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Réponses au quiz de fin :

/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
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à quelle occasion un mandat est-il déclaré nul ?
Lorsqu'il est impératif.

Quels ont été les effets de la réforme du financement des partis politiques ?
Les partis politiques ne sont rémunérés qu'en fonction de leurs résultats électoraux, il n'y a donc plus de militants dans ces partis.

Quel rôle jouent les sondages d'opinion lors d'une campagne présidentielle ?
Ils permettent de définir à quel temps d'antenne le candidat sera éligible.

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Transcription
00:00 Quand on est dans ce système représentatif, à rigueur, tu dis bon, voilà, on va prendre
00:11 un représentant.
00:12 Alors comment ça marche ? Il va nous promettre de faire quelque chose, un programme, on va
00:15 voter pour lui, il va le faire, c'est notre représentant.
00:17 Quand même, en théorie, je suis quand même le donneur d'ordre, mais indirect.
00:20 Dans la constitution de 58, la nôtre, la Ve République, quand on parle des députés,
00:28 à un moment donné, il est dit tout mandat impératif est nul.
00:31 C'est-à-dire qu'on a écrit qu'en fait, on ne peut pas obliger le député à voter
00:39 comme on le veut.
00:40 Plus précisément, s'il nous dit, par exemple, en 2012, oh mais non, je renégocierai le
00:47 traité budgétaire européen, et puis il ne le fait pas, il fait le contraire, il le
00:51 signe sans l'avoir renégocié.
00:54 C'est un petit clin d'œil à François Hollande.
00:55 En tout cas, tout ça est parfaitement conforme à la constitution.
00:58 On nous dit, vous ne pouvez pas en tant qu'électeur exiger que le député fasse ce qu'il a
01:03 promis.
01:04 C'est le contraire.
01:05 Si on est dans un système de représentation, tout mandat impératif est obligatoire, il
01:09 n'est pas nul.
01:10 C'est comme quand on donne un pouvoir pour aller voter, tu dis, tiens, va voter pour
01:15 Macron, et puis le type vient dire, non, je vais voter Mélenchon.
01:17 Il y a un problème, tu rigoles ou quoi, je t'ai demandé de faire ça.
01:19 On ne trouverait pas ça normal.
01:21 Nous, dans la constitution, on a écrit que non seulement on ne décide pas parce que
01:24 c'est le représentant qui décide, mais si en plus, il se fout de notre gueule, c'est
01:28 normal et on ne peut pas se plaindre.
01:29 Ce qu'on pourrait dire dans ce cas-là, on peut mettre en place quelque chose pour dégager
01:32 l'élu qui n'a pas respecté son programme, par exemple.
01:34 Pourquoi pas ? Ça aussi, je pense que c'est en effet semi-fasciste.
01:37 Les camps de la mort ne sont pas loin si on était dans ce système-là.
01:39 Je ne suis pas tout à fait de ton avis sur le mandat impératif, je vais t'expliquer
01:45 pourquoi.
01:46 Et puis, j'ai une bonne nouvelle sur pourquoi on peut s'approcher très fortement du mandat
01:50 impératif dans notre pays, sans justement avoir les problèmes constitutionnels que
01:55 ça pose.
01:56 Là où je ne suis pas tout à fait d'accord, c'est que selon moi, l'élément prioritaire,
02:02 c'est vraiment que les citoyens soient en mesure de défaire la loi quand elle ne leur
02:07 convienne pas et d'écrire la loi quand une mesure est très populaire, de changer
02:11 ce que peuvent faire les élus, de changer les mandats.
02:13 Après, si une majorité de citoyens optent pour le mandat impératif, moi, je soutiendrai
02:19 cette mesure, puisque ce sera celle qui sera soutenue par la majorité de mes concitoyens.
02:23 Moi, ce que j'attends d'un élu, c'est… je n'ai pas envie de travailler pour lui,
02:27 je ne vais pas définir ses règles de la représentation.
02:29 Moi, j'ai envie qu'il fasse de son mieux, que je puisse surveiller ce qu'il fait,
02:34 et d'être juge ultime de la qualité du travail.
02:36 C'est ça que j'attends.
02:37 C'est-à-dire de lui dire, ce que tu disais, ce que je t'ai demandé, ce n'est pas ça,
02:41 tu revois ta copie.
02:42 Le mandat impératif, ça pose… définir les règles de la représentation, c'est-à-dire
02:47 que moi, à un moment donné, il faut que je me substitue et que je donne toutes ces
02:51 règles-là.
02:52 Du coup, je passe un temps fou, alors que je pourrais garder le contrôle complètement
02:55 sans passer par cette étape-là.
02:56 Mais, si on soutient le mandat impératif, un des éléments que justement Raoul Maniberton
03:02 avait trouvé légalement un vide juridique dans notre campagne, c'est certes, un élu
03:08 ne peut pas dire… si je m'engage, élu, à faire au titre de la Constitution, il ne
03:14 peut pas dire, voilà mon mandat, voilà ce que je vais faire et je le fais parce qu'on
03:17 risque de tomber sous le coup de l'article qui dit "tout mandat impératif est nul".
03:20 Par contre, il peut s'engager à léguer l'intégralité de ses biens sur un contrat
03:26 de droit privé, notarial, individu privé, si il ne réalise pas une série de promesses
03:33 ou les points les plus importants de son programme.
03:35 Nous, c'est ce qu'on a exigé des autres candidats.
03:37 Parce que, aussi, ce qu'on a remarqué, et c'est tout à fait juste ce que tu dis,
03:42 c'est pourquoi on devrait continuer à croire des gens qui disent "oui, oui, oui,
03:46 mais je vous promets, je ferai ça" et on sait que l'histoire nous dit qu'ils ne
03:50 le font pas.
03:51 Aussi parce que, souvent, les candidats s'engagent sur des choses qu'ils n'ont aucune idée
03:55 en fait.
03:56 C'est la foire à… je me rappelle d'un candidat qui dit "oui, mais les Français
04:02 aiment les Pères Noël, en fait, ils rêvent une fois tous les cinq ans", c'est très
04:06 méprisant, "ils rêvent une fois tous les cinq ans, il faut leur donner du rêve".
04:10 Bien sûr, on ne le fera pas, personne n'est dupe, mais il faut un peu quand même les
04:14 faire rêver.
04:15 Et donc cet outil du contrat privé, c'est un outil pour dire "non, moi, je ne vous
04:18 demande pas de me faire rêver, je vous demande de prendre des engagements sur lesquels vous
04:22 prenez des risques si vous ne réalisez pas vos promesses électorales".
04:25 Et ça, c'est possible de le faire via du droit privé, oui, effectivement.
04:29 La France est très, très particulière.
04:31 De toute façon, ça se voit très bien.
04:32 Combien de lois que Macron a voulues ont été votées dans le quinquennat précédent,
04:37 combien de lois que ne voulait pas Macron ont été votées dans le quinquennat précédent ?
04:41 Il y a une parfaite identité.
04:43 Donc, en fait, le Parlement ne sert à rien.
04:45 Il n'y aurait pas de Parlement.
04:46 En vrai, ça changerait quoi ? C'est le gouvernement qui fait les lois, qui les vote, qui les envoie
04:51 aux grouillots.
04:52 Donc, ces dérives-là, elles sont quand même accentuées par la Constitution actuelle.
04:56 Et ce n'est pas aussi fort en Italie, ce n'est pas aussi fort en Espagne, ce n'est
05:00 pas aussi fort en Allemagne quand même.
05:01 Il y a quand même quelques...
05:02 Votre pouvoir est un peu excessif, mais quand même là, on est quand même dans une monarchie
05:05 et ce n'est pas une monarchie en CDD.
05:08 Non, moi, ce que...
05:10 Quand tu disais "c'est français", oui, si tu me dis les règles institutionnelles...
05:15 C'est français, c'est la Constitution française.
05:17 ... qui ont un problème.
05:18 Je dis oui.
05:19 Et d'ailleurs, la Constitution, c'est même un peu plus compliqué que ça parce que dans
05:25 le titre, l'esprit de la Constitution, le président de la République est un arbitre.
05:29 C'est-à-dire, il a...
05:31 Les pouvoirs propres du président de la République sont très limités.
05:34 Peu de gens le savent, nous, la campagne d'Esporic, c'était aussi dire ça.
05:37 C'était vraiment une campagne présidentielle puisque le président de la République, c'est
05:40 celui qui se soucie de la gouvernance démocratique.
05:42 C'est un arbitre au-dessus des partis et c'est celui qui représente l'intégralité du peuple
05:47 français.
05:48 Donc, un des enjeux, moi, de cette campagne, c'était de montrer qu'on pouvait faire une
05:51 campagne sans dire "je ferai ça, mon bâton de pèlerin", mais non, non, je prendrai les
05:56 décisions de cette façon parce que c'est ça qu'on attend.
05:59 Un arbitre, on attend de lui de savoir sur quels principes il va siffler la mi-temps
06:05 et quelles sont les règles qu'il va faire respecter.
06:09 Et ça, c'était un élément fort de la campagne.
06:12 Le problème, c'est qu'on a une pratique institutionnelle, des petites réformes dont
06:18 on n'a pas, je pense, saisi la portée.
06:20 Moi, une réforme dont je n'ai pas saisi la portée, c'était la réforme du financement
06:23 des partis politiques.
06:25 Dire que l'idée, maintenant, qu'on pouvait avoir des partis politiques qui sont financés
06:30 sur leurs résultats électoraux exclusivement.
06:32 Du coup, qu'est-ce que ça fait ? C'est que les partis politiques n'ont plus de militants,
06:36 ils ne pèsent rien.
06:37 Aujourd'hui, si demain, les Gilets jaunes faisaient un parti politique, ils seraient
06:40 le premier parti politique de France.
06:41 Il n'y a plus personne dans les partis politiques.
06:42 Pourquoi ? Parce que les partis politiques n'ont aucun intérêt à avoir des militants.
06:47 Un militant, c'est chiant, ça pose des questions, ça veut être engagé dans la… définir
06:52 la stratégie, alors que le but, c'est de gagner des élections.
06:54 Donc, on fait quoi ?
06:55 Ça demande à être respecté.
06:56 Exactement, ça demande à être respecté.
06:58 Qu'est-ce qu'on prend ? On prend des entreprises privées qui vont t'expliquer la petite
07:01 phrase, le media training, etc.
07:03 C'est ça, maintenant.
07:05 Et cette réforme-là a eu l'effet de créer un système politique très cartel.
07:09 Pareil, la réforme de 2002, la réduction du mandat à cinq ans du président de la
07:16 République et l'inversion du calendrier électoral, surtout le fait que la présidentielle
07:21 arrive avant les parlementaires, a écrasé le contre-pouvoir parlementaire dans notre
07:25 pays.
07:26 L'a écrasé complètement.
07:27 Et quand on interpelle, et on devrait tous le faire, quand on interpelle un candidat
07:30 à la présidentielle en disant "votre programme, vous ne pouvez pas le faire si vous ne cumulez
07:34 pas les pouvoirs.
07:35 En tant que président de la République, sans majorité à l'Assemblée, vous ne pouvez
07:38 pas le faire", il répond.
07:40 La réponse est "oui, mais bon, les Français aiment bien les gens qui cumulent les pouvoirs.
07:46 Ils aiment bien les leaders forts.
07:48 Bon, les derniers sondages que j'ai vus, c'est que les situations de cohabitation
07:51 sont celles qui sont les plus soutenues.
07:54 L'idée d'avoir un président qui n'a pas sa couleur au Parlement, on respire.
07:57 Parce que c'est ça maintenant, l'enjeu pour nous, c'est de respirer.
08:00 C'est de ne plus se faire tirer dessus quand on va manifester, mais c'est de respirer.
08:05 Il faut quand même pouvoir le dire.
08:07 La Constitution est bafouée tous les jours.
08:09 Et nos règles institutionnelles, c'est vrai ce que tu disais, font qu'on a un système
08:14 qui est de moins bonne qualité démocratique que les Pays-Bas, l'Allemagne, ça, c'est
08:19 clair.
08:20 On a un pouvoir qui se concentre.
08:21 Tu as vu, j'imagine, un peu ce qui s'est passé pendant la présidentielle au niveau
08:26 des écarts de temps.
08:27 Alors, on a mené, nous, une analyse qui a été assez longue et complexe parce que,
08:32 bon, l'enseignement, le CSA tenait un décompte précis des temps de parole.
08:36 Enfin, ils ne donnent pas ça du tout de façon agrégée, c'est invisible.
08:39 Et donc, on a fait un graphique à partir de ça que j'aimerais que tu commentes.
08:43 En rouge, c'est le temps d'antenne qu'il y a eu pour les principaux candidats à la
08:48 présidentielle.
08:49 On a le détail sur le site, on a pris les plus grands.
08:51 En rouge, le temps d'antenne et en vert, le score électoral.
08:55 Donc, il est assez intéressant de voir la surreprésentation manifeste d'une Valérie
09:02 Pécresse ou d'un Éric Zemmour par rapport au résultat.
09:04 Et à contrario, évidemment, il y a un petit écart sur Emmanuel Macron qui n'a pas voulu
09:08 faire campagne.
09:09 Mais pour les autres, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, c'était à peu près 45 % des
09:12 votes et 25 % à peine du temps d'antenne.
09:15 Puis la même chose sur Anne Hidalgo et Fabien Roussel.
09:18 Est-ce que tu penses que ça, c'est un problème ? Surtout qu'il y a eu une réforme en 2016
09:23 qui avait créé le Parti socialiste pour encore compliquer les choses.
09:26 On se rappelle, pas forcément les plus jeunes, mais les autres, qu'avant, quand on était
09:32 candidat, tous les candidats avaient strictement le même temps de parole pendant toute la
09:34 campagne présidentielle.
09:35 Aujourd'hui, c'est le cas, mais juste à la toute fin, quand les jeux sont faits, je
09:40 dirais.
09:41 Ça a été modifié en 2016 avec un soi-disant principe d'équité où, en clair, on dit
09:45 qu'il faut que le temps de parole, ce soit à peu près le score électoral que tu vas
09:48 faire.
09:49 Le score électoral que tu vas faire, c'est soit le score que tu as fait précédemment
09:52 en partie et on tient compte aussi beaucoup des sondages d'opinion.
09:55 Et là, on a vu que les sondages sont maintenant rentrés dans le mécanisme institutionnel
09:59 avec le succès que l'on sait, surtout sur Jean-Luc Mélenchon et ses 9 % au temps jadis
10:04 où Éric Zemmour est resté 25.
10:05 Mais on voit que ça a été modifié.
10:08 C'est toi qui as observé ça de près.
10:10 Qu'est-ce que tu penses de cette réforme et qu'est-ce que tu penses du rôle des médias ?
10:13 Alors, il y a un élément que ce graphique ne montre pas et qui est encore, à mon avis,
10:18 plus fort, c'est de regarder le rapporté au taux de signature.
10:23 C'est-à-dire que là, on a les candidats qui ont réussi à se qualifier.
10:27 Si on regarde tous ceux qui ont eu des signatures et parfois beaucoup de signatures, le temps
10:31 d'antenne, le rapport entre combien "un parrainage" te rapporte en temps d'antenne médiatique,
10:38 c'est flagrant.
10:39 En fait, on a un système qui rémunère politiquement et médiatiquement les partis établis, peu
10:48 importe après quel est leur poids véritable dans l'opinion.
10:51 Et je crois que ça, ça le montre très bien avec, effectivement, comme tu le disais, des
10:56 obligations qui ne sont que sur des temps de fin de campagne.
10:59 Et en fait, les sondeurs ne sont pas nécessairement mal intentionnés.
11:05 Ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent les noms dont ils sont à peu près sûrs
11:09 qu'ils vont réussir à trouver les parrainages et ils ne font tourner des sondages que sur
11:13 ces noms-là.
11:14 Donc, on a après des anormalités de ce type où, en fait, sans compter que certaines,
11:21 très clairement, quand on a du capital médiatique, voire quand on a le soutien de certains médias
11:26 directement, je pense à Éric Zemmour.
11:28 Éric Zemmour a été propulsé très fortement par une entreprise médiatique.
11:34 Le but, c'était de le rendre très visible et très attractif dans l'opinion.
11:39 Il n'était pas sympa avec Bolloré aussi.
11:41 Oui, Bolloré était derrière.
11:44 Et on a un système, je trouve, qui, en France, s'américanise là-dessus avec des campagnes
11:50 qui sont le fait de grands groupes médiatiques avec un poids du capital financier et du capital
11:57 médiatique.
11:58 Dès le départ, ça, moi, je dois dire, l'ayant étudié, j'ai quand même été sidéré
12:05 par la difficulté d'accès à des médias dits "mainstream".
12:10 Il y a une forme aussi chez les journalistes de dire "les petits candidats, si on les invite,
12:20 c'est pour les ridiculiser".
12:22 Nous, on dit "les sérieux, c'est ceux qui finiront au second tour ou qui seront juste
12:29 en passe de se qualifier".
12:30 Et encore pas toujours.
12:31 Et ça, moi, c'est ce qui m'a vraiment…
12:33 Je me rappelle d'un entretien avec un journaliste de France Info.
12:37 Il m'invite pour discuter plus de la difficulté d'avoir l'épargne à jouer, un peu le
12:43 format du candidat citoyen qui porte sa croix et c'est difficile, le pauvre, etc.
12:47 Mais pas du tout des points de programme.
12:49 Ça se passe au téléphone, vraiment 35 secondes chrono.
12:53 Et donc, je lui dis, il y a une responsabilité quand même des médias dans notre pays de
13:00 promouvoir le pluralisme politique.
13:01 Les journalistes me répondent "vous passerez dix secondes à 5h du matin, donc voilà,
13:07 on a fait notre part".
13:08 Ils raccrochent.
13:09 Donc, il n'y a vraiment pas aussi cette conscience de dire…
13:12 En fait, il y a un rôle des médias qui est de fermer l'offre politique très fortement
13:18 et qui donne ces résultats-là.
13:19 On peut aussi un peu d'abrutir le citoyen.
13:21 C'est comme tu dis, en effet, je pense qu'il ne s'intéresse plus à ça.
13:23 Ça fait quoi d'être une femme, candidate ?
13:25 Exactement.
13:26 Si tu avais pleuré, c'est sûr que ça aurait fait un temps d'entraînement.
13:28 On s'est posé la question, on s'est dit il faut sortir des histoires croustillantes,
13:32 malheureusement.
13:33 Mais toi, tu parles de fond, d'idées.
13:34 Ça, c'est pas bon.
13:35 Ça, c'était il y a 20 ou 30 ans.
13:37 Mais on a eu…
13:38 Alors, une des choses, par contre, sur lesquelles je pense que c'est important de le souligner
13:42 parce que tout n'est pas noir et morose, c'est qu'on a vu dans d'autres pays,
13:46 par exemple en Italie, à mesure que les médias étaient discrédités, eh bien, on a vu émerger
13:53 des chaînes, des chaînes YouTube qui font un vrai travail de fond.
13:57 Et ça, c'est quand même… ça ouvre un espace, je trouve, qu'on a eu aussi.
14:02 On a bénéficié à Espoiric très fortement de ça, de toutes ces chaînes, ces médias
14:09 qui commencent à avoir un poids cumulé bien plus fort que le nombre d'abonnés sur Radio
14:15 France.
14:16 Ça, c'est clair.
14:17 C'est ce qu'on essaie de faire ici aussi.
14:19 Mais est-ce que justement, tu crains pas qu'il y ait des formes de régulation à venir
14:21 de YouTube et des réseaux sociaux ?
14:23 Mais elles sont là, elles existent.
14:24 On voit de plus en plus maintenant les projets de loi sur la question de la diffusion des
14:31 opinions politiques sur les réseaux sociaux, sur est-ce qu'on compte du temps de parole.
14:35 C'est sûr qu'elles vont arriver.
14:36 Mais quand elles arriveront, c'est bon signe.
14:38 Ça veut dire que la balance est en train de s'inverser.
14:42 Et je trouve que l'espace est quand même assez large pour qu'il y ait cette forme
14:48 de poche de résistance qui puisse se faire.
14:50 Mais c'est évident, oui, que cette question de la régulation des réseaux sociaux va
14:54 se poser et des médias alternatifs vont se poser à mesure que ces médias vont prendre
15:00 de l'ampleur.
15:01 Mais c'est difficile à réguler aussi.
15:03 C'est une grande nébuleuse.
15:05 Merci.
15:06 Merci.
15:07 Merci.
15:08 Merci.
15:09 Merci.
15:10 Merci.
15:11 Merci.
15:12 Merci.
15:13 Merci.
15:14 Merci.
15:15 Merci.
15:30 Merci.
15:41 [Musique]

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