TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 [Musique]
00:07 - Les gens sont fatigués, ils veulent pas entendre votre musique.
00:10 - Arrêtez-vous là.
00:12 - Arrêtez-vous là.
00:12 - Éteignez votre musique.
00:14 Soyez civilisés, non ?
00:15 - Il s'est passé...
00:16 - Non, faut l'éteindre, faut l'éteindre, c'est comme ça.
00:18 Monsieur, monsieur, un peu de respect pour les gens.
00:20 - Arrêtez-vous à se taire, c'est bon.
00:22 - Non, il faut éteindre votre musique, c'est tout.
00:24 - Non.
00:26 - Voilà.
00:27 - Alors, il s'est passé quoi, Juliette ?
00:28 - Exactement ce qu'on voit dans la vidéo.
00:30 - Après, il s'est passé quoi ?
00:31 - Non, après, ce qui est bien, c'est qu'après, en fait, il y a quand même eu...
00:36 - Un mouvement ?
00:37 - Oui, deux ou trois personnes, hommes, qui se sont vraiment mis devant moi,
00:42 entre moi et l'individu, et qui l'ont empêché de m'atteindre.
00:45 D'ailleurs, il y en a un qui m'a écrit sur Twitter à l'instant,
00:48 qui est professeur à la Sorbonne, donc on lui fait un bisou,
00:50 et qui m'a dit qu'en fait, après, quand j'ai vu repartir la rame
00:54 et que l'individu était toujours debout en train de hurler,
00:57 qu'ils avaient réussi à gérer la situation,
00:59 et qu'ils ont pu reprendre leur chemin sans musique.
01:02 - Alors, c'était où ça ? Racontez-nous tout ça,
01:04 parce que c'est vrai que c'est un truc de fou, on a l'impression que...
01:06 - C'est, oui, sur la ligne 12 que j'ai prise hier pour me rendre un rendez-vous média,
01:12 et j'entre dans la rame, et en fait, tout de suite, elle était blindée, la rame.
01:16 Il y avait énormément de monde dans la rame, et tout de suite, moi, j'avais des écouteurs.
01:20 Donc, pour vous dire, j'écoutais la musique assez fort,
01:22 j'enlève mes écouteurs parce qu'il y a un brouhaha énorme dans le métro que j'entends,
01:26 et en fait, on a un jeune ici qui avait carrément amené son enceinte,
01:31 ce n'était pas sur son téléphone, il avait carrément sa petite enceinte portative
01:34 pour écouter son rap ignoble à un décibel hallucinant,
01:38 et son pote en face qui, parfois, en rajoutait,
01:41 en rajoutant de la musique par-dessus avec son téléphone.
01:44 Enfin, c'était un scandale, quoi.
01:45 Et en fait, au bout d'un moment, une station, deux stations, trois stations, cinq stations,
01:50 et je remarque, en fait, un état de soumission, mais soumission générale sidérant.
01:56 C'est vrai qu'il y avait un gamin à côté d'un des individus qui portait une kippa, d'ailleurs,
02:01 je me suis dit que, dans le contexte aujourd'hui, c'était vachement courageux,
02:05 mais s'il avait pu fusionner avec son siège de métro, pour disparaître, il l'aurait fait, quoi.
02:10 Et donc, il y avait ce climat ambiant de terreur, de peur, de gêne, d'exaspération,
02:16 mais personne ne disait rien, et j'ai remarqué qu'en fait,
02:18 tout le monde était comme ça dans son portable et ne voulait pas croiser leur regard,
02:21 parce qu'en plus, les mecs, ils étaient dans la confrontation visuelle, en fait.
02:24 Ils étaient là, c'était pas simplement "bon, ils ont un peu trop bu,
02:27 ils font un peu trop de bruit parce qu'ils font pas exprès", non.
02:29 Ils étaient là en mode conquête, c'était la conquête du territoire, on est chez nous,
02:33 et puis ils fixaient bien les gens comme ça pour savoir
02:35 qui allait être le premier qui allait les confronter pour les fumer, quoi.
02:39 – Gilles, qu'est-ce que vous venez de dire sur la vidéo ?
02:42 – Que Juliette est ridicule.
02:45 D'abord, se filmer, quand il y a une scène comme ça, se filmer, ça c'est bien vous,
02:49 vous cherchez en permanence le buzz, la provocation, le besoin de se filmer.
02:53 Bien entendu, je suis très content qu'il n'y ait pas eu une agression.
02:57 – Ah bah merci, c'est gentil.
02:58 – Non, mais c'est tout à fait normal, je tenais à vous le dire.
03:00 Mais vous êtes ridicules, ils écoutaient leur rap ignoble, mais qu'est-ce que c'est que ça ?
03:05 – Dégueulasse.
03:05 – Mais quand il y a ça dans le métro, il y a des règles de base,
03:08 vous descendez à la station d'arbre, vous prévenez les rapistes, et vous vous…
03:11 – C'est pour ça que vous le dites.
03:12 [Rires]
03:14 – On ne peut plus entendre ça.
03:16 – C'est le terrorisme à télé-commerce.
03:18 – On ne peut plus entendre ça, Juliette, vraiment, vraiment.
03:20 – C'est comme les squatters, on leur laisse…
03:22 – Je vais le sortir de l'émission, je vais le sortir.
03:24 – Même si tu dis qu'elle a cherché à faire du monde en filmant,
03:26 même si tu dis que c'est un type de connerie, quand elle mélange un peu,
03:29 il y en avait un qui avait ça, il y en avait un qui avait ceci, ok, bon, si tu veux,
03:32 mais quand même, c'est un fait, il y avait des mecs avec une enceinte,
03:35 qui faisaient chier le monde, il y avait des mecs qui faisaient chier le monde
03:38 avec une enceinte, qui emmerdaient les usagers,
03:41 et toi tu voudrais que l'usager descende du métro, attende un autre métro,
03:45 les gens ils travaillent, ils n'ont pas que ça à foutre,
03:47 ils veulent que tu descendes, aller prévenir un usager.
03:49 – Non mais Gilles, arrête, arrête, je t'adore.
03:51 – La victime, c'est pas le mec…
03:53 – Depuis que je vis à Paris, j'ai toujours pris l'habitude de gueuler dans le métro,
03:57 quand il y a une infinité ou quand il y a un vol, et j'ai toujours,
04:00 quand il y a un pic-pocket, quand il y a un pic-pocket, j'ai eu une bonne attitude,
04:03 et je préfère les gens, et j'ai toujours, même le truc que j'ai pris,
04:07 j'ai eu un réflexe pour une fois, c'était toujours de filmer,
04:10 parce qu'en fait, si on ne filme pas, c'est une incivilité comme une autre,
04:14 en fait, c'est de promulguer des défauts, et les gens vont mourir sous leur vie.
04:17 – Il faut que Jean-Michel…
04:18 – Gilles, pourquoi tu donnes toujours une prime à l'agresseur ?
04:20 – C'est ça, toujours ! – C'est incroyable !
04:22 Tu privilégies toujours le squatteur, tu privilégies le cambrioleur,
04:26 et là tu privilégies la personne qui apporte une tout le monde en disant,
04:30 moi si t'es gêné, tu descends. Non, c'est à ceux qui gènent de se descendre.
04:33 – C'est pas ça, c'est plus ce que j'ai dit.
04:34 – Bah si, t'as dit que vous n'aviez qu'à descendre.
04:36 – Attends, mais t'as que ça à foutre, tu vas descendre !
04:38 – Oui, quand tu vas… – Tu vas lui casser quelqu'un !
04:40 – Mais ferme-moi ! – Il y est allé, il y est allé,
04:42 mais après, il a fait son sketch, après il y est allé.
04:45 – Attends, c'est toi qui fais un sketch, excuse-moi !
04:47 – Non, tu redescends encore ! – Mais il est ridicule, il parle de ridicule !
04:50 – C'est le même principe que quand… c'est la même chose que quand t'es cambriolé,
04:54 tu appelles la police et tu attends tranquillement que le mec vienne peut-être t'agresser,
04:57 finit son cambriolage, c'est exactement ça qu'il faut faire !
05:00 C'est la loi, la loi, la loi ! Excuse-moi !
05:02 – Mais dans le métro, il y a en permanence de la musique !
05:04 – C'est toi qui fais un sketch ! – Mais arrêtez, mais enfin, mais…
05:06 – Ecoutez, toute la journée, il y a des mecs qui jouent de l'accordéon qui font du sketch !
05:10 – Non mais tu sais… – Arrête, tais-toi, là, toi aussi, tu fais du sketch !
05:14 – Mais vous n'avez pas compris, pas dedans, pas dedans, mais arrête de dire ça,
05:18 vous n'avez pas compris que toute la journée…
05:20 – Bon, pas tous en même temps, Gilles, tu sors ce pet, tu parles en même temps,
05:22 c'est insupportable. – Pas de devoir.
05:23 – Cardo, arrêtez de parler en même temps également, c'est insupportable,
05:25 les gens qui parlent en même temps, c'est non, d'accord ? Donc qu'est-ce qu'il y a, Jacques ?
05:28 – Non, je voulais dire que vous n'avez pas compris que c'était exactement ce genre d'incivilité
05:32 dont les gens ont marre, absolument, parce que c'est une forme de terrorisme,
05:36 de terrorisme intellectuel qui fait que les gens sont pétrifiés,
05:39 personne ne bouge, et toi, en fait, la seule solution que tu vois,
05:42 ce n'est pas de régler le problème, c'est, vous descendez, vous vous soumettez,
05:46 en réalité… – Non, on va appeler la police et le RATP…
05:48 – Voilà, c'est ça, c'est ça ! – C'est exactement le principe du terrorisme.
05:51 – Ils vont venir, la police, ils n'ont pas grand chose à faire, ridicule !
05:55 – Il est plus malin qu'il est ridicule ! – Excuse-moi, tu appelles la police,
05:58 tu dis "fais du bruit dans le métro" et la police, ils vont arriver avec un car de CRS,
06:01 tu te fous du monde ! – Tu parles de la RATP,
06:03 tu te fous du monde, excuse-moi ! – Arrête de parler sur les autres,
06:05 c'est insupportable, regarde le pompion, il est sur le lit !
06:07 – Tu la traites de ridicule, elle a eu le courage d'essayer de demander
06:09 à des gens incivils qui sont même dans la provocation, on le voit bien,
06:13 d'arrêter, elle a eu un courage et tu la traites de ridicule !
06:15 – En plus de la musique, il y avait les regards insistants,
06:17 il y avait le fait que dès que quelqu'un se levait du siège d'en face,
06:20 le jeune mettait ses pieds sur le siège d'en face,
06:23 et il y a des jeunes femmes qui arrivaient et qui courageusement leur demandaient
06:26 "excusez-moi, est-ce que je peux m'asseoir ?"
06:28 Ils retiraient ses pieds et après ils les fixaient comme ça.
06:30 – C'est grave, ce que tu dis est grave.
06:32 – Si, c'est plus qu'une incivilité, les gens étaient dans la terreur
06:35 et tout le monde était mal à l'aise dans le métro, tout le monde était mal,
06:39 et tout le monde avait peur de leur demander quoi que ce soit.
06:41 Et d'ailleurs quand j'ai ouvert ma bouche, tout le monde m'a défendue en fait,
06:44 parce qu'ils n'attendaient que ça, que quelqu'un prise la glace
06:47 et perce l'abcès. – Géraldine ?
06:49 – Franchement, je me trouve très courageuse, parce que je pense que j'aurais pas eu…
06:52 – Bon après… – Il faut y aller quand même,
06:55 on sait pas la réaction de ces gens-là, aujourd'hui il y a tellement de violence,
06:58 il y a tellement d'incivilité, le français en fait, il a peur du jeune tôt.
07:01 – Et pardonne-moi Gilles, mais je trouve que c'est toi qui fais du buzz.
07:04 – Mais tu fais toujours du buzz dans "La vie avec de la merde".
07:07 – Parce qu'en fait c'est un procès d'intention,
07:09 ce qui te pose un problème c'est que ce soit elle en fait.
07:11 C'est elle par rapport à ses idées, par rapport à ce qu'elle peut dire sur le plateau
07:14 parfois quand elle vient, et en fait l'incivilité c'est pas de droite ou de gauche,
07:17 c'est pas extrême droite, extrême gauche, c'est pas si c'est pro ça ou anti ça,
07:20 en fait c'est juste l'incivilité et ça nous concerne tous,
07:23 quel que soit ce qu'on met dans notre bulletin de vote quand on va voter.
07:26 Et toi, c'est ton problème à toi, parce que toi tu lui fais un procès d'intention.
07:29 – Mais c'est pas une question politique là.
07:31 – Parce que tu fais de la politique en t'attoquant à elle.
07:33 – Là c'est lui qui fait de la politique, comme d'habitude.
07:35 – Mais c'est tes amis, ça n'a aucun rapport.
07:37 – Non mais c'est pas une question politique,
07:39 et ça pourrait être en revanche une question de genre,
07:41 moi je trouve qu'effectivement vous êtes très courageuse,
07:43 parce que vous êtes une femme, de vous en prendre comme ça à des hommes,
07:45 et vous avez eu beaucoup de chance, qu'il y ait trois mecs qui fassent barrage
07:48 et bouclier pour vous défendre, et tant mieux et bravo à ces gens-là.
07:51 Tu réagis comment toi dans ces cas-là en fait ?
07:53 – Mais t'as entendu ce qu'il a dit ?
07:55 – Non mais là vous détournez le truc, il n'y a pas eu d'agression.
07:59 – Il essaie de me choper mon prénom.
08:01 – Ecoutez-moi, il y a eu une agression.
08:03 – Tu vois bien ce qu'il a essayé de faire.
08:05 – Après il y a eu une agression, après je réagis.
08:07 – J'ai tout de suite condamné l'agression en votre rencontre, vrai ou faux ?
08:13 – Oui mais vous dites que je suis là pour faire du buzz et que je suis ridicule,
08:16 parce que je veux dire, deux hommes qui terrorisent un wagon entier,
08:20 avec leur musique, leur merde, leur bruit, et leur regard,
08:24 et leur pièce, et leur façon d'être, Gilles.
08:26 – Tu sais les trucs d'intimidation dans le métro, Gilles ?
08:28 – La musique, le rap, c'est intimide.
08:30 – Non mais Gilles, ça n'a rien à voir.
08:32 – Arrête de défendre l'indéfendable.
08:34 – On les voit, les types qui arrivent dans le métro avec les ghetto-blasters,
08:37 le rap à donf, le sourire comme ça, qui dansent et tout,
08:39 qui mettent la pêche aux gens, les gens adorent ça.
08:41 – Ça n'a rien à voir.
08:42 – Ce n'est pas ça, là, là c'est de la provocation.
08:44 Et à un moment donné c'est du terrorisme.
08:46 – Et du rap, c'est du terrorisme.
08:48 – Excusez-moi.
08:49 – C'est du terrorisme, écoutez du rap.
08:51 – C'est ce qu'elle a dit.
08:53 – Au sens littéral du terme, semer la terreur.
08:56 Merci Jacques.
08:57 – Non mais tu ne parles même pas français, il y a un problème.
09:00 – Non mais il ne comprend rien.
09:02 – Mais il parle pas le délire.
09:04 – Il avait une volonté de provoquer en fait.
09:07 – Je vais faire le sondage, une fois de plus.
09:09 – Comment tu peux dire un truc pareil ?
09:11 – Merci, 87% comme d'habitude, voilà comprenez-vous de Cool Girl, oui 87%.
09:16 Merci Juliette d'avoir été avec nous.
09:19 – Et tu sais quelqu'un de LFI qui filme, ça te pose un problème ou pas ?
09:23 – Si c'est Sandrine Rousseau.
09:25 – Ça lui pose pas de problème.
09:27 – C'est ses amis, il n'aurait absolument pas politique.
09:29 – Si, si, si, j'ai envie.
09:31 – Mais sois honnête.
09:32 – Tu mens tout le temps.
09:35 – C'est pas vrai Cyril, ça c'est pas vrai.
09:38 – Si j'ai décidé de mettre cette vidéo en ligne, c'est important
09:41 parce que rien n'est pris en compte et on se fout de notre tête, je vais être polie.
09:46 Et j'ai donné à votre production, Cyril, la campagne d'il y a quelques mois
09:51 de la RATP, des îles de France, leur grande campagne d'incivilité
09:54 qu'ils ont faite sur les réseaux sociaux.
09:56 Voilà, 19h03, la France apprend que Séverine a prévu des lasagnes ce soir,
10:00 pour ce soir, c'est le choc et ça, c'est ça pour la SNCF et pour l'île de France,
10:06 c'est ça les incivilités dans le métro.
10:08 – Non mais ça…
10:09 – Vous voyez que ça n'a rien à voir avec ce qu'on vit au quotidien.
10:12 Et en fait, personne ne prend au sérieux ce que le quotidien des gens
10:15 et vous voyez bien que c'est pas des femmes comme Séverine
10:17 qui parlent de ces lasagnes qui nous pourrissent la vie au quotidien.
10:19 – C'est n'importe quoi.
10:20 – Et c'est ça aussi que je voulais vous montrer dans la vidéo.
10:22 – Merci, merci.
10:23 [Musique]