Quinze personnes - et non 18 comme indiqué dans un premier temps - ont été interpellées mercredi matin près du marché de gros de Rungis que les agriculteurs en colère, réunis en convoi, menacent d'investir, a appris BFMTV du procureur de la République de Créteil.
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00:00 Aux abords du marché international de Rungis, en effet, parce que les forces de l'ordre ont suivi les consignes fixées par Gérald Darmanin ces derniers jours,
00:08 qui étaient justement "on vous laisse manifester, on laisse exprimer ce coup de sang légitime", je reprends l'expression du ministre de l'Intérieur la semaine dernière,
00:15 mais attention, il y a des zones écarlates, des zones dont il ne faut pas s'approcher parce que là, on interviendra.
00:21 Vous le disiez, Paris, les aéroports d'Ile-de-France et le marché de Rungis, et c'est là que ce matin,
00:26 des tracteurs sont arrivés vraiment aux portes du marché de Rungis. Le but, c'était de les empêcher de pénétrer à l'intérieur de ce marché.
00:34 C'est la raison pour laquelle, nous dit-on, du côté de la préfecture de police de Paris, une ligne rouge a été franchie et les forces de l'ordre ont suivi
00:40 les instructions fixées par la place Beauvau avec 15 agriculteurs qui ont été interpellés, qui sont actuellement en garde à vue pour un délit d'entrave à la circulation,
00:50 le fait d'empêcher avec son véhicule ou de mettre un obstacle sur la route pour empêcher les personnes d'avancer. C'est sur ce chef qu'ils ont été interpellés.
00:58 Alors, c'est un délit qui est punissable en théorie de deux ans de prison et 4 500 euros d'amende. On verra dans les prochaines heures si les garde à vue
01:06 sont prolongées ou pas, si elles sont levées pour la plupart. En tout cas, effectivement, la doctrine sur le fond, elle ne change pas. On reste modérés,
01:14 on les laisse évoluer, on les laisse manifester. Mais clairement, ce matin, il y a eu les premières interpellations devant Rungis.