Le journal : à Colmar, des visites insolites du musée... À la lampe torche !

  • il y a 8 mois
Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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00:00 [Générique]
00:04 – Bonjour Caroline.
00:05 – Bonjour William, bonjour à tous.
00:07 – Les principaux titres de votre journal.
00:08 – Les agriculteurs poursuivent leur mobilisation sur l'ensemble du territoire
00:12 et notamment en Ile-de-France, on ira sur un point de blocage dans un instant.
00:16 C'est dans ce contexte tendu que Gabriel Attal doit prononcer
00:19 son discours de politique générale cet après-midi.
00:21 Des annonces très attendues, on verra à quoi il faut s'attendre.
00:25 Et puis on terminera avec de belles images,
00:27 direction Colmar pour des visites nocturnes d'un musée à la torche.
00:31 Voilà qui plonge les visiteurs dans une ambiance magique.
00:34 – Les blocages des agriculteurs se poursuivent un peu partout dans le pays,
00:38 ce qui crée de nombreuses difficultés sur les routes évidemment.
00:41 – Oui, les manifestants continuent d'affluer vers les grandes villes,
00:44 de bloquer les grands axes routiers, mais malgré ces problèmes de circulation,
00:48 les Français continuent à soutenir en majorité le mouvement agricole Corentin Brilhau.
00:54 [Musique]
00:55 Comme une ambiance de Tour de France, mais en tracteur.
01:00 Les agriculteurs du Lot et Garonne ont lancé hier le convoi vers Paris,
01:04 au départ du marché aux bestiaux de l'agglomération à Genèse.
01:08 Et sur le trajet, ils ont été acclamés.
01:11 [Applaudissements]
01:14 – C'est génial, partout où on arrivait, dans quasiment toutes les communes,
01:18 on avait du monde qui nous applaudissait, on avait des gens avec des tracteurs
01:23 qui nous klaxonnaient, qui mettaient les gyrophares,
01:26 des concessionnaires des garages qui mettaient les gyrophares aussi.
01:32 C'est formidable quoi.
01:34 [Bruit de moteur]
01:35 – Au nord de Paris, cette fois, 150 tracteurs en marche,
01:38 mais pour ce convoi, impossible d'emprunter l'autoroute à Sèze.
01:42 Alors ces agriculteurs se sont tournés vers les petites routes
01:44 et traversé de nombreux villages.
01:46 Récoltant à cette occasion, les applaudissements et soutien des riverains.
01:51 – Il faut absolument que les agriculteurs tiennent,
01:54 sinon ils n'offrent rien et l'agriculture va mourir.
01:58 C'est l'agriculture qui fait vivre les Français.
02:01 – Un soutien qui fait chaud au cœur pour ces agriculteurs mobilisés.
02:04 – C'est pas souvent qu'on nous salue tel que là, ça a été fait.
02:10 Je ne sais pas, peut-être qu'on représente quelque chose de plus pour eux
02:14 qu'un tracteur sur la route ou dans les champs.
02:18 – Les différents convois continuent donc leur long trajet vers Paris,
02:22 motivés et renforcés par la conviction d'être soutenus sur le bas côté de la route.
02:28 [Musique]
02:31 – Et en compte plusieurs dizaines de blocus dans tout le pays,
02:33 il y en a huit en Ile-de-France, comme on va le voir sur cette carte.
02:37 L'objectif, c'est le siège de Paris, c'est le nom de l'opération.
02:41 Les agriculteurs cherchent à se rapprocher de la capitale
02:43 et certains ont même dormi sur place.
02:45 Mathieu Devesse, vous êtes dans l'Essonne, à l'un des points de blocage.
02:49 Quel est l'état d'esprit des paysans autour de vous ?
02:54 – Écoutez, on nous annonce pas moins de 120 tracteurs mobilisés ici sur la 6,
02:59 une autoroute qui est bloquée depuis 14 heures hier
03:01 par des centaines d'agriculteurs toujours autant déterminés.
03:05 D'ailleurs, la majorité d'entre eux ont dormi ici, pour la plupart dans leurs tracteurs
03:09 et l'un d'entre eux, regardez, vous allez être surpris,
03:11 a même dormi dans un hamac situé juste ici.
03:14 Je vous propose d'ailleurs la photo qu'il nous a envoyée
03:16 et puis un peu plus loin, j'ai une image aussi à vous proposer,
03:19 c'est le slogan majoritaire que l'on entend ici dans cette mobilisation.
03:23 Il est situé juste sur cette palette, en dessous d'un classique.
03:27 Désormais, le panneau retourné, "Notre fin IN sera votre fin AIM".
03:31 Un message d'alerte donc lancé par ces agriculteurs
03:34 qui sont situés pour la plupart juste là-bas, derrière,
03:37 vous avez un campement de base.
03:39 C'est là-bas d'ailleurs qu'ils écouteront les annonces
03:41 du Premier ministre Gabriel Attal
03:43 et je vais peut-être vous laisser avec cette image,
03:44 regardez cette image, vous avez des tracteurs à perte de vue
03:48 et plus loin donc ce campement.
03:50 Et si les agriculteurs qui vont écouter les annonces du Premier ministre,
03:53 son discours de politique générale,
03:55 s'ils ne sont pas convaincus par ce discours,
03:57 ils nous l'assurent, ils vont rester ici encore quelques jours,
04:01 voire quelques semaines.
04:03 - Merci beaucoup Mathieu Devese,
04:04 merci à Florian Paume qui est avec vous.
04:06 - Alors c'est le potentiel blocage de Rungis
04:09 qui inquiète plus que les autres les autorités ?
04:11 - Oui d'ailleurs les forces de l'ordre sont mobilisées
04:13 pour ne pas laisser les agriculteurs atteindre ce point clé
04:16 pour le marché des produits frais en France.
04:18 Le convoi par exemple qui est parti d'Agen hier
04:21 a été bloqué à plusieurs reprises dans la matinée
04:23 par les gendarmes et les policiers.
04:25 Écoutez le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
04:29 - Vous savez, moi je suis agriculteur en Ile-de-France,
04:31 donc je connais bien cette région
04:33 et je connais bien Rungis et les gens qui y travaillent
04:35 et notamment un certain nombre de mes collègues
04:37 qui tous les matins vont livrer leurs produits.
04:39 Nous avons depuis le début de cette action
04:41 fait le choix de ne jamais aller à Rungis
04:44 parce que notre objectif ce n'est pas d'affamer les Français,
04:46 on veut les nourrir.
04:48 Et donc ceux de nos compétiteurs syndicaux
04:50 qui veulent aller à Rungis pour faire le coup de force,
04:53 nous on a dit depuis le début que ce n'était pas une bonne idée.
04:55 Voilà donc après chacun prend ses responsabilités.
04:57 On a des revendications claires qu'on a portées au gouvernement
04:59 mais si on ne veut plus de dialogue,
05:01 si on veut juste la violence, eh bien ça ne sera pas chez nous.
05:03 - Et en dehors de l'Ile-de-France,
05:05 les manifestations se multiplient aussi
05:06 par exemple dans la région lyonnaise, en Occitanie,
05:09 autour de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
05:11 Des dizaines d'agriculteurs sont réunis,
05:13 vous êtes avec eux Jean-Luc Thomas.
05:15 Il n'est pas question de bloquer les avions
05:17 mais plutôt d'exprimer un ras-le-bol général ?
05:19 - Oui, ce ras-le-bol général il est là et bien là
05:26 et tous les agriculteurs avec qui on parle,
05:29 avec qui on discute nous le disent.
05:32 Et ce matin, ils sont arrivés ici aux environs de 9h.
05:36 Ils étaient partis un petit peu plus tôt, une heure avant en gros,
05:41 de 6 points différents des départements voisins
05:44 du Tarn, du Tarn-et-Garonne, de l'Aude
05:47 et tout le monde s'est retrouvé ici.
05:49 Alors pourquoi l'aéroport de Toulouse-Blagnac ?
05:52 Tout simplement parce que c'est aussi un poumon économique.
05:57 C'est l'aéronautique à Toulouse, c'est plus de 120 000 personnes
06:03 mais l'agriculture sur l'ensemble de l'Occitanie
06:07 a plus de salariés, à la fois d'exploitation
06:14 et donc ils veulent montrer que l'agriculture
06:17 au sens très large du terme est très présente en Occitanie.
06:23 Il faut également savoir qu'ils ont beaucoup d'interrogations
06:28 quant aux prochains propos du Premier ministre cet après-midi
06:32 et également par rapport à ce que va dire le ministre de l'Agriculture.
06:37 Ce qui est sûr, c'est qu'ils vont rester ici pour les écouter
06:42 mais aussi ils sont prêts à faire d'autres actions
06:46 d'ici les prochains jours s'il le faut.
06:48 Merci beaucoup Jean-Luc Thomas, merci à Nathan Themine qui est avec vous.
06:52 Pendant que bien souvent ce sont les hommes,
06:54 il y a des femmes évidemment aussi sur les points de blocage,
06:56 mais souvent ce sont les hommes qui manifestent
06:58 et les agricultrices qui tiennent les exploitations.
07:01 Elles partagent bien sûr les revendications
07:02 mais elles doivent assurer le bon fonctionnement.
07:05 Sur place reportage dans le Morbihan, Mickaël Chahyou.
07:09 Dans cette exploitation laitière, les femmes ont pris le pouvoir.
07:13 Justine, 27 ans, a rejoint son conjoint Jean
07:16 et la mère de ce dernier, Esther, 52 ans.
07:19 En pleine crise agricole, tous s'accordent sur une revendication principale,
07:23 le respect de la loi EGalim, synonyme de revenu pour l'agriculteur.
07:27 En 20 ans de carrière, j'ai l'impression aujourd'hui
07:30 qu'on tourne autour du pot et on n'a jamais de solutions qui tiennent dans le temps.
07:36 Lactalis nous a annoncé une baisse du prix du lait à 407 euros des millilitres
07:42 alors que moi j'ai fait un prix visionnel pour mon installation
07:45 avec un prix d'équilibre à 385.
07:48 Donc si ça continue comme ça, je ne vais rien me dégager comme revenu.
07:51 Si les parents de Jean n'étaient pas syndiqués,
07:53 lui a pris sa carte aux jeunes agriculteurs.
07:56 Ces derniers jours, il participe aux mobilisations.
07:58 Les deux femmes de l'exploitation le rejoignent sur un barrage
08:01 après avoir soigné les animaux.
08:03 Là, je vais rester une petite partie de l'après-midi.
08:06 Aux alentours de 4 heures, il faut que j'aille chercher ma fille.
08:09 On va se libérer et on va venir faire le boulot après.
08:13 Après cette crise, Justine espère un rebond et une reconnaissance de l'agriculture à la française.
08:18 La jeune femme et son conjoint veulent y croire
08:21 après avoir investi un million d'euros pour moderniser l'exploitation,
08:25 dont ils sont la quatrième génération à prendre les rênes.
08:28 - Alors c'est dans ce contexte très tendu, vous l'avez vu,
08:32 que Gabriel Attal doit faire de nouvelles annonces aujourd'hui ?
08:36 - Ce sera pendant son discours de politique générale
08:38 prononcé cet après-midi à l'Assemblée nationale.
08:40 Il avait déjà fait une première série d'annonces jugées insuffisantes,
08:44 vendredi dernier jugées insuffisantes par les agriculteurs.
08:47 Et donc le Premier ministre doit dévoiler de nouvelles propositions.
08:50 C'est le sujet à la une du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
08:53 La Voix du Nord titre "Suspendu aux annonces du gouvernement".
08:57 Elodie Huchard, vous êtes à l'Assemblée nationale.
08:59 À quoi faut-il s'attendre cet après-midi ?
09:02 - Eh bien si on écoute les oppositions, il ne faut s'attendre à rien.
09:08 Du côté du Rassemblement national comme à gauche,
09:10 on explique que Gabriel Attal de toute façon n'aura pas le champ libre.
09:13 Sébastien Jumel nous disait tout à l'heure qu'Emmanuel Macron a tenu le stylo
09:17 et que le Premier ministre ne peut que corriger les virgules.
09:20 Il faut bien comprendre qu'un discours de politique générale,
09:22 normalement c'est la feuille de route du gouvernement pour toute la durée de sa mission.
09:25 On n'est pas censé répondre à l'actualité directe.
09:28 C'est pourquoi, attention, Gabriel Attal certes devrait bien parler
09:31 évidemment de la crise agricole, mais il n'est absolument pas garanti
09:33 qu'il fasse les annonces lors de ce discours.
09:36 Un discours qui devrait durer un peu moins d'une heure.
09:38 Tous les thèmes vont être évoqués, l'éducation, l'autorité, la santé, le travail, les classes moyennes.
09:43 Évidemment, l'actualité nationale rattrape le Premier ministre.
09:46 Il est très attendu au tournant par l'opposition.
09:48 Et l'exercice, il est forcément compliqué pour deux raisons.
09:51 D'abord parce que le chef de l'État avait fait une conférence de presse relativement longue.
09:55 Il avait déjà largement dévoilé la feuille de route du gouvernement.
09:58 Il faudra donc voir ce que Gabriel Attal peut annoncer de nouveau.
10:01 Et puis surtout, c'est un baptême du feu.
10:03 Même s'il est déjà venu, évidemment, ici répondre aux questions au gouvernement,
10:06 le Premier ministre va devoir faire face à l'opposition bouillante, évidemment,
10:10 et qu'il attend avec impatience.
10:11 Et puis à noter qu'à l'issue de ce discours, chacun des présidents de groupe
10:14 s'exprimera aussi pour donner son avis sur le discours de politique générale.
10:18 Mais il n'a pas engagé la responsabilité de son gouvernement.
10:21 Il n'y aura donc pas de vote à l'issue de ce discours.
10:24 Merci beaucoup, Élodie Huchard.
10:25 Merci à Hugo Gontcalves qui est avec vous.
10:28 Alors, il faut savoir qu'Emmanuel Macron suit tous ces événements, mais à distance.
10:33 Oui, il était en Inde la semaine dernière.
10:34 Et là, le chef de l'État a entamé une visite de deux jours en Suède.
10:38 L'objectif, c'est de renforcer la coopération militaire entre nos deux pays.
10:42 L'avenir de la défense européenne, le soutien à l'Ukraine
10:45 feront partie des sujets évoqués au moment où la Suède est sur le point d'adhérer à l'OTAN.
10:49 Florian Tardif suit le président français.
10:52 Florian, c'est une visite d'État qui pose question dans un contexte très tendu dans l'Hexagone.
10:57 Oui, écoutez, depuis le début de la crise, Emmanuel Macron se tient à bonne distance des agriculteurs.
11:01 La règle est simple, au Premier ministre, les affaires courantes
11:03 et au président de la République, les enjeux internationaux,
11:06 quitte à paraître un peu en décalage avec ce qui se passe actuellement dans le pays.
11:10 Alors que les agriculteurs poursuivent leur blocage de la capitale,
11:13 Emmanuel Macron est ici à Stockholm pour une visite d'État de deux jours
11:16 dont le FAST risque de trancher avec ses images de tracteurs sur les autoroutes françaisiennes.
11:20 Alors certes, son entourage nous précise bien qu'il continue de suivre,
11:24 même à distance, de très près la situation en France
11:27 et qu'il aura l'occasion un peu plus tard dans la semaine,
11:30 lors de la tenue de ce Conseil européen extraordinaire,
11:33 de défendre la position des agriculteurs au niveau européen
11:37 en demandant un arrêt des négociations autour de cet accord de libre-échange
11:41 entre l'Union européenne et le Mercosur,
11:44 qui est une des revendications des agriculteurs.
11:46 Et notre homme du jour n'est autre que le Premier ministre suédois
11:50 qui a adressé un message d'accueil plein d'humour au président français.
11:54 Écoutez.
11:54 Mon cher président Macron,
11:58 Je suis très enthousiaste de vous accueillir à la Suède.
12:01 Mais avant tout, je vous présente quelques choses suédoises et des comportements.
12:07 En Suède, on a une phrase qui dit
12:10 "Il n'y a pas de mauvais vent, seulement de mauvais vêtements."
12:13 Il n'y a pas de chose de mauvaise, seulement de mauvaise vêtements.
12:17 Eh bien, vous allez entendre cela si vous commencez à vous en soucier.
12:21 Nous avons aussi ce très important truc appelé "fika".
12:25 Si vous essayez de passer cette occasion de se poser,
12:28 d'avoir un peu de café et de cannelle,
12:31 il y aura des conséquences sérieuses.
12:34 Et enfin, nous aimerions vous faire reposer en ligne.
12:37 Si vous essayez de tomber sur la queue,
12:39 "tringue-de",
12:41 nous serons très en colère, mais nous resterons toujours silencieux.
12:45 Nous pourrions vous écrire un "arri lap", une note en colère.
12:50 Les Suédois n'aiment pas faire une scène en public.
12:53 Maintenant, vous êtes plus que prêt pour votre repos.
12:57 Monsieur le président, bienvenue en Suède.
13:02 - Les Suisses, les coutumes sont un peu différentes en Suède.
13:05 - Oui, il y a peu de chance pour qu'ils fassent la queue pour aller au Cinoche.
13:08 - Il y a peu de chance.
13:10 - En justice, le procès de celui que l'on a surnommé "le Rambo des Cévennes"
13:14 s'est terminé hier.
13:15 - Il s'appelle Valentin Marcon.
13:16 Il a été condamné à 30 ans de réclusion, dont 15 années de sûreté.
13:20 Il était jugé pour avoir commis un double meurtre dans la scierie
13:23 dans laquelle il travaillait en mai 2021,
13:25 avant de se retrancher armé dans la forêt, d'où son surnom.
13:29 C'est son patron et un collègue qui avaient été tués.
13:32 - Un incendie meurtrier s'est déclaré cette nuit à Marseille.
13:35 - Un enfant de 7 ans est mort.
13:36 Plusieurs personnes ont été grièvement blessées
13:39 dans une cité des quartiers nord de la ville.
13:41 L'incendie a touché un immeuble de 7 étages vers 4h du matin.
13:44 Écoutez le maire de Marseille.
13:47 - Le bilan est de 16 victimes, 4 qui sont sorties d'affaires,
13:55 11 qui ont été transportées, une personne qui est décédée.
14:00 4 personnes sont en urgence absolue au moment où je vous parle
14:03 et 4 personnes sont en urgence relative.
14:07 On a perdu un de nos enfants, il avait 7 ans et on vit un drame.
14:12 - Après le passage du cyclone Belal sur l'île de la Réunion,
14:17 le montant des dommages a été estimé.
14:20 - À environ 100 millions d'euros, c'est notre chiffre du jour.
14:23 C'est le deuxième cyclone le plus coûteux de l'histoire de l'île.
14:26 Après le passage de Dinast en 2002,
14:28 le montant des dommages a été estimé à 80 millions d'euros.
14:31 D'après France Assureur, 82 millions d'euros
14:34 concernent les biens de particuliers,
14:36 14 millions les biens professionnels et agricoles
14:38 et 4 millions les automobiles.
14:40 - Direction l'Ukraine où des soldats ont une mission bien particulière.
14:44 On les appelle les "anges blancs".
14:46 C'est une unité spéciale qui travaille sur le front
14:48 à la recherche d'habitants qui n'ont pas pu évacuer
14:50 les zones bombardées et qui vivent encore au milieu des ruines.
14:53 Corentin Briault.
14:55 - Au milieu de ces immeubles, dont il ne reste plus
14:59 que des morceaux de façade suspendus,
15:01 des soldats viennent secourir des civils ukrainiens
15:04 toujours coincés au milieu de ces champs de ruines.
15:07 Et avec la neige qui est bien installée,
15:10 il est urgent de sauver le plus de monde possible.
15:13 - L'électricité est constamment coupée.
15:18 Il n'y a pas de gaz.
15:20 Avec l'arrivée du froid, les gens ont commencé à se manifester
15:23 plus souvent pour se faire évacuer.
15:26 - Les soldats de cette unité sont appelés les "anges blancs"
15:29 car ils ne viennent pas combattre.
15:32 S'ils prennent tous les risques sur la ligne de front,
15:35 c'est pour mettre le maximum d'habitants
15:38 qui ont tout perdu en sécurité.
15:41 - Les Russes ont détruit notre appartement.
15:44 Nous le réparons.
15:46 Fenêtres, portes.
15:48 La deuxième fois, ils ont détruit encore plus.
15:51 - Nous avons scellé les fenêtres et les portes.
15:54 Mais cette fois, ils ont fait en sorte que tout s'envole,
15:57 que tout s'abîme, que tout se casse.
16:00 - Les soldats qui réalisent ces missions
16:03 le font bénévolement.
16:05 Une nécessité et un engagement vital pour ces hommes
16:08 tant que la guerre continuera dans leur pays.
16:11 - À l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024,
16:14 Gérald Darmanin a annoncé une prime
16:17 pour les forces de l'ordre mobilisées.
16:20 - Les forces de l'ordre mobilisées vont travailler
16:23 pour le bon déroulement de ces Jeux Olympiques.
16:26 En France, ils vont toucher au minimum 1 000 euros de prime.
16:29 Et ça pourra monter jusqu'à 1 900 euros en fonction des postes.
16:32 - Après leur victoire en finale du championnat d'Europe
16:35 de Handball en Allemagne, les Bleus ont très sollicité.
16:38 - Il y a les rencontres avec les fans,
16:41 les interviews de la presse, des journalistes.
16:44 Et puis un passage à l'Elysée.
16:47 - Un titre remporté et c'est un nouveau marathon qui commence.
16:50 Celui qui mêle célébration et obligation.
16:53 - Il y en a beaucoup dans l'équipe qui ne sont pas touchées.
16:56 Je pense que 50 % de l'équipe ne s'est pas touchée depuis la finale.
16:59 Et on a joué 70 minutes.
17:02 Il y en a qui puent depuis très longtemps.
17:05 - C'est passé en une seconde depuis hier.
17:08 Tout s'est enchaîné, la soirée, les festivités.
17:11 C'est incroyable, on profite.
17:14 - Autour du cou, ce groupe n'a pas fini de s'amuser, de se chambrer.
17:17 Comme quand Nedim Remili s'improvise journaliste.
17:20 - On a déjà demandé à tous vos coéquipiers.
17:23 Ils sont unanimes pour dire que vous êtes le meilleur.
17:26 Qu'en pensez-vous ?
17:29 - Je pense que mes coéquipiers sont des faillots.
17:32 - Fans, médias, sponsors, dans ce tumulte,
17:35 les champions d'Europe ont aussi besoin de décompresser
17:38 après les batailles qu'ils ont menées.
17:41 - Le handball, c'est bien.
17:44 Mais la force mentale, c'était mon premier round.
17:47 Je me suis rendu compte que ça fait 50-40% de la chose.
17:50 Il y a eu beaucoup de tension sur les 2-3 derniers matchs.
17:53 C'était des matchs tendus, score serré.
17:56 On a tout donné.
17:59 Même si on n'avait pas fait trop la fête hier,
18:02 on serait mort ce matin.
18:05 - La douche était peut-être prise quelques heures plus tard
18:08 pour franchir le portail de l'Elysée.
18:11 Les bleus reçus par le président de la République.
18:14 Et là encore, des rires.
18:17 - Champion d'Europe !
18:20 - Des champions d'Europe pas pressés de voir la journée se terminer.
18:23 - On veut savourer cette médaille,
18:26 prendre le temps de se poser en équipe,
18:29 de faire la fête ensemble, de se dire au revoir
18:32 et de se retrouver pour les grosses échéances
18:35 qui sont attendues.
18:38 On est à la maison et avec cette médaille d'or,
18:41 ça va nous mettre un poil plus de pression.
18:44 - Plus de pression mais également plus de souvenirs.
18:47 C'est aussi dans les journées comme celle-ci
18:50 que se construisent les victoires de demain.
18:53 - On termine ce journal au musée.
18:56 - À Colmar, certains chanceux ont eu le privilège
18:59 de pouvoir visiter le musée de nuit.
19:02 - Pas de panne d'électricité à signaler
19:05 dans le musée Unterlinden à Colmar.
19:08 S'il est curieux, défile autour des oeuvres,
19:11 équipées d'une simple lampe-torche.
19:14 C'est pour apprécier les oeuvres autrement.
19:17 - C'est une grande chance de pouvoir participer
19:20 à ce genre d'événement dans un lieu hors normes,
19:23 dans un contexte hors normes.
19:26 C'était vraiment très beau.
19:29 - Les bruits de pas, les chuchotements
19:32 et les cliquetis des lampes-torches
19:35 résonnent dans cette immersion d'une heure
19:38 où les visiteurs redécouvrent un lieu emblématique de la ville.
19:41 - On est tout de suite emportés par la voix, l'ambiance.
19:44 C'est beaucoup d'impression, c'est subtil.
19:47 J'ai découvert plein de choses sur l'histoire du bâtiment.
19:50 - Moitié homme, moitié bâtiment.
19:53 - C'est un peu comme un film.
19:56 - Moitié homme, moitié bête.
19:59 - Du côté des organisateurs, on se félicite
20:02 de pouvoir proposer un nouveau regard sur les oeuvres.
20:05 - L'idée principale, c'est de faire découvrir le musée
20:08 de manière totalement différente,
20:11 toucher un public plus large, un public familial également
20:14 et montrer que le musée n'est pas seulement
20:17 un lieu d'art, de culture, mais c'est aussi un lieu
20:20 où on peut se divertir, s'amuser,
20:23 partager des moments de convivialité.
20:26 - Des visiteurs et un musée conquis,
20:29 visiblement impatients de renouveler l'expérience
20:32 de ce clair-obscur insolite qui permet de mettre
20:35 les oeuvres en lumière.
20:38 [Musique]

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