66 % des Français se sentent fatigués. Mde sommeil, pression au travail, changements de saisons ; les raisons invoquées par les Français sont toujours un peu les mêmes. Mais d’autres causes sont à rechercher. Véronique Mounier et ses invités en parlent sur le plateau de "La Santé D'abord"
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00:00 Prenez soin de vous avec le groupe VIVE et votre programme La Santé d'abord.
00:04 Groupe VIVE pour une santé accessible à tous.
00:08 Bonjour à tous, soyez les bienvenus sur le plateau de La Santé d'abord,
00:10 l'émission qui préfère prévenir plutôt que guérir.
00:13 Alors peut-être que vous vous sentez fatigué comme 66% des Français,
00:17 alors en même temps c'est vrai, c'est l'hiver, on manque de lumière, on est enrhumé.
00:21 Mais si cette fatigue perdure ou s'aggrave, attention,
00:24 d'autres causes sont peut-être à rechercher
00:26 et on en parle aujourd'hui sur le plateau de La Santé d'abord.
00:29 [Musique]
00:50 Manque de sommeil, pression au travail, changement de saison,
00:54 les raisons invoquées par les Français pour expliquer leur fatigue latente
00:57 sont toujours les mêmes d'une année sur l'autre.
00:59 Et si cette fatigue avait d'autres causes,
01:02 des causes physiologiques qui ne relèvent pas forcément d'une maladie
01:05 et sur lesquelles on pourrait agir de façon naturelle, ça tombe bien,
01:09 c'est justement la spécialité de mes invités, remonter à la source du problème
01:13 pour soulager durablement un symptôme par des solutions les plus naturelles possibles.
01:18 Guenelle Abéguilé, bonjour.
01:19 Bonjour.
01:20 Merci d'être avec nous, vous êtes kinésithérapeute de formation,
01:23 formatrice en micronutrition et santé fonctionnelle,
01:26 et également spécialisée en hormonologie.
01:28 Merci de revenir sur le plateau de La Santé d'abord.
01:30 Et vous êtes notamment l'auteur d'un livre à mettre entre les mains de toutes les femmes,
01:34 "Troubles hormonaux, reprenez le pouvoir", paru aux éditions Résurgence.
01:38 Vous ne le savez peut-être pas, mais une ovulation de mauvaise qualité
01:42 peut altérer notre santé physique, psychologique et générer notamment de la fatigue.
01:47 C'est notre sujet du jour, ça tombe bien.
01:49 Bruno Méret, bonjour.
01:50 Bonjour.
01:51 Merci également de revenir nous voir sur le plateau de La Santé d'abord.
01:54 Vous êtes ingénieur en biochimie, consultant en micronutrition
01:58 et auteur de "Défendez-vous", aux éditions Solar,
02:01 et "Maitrisez vos protocoles santé", aux éditions Résurgence.
02:03 Voilà, c'est le premier guide qui existe sur toutes les analyses fonctionnelles
02:06 et nutritionnelles que l'on peut réaliser pour prendre soin de sa santé
02:10 de façon la plus personnalisée possible.
02:13 Et vous nous direz notamment quelles sont les analyses à réaliser,
02:16 en tout cas que vous conseillez en cas de fatigue persistante
02:19 après avoir éliminé, bien sûr, une pathologie sous-jacente auprès d'un médecin.
02:24 En tout cas, je suis très heureuse que vous soyez là.
02:26 Je suis très heureuse d'aborder avec vous ce sujet de la fatigue sous un angle inédit,
02:30 parce qu'il y a des causes auxquelles on ne pense pas forcément
02:33 et qui pourtant mériteraient d'être cherchées beaucoup plus souvent,
02:36 d'autant que leur prise en charge reste finalement assez simple dans la plupart des cas.
02:40 Mais avant, je propose d'aller à la rencontre des Français
02:42 et d'évaluer leur état de fatigue.
02:44 C'est un reportage d'Élise Comartof.
02:46 [Musique]
02:53 Peut-être qu'en hiver, on a plus tendance à être fatigué.
02:56 Et puis peut-être que c'est un peu psychologique aussi, comme il fait nuit plus tôt.
03:00 Peut-être que notre cerveau nous dit qu'on est fatigué plus vite.
03:03 C'est plus difficile de se lever le matin quand même, on ne va pas se mentir.
03:07 Mais c'est parce qu'il fait froid.
03:08 Si on est fatigué, on a tendance à aller facilement vers la malbouffe aussi.
03:12 Donc il s'agit d'avoir une petite rigueur, on va dire.
03:15 Aujourd'hui ça va parce que je ne travaille pas.
03:17 Mais sinon, la plupart du temps, je me sens fatiguée en hiver.
03:19 J'essaye d'économiser mon énergie l'hiver, de voir un peu moins de monde que l'été.
03:27 C'est moins propice l'hiver.
03:29 J'essaie de me reposer, ce n'est pas évident.
03:31 Avec les écrans, on reste un peu mobilisés alors qu'il faudrait se reposer.
03:36 Quand on dort mal, je pense que le sommeil c'est hyper important.
03:39 De faire des micro-siestes, de se poser, parce que je ne dors pas beaucoup en général.
03:44 Mais surtout, c'est de m'écouter.
03:46 Quand je sens que je suis fatigué, si je peux, je me pose.
03:48 Je prends un quart d'heure pour moi.
03:50 À partir de l'hiver, tous les soirs, c'est douche, carité, un peu de lecture.
03:55 On s'était dit ce matin qu'on n'avait pas envie d'aller travailler.
03:58 C'était vraiment la journée où on serait bien resté en télétravail.
04:02 Voilà.
04:03 Pourquoi ?
04:04 Parce qu'on est fatigué, les vacances sont loin.
04:07 Il y en a qui disent café, mais je ne suis pas très café.
04:09 Moi, je mets un bon chocolat chaud, ça me fait du bien.
04:10 Ça me réchauffe le cœur et l'esprit.
04:13 Donc, ça me fait plaisir.
04:14 Voilà, un bon chocolat chaud pour réchauffer le cœur et l'esprit.
04:19 Il y a évidemment toutes ces causes naturelles de la fatigue.
04:22 Le stress, la surcharge de travail, on en a beaucoup parlé.
04:25 Les infections virales, la grippe, la Covid, etc.
04:27 Ou encore une consommation excessive de drogue, d'alcool, de dépression.
04:32 Mais en revanche, quand faut-il s'inquiéter ?
04:34 Quand faut-il aller consulter, parce que cette fatigue n'est peut-être pas normale ?
04:39 Quand faut-il consulter ?
04:42 Quand on veut consulter pour la fatigue,
04:45 on pense à des causes médicales en premier lieu.
04:50 Il faut renvoyer éventuellement sur...
04:52 exclure des pathologies en premier lieu.
04:54 Et puis ensuite, lorsque la fatigue devient chronique,
04:58 traînante, qu'elle nous invalide vraiment au quotidien,
05:02 on peut éventuellement consulter en micronutrition, par exemple.
05:05 Après avoir éliminé, bien sûr, une maladie sous-jacente.
05:09 Mais c'est vrai que ce sont souvent des fatigues qui durent,
05:11 qui peuvent s'accompagner d'amaigrissements, de douleurs, etc.
05:14 Là, évidemment, il faut aller consulter.
05:16 Puisqu'aujourd'hui, dans cette émission, nous allons plutôt parler
05:19 des causes qui relèvent de modifications d'hygiène de vie
05:22 ou de carences en vitamines, en minéraux, etc.
05:25 Alors, parlons justement d'abord d'une des causes les plus fréquentes
05:29 et évidentes de la fatigue, c'est le manque de sommeil.
05:31 7 Français sur 10 souffrent de troubles du sommeil.
05:34 Un chiffre encore jamais atteint aujourd'hui.
05:37 Alors, en dehors de l'alcool, des écrans dont on use et abuse,
05:41 notamment le soir ou encore la pratique d'une activité physique en fin de journée,
05:45 il y a une cause qui est peu connue et pourtant très fréquente
05:48 d'une altération du sommeil, c'est la carence en magnésium, Guenahel.
05:51 Oui, tout à fait.
05:53 Alors, par plusieurs mécanismes, le magnésium peut être responsable de fatigue.
05:57 Donc, d'une part, parce qu'effectivement, un manque de magnésium
05:59 va altérer la qualité du sommeil.
06:01 Et aussi parce que le magnésium est indispensable à la synthèse de l'énergie.
06:05 Donc, effectivement, il faut y penser.
06:07 Une petite complémentation en magnésium sur une durée plus ou moins longue,
06:10 même en continu si nécessaire, avec un magnésium de bonne qualité
06:14 pour qu'il soit bien toléré et bien assimilé.
06:16 De bonne qualité, sous quelle forme et à quelle dose ?
06:19 Voilà, donc du coup, les doses vont dépendre de la carence
06:23 qui va être évaluable en fonction des signes cliniques.
06:25 Plus il y a de signes cliniques de fatigue ou de manque de sommeil...
06:28 - Des signes de fatigue, paupières qui sautent... - Voilà, tout ce qui est tension musculaire.
06:31 Et si on a beaucoup de signes, on va pouvoir aller vers des doses assez élevées,
06:34 pouvant aller, on va dire, jusqu'à 10 mg par kilo par jour quand même.
06:38 Donc, ça va assez vite.
06:40 Et pour des doses plus standards, autour de 5-6 mg par kilo par jour.
06:44 Et donc, on va favoriser des sels bien tolérés,
06:47 comme les bisglycinate ou les glycérophosphates, par exemple, et éviter...
06:51 Parce que souvent, les gens nous disent "Oh là là, je ne prends pas de magnésium
06:54 parce que ça me fait mal au ventre, ça entraîne des troubles digestifs."
06:57 Mais les formes, effectivement, bisglycinate sont plutôt très bien tolérées.
07:01 - Exactement, tout à fait.
07:03 - Et puis attention également, un patient qui est fatigué toute la journée,
07:06 qui s'endort au volant, qui a un diabète, par exemple, de type 2, qui s'aggrave,
07:10 là, il peut y avoir un problème d'apnée du sommeil.
07:12 Et il faut aller consulter un médecin, Bruno.
07:15 - Oui, là, c'est vrai. Moi, j'en observe souvent.
07:18 Je renvoie souvent des gens qui ont ce type de symptomatologie que vous venez d'évoquer
07:22 vers des médecins pour des diagnostics d'apnée du sommeil
07:25 parce que c'est quand même assez fréquent.
07:27 Et donc, ça fait partie, évidemment, des pathologies d'exclusion
07:30 qui sont importantes à tout de suite repérer.
07:32 Donc, il y a des somnolences dures, on peut s'endormir carrément.
07:35 Là, je pourrais m'endormir si j'avais une apnée du sommeil en plein plateau télé, par exemple.
07:39 Et voilà, il y a des situations assez typiques où il ne faut pas hésiter à envoyer
07:43 chez le pneumologue, évidemment, pour un diagnostic.
07:46 - Et les facteurs de risque, on les rappelle rapidement ?
07:48 - Surpoids, essentiellement, je crois que c'est 90 %,
07:51 enfin, je ne sais pas vraiment, mais 90 % du surpoids.
07:53 Puis, il y a des... Guénael pourrait mieux en parler
07:56 avec les troubles vraiment typiquement mécaniques de la mâchoire et autres.
08:01 Voilà, il y a pas mal de causes à investiguer.
08:05 - Justement, en parlant d'apnée du sommeil, nous nous sommes rendus au CHU de Lille
08:09 pour voir à quoi ressemble l'examen de dépistage de l'apnée du sommeil
08:13 appelé la polysomnographie. Regardez.
08:16 (Générique)
08:22 Boris, 44 ans, avance dans les couloirs du CHR.
08:26 Dans quelques minutes, il s'apprête à débuter un examen pas tout à fait comme les autres.
08:31 Ce qui l'amène ici, des symptômes multiples,
08:34 qui laissent croire à une éventuelle apnée du sommeil.
08:37 - Des réveils multiples dans la nuit, pour uriner ou pas,
08:40 des difficultés à m'endormir, des réveils dans un état
08:45 où je ne peux pas reposer, une fatigue au réveil qui est constante toute la nuit.
08:50 - Bonjour, monsieur. - Bonjour.
08:53 - Vous avez été adressé par l'équipe d'ophtalmologie
08:57 pour la recherche d'un symptôme d'apnée du sommeil.
09:00 - Une fatigue qui affecte la vie de Boris au quotidien,
09:03 difficultés de concentration, mais aussi de mémorisation parfois.
09:07 Pour déterminer s'il souffre d'apnée du sommeil,
09:10 Boris va passer une nuit en observation à l'hôpital
09:13 et sa trache se ferme de façon répétée durant son sommeil.
09:16 - Ce sont des apnées qui ne surviennent que pendant le sommeil
09:19 et qui sont responsables d'interruption de la respiration au cours du sommeil.
09:25 Dans les laboratoires de sommeil, nous réalisons des polysomnographies
09:30 avec des électrodes au niveau de la tête, du thorax, des jambes,
09:35 pour nous permettre d'identifier, de compter et de qualifier ces apnées.
09:41 - Un examen qui peut être aussi réalisé à la maison.
09:44 Une fois le diagnostic établi, cette machine est régulièrement proposée aux patients.
09:48 Elle envoie un flux d'air léger et continu tout au long de la nuit
09:51 qui compense l'obstruction du conduit.
09:54 - Le grand avantage de ce traitement, c'est qu'il est rapidement efficace.
09:57 Les gens vont se sentir moins fatigués le matin au réveil
10:00 et ils vont se sentir globalement beaucoup plus énergiques.
10:03 La prise en charge de l'apnée du sommeil,
10:06 le traitement par la machine nécessite une prise en charge plus globale
10:12 de la cause de l'apnée du sommeil, l'obésité,
10:15 puisque c'est la cause principale de l'apnée du sommeil.
10:19 Pour cette prise en charge globale, nous avons sollicité l'intervention
10:24 de nutritionnistes, de diététiciennes ou de diététiciens,
10:27 psychologues, kinésithérapeutes,
10:29 tout cela dans le cadre d'un parcours de soins intégré.
10:32 En France, l'apnée du sommeil touche 5% de la population,
10:36 une pathologie qui augmente avec l'âge,
10:38 puisque 10% des plus de 60 ans sont touchés.
10:41 - Rappelons que le dépistage est désormais possible aussi à la maison
10:45 et la prise en charge à la paille respiratoire,
10:48 mais il peut aussi y avoir des orthèses dentaires pour les cas plus modérés.
10:52 Autre cause de fatigue très fréquente, c'est l'anémie,
10:55 c'est-à-dire que notre corps est moins bien oxygéné,
10:57 donc plus fatigué.
10:58 Il faut d'abord aller rechercher une carence en fer,
11:00 en particulier chez les femmes non-ménopausées,
11:03 puisque le fer, Bruno, permet le transport de l'oxygène dans notre organisme.
11:06 - Oui, tout à fait.
11:07 C'est vraiment, on va dire, un métal très important pour une bonne santé, c'est sûr.
11:12 Alors, les causes d'anémie, par contre, il n'y a pas que les carences en fer.
11:15 Très souvent, on pense que c'est la carence en fer,
11:18 mais les vitamines du groupe B, B9, B12 aussi, qui sont très importantes.
11:21 - B12, donc attention aux personnes qui sont véganes, végétariens.
11:26 - Véganes, même petits mangeurs de viande,
11:28 les flexitariens, c'est très tendance, on va dire.
11:31 Moi, je vois sur les bilans très souvent des carences B12 assez importantes,
11:36 le fer, évidemment.
11:38 Donc, attention quand même, warning sur ce type de mode alimentaire,
11:43 même si c'est par ailleurs plutôt santé.
11:46 Chacun choisit son mode alimentaire,
11:48 mais il y a quelques petites vigilances à avoir, ça en fait partie.
11:51 - Et puis attention chez les femmes aussi, qui ont des règles très abondantes.
11:54 Elles se retrouvent souvent avec...
11:56 - Alors plutôt le sujet de... - Aguenel.
11:59 - Oui, tout à fait, effectivement, il faudra travailler du coup à ce moment-là
12:01 sur les causes des règles abondantes, qui sont souvent liées à un déséquilibre hormonal.
12:05 - Mais qui peuvent provoquer justement une anémie, en tout cas par carence en fer.
12:10 Le manque d'acidité dans l'estomac aussi ?
12:12 - Oui, absolument.
12:14 - Oui, tout à fait, on a besoin d'acidité dans l'estomac
12:16 pour pouvoir bien absorber le fer dans l'intestin,
12:19 parce qu'il faut un peu d'acidité aussi dans l'intestin
12:21 pour que les transporteurs du fer arrivent à fonctionner correctement.
12:24 - En dehors de la fatigue, quels sont les autres signes
12:26 qui peuvent nous mettre sur la voie d'une carence, en tout cas d'une anémie ?
12:29 - L'anémie, c'est classiquement essoufflement,
12:32 évidemment pas l'heure, on n'a pas la bonne mine.
12:35 Essoufflement, difficulté avec les efforts de manière générale,
12:39 c'est un peu des grands signes.
12:42 - Perte de cheveux ? - Perte de cheveux, oui.
12:44 Du coup, dysfonction thyroïdienne aussi, les carences en fer.
12:47 Ce n'est pas l'anémie, c'est des carences en fer
12:49 qui vont induire des dysfonctions thyroïdiennes,
12:51 des mauvaises détox, on en reparlera tout à l'heure aussi, je crois.
12:54 Il y a pas mal de petits signes.
12:57 Ce n'est pas des vrais anémiés en consultation fonctionnelle,
13:01 moi je n'en ai pas beaucoup, c'est des gens quand même
13:03 que le médecin repère très souvent.
13:06 - Et justement au niveau du bilan biologique,
13:08 comment objectiver une anémie ?
13:10 - L'anémie, à proprement parler, ça va être médical,
13:13 c'est sur l'hématocrite, le taux d'hémoglobine,
13:16 donc ça vraiment à proprement parler, c'est le médecin qui va repérer.
13:19 Nous on va regarder plutôt la féritine, le taux de fer,
13:23 la B9, un dosage un peu particulier,
13:26 on appelle ça la B9 érythrocytale, la B9 dans les globules rouges,
13:29 les taux de B12 par exemple, donc ça va nous permettre
13:31 de voir les micronutriments qui potentiellement
13:33 peuvent induire une anémie.
13:35 Mais la vraie anémie est un diagnostic médical,
13:37 c'est le médecin qui va la repérer.
13:39 - Alors on parlait justement tout à l'heure de notre thyroïde,
13:42 si vous êtes fatigué, surtout le matin,
13:44 malgré vos 9h de sommeil, avec l'impression que votre journée
13:47 démarre vraiment à 13h, quelles causes faut-il rechercher
13:51 justement à une thyroïde qui fonctionne un petit peu au ralenti, Guénéline ?
13:54 - Oui, c'est ça, tout à fait.
13:56 Effectivement, quand on a une hypothyroïdie, on est fatigué
13:59 tout simplement parce que la thyroïde, c'est elle qui va gérer
14:02 notre métabolisme en stimulant nos chaudières énergétiques,
14:06 nos mitochondries, et donc si la thyroïde tourne au ralenti,
14:09 nos mitochondries tournent au ralenti, et donc on produit moins d'énergie.
14:12 - Mitochondries, peut-être, rappelons ce que c'est,
14:14 c'est des petites organites dans nos cellules qui produisent notre énergie.
14:18 - À partir de l'alimentation. - Exactement, et des micronutriments.
14:22 - Alors quelles sont les causes les plus fréquentes
14:25 d'une thyroïde qui fonctionne au ralenti ?
14:28 - Alors, il y en a de multiples, il y a les déficits en micronutriments,
14:32 justement la thyroïde a besoin de multiples micronutriments
14:35 tels que l'iode, alors avant les hypothyroïdes étaient très souvent
14:38 liés aux carences en iode, moins aujourd'hui, mais il y a d'autres
14:41 micronutriments qui peuvent impacter son fonctionnement,
14:43 parmi lesquels le sélénium, le fer, il y en a d'autres,
14:46 il y a le cuivre, la B12, magnésium, de nombreux micronutriments
14:50 sont nécessaires au fonctionnement de la thyroïde.
14:52 Alors après, en revanche, il y a aussi tout ce qui est exposition
14:55 au métaux lourds, au perturbateur endocrinien.
14:57 - Au fluor, attention, l'antigènesse fluorée.
15:00 - Le mercure aussi, dans les gros poissons gras prédateurs,
15:03 qui peuvent aussi impacter le fonctionnement de la thyroïde,
15:06 et le stress aussi, la thyroïde est très vulnérable au stress
15:09 et au déquilibre hormonaux chez la femme, entre les oestrogènes
15:12 et la progestérone, la thyroïde aussi.
15:14 - Je vous renvoie à la lecture de l'livre de Gnahen.
15:16 - Voilà.
15:17 - Reprenez vos hormones, reprenez le pouvoir.
15:20 En dehors de la fatigue, quels sont les autres signes
15:23 d'une hypothyroïdie ? Le profil type d'un patient en hypothyroïde.
15:26 - Voilà, parce que c'est vrai que la fatigue peut nous amener
15:29 vers plein de causes différentes, mais alors du coup,
15:31 si on voit associé à de la fatigue, une frilosité,
15:34 je pense que c'est le signe le plus spécifique de l'hypothyroïdie,
15:37 une prise de poids, mais tous les hypothyroïdiens ne sont pas en surpoids.
15:40 Et d'ailleurs, une des causes, c'est parce qu'ils ont une digestion au ralenti,
15:44 donc des fois, ils n'ont pas faim, ils peuvent être constipés,
15:47 avoir du reflux, avoir l'estomac lourd,
15:50 et puis avoir également une perte de cheveux assez diffuse.
15:54 Voilà, un fonctionnement global un peu au ralenti
15:57 avec une fréquence cardiaque assez basse également.
16:00 Ce genre de signes cliniques doivent nous orienter vers une hypothyroïdie.
16:03 - Et la correction des causes qu'on vient de citer,
16:06 carence en fer, iode, vitamine du groupe B,
16:09 gestion du stress, tout ça, ça peut suffire à relancer parfois une thyroïde paresseuse,
16:15 il n'y a pas forcément besoin de passer par une prise en charge médicamenteuse.
16:19 - Tout à fait, si la thyroïde n'est pas trop attaquée par le système immunitaire,
16:23 ce qui peut parfois arriver dans des cas plus pathologiques.
16:25 - C'est-à-dire qu'on va fabriquer des anticorps contre sa thyroïde,
16:27 c'est l'hypothyroïdie d'Hashimoto par exemple.
16:29 - Tout à fait, donc effectivement, si la cause est juste micronutritionnelle,
16:34 donc liée à une carence ou au stress, en prenant la charge séco,
16:37 ça suffira pour relancer la fonction thyroïdienne.
16:40 - Alors, il peut y avoir aussi des fatigues qui vont se manifester
16:43 plutôt l'après-midi, notamment après le déjeuner,
16:46 avec souvent une sensation d'avoir la tête un peu dans le brouillard,
16:50 des courbatures, comme si on était un petit peu grippé.
16:52 Là, il faut penser à nos surrénales.
16:54 Alors, rappelons peut-être à quoi servent nos surrénales et où elles se trouvent surtout.
16:59 - Alors, surrénales, sur les reins.
17:02 - Voilà. Et donc, à quoi elles servent ?
17:04 Eh bien, nos surrénales, ce sont des glandes très importantes
17:07 qui vont fabriquer des hormones qui nous permettent de faire face au stress,
17:10 notamment de fuir ou combattre en cas de stress
17:13 pour pouvoir mieux gérer tous ces événements de la journée
17:16 qui nous arrivent en permanence, les factures qui tombent,
17:19 l'engueulade avec le conjoint, les enfants qui nous fatiguent, etc.
17:22 - Cette fameuse charge mentale dont on a parlé dans une autre édition.
17:25 - Tout à fait, donc les surrénales ont plein d'autres fonctions.
17:28 Les hormones qu'elles produisent ont plein d'autres fonctions également,
17:31 comme celles de moduler l'inflammation, moduler les allergies, etc.
17:35 - Alors, quelles sont les autres signes caractéristiques d'une carence en cortisol,
17:38 en dehors de cette fatigue qui est surtout l'après-midi
17:41 où vers 17h, on a besoin de se rebooster,
17:43 alors en général, on mange du sucre, ce qui n'est pas formidable, mais...
17:46 - Je dirais déjà que la fatigue des glandes surrénales,
17:48 ce n'est pas juste une simple fatigue, c'est un épuisement.
17:51 Et vraiment, c'est quelque chose de très différent.
17:53 Un épuisement, quand on dit qu'on est vraiment épuisé,
17:56 ce n'est pas juste une simple fatigue.
17:58 - C'est une fatigue physique, psychique ?
18:00 - C'est une fatigue qui fait qu'on n'est plus capable
18:02 de gérer les événements de la vie quotidienne.
18:05 On est complètement...
18:06 Alors, il y a des mots qui leur parlent beaucoup,
18:08 c'est "être HS", "être à côté de la plaque", "être confus".
18:11 C'est des mots, quand on leur demande s'ils le ressentent,
18:14 ça paraît une évidence pour eux quand ils en sont là.
18:17 Après, du coup, les autres signes cliniques,
18:19 ça peut être vu que le cortisol que nos glandes surrénales fabriquent,
18:22 cette hormone qu'on produit pour faire face au stress,
18:25 c'est notre anti-inflammatoire et notre anti-allergique principal.
18:28 Donc, quand on manque de cortisol, on aura les inflammations,
18:31 les allergies qui peuvent flamber et qui peuvent donner
18:34 des douleurs osteoarticulaires, un nez qui coule, une gorge qui gratte, etc.
18:38 - Voilà, quand on a des allergies, des problèmes de peau,
18:42 associés à une grande fatigue, peut-être penser à une fatigue surrénalienne.
18:47 - Et on peut avoir aussi une envie, justement, de se rebooster,
18:50 parce qu'on est crevé, et on va parfois chercher à se rebooster avec du sel.
18:54 Alors, on a des patients qui disent "j'ai des envies de gras"
18:56 parce qu'ils vont manger des chips, par exemple,
18:58 et c'est parfois le sel, parce qu'ils ne retiennent plus le sel
19:01 quand ils manquent de cortisol, donc ils vont chercher à relancer la machine avec du sel.
19:05 - Voilà, et une des conséquences extrêmes, justement,
19:07 de cet épuisement des glandes surrénaliennes, c'est le burn-out.
19:10 Nous avons rencontré, justement, Martine Gauthier,
19:13 qui a été victime d'un épuisement professionnel.
19:15 Ce fameux burn-out, elle témoigne devant nos caméras.
19:18 Regardez.
19:19 [Musique]
19:26 - On en arrive à devoir faire tout plein de choses en très peu de temps,
19:30 avec un maximum de personnes, et donc forcément, on accompagne mal.
19:34 Et en fait, moi, c'est ce qui m'a tirée vraiment vers le bas,
19:38 c'est-à-dire de travailler à l'encontre de mes valeurs professionnelles.
19:41 Je finissais par arriver quand même au travail,
19:43 et puis sur le parking, c'était essayer d'arriver dans le bureau la tête haute,
19:50 et puis en disant tout va bien, quoi, et j'y arrivais.
19:53 Voilà, j'y arrivais jusqu'au jour où, malheureusement,
19:56 un matin, mon corps m'a pris de haut et m'a dit,
20:00 "Non, tu ne vas pas y arriver aujourd'hui,
20:02 parce que je ne te laisserai pas mettre un pied devant l'autre."
20:04 Et donc, je suis restée bloquée, vraiment bloquée.
20:06 - Dans votre lit ?
20:07 - Voilà, donc un déverrouillage qui a été très, très, très dur
20:10 pour que je puisse aller consulter.
20:13 Ma généraliste m'a donc fortement conseillée d'aller voir un psychiatre
20:19 pour essayer de dénouer certainement quelque chose qui était là
20:24 et qui faisait très mal, les choses que j'ai faites.
20:27 On m'a demandé de raconter une journée type,
20:29 et j'ai eu énormément de mal à la raconter,
20:32 parce qu'en fait, je l'ai vécue, voilà, assise sur une chaise,
20:35 devant ce professionnel qui en a déduit tout simplement
20:38 que j'étais en épuisement professionnel,
20:40 mais je n'ai pas voulu l'entendre.
20:42 Et j'ai mis des mois à l'accepter.
20:44 - Et souvent, en cas de burn-out,
20:46 les médecins vont prescrire un antidépresseur,
20:48 alors la personne va aller mieux,
20:49 mais le problème, c'est qu'on ne traite pas la cause du burn-out,
20:51 qui est la carence en cortisol.
20:53 Alors, déjà, en prévention,
20:55 comment booster naturellement la production de cortisol
20:58 et éviter d'en arriver dans le cas de Martine ?
21:01 Yanael ?
21:02 - J'avais prévu de vous parler de l'importance des biorhythmes,
21:05 mais en fait, le reportage de Martine, du coup,
21:07 il y a quelque chose d'essentiel dans ce qu'elle dit,
21:10 c'est qu'elle travaillait à l'encontre de ses valeurs.
21:12 Donc, j'allais dire que le plus important, c'était la gestion des biorhythmes,
21:15 mais finalement, je me dis que peut-être le plus important,
21:17 c'est de respecter ses propres valeurs
21:18 et de pouvoir être en phase avec.
21:20 On parle toujours du burn-out
21:21 comme un épuisement professionnel lié à une charge de travail.
21:24 Je pense qu'en fait, si on travaille beaucoup,
21:27 mais que ça respecte nos propres valeurs,
21:29 que ça a du sens,
21:30 eh bien, on évite le burn-out, quand même.
21:32 Donc, voilà, qu'on soit en accord avec ses propres valeurs,
21:35 mais quand même, la gestion des biorhythmes est primordiale.
21:38 Encore quelques mots,
21:39 la gestion des biorhythmes, c'est respecter ses propres rythmes.
21:42 Oui, et puis quand...
21:43 Veille, sommeil.
21:44 Voilà, et se lever à heure régulière,
21:45 le week-end, la semaine, les vacances,
21:48 si on est fatigué, bien sûr,
21:49 autrement, on peut se mettre à faire la grasse mat.
21:51 Mais si on est dans un état comme ça,
21:52 il faut que notre corps ait de la régularité
21:54 pour qu'il puisse relancer ses surrénales.
21:56 Dosage du cortisol, a-t-il un intérêt ou non ?
21:58 Alors, ça dépend de quel dosage on parle.
22:01 C'est vrai que le dosage habituel fait par le médecin,
22:03 le cortisol de 8h du matin,
22:05 ne sert pas à grand-chose d'un point de vue fonctionnel.
22:08 D'un point de vue médical,
22:09 ça peut permettre, bien sûr, de repérer des pathologies surrénaliennes,
22:12 il y a la maladie d'Addison, maladie de Cushing, tout ça,
22:14 donc ça a vraiment un intérêt.
22:15 Mais nous, on va rechercher ici,
22:17 alors, dans son cas,
22:18 vraiment des carences importantes de cortisol.
22:21 En fait, on pratique, nous, des dosages salivaires du cortisol,
22:24 c'est assez peu connu, et pourtant une super analyse,
22:28 et qui permet de voir si la personne a,
22:31 ce qu'on appelle, un bon pic du cortisol,
22:33 parce que le matin, quand on...
22:34 On le fait à plusieurs moments de la journée.
22:35 On le fait à deux moments, ça suffit.
22:37 Au moment du réveil, vraiment,
22:39 dès qu'on ouvre les yeux, dès qu'on devient conscient,
22:41 et 30 minutes après le réveil.
22:43 Et normalement, s'il y a une bonne physiologie,
22:45 on a un pic de cortisol assez marqué.
22:48 30 minutes après.
22:49 30 minutes après, il y a une augmentation du cortisol,
22:50 c'est notre hormone de veille,
22:52 on se réveille comme le cortisol.
22:54 Et s'il n'y a pas ce pic ?
22:55 Et s'il n'y a pas ce pic, alors cette dame, sans doute,
22:56 il y a presque un anti-pic, c'est-à-dire un pic qui se négative.
23:00 Et du coup, là, c'est une signature d'un épuisement surrénalien.
23:03 La surrénale n'est plus capable de fabriquer son cortisol matinal,
23:06 et donc une signature de burnout, d'épuisement.
23:08 Donc professionnel ou haute cause, d'ailleurs.
23:10 On parle souvent du burnout professionnel,
23:12 mais il y a des burnouts relationnels aussi.
23:14 Oui, relationnels.
23:16 Bon, enfin, parlons maintenant de cet organe
23:19 qui consomme quand même 20% de notre énergie corporelle,
23:22 le foie, et quand il est surchargé,
23:24 il a du mal à fonctionner, on est fatigué, voire très fatigué,
23:26 parce que ce foie va devoir dépenser encore plus d'énergie
23:29 pour remplir ses nombreuses fonctions.
23:31 Oui, tout petit organe, 3% du poids du corps,
23:34 et pourtant un gros consommateur d'énergie
23:36 parce que de multiples fonctions.
23:37 Alors je crois que vous mettiez une petite infographie là-dessus.
23:40 C'est vrai qu'on pense souvent foie, évidemment, digestion, détox,
23:46 c'est un peu connu, c'est un mot à la mode aussi,
23:48 mais c'est vrai qu'il remplit énormément de fonctions,
23:50 notamment cette fonction de détoxification
23:52 qui dans notre monde est primordial,
23:54 il a beaucoup, beaucoup de travail,
23:56 et donc ça le fatigue.
23:57 Et donc quand on est polymédiqué, par exemple,
24:00 avec une contraception, par exemple, aussi,
24:03 qui impacte le métabolisme hépatique,
24:05 ou beaucoup de médicaments,
24:06 ou évidemment alimentation non bio, constipation chronique,
24:09 tout ça va surcharger le foie,
24:11 et ce foie donne une fatigue aussi importante
24:14 qui peut être importante,
24:15 auquel il faut penser,
24:16 parce que ce n'est pas toujours spontanément
24:18 ce qui vient à l'esprit.
24:19 Et qui peut être associée à d'autres symptômes ?
24:21 Oui, des symptômes un peu de nausée,
24:23 il peut y avoir justement des gens
24:25 qui ne supportent pas bien,
24:26 les moindres odeurs vont les déranger,
24:28 des médicaments aussi qui ne supportent pas l'alcool,
24:31 il y a des symptômes, des migraines aussi,
24:34 il y a des hémorroïdes,
24:35 des symptômes un peu connus comme ça
24:37 qu'on peut lister sur des...
24:39 La sensibilité aux odeurs ?
24:41 C'est ce que je voulais dire, tout à fait.
24:43 Donc symptômes qui peuvent faire repérer,
24:45 mais après on étudie aussi le mode de vie global
24:47 de la personne pour repérer ce type de choses.
24:49 Qu'est-ce qui va y avoir ?
24:51 Là, il n'y a pas forcément besoin
24:52 de faire un bilan hépatique ?
24:53 Les bilans hépatiques médicaux, non,
24:55 parce que là on va avoir des problématiques
24:57 plutôt médicales du foie,
24:59 et par contre nous on a quelques petits marqueurs
25:01 qui peuvent être très intéressants,
25:02 le sélénium, le fameux fer, on y revient,
25:05 des marqueurs de ce qu'on appelle
25:06 de stress oxydatif ou d'inflammation
25:08 qui peuvent nous dire
25:09 "ah, le foie baigne dans un terrain
25:11 qui n'est pas très fonctionnel pour lui
25:13 et il peut mal encaisser les coups",
25:15 ça peut nous permettre de voir son terrain,
25:17 voilà un petit peu l'idée.
25:19 - Bien, un grand merci à tous les deux,
25:21 je suis ravie qu'on ait pu sortir un peu
25:23 des sentiers battus et traiter ce thème
25:26 de la fatigue qui concerne un peu tout le monde
25:28 sous cet angle beaucoup plus original.
25:30 Un grand, grand merci.
25:31 Donc, à retenir, en cas de fatigue matinale,
25:34 allez vérifier du côté de la thyroïde,
25:36 encore plus si vous êtes frileuse, constipée,
25:38 ou que vous prenez du poids sans raison
25:39 ou que vous perdez du poids.
25:40 Une grosse fatigue l'après-midi
25:41 avec notamment des pulsions salées
25:43 en fin d'après-midi,
25:44 attention, vous avez peut-être du mal
25:45 à fabriquer du cortisol,
25:47 vos surrénales sont peut-être
25:48 en train de s'épuiser,
25:49 et si votre fatigue est associée
25:51 à une mauvaise haleine,
25:52 un teint un peu jaune,
25:53 on n'en a pas parlé aussi,
25:54 que vous ne sortez plus les odeurs,
25:56 c'est que votre foie est peut-être en surcharge,
25:58 vous savez maintenant ce qu'il faut faire.
26:00 Un grand, grand merci à tous les deux,
26:02 c'était passionnant.
26:03 Merci en tout cas à tous ceux
26:04 qui m'ont aidé à préparer cette émission.
26:06 Merci à vous de nous avoir suivis,
26:07 et puis je vous dis à très bientôt
26:09 pour un prochain numéro de La Santé.
26:10 D'abord, d'ici là, prenez soin de vous,
26:12 prenez soin de votre thyroïde,
26:13 de votre foie, de vos surrénales.
26:15 Voilà, merci beaucoup.
26:17 Le groupe Vive vous a présenté
26:40 La Santé d'abord,
26:42 le programme qui prend soin de vous.
26:43 Groupe Vive, pour une santé accessible à tous.