• il y a 10 mois
Labellisée Capitale French Tech, La French Tech Grand Paris est la communauté francilienne des start-up et investisseurs de la Tech. Elle agit en relai à la Mission French Tech afin d’encourager la collaboration entre les acteurs et représenter au mieux l’écosystème francilien. Si elle est directrice générale de la mission depuis quelques mois, Alexandra André poursuit deux objectifs principaux pour 2024 : accompagner l’écosystème dans sa transition écologique et miser sur l’emploi des seniors.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:06 Je suis en compagnie d'Alexandra André, c'est la patronne de la French Tech Grand Paris.
00:11 Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
00:12 Bonjour Despine.
00:13 Bonjour Alexandra.
00:14 Qu'est-ce que la French Tech Grand Paris ?
00:16 Alors il va falloir que je fasse un petit cours sur ce qu'est la French Tech tout court.
00:19 Bon parce que la French Tech, on a en tête la mission French Tech,
00:22 qui est directement reliée à la politique gouvernementale,
00:26 mais les French Tech elles sont indépendantes.
00:28 Ouais tout à fait. En fait il y a 16 capitales, 17 capitales French Tech maintenant,
00:33 il y en a une petite nouvelle depuis cette année,
00:35 qui sont en gros des associations labellisées en région.
00:40 Donc labellisées French Tech pour 3 ans,
00:42 et qui ont pour objectif de porter une partie des programmes de la mission French Tech sur les territoires.
00:47 Et on a également les French Tech à l'international, qui sont de l'ordre de 67.
00:53 Donc la French Tech est représentée partout dans le monde grâce à ça.
00:56 Bon alors là vous avez quelques start-up qui sont parties à Davos j'imagine.
01:01 Alors il y a eu plusieurs start-up qui sont...
01:03 Avec le président Emmanuel Macron.
01:04 Ouais il y a eu plusieurs start-up qui sont parties à Davos dans différents sujets et industries.
01:09 On va avoir de la grille, on a de l'énergie.
01:12 C'est intéressant pour elles de se déplacer, d'aller là-bas ?
01:15 En fait je pense que ça leur fait gagner un temps fou en termes de business development,
01:20 de signature de contrat et puis d'ouverture sur des pays internationaux en termes d'implantation.
01:24 On vient avec une délégation, on vient avec le président.
01:27 Donc c'est une ouverture de porte et une assise assez forte.
01:30 Ok alors on en verra les résultats, peut-être on pourra les partager ensemble mais plus tard.
01:36 Quand je vous pose la question de qu'est-ce que ça veut dire être la patronne de la French Tech Grand Paris,
01:40 en quoi consiste votre travail très précisément ?
01:43 Dites on a des missions notamment qu'on reprend de celle de la mission French Tech,
01:47 comment vous les mettez en oeuvre ? Quel est votre quotidien ?
01:50 Alors nous on a pour objectif de structurer, d'accompagner cet écosystème,
01:55 de faire en sorte de porter la croissance de nos startups.
01:58 Donc on va les accompagner au travers.
02:01 Sur la French Tech Grand Paris on a un positionnement un peu atypique
02:04 puisque nous on a positionné la French Tech Grand Paris comme un accélérateur bizdef pour les startups.
02:08 Donc on essaie de leur apporter des contrats ou de les faire collaborer tant avec les grands groupes
02:14 qu'avec les services publics et administrations.
02:17 En fait tous ceux qui peuvent être donneurs d'ordre quelque part.
02:20 Ce n'est pas une mince affaire, on le sait c'est très compliqué.
02:23 C'est-à-dire que vous allez chercher à organiser des rendez-vous, créer des événements, des rencontres ?
02:28 On peut organiser des sourcings même, on va jusqu'à organiser des sourcings.
02:32 On a des grands groupes qui nous disent voilà moi j'ai une verticale spécifique, upcycling, recycling,
02:37 trouve-moi une trentaine de startups que tu estimes intéressantes
02:41 dans la stratégie d'accompagnement de croissance de notre groupe sur cette verticale.
02:44 Donc effectivement là on va sourcer. Ensuite on organise effectivement beaucoup d'événements.
02:48 On fait des événements autour du financement de l'innovation, dilutif et non dilutif.
02:51 On fait des événements autour de l'achat justement.
02:55 Là avec RaysLab et le BP on va faire un événement, on aimerait faire venir le Conseil national des achats
03:00 mais on ne l'a pas encore organisé.
03:02 Mais pour faire comprendre aux startups comment on collabore avec les directions des achats des grands groupes.
03:07 Est-ce que là-dessus ça peine à évoluer la collaboration startup/grand groupe ? Ça reste difficile ?
03:13 Oui ça reste assez difficile.
03:15 C'est un sujet dont on parle depuis le début de la Startup Nation.
03:18 Vous allez me dire que ce n'est pas très vieux mais quand même.
03:20 Non c'est une désespérance. Il y a des belles success stories.
03:23 On a Total Energy qui vient de racheter trois startups.
03:26 On a LVMH qui fait un travail de dingue via son incubateur auprès de...
03:32 D'ailleurs on voit VivaTech, le stand LVMH est absolument incroyable.
03:36 Oui on voit Docapot, il y a plein de grands groupes comme ça qui arrivent avec leurs startups aujourd'hui.
03:41 Et on a VivaTech qui a été créé en 2017 par Maurice Lévy, publiciste des Echos,
03:46 qui avait ce rôle-là qui était la collaboration startup/grand groupe et qui a impulsé beaucoup de choses.
03:51 Et pour ça vous me dites que c'est désespérant. Pourquoi ?
03:54 Parce qu'on en a encore beaucoup au schéma.
03:57 On fait des POC mais on ne signe pas des contrats cadres, des contrats dans la durée.
04:01 Sauf que les POC ça défocus beaucoup les startups de leur business.
04:04 Elles sont persuadées qu'elles vont faire un gros contrat avec le grand groupe
04:07 et pendant ce temps-là elles ne vont pas chercher d'autres clients.
04:10 Et je pense que les grands groupes se vendent, ils ne savent pas comment intégrer.
04:14 Il y a aussi une histoire culturelle de mix entre les équipes des grands groupes et les équipes des startups.
04:22 Et toute cette mayonnaise a encore du mal un peu à prendre.
04:25 Mais on avance, ça va dans le bon sens.
04:28 Et alors vous êtes une association ?
04:30 Tout à fait.
04:31 Vous avez vous-même un modèle économique, vous êtes une startup ?
04:33 Alors on est comme une startup, c'est indéniable.
04:36 J'ai repris la direction il y a 9 mois, je suis arrivée directement, je me suis dit
04:40 je vais automatiser tout le process d'adhésion, je mets un CRM hypercalé en place, etc.
04:46 Je me forme monocode, je fais former mes équipes à l'IA.
04:51 Donc on est comme une startup.
04:53 Avec votre transformation numérique à vous ?
04:55 Exactement, d'une association.
04:57 Avec les moyens qu'on a surtout dans une association, c'est le sujet souvent.
05:01 Et donc nous notre modèle économique, on est en partie subventionné par le gouvernement
05:07 et donc la mission French Tech pour opérer une partie de leur programme.
05:10 On a ensuite le modèle des adhésions.
05:12 Alors sur les adhésions, on a les adhésions startup, grands groupes, fonds d'investissement
05:18 et incubateurs accélérateurs.
05:19 Et puis ensuite on a les partenaires privés qu'on va chercher et avec lesquels on va
05:24 organiser des événements, des études, des livres blancs.
05:28 Vous devez être la French Tech la plus riche de France, parce que Grand Paris, c'est là
05:32 où on trouve le plus important vivier de startups, non ?
05:35 Alors, je viens de reprendre la direction.
05:38 Grand Paris a 3 ans seulement.
05:40 #GrandParis.
05:41 Bordeaux a 10 ans, ils ont je crois pas loin de 2000 membres.
05:44 C'est une super belle French Tech.
05:46 Philippe Mettier qui en est le directeur a fait quelque chose de dingue, je m'en inspire beaucoup.
05:49 Mais on a clairement un potentiel incroyable.
05:52 Combien vous avez d'années rangs aujourd'hui ?
05:54 On en a 300.
05:55 Je suis arrivée, on en avait 100.
05:56 En 6 mois, on en a fait rentrer plus de 200.
06:00 Mais avec une vraie proposition de valeur en face, on a vraiment tout remis à place, tout revu.
06:05 Et l'objectif, c'est d'aller chercher les chiffres qu'ont France Digital.
06:10 France Digital, aujourd'hui, ça doit être 2000.
06:13 C'est une très très belle association qui est très anglaise sur le lobbying.
06:16 Nous, on est plus anglais sur le business development, donc on est très complémentaires
06:19 les uns les autres.
06:20 Et d'ailleurs, on fait des choses ensemble.
06:22 Mais c'est merveilleux.
06:24 C'est le dernier regard.
06:25 Nous, on a une chance, c'est qu'on a la marque French Tech.
06:27 Et ce qui est très intéressant en étant French Tech, et on est la seule association à faire ça,
06:30 c'est qu'on opère un programme qui s'appelle French Tech Central.
06:34 Et qui est, en fait, on est le lien entre tous les référents start-up des plus de 60 services publics
06:40 et les start-up.
06:41 Et moi, j'ai eu le cas d'un de nos membres qui, l'autre jour, me dit
06:44 "écoute Alexandra, ça fait 3 mois que je ne m'en sors pas avec l'Ursaf, est-ce que tu peux m'aider ?"
06:48 Je l'ai mis en contact avec notre référent et vrai de vrai, en une demi-heure, son problème avait été élevé.
06:52 - Voilà, vous allez avoir plein d'interromps d'un seul coup, j'imagine, Alexandra.
06:56 Alors, vous parliez de missions que vous opérez pour le gouvernement, dans le cas de la mission French Tech.
07:01 Lesquelles sont-elles pour la French Tech Grand Paris ?
07:04 - Alors, on opère un programme que je trouve assez extraordinaire qui s'appelle French Tech Tremplin.
07:08 Qui est sur l'inclusion diversité.
07:10 Qui est, pour les gens issus des quartiers prioritaires de la ville, RSA,
07:15 mais qui ont l'envie d'entreprendre, qui ne savent pas par où et comment le faire.
07:19 Donc, il y a deux phases. Il y a une phase préparation à l'entrepreneuriat et une phase incubation.
07:23 Qu'on va opérer, par exemple, en partie avec des incubateurs.
07:27 Il y a des bourses qui sont données. Pour ça, ils sont de plus de 22 000 euros donnés par l'État.
07:32 Pour accompagner, par projet en plus, c'est quand même très smart et très chouette.
07:38 Et ça donne la chance à des jeunes qui, malheureusement, n'ont pas fait HEC, l'ESSEC,
07:44 toutes ces grandes écoles de commerce, de monter leur business.
07:47 Donc, on a quelques jolies histoires. Et ça, c'est vraiment chouette.
07:51 Et on essaie de nous les valoriser d'autant plus pour leur donner l'accès à des grands groupes.
07:56 Donc, French Tech Tremplin.
07:58 Donc, French Tech Tremplin. Je choisis la French Tech qui a été lancée par le ministre Noël Barreau au mois de juin.
08:02 Qui a pour objectif de motiver, impulser plus de fléchage des achats vers les start-up françaises
08:10 plutôt qu'européennes ou américaines.
08:13 Et ça, c'est valable autant pour le public que pour les grands groupes.
08:17 Donc, il y a même la BPI qui lance un programme de formation des achats des prestations des start-up.
08:28 Et en fait, on opère partout en France des événements de mise en collaboration,
08:34 start-up en groupe, de rencontres start-up en groupe.
08:37 Moi, j'ai fait un gros événement sur la commande publique où il y avait 17 personnes en intervenant.
08:42 On a fait des ateliers de travail pour voir quels sont les freins, les leviers à lever.
08:46 On a fait venir la direction des achats de l'Etat et l'UGA pour comprendre comment les services de l'Etat
08:54 achetaient de la tech et du service start-up.
08:58 Et donc, on essaie d'acculturer, on essaie d'ouvrir les portes sur "Je choisis la French Tech".
09:03 Après, on en a un troisième qui s'appelle RISE qui est du financement de l'innovation.
09:07 C'est comme une espèce de levée de fonds. C'est un concours annuel.
09:11 Chaque French Tech régional élit sa pépite qu'elle vient présenter à Bercy devant des fonds d'investissement.
09:18 Et puis, il y a un grand gagnant qui reçoit un montant de financement annuel.
09:23 Nous, on n'opère pas French Tech 120, Next 40 et French Tech 2030.
09:26 Ce sont des gros programmes gérés directement par les équipes de la mission French Tech.
09:30 Mais on va opérer plein d'autres programmes à côté.
09:33 Et 2024, vous avez envie de mettre l'accent sur quoi ?
09:37 Alors moi, j'ai deux sujets.
09:39 Est-ce que c'est une année compliquée pour les startups ?
09:42 Alors, ça l'est sur le financement de l'innovation.
09:44 Pour l'économie, j'ai envie de dire, de manière générale.
09:46 Ça l'est beaucoup sur le financement de l'innovation, mais comme ça l'a été sur 2023.
09:50 Moi, je viens de fonds d'investissement. J'ai passé 7 ans chez Serena avant.
09:54 Donc, le sujet, je le vois très bien.
09:57 Donc, ici, on n'est pas dans une crise du financement. On est juste dans une normalité.
10:04 C'est juste que les années précédentes, c'était complètement parti.
10:08 Quand on s'habitue à ça, c'est un peu difficile de retomber les pieds sur terre.
10:11 On est d'accord. Mais une entreprise, la réalité, c'est d'être rentable ou en tout cas d'avoir des clients au départ.
10:15 Et on avait complètement perdu cette vision de l'entrepreneuriat et de la gestion d'une boîte.
10:19 Donc, on revient sur des vrais fondamentaux.
10:22 Et donc, oui, ça va être compliqué.
10:24 Mais moi, je ne suis pas sur ces sujets-là.
10:26 C'est né sur deux autres sujets que je porte avec un collectif.
10:29 Le premier, je porte avec un collectif qui est le sujet de l'emploi des plus de 50 ans dans la tech,
10:34 qui est quand même un gros problème, puisqu'aujourd'hui, il y a 7,7% de plus de 45 ans et seulement 2,2% de plus de 55 ans.
10:41 Donc, on est quand même très, très loin des standards et des schémas.
10:45 Il y a plusieurs. Donc, on a sorti les résultats des études la semaine dernière.
10:48 Or, ça correspond à une volonté politique publique aussi, ça, l'emploi des seniors.
10:51 Complètement. Bruno Le Maire veut durcir, entre guillemets, le fait, en tout cas limiter le fait que les seniors restent au chômage jusqu'à leur retraite.
11:00 On a reculé l'âge de la retraite, la population est vieillissante.
11:05 Donc, à un moment donné, les seniors sont tous là.
11:08 Ce qui est quand même dommage, c'est qu'il faut que les startups comprennent que les seniors ont une expérience,
11:13 qu'ils peuvent apporter un cadre hyper chouette sur des équipes de jeunes.
11:17 Ils ont souvent une connaissance sectorielle hyper pointue, hyper affinée et ils ont un mauvais prisme.
11:23 Alors, oui, souvent, les salaires sont un peu plus élevés.
11:26 Mais en attendant, quand on est en fin de carrière, on est capable de revoir aussi son salaire pour ne pas être sur le carreau,
11:33 socialement se retrouver de côté et, by the way, rejoindre des entreprises entrepreneuriales hyper chouettes.
11:39 Et le deuxième prisme, c'est de se dire que les plus de 50 ans et seniors ne savent pas prendre en main des outils métiers.
11:45 Mais en fait, ce n'est pas vrai. Ça fait déjà des années qu'ils le font.
11:47 D'ailleurs, je vais dire qu'on le fait. J'ai 46 ans, donc quelque part, "senior", c'est plus de 45.
11:53 Donc je suis dedans. Ça va vite. Et je ne suis pas une digital native, mais j'ai su prendre en main et me former, etc.
12:00 Ça, c'est le premier sujet. Et le deuxième sujet, et je suis en train de discuter avec des acteurs comme l'ADEME et autres,
12:04 c'est la sobriété numérique. On prend la transition écologique souvent dans son ensemble, mais la tech est quand même très consommateur,
12:12 enfin, très émetteur et énergivore. Et donc, je vais beaucoup travailler sur la sobriété numérique.
12:21 Au-delà de l'intention, comment vous voulez travailler dessus ?
12:25 Ça va être tout le schéma de réflexion. Avec l'ADEME, on y va. J'ai deux autres partenaires éventuels qui aimeraient le porter avec nous.
12:34 J'aimerais bien le porter avec les autres capitales French Tech, d'ailleurs, où on réfléchit typiquement à faire une fresque du numérique,
12:42 de la sobriété numérique sur le national, de former le plus de personnes possible en un court temps, à ce que c'est concrètement la sobriété numérique.
12:53 Qu'est-ce qu'on met derrière ? La fégalité, la sensibilisation, etc. Typiquement, il y a une loi qui dit qu'on pourrait détruire les e-mails marketing
13:04 au bout de, je ne sais plus si c'est une semaine ou deux semaines, je n'ai pas encore trop travaillé le sujet, qui pourrait être en autodestruction.
13:10 On ne fait pas ça aujourd'hui. Et en vrai, les mails sur un serveur, c'est hyper énergivore.
13:16 Ok. Alors Alexandre André va terminer cette interview par l'interview express, avec mes questions très binaires.
13:22 Donc oui ou non, la French Tech se porte bien, selon vous ?
13:24 La French Tech se porte très très bien.
13:26 Ok. Malgré la baisse de levée de fonds. Pour ou contre inciter les startups à rentrer en bourse ?
13:31 Moi, je pense que c'est bien quand on n'arrive pas à lever des fonds autrement. Mais la bourse est très contraignante, oblige à donner beaucoup de données marché à ses concurrents.
13:42 Et parfois, on n'aime pas trop ça. Et ça prend du temps et de l'argent.
13:45 Alors, vrai ou faux, c'est un monde insuffisamment transparent, celui des startups et des levées de fonds ?
13:50 Il l'a été. Il l'a été.
13:52 Parce que finalement, on a du mal, même aujourd'hui, à compter les licornes. On ne sait plus exactement quelles sont leurs valorisations.
13:56 Ça, c'est normal. Les gens ne vont pas dire qu'ils ne sont plus licornes. Mais non, je pense qu'il l'a été, mais qu'il l'est de moins en moins.
14:03 Et il y a parce que certaines startups ont donné le pas sur la transparence et ça commence à venir.
14:09 J'aime ou je n'aime pas cette phrase de Startup Nation ?
14:13 Moi, j'adore.
14:14 Ce slogan, vous plaît ?
14:15 Je trouve ça hyper chouette. Je trouve que ça porte un pays et ça montre qu'on avance, qu'on est moderne et qu'on va dans la bonne direction.
14:22 Et regardez, au CIS, en général, on est toujours la plus grosse délégation.
14:26 Vous y croyez ou pas à l'objectif du président de la République d'atteindre les 100 licornes d'ici à 2030 ?
14:31 Non, je n'y crois plus. Je pense que ça va être très compliqué.
14:35 On va atteindre des boîtes qui vont faire plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires, donc les décacornes.
14:42 Mais les licornes en termes de valorisation, je pense que ça va être différent.
14:47 Une dernière question. C'est mieux ou moins bien les relations entre les grands groupes et les startups ?
14:53 Ça s'améliore ou pas ?
14:54 Ça s'améliore. C'est long, mais ça s'améliore. Je vais être positive.
14:57 Progrès, mais long.
14:58 Merci beaucoup Alexandra André, directrice générale de la French Tech Grand Paris.
15:02 A suivre dans Smartech, on a un rendez-vous avec la donnée soutenable.

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