• il y a 10 mois
Alors que Brest s'est incliné en huitièmes de finale de la Coupe de France sur la pelouse du Paris-SG (3-1), l'entraîneur des Bretons Eric Roy soulignait, à l'issue de la rencontre, que ses joueurs avaient plus la possession dans cette rencontre mais qu'il fallait faire énormément d'efforts pour le récupérer quand ils ne l'avaient plus.

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Transcription
00:00 - Bonsoir coach. Vous avez joué le PSG donc trois fois cette saison.
00:04 A chaque fois vous leur avez fait mal, vous avez été très fort contre eux.
00:09 C'est quoi la clé pour faire souffrir ce PSG-là, version Luis Enrique ?
00:13 Vous avez dit, c'est assez paradoxal, qu'on est plus en danger face à ce PSG quand on n'a pas le ballon,
00:19 alors que le coach veut le ballon tout le temps.
00:21 Oui, quand on a le ballon, pardon. Alors que le coach Luis Enrique veut tout le temps la balle. Merci.
00:24 Oui, il est évident que si tu veux produire du jeu, si tu prends des risques un peu dans la construction,
00:34 et si tu le perds dans tes 30-40 derniers mètres, enfin dans tes 40 mètres à toi, tu peux être vite sanctionné.
00:41 Après inversement, oui, je sais que Luis aimerait avoir avec son équipe un peu plus le ballon et tout ça.
00:47 Sur la première mi-temps, parce que la deuxième mi-temps est faussée,
00:50 mais sur la première mi-temps c'est nous qui avons eu plus de possession sur les stats.
00:53 Je crois qu'un match, c'est toujours un rapport de force.
00:59 À un moment donné, tu veux mettre des choses en place et puis des fois tu n'y arrives pas.
01:03 Mais bon, ce PSG a cette capacité à pouvoir maîtriser le ballon,
01:13 contre certains adversaires certainement avoir beaucoup de possession.
01:16 Mais en même temps, même s'ils sont en difficulté et qu'ils ne sont pas forcément dans un très bon jour,
01:23 et qu'ils n'ont pas forcément la maîtrise du jeu, ils peuvent faire très mal également.
01:26 C'est un peu le paradoxe de cette équipe parisienne qui est redoutable.
01:30 C'est vrai que quand on voit partir Barcola, Dembélé, Mbappé, même moi sur le banc,
01:38 je me mets le plus proche du terrain et ça me fait mal au cœur.
01:41 Je me dis "Waouh, les efforts qu'il faut faire pour les récupérer".
01:45 C'est une équipe qui est très dangereuse parce qu'elle est capable de fulgurance.
01:50 C'est vrai que quelque part, c'est ce qui en fait sa force.
01:53 Avec des attaquants de classe mondiale, quoi qu'il arrive.

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