Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00 *Musique*
00:12 - Ça fait bouger, ça. - Ah oui, ça bouge.
00:14 - Ah, ça fait bouger, oui. - Ça donne envie de mettre des guettos.
00:17 - Bonjour, Philippe Ersenne. Alors, vous êtes maintenant en scène de la comédie musicale "Flashdance".
00:22 A l'origine, c'est un film sorti il y a maintenant une quarantaine d'années.
00:26 Alors, pour les plus jeunes, faut-il rappeler de quoi ça parle ?
00:30 - Alors, l'histoire est toute simple. C'est une histoire d'amour, comme beaucoup de comédies musicales.
00:34 C'est l'histoire d'Alex, c'est une ouvrière qui habite Pittsburgh,
00:38 qui, le jour, travaille dans la scierie et la nuit, elle est danseuse.
00:42 Et donc, malheureusement, on peut dire qu'elle va rencontrer le patron, enfin le directeur de l'usine, qui est Nick.
00:49 Voilà, et donc c'est une grande histoire d'amour. Et tout va bien se terminer.
00:54 - Oui, comédie musicale, en principe, oui.
00:57 Cette histoire-là qui vous a inspiré pour le spectacle, et vous avez...
01:00 Alors, c'est intéressant, ça, vous avez voulu rester, paraît-il, fidèle au maximum au film ou pas ?
01:06 - Oui, très, très important. Pour moi, c'était important que les gens, le spectateur...
01:10 Bon, le film a 40 ans, il a passé plusieurs générations.
01:14 Que les gens s'identifient, puissent s'identifier aux deux personnages,
01:17 outre les titres, les titres "dance", on a une dizaine de titres.
01:21 En plus, j'ai rajouté d'autres titres, "Mad Hunt", "Wet Feeling" ou "Maniac".
01:26 C'était important qu'ils puissent s'identifier aux personnages.
01:29 Voilà, donc j'ai une petite Carla Donna qui joue le rôle d'Alaïs, qui est formidable,
01:33 qui est très, très proche du personnage du film.
01:36 - D'accord. Mais vous, vous étiez très jeune, vous, quand c'est sorti, ça ?
01:39 - Oh, très, très, très jeune, oui.
01:42 - Alors, avant de nous en dire un peu plus, on va quand même regarder un petit extrait.
01:47 Allez, allons-y.
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02:32 - Elle a un peu le même physique, là, je trouve.
02:42 - Oui, oui, oui. Je tiens à préciser que c'est Carla Donna qui était à la Starac l'année dernière,
02:48 qui reprend le rôle, qui est une formidable interprète, chanteuse, danseuse.
02:52 - C'est assez, me semble-t-il, cinématographique.
02:55 On peut te filmer, là, cette scène-là, on peut la filmer, là.
02:59 - Complètement. Pour moi, c'était important de retrouver, d'avoir des repères,
03:02 des repères par rapport... J'ai l'habitude de faire un peu des shows très cinématographiques.
03:07 Donc, c'était important pour voir, pour le spectateur,
03:10 de se retrouver vraiment dans l'ambiance des années 80.
03:13 - Qu'est-ce qu'ils vont découvrir sur scène que l'on n'imagine pas ?
03:17 Ça dure combien de temps, d'ailleurs ? C'est deux heures de spectacle ?
03:19 - Deux fois une heure, oui. Deux heures, deux heures, deux heures dix de show, oui.
03:22 - Ce sont des chansons qui ont fait le tour du monde,
03:27 qui ont marqué, vous avez dit, une génération, oui, une ou deux, même, d'ailleurs.
03:31 Mais 40 ans plus tard, ça marche toujours ?
03:33 - Ça marche toujours, oui. C'est sûr que là, on est en tournée,
03:36 là, on est à la quatrième ou cinquième date, on est à Standing Ovation tous les soirs,
03:40 on a deux, trois rappels qui ne sont pas prévus.
03:43 Oui, les gens sont là pour danser, ils sont là pour faire la fête,
03:46 surtout en ce moment, avec le marasme et ce qu'on vit, c'est important de faire la fête.
03:49 - Mais je me rappelle d'un film avec Michael Douglas,
03:52 il était un metteur en scène aussi, comme vous, mais qui dansait pas.
03:56 Est-ce que le metteur en scène doit savoir danser et chanter lui aussi ? Pas forcément.
04:00 - Surtout pas. Non, j'ai une bonne équipe, j'ai Cécile, Cécile Chaduto,
04:03 qui a la chorégraphie, j'ai une grosse équipe. Non, je sais pas danser.
04:06 Non, non, malheureusement, non. - Ni chanter ?
04:08 - Si, chanter, oui, mais bon.
04:10 - On s'étonne que ce n'ait pas été fait avant. En fait, c'est vrai que quand on le voit,
04:14 on se dit, ça paraît évident que ça devienne une réunion de bien.
04:17 - Alors moi, je l'avais monté il y a 9 ans. Je l'avais monté il y a 9 ans.
04:20 Et on m'a proposé de le monter pour les 40 ans, la fameuse date anniversaire des 40 ans du film.
04:25 Donc voilà. Mais il y a 9 ans, j'avais monté également le show.
04:28 Mais c'est marrant parce que c'est plus un succès cette année qu'il y a 9 ans.
04:32 Voilà, on revient vraiment dans les souvenirs des années 80.
04:35 On revient faire la fête. - Il y a une vraie nostalgie, là, oui.
04:37 - Une vraie nostalgie. On le voit tous les jours.
04:40 - Alors ce spectacle, il faut le préciser, quand même, s'adresse à plusieurs publics.
04:44 Vous en faites partie, d'ailleurs. - Nous, on y va avec le trois.
04:48 - Il y a 40 ans, je me souviens, j'ai été voir ça au cinéma.
04:51 Et puis ça a été entendu par vous d'abord. Et puis vous ne l'avez jamais vu sur scène.
04:56 Ça fait quoi ? On a dit 2 générations ? Oui, au moins, non ?
04:59 - 2, 3 générations. Oui, bien sûr.
05:02 - Est-ce que ce sont tous des artistes français ? Est-ce que vous avez eu cette chance ?
05:05 Parce qu'à l'époque, il y a très longtemps, il n'y avait pas suffisamment de jeunes artistes qui savaient tout faire.
05:10 - Complètement. Oui, bien sûr. Oui, ce sont tous des...
05:12 C'était important d'avoir des vrais, vrais artistes de nos jours en comédie musicale.
05:17 Outre flash dance et qu'on demande des artistes qui savent jouer la comédie, danser et chanter, bien sûr.
05:23 Multidisciplinaire, bien sûr.
05:25 - Et quand vous êtes en tournée, là, ça fait combien de temps ?
05:29 - C'est la 4e date. Là, la semaine prochaine, en fin de semaine, on est à Bordeaux, Poitiers.
05:35 Oui, c'est une grosse, grosse tournée. On a une quarantaine de dates avant de reprendre...
05:39 - Vous allez revenir à Paris ? - À la scène musicale à partir du 27 avril.
05:42 - Et vous êtes combien sur scène ? - 22. 22. 22 artistes sur scène, plus une dizaine de techniciens.
05:49 - D'accord. - Moi, j'ai vu le spectacle. Ça donne envie de danser, franchement.
05:52 - Ah, vous l'avez déjà vu ? - J'ai vu quand il était à Paris, avant la tournée.
05:55 Et franchement, ça vaut le coup. Et c'est vrai qu'on revisite des tubes qu'on adore.
06:00 Et tout le monde danse dans la salle.
06:02 - Bon. Quand vous commencez une tournée comme ça, vous terminez par Paris ?
06:08 - Oui. Oui. On a eu la chance... - Et vous savez combien de temps vous allez rester ?
06:12 - Paris, on est sur la scène musicale. C'est un gros, gros bateau, la scène musicale.
06:15 Mais on a eu la chance, il y a... Elle est dernière, Caroline, elle est venue voir d'ailleurs le show,
06:18 de faire Casino de Paris et d'enchaîner après sur Bobino. C'était un vrai succès.
06:22 Donc la production a pu caler une vraie, vraie tournée. Et la reprise sur Paris.
06:28 Et je sais que la reprise sur Paris se positionne très, très bien. Ça marche très fort.
06:32 Scène musicale, 27 avril. - 27 avril. Notez ça.
06:36 - Merci Philippe Pearson. C'est le metteur en scène de Flashdance, la comédie musicale.
06:42 Si vous passez par ici, c'est le 27, c'est la scène musicale. C'est grand.
06:49 - C'est très grand. - Enfin loué quand même, on ne sait jamais, à l'avance.
06:52 - Bien sûr. - Merci de votre visite et bonne chance.
06:54 - Merci à vous. - Bravo.
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