• il y a 9 mois


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Transcription
00:00 Nous sommes face à une ubérisation du trafic d'armes.
00:03 La vive inquiétude du procureur de la République à Marseille
00:07 après le démantèlement d'un réseau international de fabrication d'armes
00:11 à partir d'imprimantes 3D, des pistolets ou fusils mitrailleurs en plastique
00:16 mais bien capables de tuer.
00:18 Après un an d'enquête, ce sont 14 personnes qui ont été interpellées.
00:22 Un vaste coup de filet en région parisienne, dans le sud de la France, mais aussi en Belgique.
00:27 Le reportage de Stéphane Burgatte correspondant d'Europe 1 à Marseille.
00:30 Leur aspect a de quoi surprendre mais attention, même si ces fusils sont en plastique,
00:34 leur fiabilité en fait des armes redoutables,
00:36 prévient le colonel Hervé Pétry de l'unité Ciber de la gendarmerie.
00:40 La qualité des armes est quand même bonne, très proche à 95% des armes d'origine.
00:44 Donc ce à quoi nous assistons, c'est véritablement à l'ubérisation du trafic d'armes
00:47 qui prend une ampleur quand même importante.
00:50 Les armes étaient livrées par colis en pièces détachées pour échapper aux détections.
00:54 Au final, un an de trac et d'infiltration sur le darknet et les réseaux cryptés
00:58 pour remonter jusqu'à une filière composée principalement de mouvances anarchistes
01:02 selon le procureur de la République de Marseille, Eric Besson.
01:05 Des libertariens, cette idéologie.
01:07 Chacun doit pouvoir s'armer contre l'Etat et contre toutes les sortes d'atteintes.
01:13 Tout un état libertarien en a resté commerçant
01:16 puisque ces armes se négociaient sur le dark web, démontant de 1000 à 1500 euros.
01:22 Le magistrat qui s'inquiète lui aussi de cette ubérisation avec des armes moins chères certes
01:26 mais surtout sans numéro de série et donc quasiment intraçable.
01:29 Marseille Stéphane Burgatteur

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