La garde à vue du Malien de 32 ans qui a blessé trois personnes dont une grièvement samedi gare de Lyon à Paris, décrit par un de ses proches comme n'ayant "jamais manifesté de tendances violentes", était toujours en cours lundi.
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00:00 Notamment il dit que c'est intolérable ce que la France a fait à son pays, donc le Mali, et à son grand-père.
00:06 Il évoque en fait des périodes du passé, donc le colonialisme et aussi la période de l'esclavagisme.
00:12 Là-dessus il est très affirmatif, il dit aussi que de toute façon il voulait faire passer un message à la France.
00:18 C'est pour ça qu'il est venu à Paris commettre ses agressions samedi dernier.
00:24 Il est assez volubile dans ses propos, il explique aussi notamment qu'il a mis le feu à son sac, puisqu'on sait qu'il a mis le feu à son sac dans un escalator,
00:32 avant de commencer à s'en prendre à des passants. Il dit qu'il voulait créer un mouvement de panique.
00:37 Là-dessus c'est très clair. Ce qui est intéressant c'est qu'il a à la fois un discours un peu confus, parfois même voire très confus,
00:44 et aussi il est structuré dans le sens où il s'est organisé.
00:48 Là ce qu'on sait maintenant c'est qu'il avait un emploi en Italie du côté de Turin, il a donné son préavis au début du mois de décembre,
00:56 il a finalement quitté son emploi fin décembre et il a rendu son appartement le 30 janvier avant d'acheter ses billets, direction la France,
01:04 en passant par Cannes puis Lyon et enfin la gare de Lyon. Il a dormi dans un hôtel aussi la veille des faits avant de passer à l'acte.
01:12 Donc il y a des indications selon lesquelles l'acte était prémédité, on a entendu aussi des discours contre la France,
01:18 et pourtant pour l'instant le parquet antiterroriste ne se saisit pas de cette affaire.
01:21 Oui c'est normal puisque là pour le moment en l'état des investigations qui sont menées par le deuxième district de police judiciaire de Paris,
01:28 il n'y a aucun élément qui ramène vers un acte qualifié d'attentat en fait.
01:33 Donc là-dessus c'est normal que pour l'instant le PNAT ne se soit pas saisi de cette affaire.