliable date, cette inoubliable frappe au coeur.
09:35 9-4, la mort te kidnappe si fatalement.
09:38 Goro refusait de croire que la mort était à présent insable.
09:41 Mais ta totale inactivité nous a bien montré que sur toi était le cap.
09:44 Pendant ce temps, ta fille était enceinte. On se faisait une procèse nerveuse.
09:48 Tu sais, c'est la tienne famille où se rabaisse papa, son surprise malheureuse.
09:51 Pour l'amour de Dieu, j'aimerais tant une dernière fois entendre le son de la voix de mon papa.
09:55 Car je n'oublie pas, chaque fois que je me présente à sa tombe, seul dans l'ombre.
09:59 Ce sont le souvenir, tristesse et larmes qui succombent.
10:02 La mort frappe encore une nouvelle fois. Ton âme, il la proie et s'envole vers le delà.
10:08 Je crois que pour cette fois, papa, t'as fait le mauvais choix de te laisser y aller.
10:12 Y a fait tomber ton fils dans le brouhaha. Est-ce donc ça la vie ?
10:15 Perdre ses proches et être censé garder un goût, une envie.
10:18 Monter toujours plus haut, quoique cette chaîne de vie nous livre.
10:21 Toi papa, tu esquives. Mais sache qu'en bas sans toi, j'ai trop de mal à suivre.
10:24 Et puis la vie est ainsi faite. Subissons ces défaites.
10:27 La mort m'inquiète et je souhaite en faire une enquête.
10:29 Savoir que c'était les causes de ton adieu à la planète.
10:31 La peur dans Ella, c'est ton adieu qui me fout droit.
10:34 L'oubli de ce tas de bons moments que j'ai passés avec toi.
10:37 Les aventures à bicyclette, bien sûr. Le malin rôtis, il pénètre.
10:41 De toute façon, le bonheur de la famille n'a jamais été une conquête.
10:44 En cage, j'aimerais tant m'évader pour te retrouver.
10:47 Être l'oiseau messager qui chanterait au sein de notre communauté.
10:50 C'est certifié, tout ce que j'ai de plus cher m'est enlevé.
10:53 Mais pourquoi songer à quitter cette vie où chaque jour pour toi était un danger ?
10:57 Un danger que tu n'as pas su évacuer.
10:59 Papa repose en paix et reste jamais bien éclairé.
11:02 Check ça.
11:03 9-9.
11:04 Prends ton rap, gars.
11:07 Ça va toujours ?
11:14 Tranquille ?
11:16 Malgré cette chaîne de vie, comme on le dit.
11:18 Mais voilà, ça se passe, quoi.
11:20 Nous, on est là en attendant.
11:21 On fait notre route.
11:22 On avance.
11:23 On sait pas ce qu'il va y avoir plus tard.
11:25 Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi l'envie lui a debout ?
11:28 Un grand merci à la Pucci.
11:32 Yes, aïe, aïe.
11:35 Écoute, écoute, réalité.
11:41 Tu sais la réalité pour moi, c'est le béton.
11:44 N'ai pas les yeux au ciel, regarde de loin ce qu'il y a à l'horizon.
11:47 J'ai l'application du monde, il est oscure et sombre, je dénonce.
11:50 Même pas ceux qui veulent me jeter dans l'ombre.
11:53 Mais la France est tout ce qui ose, tout ce qui s'en prend.
11:56 C'est le quotidien du C, je n'ai rien inventé, je ne veux pas inventer.
12:00 Je ne veux pas inventer rien de concret, rien de précis.
12:02 Pas de mal, pas de taf, que du bonheur et de gré.
12:04 Vichy tous les jours et me demande comment la vie mérite d'être vécue.
12:07 Pour un système brunoïd, en se souveillant.
12:10 L'architecte, le ministre, inconsciemment, inconscient.
12:13 De ce qui se passe dans la rue, moi, c'est absilent.
12:15 Tu veux connaître la pureté de la réalité.
12:23 On trouve les yeux, ce que tu vois, c'est pas virtualité.
12:26 Mais c'est ton quotidien, je sais plus ce que j'ai dans les mains.
12:28 Si c'est l'avenir, c'est des as à qui j'appartiens.
12:31 Tu veux connaître la pureté de la réalité.
12:34 On trouve les yeux, ce que tu vois, c'est pas virtualité.
12:36 Mais c'est ton quotidien, je sais plus ce que j'ai dans les mains.
12:39 Si c'est l'avenir, c'est des as à qui j'appartiens.
12:42 Tu parles au même des moi, je bue le même.
12:44 Tu sais, quand on me dit que la gloire c'est réel.
12:46 Mais je vous vide les yeux et dans le fond c'est faux la réussite.
12:48 Pour moi aussi c'est le bitume.
12:50 On croit qu'avec le temps les salles des effaces.
12:52 Mais en fait on s'y aboutit.
12:54 Et si un jour tu me dis que t'as réussi, je rigole, je pleure.
12:57 Je me dis putain, encore un de ceux qui croient que c'est l'horreur.
12:59 Mais c'est l'horreur frère.
13:01 Les temps s'accrochent et puis tu avances plus les obstacles.
13:03 R, on nomme mon père son fils.
13:05 Guidé au sein de l'animal, les fils, j'ai mal et ils fissent.
13:07 Mais je suis pas là pour me plaindre.
13:09 Faire croire que la mort, je suis pas près de la crainte.
13:11 On ne risque plus de l'éteindre ce monde en couleur.
13:13 Car c'est le noir et blanc qui remporte.
13:15 Combat de noir contre blanc, l'indifférence n'a jamais été le top.
13:17 Stop à tous et max avec tous.
13:19 Pour la simple réalité, mais tout le monde l'attaque.
13:21 Qui cherche trouve, donc moi je mène l'attaque.
13:23 Car je réfléchis avant d'agir.
13:25 Sache-le, les problèmes dépassent les solutions.
13:27 Je vais les anéantir gars.
13:29 Ah, ah, ah.
13:31 Tu veux connaître la pureté de la réalité.
13:35 On trouve les yeux, ce que tu vois c'est pas virtualité.
13:37 Mais c'est au quotidien, je sais plus ce que j'ai dans les mains.
13:40 Si c'est de l'avenir, c'est des astres à qui j'appartiens.
13:43 Tu veux connaître la pureté de la réalité.
13:46 On trouve les yeux, ce que tu vois c'est pas virtualité.
13:48 Mais c'est au quotidien, je sais plus ce que j'ai dans les mains.
13:51 Si c'est de l'avenir, c'est des astres à qui j'appartiens.
13:54 Pourquoi la violence vient d'ici ? Pourquoi les jeunes crient ?
13:56 T'as su t'as la moindre morale.
13:58 C'est qu'ils sont avertis que ce qu'ils font est sans intérêt.
14:01 Allez, pillez, cassez, volez pour obtenir le plus d'indrespect.
14:04 Mais moi, je me tiens dans le rap, même si je prends des clacs.
14:07 Je me relèverai plus fort, non, c'est pas un miracle.
14:10 Les bits, les off-tacks, ils représentent ma petite idée.
14:12 Je les termine d'abstract.
14:14 Quand les esprits viennent t'asseoir, chauffer.
14:16 Contre le système, le sieste, sorti le couteau aiguisé.
14:18 Demain, tu sais qu'à ça qu'on les gosse.
14:20 Je remets déjà tout ce blindé, mais le blâmé.
14:22 D'avoir laissé évoluer c'te putain d'fille société qui,
14:24 Dernière année, nous mène au rhao, chaos, pané.
14:27 Condamné à errer là comme des chiens.
14:29 Sans savoir ce qui nous arrivera le lendemain.
14:32 La cité me kidnappe, se colle à mes pattes.
14:35 Encore d'idées, c'qu'ils ont pour une nouvelle attaque.
14:37 La misère fera pas d'apport et personne ne t'escorte.
14:40 Seul dans l'obscurité obstruite, la plus minime chance.
14:43 Dure de s'enliser dans l'élias.
14:45 Lorsque la société engraine la trace et qu'on est récolte de la poisse.
14:48 Bad cap, boum, les nerfs explosés comme des gongs.
14:51 Moi 100% effrayé, on dit demain j'serai pas l'ennemi numéro un.
14:54 J'ai aucune faillite, juste qu'au jour où.
14:56 On s'demande comment on paye le loyer.
14:58 Et donc, début du cauchemar, on te qualifie de STF du matin au soir.
15:02 Petit à petit, tu perds le repère qui t'éclairait comme la lumière d'un phare.
15:05 Le système, elle le lance flèche, et donc tu es ciblé à cabler.
15:09 En pensant ce que t'étais dans l'passé, j'avis, y avait pas d'placé.
15:12 Pour toi dans ce nouveau tempérament, ce nouveau mode de vie t'enflamme.
15:15 Enflamme, que demain tout ira mieux.
15:17 On est étudiant, on évite cet enjeu.
15:19 On s'accroche pour obtenir des BAC et BDS.
15:21 Et galère à l'aise mais beau travail, qui ramènera le plus de pièces.
15:25 Aïe, tu veux connaître la pureté de la réalité.
15:28 On trouve les yeux, c'que tu vois c'est pas virtualité.
15:31 Mais c'est ton quotidien, j'sais plus c'que j'ai dans les mains.
15:34 Si c'est l'avenir, c'est des as à qui j'appartiens.
15:37 Tu veux connaître la pureté de la réalité.
15:40 On trouve les yeux, c'que tu vois c'est pas virtualité.
15:43 Mais c'est ton quotidien, j'sais plus c'que j'ai dans les mains.
15:45 Si c'est l'avenir, c'est des as à qui j'appartiens.
15:48 Tu veux connaître la pureté de la réalité.
15:51 On trouve les yeux, c'que tu vois c'est pas virtualité.
15:53 Mais c'est ton quotidien, j'sais plus c'que j'ai dans les mains.
15:56 Si c'est l'avenir, c'est des as à qui j'appartiens.
15:59 Un, un, un, un, un, un, un.
16:03 Ecoute ça, ça repartit gars.
16:17 Ecoute, hein.
16:20 Y'a pas d'sa ici, à Lorient, les Scarla,
16:25 y'a d'mettre aucun fachouille ou aucun nazi.
16:27 C'est pourri, tu rentres, y c'est mite, miteuse, pité par la haine.
16:30 Depuis toujours on est traité comme des lapins de carrette.
16:32 Ils s'amènent la haine et véhiculent la rage.
16:35 Comment te voir ça ? Pouvons-nous rester sages ?
16:37 Comme un nouveau patient étant attiré par sa passion,
16:40 par son participation, je mène le passion.
16:42 Domine le combat, foie d'Carla, suis un vrai Renoir,
16:44 je m'appelle pas Benoit, représente la race aérienne,
16:47 des danses anti-hitlériennes, ne votez pas Le Pen.
16:49 Ce serait un Hitler numéro 2, un vote de plus
16:52 pour leur prouver une raison d'mettre le feu.
16:54 Oui tu l'fais, tout l'monde te l'dit, j'suis un schizo.
16:56 T'es limite de dégérer ma vie d'un coup d'scisse.
16:58 Vrai ou faux ? Si il faut, j'brancherai pas mes mots.
17:01 J'm'en sers comme âme, car reflète dans le plus pur de mon âme,
17:04 le drame est là, ouh là là, qu'est-ce qu'il s'passe là-bas ?
17:06 Un couple a se fait péter à coups de traquemares.
17:09 Non mais il n'y a que faire devant ça, on n'peut pas le vim,
17:11 qui doit se rendre aux hautes autorités.
17:13 Et alors putain d'loi, de vrai ou pas, c'est quoi ?
17:15 Y'a quoi ? Y'a qui ? Personne pour régler ce souci.
17:17 Dans cette ville d'un capital qu'on appelle Paris.
17:19 Franchissons les portes du combat, derrière laquelle le sabat.
17:22 Des soldats qui défendent la couleur en plein le mal, gars.
17:24 Unissons-nous pour faire la force, et que la légalisation des races s'amorce.
17:28 Franchissons les portes du combat, derrière laquelle le sabat.
17:32 Des soldats qui défendent la couleur en plein le mal, gars.
17:34 Unissons-nous pour faire la force, et que la légalisation des races s'amorce.
17:38 En plein nous on les croit en moyen, face à ces contre-métroiens.
17:42 La lutte des toyens, raciste ne vaut rien,
17:44 plus que tous ces gens qui se prennent une teuf dans l'anus.
17:46 Moi l'intrusse, toi l'astuce, pour transmettre au peuple virus de l'inégalité.
17:50 Je viens de cette île où tous les gens ont été populaires surtermatés.
17:53 Les plans ne se font pas mûr des filles, dont tu es novice.
17:56 Et ils se mésévisent du plaque aux métisses, par des pourritures comme le pénémégrés.
18:00 On crée, on crée, des assauts, des sectes, chargés à augmenter les degrés.
18:03 Ressentant sur le macadam, moi le macaclam.
18:06 Le puissant évocateur du délinquance, pourquoi le système m'offense ?
18:09 Pourquoi mes frères sont-ils victimes de cette malédiction intense ?
18:12 Des êtres sans conscience, prêts à combattre.
18:14 Et sache que ça date pas d'aujourd'hui.
18:16 Jour après jour on fuit les mauvais esprits, MC.
18:18 Check, check, check, check.
18:20 Franchissons les portes du combat, derrière lesquels le sabbat.
18:23 Des soldats, qui devoient la couleur en poil malga.
18:25 Unissons-nous pour faire la force, et que la légalisation des races amorce.
18:30 Franchissons les portes du combat, derrière lesquels le sabbat.
18:33 Des soldats, qui devoient la couleur en poil malga.
18:36 Unissons-nous pour faire la force, et que la légalisation des races amorce.
18:40 Fini les productions, sur le sang.
18:43 La caproduction est là pour vous aujourd'hui.
18:46 On est des dieux tout puissants, des combattants coopérants en opérant.
18:49 Des guerres anti-front, anti-front, on est des réclamants.
18:51 Face aux menaces gigantes, sur nous comme des balles à blanc.
18:54 Encore une fois le blanc, puisque le noir me tue directement.
18:57 Ma couleur est élémentaire, faux conséquent.
18:59 Je reste en doute, mais coûte que coûte, je poursuis ma route.
19:01 Fiat et de métisse, nous possédons ces sacrifices.
19:03 Tout en étant, on est à des chocs.
19:05 Créchant dans cette putain de poigne.
19:07 Caca, écoute ça, toujours moi ouais.
19:09 9.9 à Dominem, pour le 5.6 sans SEDEX.
19:12 Franchissant les portes du combat, derrière laquelle le sabbat.
19:14 Des soldats, qui devoient la couleur en poil malga.
19:17 Unissons-nous pour faire la force, et que la légalisation des races amorce.
19:20 Propulse de bruit, franchissant les portes du combat,
19:23 Derrière lequel le sabbat.
19:25 Des soldats, je n'entends rien.
19:28 Plus fort que ça, je pars en bouille.
19:30 Et c'est pourquoi, parce qu'il n'y a personne qui crie.
19:33 Donc moi je continue sur mon approche, je suis l'attaque.
19:36 Je tchatch, je créage sur les billages.
19:38 Et je suis toujours là, pour les victoriens.
19:40 Valérie, Manu, Justine, tout le monde foutre une clique.
19:43 Pour le 5.6, car Benane, il boit du château à l'Annester.
19:46 1.1, plus de bruit que ça.
19:49 Nique ça la France, la France aux français.
19:52 Nique ça la France.
19:54 C'est comme ça que ça se passe gars.
19:57 Oh...
20:00 Bon alors on va vous demander un truc là.
20:02 Je ne sais pas si vous connaissez 6e Sens.
20:06 Il y en a qui connaissent ?
20:08 Il y en a qui connaissent ?
20:10 Ben ce serait bien qu'on les appelle pour faire un petit freestyle.
20:12 La dominante 6e Sens.
20:14 Puis on verra ce que ça donne quoi.
20:15 Ça peut faire un bon mélange aussi.
20:17 Ils sont là ?
20:19 Et vous, vous êtes là ?
20:21 Ben appelez-les, je ne sais pas, vous avez plus de voix que moi.
20:25 Allez, appelez-les. 6e Sens !
20:27 (Musique)
20:35 Wally est dans la sono.
20:37 Kamel est dans la sono.
20:40 Kizo est dans la sono.
20:42 Adobe est dans la 6e Sens.
20:44 Et écoute ça gars, ouais, ouais, ouais.
20:46 Yes I, yes I, yes I.
20:48 Check ça pour le 9.9 baby.
20:51 (Musique)
21:12 Il y a ça, ça.
21:14 (Musique)
21:28 Mais les Ricks, c'est X.
21:30 Si je tournais dans un film,
21:32 un temps de choc, lorsque j'en trouvais pas du Hip Hop Rap au top.
21:35 Pour faire jouir les plus grandes productions.
21:37 La Meloka ou Katakoum, mes 6e Sens en position crucifiée.
21:41 Sur le symbole du rap depuis 9-6.
21:43 Soules les gens comme des canettes de 8-6.
21:45 9-7 à Dominem, entre dans la légende.
21:47 Comme Jackie Chan, combat ses adversaires par la technique du Kung Fu.
21:51 MC fou, j'évite les fous, les couilles foutent au psozo en fond du trou du doux.
21:54 K.O, mon beat rapporte très pas un bon goût.
21:56 Ces chats sacrés, des jaloux, mais œil pour œil, de temps pour temps.
21:59 Un coup de sexe hypnotisant, ils seront roués de coups de cross.
22:02 Essayent qu'ils se raient comme Macatressé.
22:04 MC rare du Hip Hop, c'est lui qui te choque.
22:06 La fougue du 56K pour te foutre la syncope gars.
22:10 Un, écoute gars, le mic est dans ma position.
22:13 Putain je suis reparti, vas-y actez avec moi là.
22:16 Sur la M-I-C, on est parti à l'improvisation gars.
22:19 Ouais, un, yeah.
22:21 C'est là le but qu'il faudra payer.
22:23 Retourner dans le Vito Arbe.
22:25 Descendre dans les vœux parfumés.
22:27 Tiser la gorge à l'usine.
22:29 C'est comme ça ici.
22:31 Tu comprends pourquoi ? Ne laisse pas crainer ton fils si tu veux battre.
22:33 Une vie, un glissement de terrain.
22:35 Et si vite arrivé, on joue pas de manin.
22:37 Et si bleu coup, met ça, les scats.
22:39 Tu te foutras dans le P13 un lendemain.
22:41 Tu fais ton tombe comme l'homme qui tombe à Picasso.
22:43 Il fera ça et que lui se réveille après.
22:45 Ouais, ok c'est parti.
22:47 Repart dans la fougue, la syncope.
22:49 Le mic est dans ma position.
22:51 À moi de prendre position.
22:53 Je vais te rattraper. Je suis n'Hip Hop plus.
22:55 Je suis n'Hip Hop plus. Je suis n'Hip Hop plus.
22:57 Je suis n'Hip Hop plus. Je suis n'Hip Hop plus.
22:59 Je suis n'Hip Hop plus. Je suis n'Hip Hop plus.
23:01 Le Hip Hop de l'Orient et du Nord aussi de l'Est.
23:03 Alors c'est pété les boomers et les haut-parleurs.
23:05 Avec un vert à tous ces boom-parleurs.
23:07 Chroniqueur, conteur d'aventure bidon.
23:09 Je suis bidonné, j'ai rigolé, ricané.
23:11 À présent je lui arrive posté, posté au poste le plus haut.
23:14 Face à mon niveau, je grandis le niveau.
23:16 Une fois de plus dans la cadence, balance, avance dans mon sens.
23:19 Il crée des avalanches, pense, aime celui qui trime.
23:21 Explique tes rimes, dit à MC, j'ai la foi.
23:24 Tu me montres quoi, pourquoi, pour la guerre il y a des renois.
23:27 J'ai pris des tasses comme le DAS, passe-moi.
23:29 Le M.I.C.A. que je te représente.
23:31 Si t'es présent, me présente.
23:33 MC Wally, les boules de la fierté.
23:35 Et dans la sono, ouais, un, un.
23:38 Ma chimo-zoto, je m'impose, pose celui-ci.
23:40 Midi, minuit, je sombre dans l'ennui.
23:42 Aucune déclaration d'échange, je bosse à faire cohérence avec le sécu.
23:46 Ma petite pull, le business, le stress couvre à mes fesses.
23:48 J'essaie de cesser de m'enfoncer et je suis fonché.
23:51 Et c'est pour vous qu'on est à tout cela.
23:54 Et c'est pour vous qu'on fait du bruit.
23:56 Ok, on les applaudit encore une fois plus fort.
23:58 [Musique]
24:00 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]