Pascal Praud dénonce le journal "Libération" qui ne consacre pas une ligne ce matin à l’hommage de la France aux victimes du Hamas: "C’est une honte ! Avant, c’était un grand journal" - Regardez

  • il y a 6 mois
Pascal Praud dénonce le journal "Libération" qui ne consacre pas une ligne ce matin à l’hommage de la France aux victimes du Hamas: "C’est une honte ! Avant, c’était un grand journal" - Regardez
Transcript
00:00 parce que je viens de découvrir la Une de Libération.
00:02 La Une de Libération.
00:04 Et j'ai envoyé la Une de Libération à Marine Lanson.
00:07 La Une de Libération, je vous assure, c'est extraordinaire, en fait.
00:11 Ça s'appelle Climat Lapresqui.
00:13 Climat Lapresqui, vous allez le voir.
00:16 Il y a un cinéma réminiscence fiction de Bertrand Bonello
00:20 et puis il y a Héritage, la fille de Joël Rebuchon met les pieds dans le plat.
00:23 L'hommage.
00:25 L'hommage.
00:27 Il n'y a pas un mot.
00:29 Il n'y a pas un mot dans Libération.
00:31 Ils n'ont même pas fait un appel en Une sur un arbre.
00:34 Il n'y a pas, il n'y a pas, sauf erreur de ma part avec
00:38 mercredi 7 février 2024.
00:41 Il n'y a pas un mot, un mot
00:44 sur l'hommage d'aujourd'hui.
00:48 Ça, ça s'appelle une prise de position éditoriale.
00:52 Qui n'est pas isolée.
00:54 Ça, ça s'appelle une prise de position éditoriale.
00:56 Alors évidemment, personne ne le soulignera ce matin dans la presse.
00:59 Personne et même ceux qui font une revue de presse ne souligneront pas
01:03 qu'ils n'en parlent pas.
01:05 Et vous avez vu qu'hier, France Inter a retweeté
01:09 quelques déclarations de François Ruffin, mais pas la dernière
01:12 sur les parents des victimes ont tous les droits.
01:15 Ça, ils n'ont pas retenu, alors que c'était quand même la phrase principale
01:17 de son intervention.
01:18 Il y avait d'autres extraits, pas celui là.
01:20 Mais de toute façon, ce qu'on déplore au sujet de la France insoumise
01:23 ne s'explique que par la complicité d'un certain milieu médiatico-intellectuel.
01:27 Tout seul, il ne pourrait rien.
01:28 Mais ils sont soutenus, soit de manière explicite,
01:31 soit de manière un peu plus sournoise, par tout un petit milieu.
01:33 Écoutez, je l'ai transmis à Marine Lenson.
01:36 Dans un instant, je pense pouvoir mettre cela à la une.
01:40 La souffrance des familles.
01:42 Voyez le sujet de Thomas Bonnet.
01:45 Des sourires figés sur papier glacé et une vie à l'arrêt
01:50 pour les familles de ces otages.
01:52 Sur des t-shirts ou en photo, les portraits de ceux toujours retenus
01:56 par le Hamas sont brandis avec ce message.
01:58 Ne pas les oublier.
02:00 Nathalie est la tante d'Amit, une famille dont la vie a basculé
02:04 depuis quatre mois et l'enlèvement de la jeune femme
02:07 par les terroristes du Hamas.
02:08 On pense tous les jours pour elle.
02:12 Ce qu'elle mange, ce qu'elle dort.
02:16 Si elle est bien.
02:20 Ces familles d'otages sont invitées pour la cérémonie d'hommage
02:22 national aux Invalides, une initiative que tous saluent
02:26 avec reconnaissance et émotion.
02:28 Je ne sais pas comment je vais me tenir.
02:31 Je ne sais pas comment ça va agir sur moi.
02:34 Mais je sais que je veux être pour montrer qu'on est là.
02:41 Je veux être pour dire merci, pour dire merci à la France.
02:45 La cérémonie, présidée par Emmanuel Macron, rendra hommage
02:48 aux 42 Français décédés le 7 octobre, mais aussi aux quatre
02:52 otages français du Hamas libéré, ainsi qu'aux trois Français
02:55 toujours disparus et présumés otages, selon les termes de l'Elysée.
02:59 J'ai vérifié, il n'y a rien.
03:00 Alors, Jean-Georges Fenech est en train de vérifier si,
03:04 au-delà de la couverture, vous vérifiez si dans la libération,
03:08 il y a une ligne sur la cérémonie.
03:10 C'est ça, c'est quand même extraordinaire.
03:12 Je vais vérifier avec soin, parce que moi, ça me paraît insensé.
03:13 Que ça ne soit pas en une, c'est déjà incroyable.
03:15 Alors, il n'y a rien du tout.
03:16 Il n'y a rien à l'intérieur.
03:17 Là, c'est vraiment incroyable.
03:18 C'est ce que dit aussi le compte Destination Télé,
03:20 qui observe les médias.
03:21 Dans Libération, ce matin, pas une ligne sur la journée
03:23 d'hommage national aux victimes du pogrom du 7 octobre,
03:25 mais une page entière sur Gaza, quatre sur l'héritage
03:27 Robuchon, deux sur un youtubeur.
03:29 Non, mais on le dit sans arrêt.
03:32 Il y a une radicalisation aujourd'hui des politiques,
03:35 mais aussi du journalisme et des organes de presse.
03:38 C'est peut-être révélateur du...
03:40 Dominique, jamais.
03:41 C'est peut-être révélateur du trouble qui existe dans la
03:44 mouvance de Libération à propos de la cérémonie et à propos,
03:48 en général, de l'attitude d'une certaine gauche vis-à-vis de...
03:51 - Je rajoute...
03:52 - La crise au Moyen-Orient.
03:53 - Georges Venet.
03:54 - ... de radicalisation, j'ose le dire,
03:56 de déshonneur.
03:58 C'est un déshonneur pour le presse de faire l'occultation,
04:01 comme ça.
04:02 Mais une événementie nationale...
04:04 - Un mort visibilisant de l'événement, c'est ça.
04:05 - Mais ce qui est extraordinaire,
04:06 - Ça j'éclaire.
04:07 - ... du déshonneur pour la presse.
04:07 - Ce qui est extraordinaire, c'est que lorsque il y a eu,
04:10 au journal du dimanche, l'arrivée de Geoffroy Le Gêne,
04:14 tous nos confrères ont brandi, à ce moment-là,
04:18 l'étendard de la liberté que Geoffroy allait mettre en péril.
04:22 Une rédaction.
04:24 Vous pensez que les mêmes journalistes,
04:27 aujourd'hui, souligneront que Libération n'a pas dit une ligne ?
04:31 - Non.
04:32 - Une ligne sur cette cérémonie ?
04:34 Vous pensez que nos confrères diront quelque chose ?
04:38 Non ?
04:39 - Non.
04:40 - Je ne crois pas.
04:40 - C'est simple, si jamais cette information est vérifiée,
04:43 qu'il n'y a vraiment pas une ligne...
04:44 - Je viens de vérifier.
04:45 - On est entré dans une autre ère qui est celle de la guerre idéologique.
04:48 C'est un acte de guerre idéologique.
04:50 Avant, le conflit était déjà sévère, mais un peu larvé.
04:53 Là, c'est la guerre idéologique, parce que c'est un acte d'hostilité
04:57 envers toutes les valeurs fondamentales...
04:59 - Voilà, la une de Libé, aujourd'hui, Climat, la presqu'île.
05:04 Donc la une de Libé, Libération, qui a été en son temps un grand journal.
05:09 Et pas une ligne aujourd'hui, pas une ligne.
05:13 C'est absolument...
05:14 - Absolument fou.
05:15 - Oui, mais moi...
05:16 - C'est absolument fou.
05:17 - Oui, c'est fou, mais moi, ça ne m'étonne pas.
05:18 Parce que je passe mon temps à dire que je connais mes confrères.

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