Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C News, il est 6h à la une ce matin, ce sondage. 77% d'entre vous ne faites pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
00:00:10 Ça peut être considéré comme un échec quelques semaines après le vote de la loi immigration justement.
00:00:14 C'est ce qu'il ressent en tout cas de notre sondage CSA pour C News Europe 1 et le JDD.
00:00:18 Et on verra concrètement les conséquences de cette absence de maîtrise de l'immigration avec Tanguy Hamon qui a enquêté sur les évacuations de camps de migrants dans la capitale.
00:00:26 Des migrants qui sont ensuite dispatchés dans les régions, dans les villes et dans les campagnes.
00:00:31 Un conjoint violent neutralisé par la police hier soir a noisi le grand. L'homme est mort.
00:00:38 Il voulait s'en prendre à son ex-compagne qui a eu la vie sauve car elle a déclenché le téléphone très grand danger qu'elle avait sur elle.
00:00:46 François Bayrou dit avoir refusé plusieurs postes au gouvernement.
00:00:51 Il dit également avoir décliné ses offres car il aurait une différence d'approche sur la méthode.
00:00:57 Il critique également le fossé qui s'est creusé entre la province et Paris.
00:01:01 Gauthier Lebret avec nous. A tout de suite Gauthier.
00:01:04 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a décrété hier soir l'offensive sur Rafa au sud de la bande de Gaza.
00:01:10 De son côté, Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, estime malgré tout qu'un accord est toujours possible.
00:01:17 Alors comment traduire ces déclarations qui semblent s'opposer ? On verra ça avec vous Harold Imane. A tout de suite Harold.
00:01:25 Il n'est pas possible d'aller voir le spectacle musical Bernadette de Lourdes dans le cadre d'une sortie scolaire financée par le Passe Culture.
00:01:33 Cela poserait des problèmes de laïcité, estime une commission de financement.
00:01:37 Le producteur du spectacle est très en colère. Pour lui c'est l'histoire de France, pas forcément l'histoire d'une religion.
00:01:44 On va voir tout cela en détail avec Lomi Guillaume.
00:01:48 Notre sondage exclusif tout d'abord qu'on vous dévoile ce matin.
00:01:52 Plus de trois quarts des français ne font pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
00:01:57 77% exactement selon notre dernier sondage CSA pour C News, Europe 1 et le JDD.
00:02:02 Alors et vous, qu'en pensez-vous ? Réponse dans ce reportage de Juliette Sadat.
00:02:06 Cela fait près de deux semaines que la loi immigration a été promulguée.
00:02:10 Objectif de cette loi, contrôler l'immigration d'une part et améliorer l'intégration d'une autre.
00:02:16 Elle était promise par Emmanuel Macron pendant sa campagne de 2022.
00:02:20 Mais selon un sondage CSA réalisé pour C News, Europe 1 et le JDD,
00:02:24 l'immense majorité des français ne fait pas confiance au gouvernement en matière d'immigration.
00:02:29 Sur 1000 personnes interrogées, seulement 22% s'expriment confiantes envers l'Etat pour maîtriser l'immigration.
00:02:36 Contre 77%. Dans les rues de Paris, les avis sont mitigés.
00:02:41 Absolument pas. Ils font de l'affichage mais ils n'ont aucune volonté réelle de maîtriser l'immigration.
00:02:47 Oui, car je pense que fermeté et insertion vont de pair dans une politique globale.
00:02:54 Je pense qu'il faudrait quand même réguler un minimum l'immigration un peu.
00:02:57 Vous trouvez que ce n'est pas le cas ? Pas trop, non.
00:03:00 C'est dur parce que je pense que l'immigration ce n'est pas un problème français, c'est un problème européen.
00:03:05 Je pense qu'il faut qu'on se tienne tous les coudes.
00:03:08 L'Europe, quand on voit ce qui se passe à Bruxelles...
00:03:13 Selon ce sondage, c'est du côté des personnes proches de la droite et du Rassemblement National que le niveau de confiance est le plus faible.
00:03:21 Du côté de ses sympathisants du centre, la majorité bénéficie d'un taux de confiance de 51%.
00:03:27 Tanguy Hamon avec nous, Service Police Justice de C News.
00:03:31 Le pont Charles de Gaulle a été démantelé ces derniers jours.
00:03:35 Une cinquantaine de migrants ont ensuite été transférés en région.
00:03:38 C'était une volonté d'Emmanuel Macron de loger les migrants dans les zones rurales,
00:03:44 désertées, avait-il dit devant les préfets, par ses anciens habitants.
00:03:47 Tanguy, on va faire un point avec vous.
00:03:49 Vous avez enquêté sur les arrivées de migrants en Ile-de-France.
00:03:54 Régulièrement, des camps sont évacués.
00:03:56 Comme les structures d'accueil sont submergées, des milliers de migrants sont envoyés en région.
00:03:59 Comment sont-ils répartis ?
00:04:00 Déjà, un chiffre pour comprendre l'ampleur du problème.
00:04:04 En France, en 2023, il y a eu près de 168 migrants demandeurs d'asile.
00:04:09 Et l'Ile-de-France, à elle seule, concentre un tiers de ces demandes.
00:04:13 Ce qui fait qu'il y a eu 56 000 migrants demandeurs d'asile qui sont arrivés dans la région Ile-de-France.
00:04:19 C'est déjà la moitié de la capacité d'accueil d'urgence.
00:04:22 Sachant qu'il y a aussi les migrants qui sont arrivés les années précédentes,
00:04:26 qui sont toujours en situation de précarité, les sans-abri parisiens.
00:04:30 Bref, les capacités d'accueil débordent en Ile-de-France.
00:04:33 La solution qu'a trouvée le gouvernement, c'est d'envoyer certains de ces migrants en province, dans les régions.
00:04:39 Chacun doit prendre sa part en fonction du nombre de places d'accueil disponibles.
00:04:43 Une dizaine de places par ici, une centaine de places par là.
00:04:46 Le but est de faire baisser la pression migratoire à Paris,
00:04:50 en utilisant des salles d'accueil qu'on ouvre en Bretagne, dans le Grand Est, en Occitanie, en Bourgogne.
00:04:55 Et pour se faire un ordre d'idées, l'an dernier, sur 6400 personnes évacuées d'un camp de migrants en Ile-de-France,
00:05:02 3400, soit plus de la moitié, ont été orientées en région.
00:05:07 Le but est, comme je l'ai dit, de soulager les structures franciliennes en demandant aux régions de prendre leur part.
00:05:13 Vous nous dites qu'il y a des failles dans le système.
00:05:15 Oui, il y a des failles parce qu'il faut savoir que les migrants, rien ne les oblige à quitter Paris pour se rendre en région.
00:05:21 En fait, on leur propose le lieu où des places sont disponibles et c'est à eux de choisir s'ils acceptent ou pas.
00:05:28 La plupart choisissent de rester à Paris parce qu'ils y travaillent ou parce qu'ils connaissent du monde.
00:05:33 Et dans ce cas-là, absolument rien ne peut les empêcher de quitter la région parisienne.
00:05:38 Ils sortent alors du dispositif.
00:05:40 Ils se retrouvent libres dans la rue d'aller dans un autre endroit pour s'installer.
00:05:45 Et en région, le problème, c'est que l'hébergement ne dure que trois semaines.
00:05:49 Et après ces trois semaines-là, ces migrants se retrouvent eux aussi libres dans la rue.
00:05:53 Merci beaucoup Tanguy Hamon.
00:05:55 On sera avec Pierre Gentillet, l'avocat.
00:05:57 Pierre Gentillet à 7h10.
00:05:59 Marine Le Pen, donnée gagnante au second tour de la présidentielle de 2027 face à Gabriel Attal dans un sondage.
00:06:06 C'est une première dans ce sondage IFOP pour Valeurs Actuelles.
00:06:09 Elle l'emporte 51% contre 49% pour le Premier ministre.
00:06:14 Alors face à Edouard Philippe, les sondés n'arrivent pas à les départager.
00:06:18 C'est 50/50.
00:06:20 En revanche, face à Jean-Luc Mélenchon, c'est beaucoup plus clair.
00:06:22 Marine Le Pen l'emporterait avec 64% des voix.
00:06:27 Et vous, qu'en pensez-vous ?
00:06:28 Est-ce que vous pensez que Marine Le Pen peut devenir présidente de la République ?
00:06:31 Je vous pose la question ce matin.
00:06:32 Vous flashez le QR code et vous répondez à cette question.
00:06:38 Vous donnez votre avis.
00:06:39 On entendra vos réponses à 7h30 et à 8h30.
00:06:43 François Bayrou, le frondeur qui torpille le gouvernement.
00:06:48 Et Gauthier Lebrecht, le président du MoDem, ne redeviendra pas ministre de l'Éducation,
00:06:52 faute d'accords politiques.
00:06:54 Et il ne cache pas ses critiques contre la ligne Macron-Attal.
00:06:59 La ligne politique Macron-Attal.
00:07:00 Expliquez-nous.
00:07:01 Oui, très clairement.
00:07:02 C'est inédit depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron
00:07:06 un tel niveau de fronde d'un allié politique majeur qu'est François Bayrou.
00:07:11 Donc effectivement, il dit qu'il n'entrera pas au gouvernement faute d'accords politiques.
00:07:15 Et il critique cette ligne Attal-Macron.
00:07:18 Il dit que la nomination de Gabriel Attal à Matignon,
00:07:22 c'est ce qu'il a dit hier devant les députés MoDem réunis au ministère de l'Agriculture
00:07:26 tenus par Marc Fesneau lui-même du MoDem,
00:07:28 c'était une forme d'humiliation pour François Bayrou.
00:07:31 Et qu'il y a un fossé de plus en plus grand entre Paris et la province.
00:07:36 Il parle de gouffre.
00:07:37 Vous savez qu'on a beaucoup reproché à ce gouvernement pendant la crise agricole
00:07:41 d'être un gouvernement de francilien, de parisien, bref d'être un gouvernement déconnecté.
00:07:46 Donc il ne redeviendra pas ministre de l'Éducation nationale.
00:07:49 Il l'a déjà été quatre ans et demi.
00:07:51 Il ne sera pas non plus ministre des Armées.
00:07:53 Il dit qu'Emmanuel Macron lui a proposé ce ministère qui appartient aujourd'hui à Sébastien Lecornu.
00:07:58 Alors depuis, l'Élysée fait savoir à nos confrères d'Europe 1
00:08:01 qu'Emmanuel Macron ne lui a jamais proposé le ministère des Armées.
00:08:05 C'est pour vous dire un petit peu l'ambiance en ce moment entre François Bayrou et le président de la République.
00:08:09 Et on se posait une question avant cette réunion avec les députés MoDem.
00:08:12 Est-ce que cette rupture est celle d'un homme seul, François Bayrou, ou de tout le MoDem ?
00:08:19 Et dans ce cas-là, il ne faut plus de ministre du MoDem, il ne faut plus Marc Fedeau au ministère de l'Agriculture.
00:08:23 Et les 50 députés MoDem à l'Assemblée nationale doivent faire scission.
00:08:26 Et on comprend bien, en ayant eu quelques députés MoDem qui participaient hier à cette réunion,
00:08:31 qu'en fait c'est un homme seul, vexé, qui décide de cette rupture avec Emmanuel Macron
00:08:38 et qu'il y a quelque part une fronde dans la fronde.
00:08:40 Il y a François Bayrou qui fronde Emmanuel Macron et il y a les députés MoDem qui frondent François Bayrou.
00:08:45 Et tout cela évidemment s'ajoute à la crise politique et on attend encore les ministres délégués et les secrétaires d'État.
00:08:50 Alors je n'ose à peine le dire, ça devrait être dans la journée.
00:08:53 Ça fait trois jours que ça devrait être dans la journée.
00:08:55 Entre hier soir et...
00:08:57 Ah oui, et l'information que je n'ai pas donnée, c'est que le sort d'Amelia Castera au ministère de l'Education nationale
00:09:02 semble scellé, favorite pour la remplacer l'ancienne ministre de la Justice qui avait succédé, tiens, tiens,
00:09:06 à François Bayrou en 2017, Nicole Belloubet.
00:09:09 Merci Gauthier. En Seine-Saint-Denis, une femme a été sauvée par son téléphone très grand danger.
00:09:16 Ce dispositif de protection est accordé par la Justice aux victimes de violences conjugales.
00:09:21 Cette femme a vu son ex-compagnon par l'œilleton de sa porte.
00:09:24 C'est à ce moment-là qu'elle a déclenché le bouton d'urgence, c'était hier soir.
00:09:28 À leur arrivée, les policiers ont essuyé des tirs de la part de cet individu violent.
00:09:32 Ils ont donc riposté et l'homme est décédé quelques heures plus tard.
00:09:36 Le récit est signé Mickaël Dos Santos.
00:09:38 Un simple bouton d'appel d'urgence qui lui a sauvé la vie.
00:09:42 Alors qu'elle se trouve chez elle à Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis,
00:09:45 une femme victime de violences conjugales voit son ancien compagnon sonner à sa porte.
00:09:50 Immédiatement, elle active son téléphone très grand danger.
00:09:54 Les policiers de la BAC interviennent.
00:09:56 Arrivée dans la cage d'escalier, l'auteur s'y trouvait.
00:10:00 Il s'en est pris immédiatement au policier.
00:10:02 Il y a eu une bagarre au corps à corps et l'homme a fini par tirer sur nos collègues.
00:10:06 Il a blessé l'un d'eux au bras.
00:10:09 Les collègues ont immédiatement riposté et à juste titre ont touché l'auteur.
00:10:14 Blessée par balle, l'agresseur est décédé des suites de ses blessures.
00:10:18 Depuis 2014 et la généralisation du dispositif sur l'ensemble du territoire,
00:10:23 près de 5 000 téléphones très grand danger ont été distribués à des victimes de violences conjugales.
00:10:28 Il n'y a que 3 hommes qui aujourd'hui sont bénéficiaires du téléphone grave danger.
00:10:32 C'est quasi exclusivement que des femmes qui déclenchent à l'aide d'un smartphone
00:10:37 sur lequel il y a un simple bouton.
00:10:38 Très vite, il y a une plateforme qui est alertée,
00:10:41 qui confirme la situation de danger de la personne et qui appelle les forces de l'ordre immédiatement.
00:10:46 Des téléphones qui ont permis d'éviter de nombreux féminicides.
00:10:49 En moyenne, les forces de l'ordre interviennent une centaine de fois par an.
00:10:53 Des nouvelles du roi Charles III.
00:10:58 Son traditionnel rendez-vous hebdomadaire avec le Premier ministre,
00:11:01 en l'occurrence en ce moment Richie Sounak, se tiendra par téléphone.
00:11:04 Ils reprendront en présentiel dans 15 jours.
00:11:07 Et d'ailleurs le prince William a pris la parole hier pendant un gala de charité à Londres
00:11:11 et il a tenu à remercier les britanniques pour leur message de sympathie.
00:11:16 J'aimerais prendre cette occasion de vous remercier aussi pour les messages de soutien pour Catherine et mon père,
00:11:23 surtout en ces derniers jours.
00:11:25 Voilà, petit message du prince William pour remercier les Anglais,
00:11:33 voilà, qui remercient les Britanniques.
00:11:35 Restez bien avec nous, dans un instant, la situation en Israël et à Gaza,
00:11:41 avec les déclarations d'Antony Blinken qui est en Israël et les déclarations du Premier ministre israélien,
00:11:47 Benjamin Netanyahou, décryptage d'informations avec Harold Eman qui est avec nous sur le plateau.
00:11:51 A tout de suite.
00:11:52 C'est Newsily 6h16, bon réveil à tous.
00:11:59 Merci d'être là.
00:12:00 Tout d'abord le point info, les dernières informations, Chana Lusto.
00:12:03 Deux ans de prison ferme pour un émeutier qui avait mis le feu au tribunal d'Anières,
00:12:10 sur le tribunal de Nanterre a tranché cette nuit.
00:12:12 Le jeune homme de 19 ans avait provoqué cet incendie le lendemain de la mort de Nahel.
00:12:16 Les vitres du bâtiment avaient été brisées, des cocktails Molotov lancés,
00:12:20 l'intégralité du rez-de-chaussée avait été dévastée par les flammes.
00:12:24 Deux autres prévenus âgés de 20 ans ont été relaxés.
00:12:26 Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, recevra tous les syndicats aujourd'hui.
00:12:32 Il menace une nouvelle fois de faire grève pendant les vacances, notamment le week-end du 17 février.
00:12:37 Il reproche à la direction de ne pas respecter l'accord signé fin 2022.
00:12:41 Cet accord prévoyait entre autres une meilleure rémunération des recrutements
00:12:45 et l'ouverture de discussions sur la pénibilité du métier.
00:12:48 J'ai l'impression qu'à chaque vacances c'est le même cinéma.
00:12:52 On avait été épargné à Noël cette année, et là ça recommence.
00:12:55 Presque déçu à Noël parce que c'était devenu une tradition, comme la bûche.
00:12:58 Et ben voilà, vous l'avez, vous êtes content.
00:13:00 Anthony Blinken estime qu'il reste de la place pour un accord sur les otages.
00:13:05 C'est ce qu'il a dit cette nuit, le chef de la diplomatie américaine.
00:13:08 "Nous y travaillerons sans relâche", a-t-il dit depuis Tel Aviv.
00:13:12 Benjamin Netanyahou n'a pas du tout employé le même ton, Chana.
00:13:16 Le Premier ministre israélien veut lui lancer l'assaut sur Rafa au sud de la bande de Gaza.
00:13:20 Nous avons demandé à Tsaïl de se préparer à opérer à Rafa et dans les deux camps centraux,
00:13:28 au centre de Gaza, les derniers bastions du Hamas.
00:13:31 Ici aussi, le moment venu, Tsaïl agira conformément aux droits internationaux
00:13:36 et permettra à la population de sortir en toute sécurité des zones de combat.
00:13:41 Le maintien de la pression militaire est une condition essentielle au retour des otages.
00:13:47 Céder aux exigences bizarres du Hamas, que nous venons d'entendre,
00:13:50 ne conduira pas à la libération des otages, mais à un nouveau massacre
00:13:53 et à un grave désastre pour l'état d'Israël, qu'aucun de nos citoyens n'est prêt à accepter.
00:14:00 Alors, le Premier ministre israélien, qui fait part de son intention d'intervenir militairement à Rafa,
00:14:05 à l'extrême sud de Gaza, à la frontière avec l'Egypte, à Roldiman, on vient de l'entendre,
00:14:10 de son côté, Anthony Blinken dit qu'il reste de la place pour un accord sur les otages.
00:14:15 Qu'est-ce qu'il faut comprendre ce matin ?
00:14:17 Un désaccord entre les deux hommes et donc entre Washington et Jérusalem, bien évidemment.
00:14:23 Mais voilà, Anthony Blinken voudrait qu'un accord de trêve ou de pause entre en vigueur.
00:14:32 Et sans tout à fait accepter le plan du Hamas, il pense que c'est un bon point de départ.
00:14:39 Et Benyamin Netanyahou a essayé d'empêcher que cela s'enclenche.
00:14:45 Et voyons le plan du Hamas en deux secondes pour comprendre.
00:14:49 Le plan du Hamas, eh bien il s'agit de trois phases de 45 jours.
00:14:56 Dans une première phase, on restituerait les femmes et les mineurs et les personnes âgées.
00:15:02 Dans une deuxième phase, on aurait une accalmie complète.
00:15:09 Et dans une troisième phase, la restitution de tous les corps.
00:15:13 Voilà, pour Israël, on veut tout simplement une petite pause dans les combats,
00:15:17 on échange contre des prisonniers palestiniens et ensuite on reprend la guerre.
00:15:22 Alors, pour revenir à cette idée de Benyamin Netanyahou, qu'il a clairement exprimée,
00:15:28 il veut finir militairement et donc, si on revient sur la carte géographique,
00:15:32 on va voir qu'il veut attaquer Rafa, qui est cette dernière zone où c'est sans doute réfugié.
00:15:38 Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, Mohamed Deif et d'autres personnes complètement pivot,
00:15:47 essentielles dans les actions militaires et terroristes du Hamas.
00:15:52 Donc, on ne s'entend absolument pas et même Blinken est allé jusqu'à dire aux Israéliens,
00:16:02 après cette rencontre en tête à tête, on vous a déshumanisé le 7 octobre avec une attaque,
00:16:08 on vous déshumanise avec vos otages, attention à ne pas déshumaniser d'autres personnes.
00:16:15 C'est subtil, mais la pression est là, la pression est là.
00:16:19 Les États-Unis aimeraient que Netanyahou change totalement d'avis.
00:16:23 Lui, rien à faire, il va aller jusqu'au bout.
00:16:26 Merci beaucoup Harold Eman avec nous pour suivre la situation en Israël,
00:16:32 la situation à Gaza, la situation dans la région.
00:16:35 Merci Harold, 6h20, restez bien avec nous.
00:16:37 Dans un instant, le pass culture, vous savez c'est un pass qui permet de financer des sorties scolaires
00:16:42 dans le domaine de la culture, vous l'avez compris.
00:16:45 Coup de gueule d'un producteur, vous allez tout comprendre.
00:16:48 A tout de suite, ça sera avec Lomiguiho, à tout de suite.
00:16:54 L'économie tout de suite, Lomiguiho.
00:16:56 Le producteur du spectacle musical Bernadette Delourde pousse un coup de gueule sur X.
00:17:19 Une commission refuse en effet d'intégrer son spectacle dans le pass culture collectif
00:17:26 qui permet de financer des sorties scolaires, au prétexte que cela poserait des problèmes de laïcité.
00:17:31 Lomiguiho, racontez-nous cette histoire, je voulais qu'on y revienne ce matin.
00:17:34 Alors Roberto Surleo, c'est le producteur de Bernadette Delourde,
00:17:38 le spectacle musical consacré à Bernadette Soubirou.
00:17:41 Il est en ce moment en Italie, il présentait mardi la captation du spectacle au Vatican
00:17:45 et il a été interrogé par la presse italienne sur le fait qu'en France,
00:17:48 le spectacle avait été refusé dans la liste des sorties scolaires accessibles
00:17:51 via ce dispositif du pass culture collectif.
00:17:54 Le refus date de novembre mais le producteur a fait appel de cette décision
00:17:59 sauf qu'après deux mois sans réponse, la décision est devenue définitive.
00:18:03 Ce qui met le producteur en colère, je vous propose de l'écouter.
00:18:06 Les gens parlent de ce pass culture.
00:18:10 Est-ce qu'on se rend compte qu'à l'étranger, les gens sont au courant ?
00:18:15 Ils ont compris qu'une instance peut décider que des personnes
00:18:24 aient accès ou pas à un contenu culturel.
00:18:27 Mais c'est hyper grave, c'est la honte.
00:18:31 Moi j'ai honte.
00:18:32 Qu'est-ce que c'est que le pass culture collectif dont on parle ?
00:18:37 Il y a deux dispositifs, le pass culture individuel qui permet aux élèves
00:18:41 d'acheter des livres ou de se payer des places de spectacle.
00:18:43 Et puis ce pass culture collectif, c'est un dispositif du ministère
00:18:46 de l'éducation nationale et du ministère de la culture
00:18:48 pour financer des sorties scolaires culturelles et artistiques
00:18:51 à partir de la sixième.
00:18:52 Ce pass est financé par l'argent de nos impôts, 45 millions d'euros par an,
00:18:56 800 euros de financement par classe et par sorties scolaires,
00:18:59 et par année, pour les sorties scolaires.
00:19:01 Sauf que les conditions pour être acceptées ou non dans l'offre de spectacle
00:19:05 est totalement opaque.
00:19:06 Une commission se réunit et décide de ce qui est bon ou pas pour les élèves,
00:19:10 de ce qui peut être vu, écouté, applaudi ou non.
00:19:12 Et visiblement, l'avis de Bernadette Soubirous n'entre pas dans ce cadre.
00:19:16 "Problème de respect de la charte de laïcité", a répondu la fameuse commission
00:19:19 à la demande du producteur.
00:19:21 Alors, pourtant le spectacle raconte une histoire vraie, c'est l'histoire de France.
00:19:24 Bernadette Soubirous, lourde, ça existe.
00:19:27 Exactement, c'est même la deuxième ville hôtelière en France en fréquentation.
00:19:33 Et le spectacle n'a rien de religieux, se défend le producteur.
00:19:36 Il raconte une histoire d'ailleurs à partir de procès verbaux historiques
00:19:39 et en reflétant le point de vue de l'Etat et non de l'Eglise.
00:19:42 C'est une vraie comédie musicale, co-produite d'ailleurs par Gad Elmaleh.
00:19:45 Roberto Surleo lui dénonce la procédure opaque,
00:19:48 le fait que cette commission puisse choisir sans véritable recours.
00:19:52 Il estime surtout que 8000 jeunes spectateurs ont été privés de spectacle,
00:19:56 n'ont pas pu assister à ce spectacle,
00:19:58 pour lequel pourtant un quota de place avait été bloqué.
00:20:01 C'est aussi un manque à gagner pour lui.
00:20:03 Rappelons pour ceux qui voudraient le voir que le spectacle est actuellement en tournée.
00:20:06 La troupe passe par de nombreuses villes ce week-end à Nice
00:20:09 et ça terminera à Paris en juin, mais sans scolaire dans la salle.
00:20:15 C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
00:20:23 C'était votre programme avec DOMEXPO.
00:20:25 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:29 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:20:32 La météo et on commence avec la météo des neiges.
00:20:36 Retrouvez la météo des neiges avec proprio-premse.fr
00:20:40 Pour trouver votre logement neuf avant même sa mise en vente sur le marché.
00:20:44 proprio-premse.fr
00:20:46 La neige manque en ce moment en montagne à moyenne et à basse altitude
00:20:50 avant le retour des flocons sur l'ensemble des reliefs dans le courant du week-end.
00:20:53 Vous profitez d'une neige de printemps à Saint-Larys-sous-Lands
00:20:56 où 27 pistes sur 59 sont ouvertes.
00:20:59 Une neige dure à Courchevel et à Tignes qui date du mois dernier.
00:21:02 La station Courchevel vous propose 130 km d'activité nordique.
00:21:06 Il y a 52 cm de neige en bas de la station, 1,10 m sur les hauteurs.
00:21:10 Enfin, risque d'avalanche faible pour ces trois dernières stations
00:21:13 en dehors des parcours sécurisés.
00:21:15 Là aussi, les dernières chutes de neige datent du mois de janvier.
00:21:18 Restez avec nous pour voir les prévisions sur l'ensemble du pays dans un court instant.
00:21:21 C'était la météo des neiges avec proprio-premse.fr
00:21:25 Pour trouver votre logement neuf avant même sa mise en vente sur le marché.
00:21:28 proprio-premse.fr
00:21:30 Allez la météo tout de suite.
00:21:34 La météo avec
00:21:36 Plombier.com
00:21:38 Un problème de chauffage ? Plombier.com
00:21:40 Une marque de Groupe Verlaine.
00:21:42 Alexandra, vous allez nous parler du Rhum Express. On parle bien météo.
00:21:46 Oui, on parle bien météo ma chère Shanna.
00:21:48 Alors qu'est-ce que le Rhum Express ?
00:21:50 Ce sont tout simplement ces rivières atmosphériques qui nous arrivent tout droit des Antilles
00:21:54 et qui se dirigent sur le nord de la France.
00:21:56 Vous le voyez, ces pluies, c'est souvent des restes de cyclone
00:22:00 que l'on retrouve sur les Antilles et qui petit à petit,
00:22:02 dans un courant de jet en altitude, remontent en direction de l'Europe
00:22:06 et notamment du nord de la France.
00:22:08 D'ailleurs, nous allons de nouveau avoir ces rivières atmosphériques sur le nord de la France.
00:22:12 D'ailleurs, le département du Pas-de-Calais a été placé sous surveillance.
00:22:16 Nouvelle vigilance orange pour le Pas-de-Calais
00:22:18 où l'on attend de fortes précipitations entre aujourd'hui et demain.
00:22:22 Donc en cause, ce fameux Rhum Express ou plutôt rivières atmosphériques.
00:22:27 Alors au programme aujourd'hui, un contraste entre les régions du nord et les régions du sud.
00:22:31 Toujours un temps assez agité sur le nord-ouest avec une nouvelle perturbation
00:22:34 qui arrive et qui donne de bonnes rafales de vent.
00:22:36 Et puis dans l'après-midi, même configuration, les vents s'annoncent relativement forts
00:22:40 notamment cet après-midi entre le sud de la Bretagne et les régions de l'Est.
00:22:44 On retrouvera en revanche un temps très lumineux autour du Golfe du Lion
00:22:47 avec un ciel un petit peu plus laiteux, un peu plus voilé entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:22:51 Pic de douceur aujourd'hui, grande, grande douceur avec déjà 12 à 13 degrés pour le Pays Basque.
00:22:56 Et dans l'après-midi, ça s'envole.
00:22:58 Températures qui resteront printanières, 20 à Perpignan cet après-midi.
00:23:02 19 degrés pour le Pays Basque et localement 14-15 degrés sur le centre.
00:23:06 C'est News, il est 6h30.
00:23:18 À la une, avec l'insécurité, de plus en plus de Français achètent de quoi se protéger.
00:23:24 C'est un véritable phénomène.
00:23:26 Les Français veulent pouvoir se défendre.
00:23:28 Reportage CNews à suivre.
00:23:30 Marine Le Pen, donnée gagnante au second tour de la présidentielle face à Gabriel Attal
00:23:34 dans le dernier sondage IFOP pour Valeurs Actuelles, édito politique, 6h50,
00:23:38 avec Gautier Lebret.
00:23:39 À tout de suite, Gautier.
00:23:40 Salah Abdeslam, de nouveau détenu en France.
00:23:44 Le terroriste est incarcéré à la prison de Réau en Seine-et-Marne.
00:23:47 Que sait-on de sa détention ?
00:23:49 On posera la question à Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme,
00:23:53 spécialiste des questions de renseignement.
00:23:55 Il sort avec nous à 6h45.
00:23:58 Si les annonces du gouvernement ont mis fin aux manifestations agricoles,
00:24:02 elles n'ont pourtant pas encore été mises en place.
00:24:05 Des dépenses pour les agriculteurs s'accumulent toujours en étalé à leur rencontre.
00:24:10 Une importante cyberattaque a permis de voler les données de plus de 33 millions de Français,
00:24:20 des millions de Français concernés.
00:24:22 Que sait-on de cette attaque ? Quels sont les risques ?
00:24:24 Lomic Guillot, avec nous.
00:24:26 À tout de suite, Lomic.
00:24:28 Pour vous protéger, vous êtes de plus en plus nombreux à prendre les choses en main.
00:24:31 Selon un sondage d'Odoxa pour le Figaro,
00:24:33 trois quarts des Français ne font pas confiance au gouvernement pour assurer leur sécurité.
00:24:36 Résultat Romain, les inscriptions dans les stands, dans les clubs de tir
00:24:39 et dans les cours d'autodéfense explosent.
00:24:41 On est allé constater cette tendance dans une armurerie parisienne.
00:24:44 Reportage CNews, signé Thibault Marcheteau.
00:24:47 Dans cette armurerie parisienne, la demande d'accessoires d'autodéfense
00:24:51 représente une partie importante des ventes.
00:24:53 Ce qui se vend le plus, sont vraiment les bombes de défense,
00:24:57 qui existent dans plusieurs tailles.
00:24:59 Des bombes au poivre, des sprays lacrymogènes ou encore des pistolets à balles en caoutchouc.
00:25:04 Tous sont utilisables sous certaines conditions.
00:25:07 Les clients de l'armurerie cherchent avant tout à être équipés en cas d'agression.
00:25:11 Les policiers mettent du temps à intervenir parce qu'il y a des encombrements,
00:25:14 parce qu'ils sont très sollicités.
00:25:16 Donc on a vu l'air de Lyon, c'est pas les policiers qui sont intervenus les premiers.
00:25:20 Donc ils savent très bien que la meilleure solution,
00:25:24 c'est d'avoir quand même en premier lieu une bombe de défense sur eux.
00:25:28 Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes que ça rassure.
00:25:31 Thibault vient acheter de nouveaux accessoires d'autodéfense,
00:25:33 pour se parer à toute éventualité.
00:25:35 C'est préventif et je ne veux pas me sentir bête si un jour il y a une situation dangereuse chez moi.
00:25:40 J'ai une petite fille en bas âge, j'ai une femme, je vais pouvoir les défendre s'il se passe quelque chose.
00:25:44 Dans cette armurerie, compter entre 15 et 45 euros pour être équipé.
00:25:50 Voilà, c'est un véritable phénomène.
00:25:52 Les Français qui achètent des solutions pour se protéger et pour se défendre.
00:26:00 C'est important d'en parler.
00:26:01 Notre sondage exclusif qu'on vous dévoile ce matin.
00:26:04 Plus de trois quarts des Français ne font pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
00:26:08 Oui, 77% exactement, selon notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:26:14 Dans le détail, la défiance des électeurs Rassemblement National monte jusqu'à 98%.
00:26:19 Et plus étonnant, seulement un électeur Renaissance sur deux fait confiance au gouvernement sur cette question.
00:26:25 Anthony Blinken estime qu'il reste de la place pour un accord sur les otages.
00:26:31 Nous y travaillerons sans relâche, a dit le chef de la diplomatie américaine depuis Tel Aviv.
00:26:36 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial en Israël, Régine Delfour.
00:26:39 Régine, bonjour. Benyamin Netanyahou n'a pas du tout employé le même ton qu'Anthony Blinken.
00:26:44 Non absolument, ces accords pour Benyamin Netanyahou ne sont pas possibles,
00:26:52 puisque la masse demande des choses assez conséquentes.
00:26:54 Et il a d'ailleurs déclaré hier, lors d'une conférence de presse à Jérusalem, et non pas à Tel Aviv, comme par habitude.
00:27:01 Il a déclaré donc qu'il y aurait une offensive sur Rafah.
00:27:05 Après, on sait qu'il y a des combats très intenses à Ranyounès depuis plusieurs semaines, ainsi que dans le nord de la bande de Gaza.
00:27:13 Benyamin Netanyahou, en début de semaine, a déclaré que sur les 24 bastions du Hamas, 18 avaient été éliminés.
00:27:21 Hier, il a dit "Nous sommes sur la voie d'une victoire totale".
00:27:24 La victoire est à quelques portées de main, non pas en quelques mois, mais donc très bientôt.
00:27:32 Benyamin Netanyahou affirme que Tsahal prépare une avancée sur Rafah.
00:27:38 Le problème, c'est que depuis le début du conflit, les Gazaouis se sont déplacés en masse dans le sud, et notamment à Rafah.
00:27:46 On parle de plus de 1 million de Palestiniens qui seraient dans cette ville.
00:27:51 Tshahal, donc, et Benyamin Netanyahou, ont dit que le droit international serait respecté, que les Gazaouis seraient mis à l'abri.
00:27:59 Mais on s'attend évidemment à de nombreuses pertes, et si l'Egypte n'ouvre pas le passage à Rafah.
00:28:06 Merci beaucoup Régine Delfour, en direct de Tel Aviv.
00:28:11 Vous savez, sur CNews, on suit les dossiers, on suit les affaires, et on lâche pas comme ça.
00:28:17 On va continuer à suivre, évidemment, la situation des agriculteurs.
00:28:21 Une semaine après les annonces de Gabriel Attal, on est allé à la rencontre des agriculteurs.
00:28:26 Les annonces ont mis fin aux manifestations, on est d'accord, mais elles n'ont toujours pas été mises en place, ces annonces.
00:28:30 Alors dans les exploitations, le travail continue et les dépenses s'accumulent.
00:28:34 Reportage à Kerak, en Gironde, avec Jérôme Rampenau.
00:28:37 Jérôme Jandrot est éleveur de vaches dans le Médoc.
00:28:40 Avec un peu plus de 200 têtes, il a fait le calcul des annonces du gouvernement.
00:28:44 La hausse sur le gasoil non routé abandonné est une avancée, par exemple.
00:28:48 Mais ce n'est pas ça qui va donner un coup de fouet à son entreprise.
00:28:51 Une exploitation comme la mienne, quand je fais le remboursement, c'est aux environs de 3000 euros.
00:28:56 Mais si vous le divisez par le nombre de vaches que j'ai, on est à peu près à 20 balles par vache.
00:29:03 Et donc, je veux dire, si on a fait tout ça pour tout ce bois, pour du remboursement de GNR, je ne veux pas dire que ce n'est pas bien.
00:29:10 C'est à prendre, d'accord. Mais en fait, ce n'est pas comme ça qu'il y a un avenir sur l'élevage.
00:29:15 L'exploitation est familiale. Jérôme travaille avec sa femme, mais il s'inquiète pour l'avenir.
00:29:20 Et il pense que ces mesures ne sont pas suffisantes. Il faut aller plus loin.
00:29:23 Ça ne sert à rien de mettre 400 millions d'euros sur la table.
00:29:27 Si derrière, on ne fait pas une structure qui a de l'avenir, si je dois prendre une autre route, ça ne se fait pas du jour au lendemain.
00:29:37 Par contre, le champ a retourné. On va le retourner. On va semer. L'année d'après, on va récolter, mais des vaches.
00:29:44 Ils mettent des mesures en place, mais les mesures qui sont bonnes pour un terroir à un endroit ne l'est pas forcément pour un autre terroir à un autre endroit.
00:29:53 Et c'est pour ça qu'il doit y avoir des réglementations qui sont faites au cas par cas.
00:29:57 Il espère des mises en place rapides de toutes ces aides, car les factures continuent à courir sur l'exploitation.
00:30:03 Mais c'est ça, les factures continuent d'arriver. On sera avec Patrick Legras, porte-parole de la coordination rurale.
00:30:09 Il sera avec nous à 7h30. Cette cyberattaque dont je voulais vous parler ce matin, cyberattaque, qui a permis de dérober les données de plus de 33 millions de cartes vitales.
00:30:18 Lemy Guillot avec nous. Qu'est-ce qu'on sait de ce vol et quels sont les risques ?
00:30:23 Si son numéro de Sécu, pour être clair, fait partie des données volées, expliquez-nous.
00:30:27 C'est une cyberattaque d'une ampleur inédite. Elle a touché deux entreprises qui assurent la gestion du tiers payant pour les complémentaires santé.
00:30:34 En gros, qui font le lien entre la Sécu et les mutuelles. En tout, les données de 33 millions d'assurés ont été volées.
00:30:41 Notamment l'état civil, la date de naissance, le nom et évidemment le numéro de sécurité sociale, avec toutes les garanties, tout le détail du contrat que vous avez avec votre mutuelle.
00:30:51 En revanche, les données médicales et bancaires ne seraient pas concernées. C'est important le « ne seraient pas » parce que les investigations complémentaires ne sont pas encore totalement terminées, nous dit la CNIL, la commission de l'informatique et des libertés.
00:31:03 Surtout, il y a plus grave, parce que les numéros de sécurité sociale volés peuvent servir à usurper l'identité de quelqu'un.
00:31:09 Or, vous le savez, un numéro est personnel et surtout, il ne peut pas être modifié.
00:31:14 Les deux entreprises concernées vont devoir, c'est la loi, informer individuellement chaque Français dont les données ont été dérobées.
00:31:20 Mais en attendant, soyez extrêmement vigilants si vous recevez dans les prochains jours un mail de votre mutuelle.
00:31:25 Notamment, il peut s'agir d'une tentative d'escroquerie, parce que les pirates pourraient profiter de l'occasion, de la crainte, de la peur des assurés, pour tenter de se faire passer pour la mutuelle ou pour une sécu, et de récupérer ainsi encore plus de données, notamment bancaires.
00:31:40 Il faut donc être extrêmement prudent face à cette attaque d'une ampleur, je le disais, inédite.
00:31:45 Il faut être suspicieux.
00:31:47 Se méfier.
00:31:48 Se méfier.
00:31:49 Redoubler plus que jamais.
00:31:50 C'est compliqué, parce que si vous recevez un mail avec votre numéro de sécu, votre adresse, votre nom...
00:31:55 Vu qu'ils les ont, effectivement, ça peut prêter à confusion, donc il faut vraiment faire attention.
00:31:59 Et surtout, avec l'intelligence artificielle maintenant, qui peut imiter la voix, qui peut imiter le visage, il faut se méfier de tout le monde.
00:32:07 Qu'est-ce qu'on fait si on a un doute ?
00:32:09 On appelle sa mutuelle.
00:32:11 On appelle sa mutuelle, ou son centre de sécurité sociale.
00:32:15 Merci beaucoup, Lemic.
00:32:16 Marine Le Pen est donnée gagnante au second tour en 2027 face à Gabriel Attal dans un sondage IFOP pour Valeurs Actuelles.
00:32:23 On en parle ce matin.
00:32:24 Et vous, qu'en pensez-vous ?
00:32:26 Est-ce que vous pensez que Marine Le Pen peut devenir présidente de la République ?
00:32:29 Vous flashez le QR code et vous donnez votre avis.
00:32:32 Vous entendrez les commentaires, les vidéos à 7h30 et à 8h30.
00:32:36 Restez bien sur CNews.
00:32:37 Salah Abdeslam est de retour dans une prison française.
00:32:41 Il est arrivé de Belgique hier à la prison de Réau en Seine-et-Marne.
00:32:46 Il est détenu en France. Dans quelles conditions ?
00:32:49 Tiens, je poserai cette question notamment et d'autres à Claude Moniquet, l'un des meilleurs spécialistes des questions de terrorisme et de renseignement.
00:32:56 A tout de suite, Claude.
00:32:57 CNews, il est 7h moins le quart.
00:33:03 Merci d'être avec nous.
00:33:04 Tout d'abord, le point info, les dernières informations.
00:33:06 Chana Lusso.
00:33:10 Anthony Blinken estime qu'il reste de la place pour un accord sur les otages.
00:33:14 Nous y travaillerons sans relâche à 17 nuits le chef de la diplomatie américaine depuis Tel Aviv.
00:33:19 Benjamin Netanyahou n'a pas du tout employé le même ton.
00:33:22 Le Premier ministre israélien a dit vouloir lancer l'assaut sur Rafa au sud de la bande de Gaza.
00:33:27 En Seine-Saint-Denis, une femme a été sauvée par son téléphone.
00:33:31 Grave danger, ce dispositif de protection est accordé par la justice aux victimes de violences conjugales.
00:33:37 Cette femme a vu son ex-compagnon devant sa porte hier soir.
00:33:40 C'est là qu'elle a déclenché le bouton d'urgence.
00:33:42 A leur arrivée, les policiers ont essuyé des tirs de la part de l'individu.
00:33:45 Ils ont riposté "l'homme est mort" dans la soirée.
00:33:48 Et puis, notre sondage exclusif.
00:33:52 Plus de trois quarts des Français ne font pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
00:33:56 77% exactement, selon notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:34:01 Dans le détail, la défiance des électeurs RN monte jusqu'à 98%.
00:34:06 Plus étonnant, seulement un électeur Renaissance sur deux fait confiance au gouvernement sur cette question.
00:34:11 Merci Shanaï. Justement sur notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD, on sera avec Pierre Gentillet, avocat.
00:34:18 Est-ce que la loi actuelle, est-ce que les règles actuelles permettent au gouvernement de maîtriser l'immigration ?
00:34:24 On sera avec Pierre Gentillet et puis avec Tanguy Hamon, on verra ce qu'organise le gouvernement.
00:34:29 Comme les structures d'accueil de migrants dans les grandes villes et notamment en Ile-de-France sont submergées,
00:34:34 le gouvernement a décidé de dispatcher des migrants dans les campagnes, dans les villes moyennes.
00:34:40 On en parle avec Tanguy Hamon qui a les tout derniers chiffres. 7h10, soyez là si vous le pouvez.
00:34:44 Claude Moniquet est avec nous, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement. Bonjour Claude.
00:34:49 Bonjour.
00:34:50 Salah Abdeslam a été extrait de sa cellule en Belgique et renvoyé en France.
00:34:54 Il est détenu désormais à la prison de Réau en Seine-et-Marne.
00:34:58 Il est arrivé de Belgique, il ne voulait pas rentrer en France, Salah Abdeslam.
00:35:04 Il y a eu un bras de fer judiciaire. Pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas rentrer en France ?
00:35:08 Pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas être détenu en France et plutôt rester détenu en Belgique ?
00:35:12 Il invoquait trois raisons. La première, c'est qu'en France, il a été condamné à la perpétuité réelle.
00:35:18 Il a très peu d'espoir de libération. Première raison.
00:35:22 Deuxième raison, il disait que ça nuisait à sa vie de famille dans le sens où toute sa famille,
00:35:28 même si les Français, vit à Bruxelles et ne pourrait plus, d'après lui, venir pour des raisons financières,
00:35:33 venir le voir tous les mois. Et troisièmement, les conditions de détention qu'il estime être particulièrement inhumaines
00:35:40 et être une atteinte à la fois à ses droits, à son intégrité physique et à son intégrité mentale.
00:35:47 C'était les trois raisons qui ont été invoquées par ses avocats pour refuser la remise à la France.
00:35:53 Alors, sur les conditions de détention, on va y revenir, mais sur la peine de réclusion incompressible,
00:35:59 ça veut dire très clairement qu'il ne sortira jamais de prison ?
00:36:04 On ne peut jamais dire jamais, mais ces possibilités de libération conditionnelle,
00:36:08 de toute façon pas avant une trentaine d'années, certainement.
00:36:12 Et même après, il est très très douteux que Salah Abdeslam se voit un jour accorder la libération conditionnelle.
00:36:21 En tout cas, pour le moment, il n'a pas de perspective de liberté, c'est clair.
00:36:25 Qu'est-ce qu'on sait de ces conditions de détention ? Il est filmé par des caméras 24 heures sur 24. Qu'est-ce qu'on en sait ?
00:36:32 Oui, ce sont des conditions qui sont très dures, qui sont même, je pense, à peu près uniques en France.
00:36:37 Il vit dans une cellule de 9 mètres carrés avec frigo, plaque chauffante et télévision.
00:36:43 Il a accès à une deuxième cellule dans laquelle se trouvent un rameur et un vélo d'appartement.
00:36:50 Il a droit à deux sorties par jour de sa cellule, deux fois une heure, matin et après-midi.
00:36:56 Il effectue ses promenades seul dans une cour qui lui est réservée.
00:37:02 Il n'a aucun contact avec les autres détenus et effectivement, il est surveillé par des gardiens 24 heures sur 24 et filmé par des vidéos 24 heures sur 24.
00:37:11 C'est d'ailleurs des conditions de détention qui coûtent à peu près un demi-million d'euros par an à la France.
00:37:17 On a fait d'énormes efforts, d'une part en fonction de sa dangerosité et de sa radicalisation qui reste avérée.
00:37:25 Ce sont des conditions qui, effectivement, sont extrêmement pénibles, qui ont été légèrement allégées en 2017.
00:37:31 On a retiré un plexiglas par exemple qui rendait opaque la vitre qu'il donne sur l'extérieur, mais c'est très peu de choses.
00:37:40 Merci beaucoup Claude Moniquet. Merci d'avoir été avec nous ce matin.
00:37:44 500 000 euros par an, le coût de la détention de Salabd Eslam.
00:37:47 Vous l'avez entendu, frigo, télévision, plaque chauffante et dans une cellule à côté, rameur, vélo d'appartement et il ne voit personne.
00:37:56 Merci beaucoup Claude Moniquet. Bonne journée.
00:37:59 A bientôt Claude, 6h48. Restez bien avec nous. Marine Le Pen se rapproche de l'Elysée selon les sondages.
00:38:05 En tout cas, il y a un sondage qui donne Marine Le Pen gagnante face à Gabriel Attal au second tour de la présidentielle de 2027, si elle avait lieu en ce moment.
00:38:13 Bon, on va y revenir sur ce sondage avec vous Gauthier Lebret. A tout de suite. Restez bien avec nous sur CNews.
00:38:19 Marine Le Pen se rapproche de l'Elysée, Gauthier Lebret.
00:38:25 Un sondage la donne même gagnante face à Gabriel Attal au second tour.
00:38:29 Absolument Romain. Chaque jour qui passe semble rapprocher un peu plus Marine Le Pen du pouvoir.
00:38:34 Vous la voyez à la une de Valeurs Actuelles. Sondage après sondage et désormais, elle pourrait s'imposer face à un candidat du Bloc Central.
00:38:42 C'est une première. Donc sondage IFOP pour Valeurs Actuelles. Elle ferait 36% au premier tour. Elle serait largement en tête.
00:38:49 Et au second, elle ferait jeu égal avec Édouard Philippe, 50/50. Et elle deviendrait même présidente de la République face à Gabriel Attal.
00:38:58 Alors voilà, donc là ça va être face à Édouard Philippe, 50/50. Et face à Gabriel Attal, ça serait 51/49.
00:39:05 Donc très serré, mais potentiellement, elle pourrait accéder à l'Elysée.
00:39:10 Et enfin, face au leader de la France Insoumise, qui est souvent au cœur de multiples polémiques, elle écraserait véritablement Jean-Luc Mélenchon, 64/36.
00:39:21 Vous allez voir après cette petite animation, voilà, 64/36.
00:39:25 Et puis le vote Marine Le Pen devient un vote attrape-tout. C'est ce que dit Frédéric Dhabi, le patron de l'IFOP.
00:39:31 Elle progresse absolument partout, chez les actifs, les salariés du public, les chefs d'entreprise et les retraités, dont on dit souvent qu'ils font l'élection.
00:39:40 Il n'y a plus de catégorie qui résiste au vote Marine Le Pen.
00:39:44 Alors c'est le succès de sa stratégie ?
00:39:46 Exactement, ça vient couronner une stratégie, la sienne, celle de la normalisation, en rupture avec la ligne de Jean-Marie Le Pen.
00:39:52 Et même avec elle sur l'Europe, par exemple, occuper à la fois le terrain du pouvoir d'achat,
00:39:58 sujet auquel elle a été très sensibilisée dans sa circonscription d'Édimbomont,
00:40:02 et évidemment en abordant aussi les thèmes de la sécurité et de l'immigration.
00:40:07 Et puis Marine Le Pen profite des échecs d'Emmanuel Macron et des outrances de la France insoumise.
00:40:13 Hier, c'était les députés LFI qui n'étaient pas les bienvenus à l'hommage aux 42 victimes françaises du Hamas.
00:40:20 Pas les députés du Rassemblement national, pas elle, pas Jordane Bardella.
00:40:24 Et quand on regarde le bilan du président en termes de sécurité, d'immigration, d'inflation,
00:40:29 les Français ont moins de pouvoir d'achat, les OQTF, obligations de quitter le territoire français,
00:40:34 sont des invitations à quitter le territoire français et sont à 7% d'exécution.
00:40:38 L'insécurité joue sur l'attractivité de la France, une étude l'a prouvée cette semaine.
00:40:42 Les chiffres sont déplorables. En 2023, les homicides poursuivent leur progression, +5%.
00:40:48 Les tentatives d'homicides, +13%.
00:40:50 Il y a quelques mois, la France connaissait une série de nuits d'émeutes, rien n'est réglé.
00:40:54 Les crises s'enchaînent. La dernière, celle des agriculteurs, et là aussi, rien n'est réglé.
00:41:00 Marine Le Pen profite donc de tout cela et des échecs du gouvernement,
00:41:04 de son incapacité à apporter des réponses concrètes aux Français.
00:41:07 Alors, évidemment, le plus dur reste à faire.
00:41:09 Marine Le Pen, on est à trois ans de la présidentielle, il y a des obstacles sur son chemin.
00:41:12 Oui, je vois deux obstacles, Romain. Déjà, on en parlait cette semaine.
00:41:15 Son procès en octobre prochain, on en a beaucoup parlé avec la relax de François Béroux,
00:41:19 puisque c'est la même affaire, celle des assistants parlementaires européens.
00:41:23 Il y a cette peine, pouvant la rendre inéligible, et puis même une condamnation
00:41:26 ne serait évidemment pas une bonne nouvelle en termes d'image.
00:41:29 Et puis, il y a le débat de second tour. On ne peut pas dire que ce soit sa tasse de thé.
00:41:33 Elle a reconnu son échec en 2017, et en 2022, elle était tellement sur la retenue
00:41:38 que c'est Emmanuel Macron qui a fait son bilan de député et d'eurodéputé,
00:41:42 alors que c'était lui, le président, qui avait un bilan depuis cinq ans.
00:41:45 Certains cadres de sa campagne, aujourd'hui député, regrettent d'ailleurs
00:41:49 d'avoir été écartés de la préparation de ce débat, et ont regretté cette stratégie de la retenue.
00:41:53 Et quand vous voyez comme c'est serré avec Gabriel Attal,
00:41:57 beaucoup pourra se jouer, pourrait se jouer, pendant ce rendez-vous démocratique.
00:42:01 Trois ans, le chemin est long, très long, mais plus rien ne semble impossible pour Marine Le Pen.
00:42:06 Gauthier Lebret, merci beaucoup Gauthier. Je vous pose cette question ce matin.
00:42:10 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:42:13 On vous entendra vos commentaires. Est-ce que vous en pensez à 7h30, à 8h30 ?
00:42:17 Marine Le Pen peut-elle devenir présidente de la République ?
00:42:19 Vous flashez le QR code, vous enregistrez la vidéo, et ça passe à l'antenne.
00:42:24 À 8h10, soyez là, l'invité de la grande interview de Sonama Books, ce matin, sera Manuel Valls,
00:42:29 ancien Premier ministre, évidemment, ancien ministre de l'Intérieur.
00:42:32 Manuel Valls, invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:42:36 Le temps, tout de suite, Alexandra Blanc.
00:42:38 La météo avec Plombier.com, Plombier.com.
00:42:43 Un problème de chauffage, Plombier.com.
00:42:45 Une marque de Groupe Verlaine.
00:42:47 Pique de douceur aujourd'hui et demain, Alexandra.
00:42:50 Oui, en effet, avec des températures qui vont tout simplement s'envoler.
00:42:53 Température qui reste donc, une nouvelle fois, printanière, avec localement, au moment où je vous parle,
00:42:58 plus de 15 degrés à Biarritz, localement 13 degrés à Lagnon, en Bretagne,
00:43:02 ou encore 12 degrés à Reims, finalement, aux quatre coins de la France.
00:43:05 Les températures sont très douces et vont le rester au moins jusqu'à samedi, voire même jusqu'à dimanche.
00:43:11 Et puis, on prend la direction d'Arrèche-Beaufort, en Savoie, avec d'excellentes conditions météo,
00:43:15 au programme un temps sec et très ensoleillé.
00:43:17 Ça donne envie d'aller à la montagne.
00:43:19 Et bien, sachez, c'est très important de le savoir, on attend de fortes chutes de neige
00:43:23 à partir de vendredi en montagne, principalement vendredi, samedi et dimanche.
00:43:28 Et un peu la semaine prochaine, on pourrait localement avoir une trentaine,
00:43:32 voire même une cinquantaine de bons centimètres de neige.
00:43:34 Alors, au programme aujourd'hui, pas de neige en perspective, mais un temps très nuageux,
00:43:38 très humide sur les régions du nord, avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
00:43:42 On retrouvera également de bonnes rafales de vent.
00:43:44 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du beau temps.
00:43:46 Allez un ciel un peu plus laiteux, un peu plus voilé, au pied des Pyrénées
00:43:49 ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:43:51 Et dans l'après-midi, même type de configuration, avec néanmoins le vent qui va se renforcer,
00:43:56 flux de sud qui se renforce avec des rafales de l'ordre de 80 à 90 km/h
00:44:01 entre les Pays de la Loire et le sud de la Bretagne.
00:44:04 Et puis du vent également au pied des Pyrénées par effet de fun.
00:44:07 Vous le savez, c'est cet air chaud qui remonte des Pyrénées,
00:44:10 qui se bloque en montagne et qui redescend notamment sur le Pays basque.
00:44:13 Les températures vont s'envoler.
00:44:15 Alors, ce matin, c'est déjà très doux avec 13 à 14 degrés.
00:44:18 C'est très doux également au nord avec 10 degrés à Cherbourg ou encore 11 degrés à Paris.
00:44:23 Et dans l'après-midi, les températures s'annoncent printanières,
00:44:26 voire dignes d'un mois d'avril, voire même d'un mois de mai,
00:44:29 notamment sur Biarritz ou encore sur Perpignan,
00:44:32 avec en moyenne entre 19 et 20 degrés.
00:44:35 Donc c'est cet air chaud qui remonte et qui se bloque au pied des Pyrénées.
00:44:38 C'est très doux également à Dijon ou encore à Besançon,
00:44:41 avec en moyenne 13 à 15 degrés.
00:44:43 Pile de douceur aujourd'hui et demain.
00:44:45 C'est News, il est bientôt 7h.
00:44:58 Merci d'être avec nous.
00:45:00 Vous regardez la matinale.
00:45:01 A la une ce matin, 77% des Français,
00:45:05 77% d'entre vous ne faites pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
00:45:11 Ça peut être considéré comme un échec,
00:45:13 quelques semaines après le vote de la loi immigration.
00:45:15 En tout cas, c'est ce qui ressort de notre sondage exclusif CSA pour CNews Europe 1
00:45:19 et le JDD qu'on vous révèle ce matin.
00:45:22 Et on verra ensuite concrètement les conséquences de cette absence de maîtrise de l'immigration
00:45:27 avec Tanguy Hamon qui a enquêté sur les évacuations de camps de migrants
00:45:30 dans les grandes villes et notamment dans la capitale.
00:45:32 Des migrants qui sont ensuite dispatchés dans les régions, dans les villes et les campagnes.
00:45:36 François Bayrou dit avoir refusé plusieurs postes au gouvernement.
00:45:40 Il dit avoir décliné ses offres car il aurait une différence d'approche sur la méthode.
00:45:46 Il critique également le fossé qui s'est creusé entre la province et Paris.
00:45:51 Gauthier Lebret pour les infos et l'analyse.
00:45:53 A tout de suite Gauthier.
00:45:54 Une fillette de 10 ans a échappé à un enlèvement aux abords de son école à Fréjus dans le Gard lundi dernier.
00:46:00 Un homme de 28 ans qui venait de sortir de prison l'a saisi par le bras pour l'emmener avec lui.
00:46:04 Cette tentative d'enlèvement fait ressurgir l'inquiétude évidemment.
00:46:08 De nombreux parents en est allé sur place.
00:46:11 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a décrété hier soir l'offensive sur Rafa au sud de la bande de Gaza.
00:46:17 De son côté, Anthony Blinken, le chef de la diplomatie américaine,
00:46:21 estime malgré tout qu'un accord est toujours possible.
00:46:24 Comment traduire ces déclarations qui semblent s'opposer ?
00:46:27 Harold Diman avec nous.
00:46:29 A tout de suite Harold.
00:46:30 Depuis 4 ans, écoutez bien, on assiste à une explosion des cambriolages dans les locaux industriels,
00:46:36 dans les locaux commerciaux, dans les magasins, dans les locaux agricoles, les exploitations, les chiffres.
00:46:42 Dans un instant, avec vous le Mic Guillaume.
00:46:44 A tout de suite le Mic.
00:46:46 Mais tout d'abord donc notre sondage exclusif qu'on vous dévoile ce matin dans la matinale.
00:46:51 Plus de trois quarts des français ne font pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration, Chana.
00:46:57 Oui, 77% exactement selon notre dernier sondage, CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:47:02 Alors vous, qu'en pensez-vous ? Réponse dans ce reportage signé Juliette Sadat.
00:47:06 Cela fait près de deux semaines que la loi immigration a été promulguée.
00:47:11 Objectif de cette loi, contrôler l'immigration d'une part et améliorer l'intégration d'une autre.
00:47:16 Elle était promise par Emmanuel Macron pendant sa campagne de 2022.
00:47:20 Mais selon un sondage CSA réalisé pour CNews Europe 1 et le JDD,
00:47:24 l'immense majorité des français ne fait pas confiance au gouvernement en matière d'immigration.
00:47:29 Sur 1000 personnes interrogées, seulement 22% s'expriment confiantes envers l'Etat pour maîtriser l'immigration.
00:47:36 Contre 77%.
00:47:38 Dans les rues de Paris, les avis sont mitigés.
00:47:41 Absolument pas. Ils font de l'affichage mais ils n'ont aucune volonté réelle de maîtriser l'immigration.
00:47:46 Oui, car je pense que fermeté et insertion vont de pair dans une politique globale.
00:47:53 Je pense qu'il faudrait quand même réguler un minimum l'immigration un peu.
00:47:56 Vous trouvez que ce n'est pas le cas ?
00:47:58 Pas trop, non.
00:47:59 C'est dur parce que je pense que l'immigration ce n'est pas un problème français, c'est un problème européen.
00:48:04 Je pense qu'il faut qu'on se tienne tous les coudes. L'Europe, quand on voit ce qui se passe à Bruxelles...
00:48:13 Selon ce sondage, c'est du côté des personnes proches de la droite et du Rassemblement National que le niveau de confiance est le plus faible.
00:48:20 Du côté de ses sympathisants du centre, la majorité bénéficie d'un taux de confiance de 51%.
00:48:26 On sera dans un instant avec l'avocat Pierre Gentillet.
00:48:31 Est-ce que le gouvernement a les armes législatives ?
00:48:34 Est-ce qu'il en dispose de ces armes législatives ?
00:48:38 On verra ça avec un avocat, Pierre Gentillet, qui sera avec nous.
00:48:41 Et puis la gestion des migrants, les centres d'accueil sont submergés.
00:48:45 Comment gèrent-on ces arrivées avec Tanguy Hamon, service polyjustice de CNews ?
00:48:50 François Bayrou, le frondeur qui torpille le gouvernement.
00:48:54 Gautier Lebrecht, le président du MoDem, ne deviendra pas ou ne redeviendra pas ministre de l'Éducation nationale.
00:49:00 Il dit qu'il n'y a pas d'accord politique.
00:49:02 Il ne cache plus ses critiques contre le gouvernement, contre le président de la République, contre l'exécutif anglais.
00:49:08 Il ne retient pas ses coups.
00:49:09 Depuis sa relaxe en début de semaine sur les assistants parlementaires du MoDem,
00:49:14 François Bayrou se lâche.
00:49:17 C'est la première fois qu'on voit un tel niveau de fronde d'un cadre de la majorité
00:49:22 depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.
00:49:25 Il ne sera pas ministre de l'Éducation nationale puisqu'il dit qu'il n'y a pas d'accord politique.
00:49:29 Il n'est pas en adéquation avec la ligne politique menée par le nouveau gouvernement de Gabriel Attal.
00:49:34 Il a même parlé d'humiliation hier devant ses députés MoDem réunis au ministère de l'Agriculture
00:49:40 tenus par un ministre MoDem, Marc Fesneau.
00:49:42 Et la question qu'on se posait, vu qu'il n'y a pas d'accord politique entre François Bayrou et Gabriel Attal,
00:49:47 est-ce entre les deux hommes ou est-ce entre le MoDem et le reste de la majorité ?
00:49:52 Est-ce que les autres ministres MoDem vont quitter le gouvernement comme Marc Fesneau ?
00:49:56 Est-ce que les 50 députés MoDem à l'Assemblée nationale vont faire scission avec le reste de la majorité ?
00:50:01 Eh bien, il semble que non et que ce soit très personnel ce désaccord entre François Bayrou
00:50:06 et le président de la République et le Premier ministre.
00:50:08 On sent un François Bayrou vexé de ne pas être lui-même Premier ministre,
00:50:12 voire vice-Premier ministre comme il l'aurait souhaité,
00:50:14 rendant directement des comptes à Emmanuel Macron et pas à Gabriel Attal.
00:50:18 Il ne sera pas non plus ministre des Armées. Il dit qu'on lui a fait la proposition.
00:50:23 Depuis, l'Elysée a confié à Europe 1, au service politique d'Europe 1,
00:50:28 qu'Emmanuel Macron ne lui a jamais fait cette proposition-là.
00:50:31 Vous voyez un peu l'ambiance entre les deux hommes depuis 24 heures.
00:50:35 Et puis enfin, il parle de gouffre qui s'est creusé entre la France de la province et le gouvernement.
00:50:45 Puisque vous savez qu'on a fait beaucoup ce reproche au gouvernement
00:50:49 d'être un gouvernement de francilien, de parisien,
00:50:52 d'être un gouvernement déconnecté pendant la crise des agriculteurs.
00:50:55 Enfin, je termine par une information.
00:50:57 Le sort d'Amelie Oudéa Castera semble définitivement scellé.
00:51:00 Nicole Belloubet, ancienne ministre de la Justice,
00:51:02 serait la favorite pour la remplacer au ministère de l'Éducation nationale.
00:51:06 Le sort d'Amélie Oudéa Castera est réglé ?
00:51:10 C'est semble-t-il ce qui est dans les tuyaux.
00:51:13 Elle pourrait garder les Jeux olympiques ?
00:51:15 Et les sports, parce qu'elle œuvre pour les sports et les JO
00:51:18 depuis le début du deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron.
00:51:21 Pour l'éducation nationale, c'est une telle catastrophe
00:51:24 en termes de communication et le lien entre elle et les professeurs
00:51:27 est déjà rompu au bout de même pas un mois.
00:51:30 Ça semble définitivement réglé.
00:51:32 Merci Gauthier.
00:51:34 L'inquiétude de nombreux parents dans la commune de La Garde dans le Var.
00:51:39 Au début de la semaine, une fillette de 10 ans a échappé à un enlèvement
00:51:42 aux abords de son école.
00:51:44 Oui, un homme de 28 ans qui venait de sortir de prison,
00:51:47 l'a saisie par le bras pour l'emmener avec lui.
00:51:49 Depuis, la sécurité a été renforcée sur place,
00:51:52 mais le climat reste très tendu.
00:51:54 Reportage signé Stéphanie Rouquier.
00:51:56 Lundi matin, à proximité de cette école de La Garde,
00:52:00 à quelques kilomètres de Toulon,
00:52:02 une fillette de 10 ans est abordée par un homme.
00:52:05 Au bout de quelques secondes, il a saisie violemment par le bras
00:52:08 pour tenter de l'emmener.
00:52:10 Alerté, un membre de l'établissement scolaire intervient.
00:52:14 L'individu prend alors la fuite.
00:52:16 Juste avant d'entrer en classe, de nombreux parents d'élèves étaient présents.
00:52:20 J'ai juste vu la petite fille qui pleurait,
00:52:22 qui était entourée d'autres mamans.
00:52:24 Et ensuite, j'ai vu deux motos de police qui arrivaient
00:52:27 dans les minutes qui ont suivi, en fait,
00:52:29 suivi d'un fourgon de police sur la route qui se dirigeait de nouveau vers l'école.
00:52:32 Les policiers ont interpellé l'individu.
00:52:34 Il s'était caché dans le jardin d'une villa.
00:52:37 Âgé de 28 ans, il venait de sortir de prison
00:52:40 et avait déjà été condamné à de multiples reprises,
00:52:44 notamment pour des agressions sexuelles.
00:52:47 Cette tentative d'enlèvement ravive les inquiétudes des parents.
00:52:50 Ça me fait un peu peur, surtout à temps donné,
00:52:53 les horaires qui ont changé cette année à l'école.
00:52:56 Des fois, on est obligé de déposer les filles
00:52:58 et les laisser toutes seules devant la porte de l'école
00:53:00 pour arriver à la maternelle.
00:53:02 Du coup, elles restent sans surveillance.
00:53:04 Et là, ça commence à m'angoisser un peu.
00:53:06 Je pense que les parents doivent être vigilants, regarder,
00:53:08 voir si jamais il y a des personnes qui traînent comme ça.
00:53:12 Pour rassurer ses parents, la sécurité a été renforcée
00:53:16 autour des écoles de la commune.
00:53:18 Anthony Blinken estime qu'il reste de la place
00:53:22 pour un accord sur les otages.
00:53:24 "Nous y travaillerons sans relâche",
00:53:26 a dit le chef de la diplomatie américaine depuis Tel Aviv.
00:53:29 Benjamin Netanyahou n'a pas du tout employé le même ton.
00:53:32 Lui, c'était en début de soirée, le Premier ministre israélien,
00:53:35 qui dit qu'il veut lancer l'assaut sur Rafa,
00:53:38 au sud de la bande de Gaza.
00:53:39 Harold Iman, on en est où ce matin ?
00:53:41 Une opposition évidente entre la politique étrangère américaine
00:53:46 et la politique israélienne.
00:53:49 Donc, Anthony Blinken, lui, il a repris le plan du Hamas,
00:53:55 a dit que ce n'était pas tout à fait correct, exact, utile,
00:54:00 mais qu'on pouvait partir de là et aller vers cette proposition.
00:54:06 On va regarder ce qu'a proposé le Hamas sur un tableau, un panneau,
00:54:11 et vous comprendrez de quoi il s'agit.
00:54:14 Donc, le Hamas souhaite la libération des otages
00:54:17 en trois phases de 45 jours.
00:54:19 D'abord, les femmes, les enfants, les vieilles personnes, les malades.
00:54:22 Ensuite, les autres personnes vivantes.
00:54:26 Et dans la troisième phase de 45 jours, les corps des morts.
00:54:32 Et on échangerait ça pour 1 500 prisonniers palestiniens.
00:54:37 Le Hamas aurait le choix d'un tiers d'entre eux.
00:54:40 Bon, Israël ne veut absolument pas ça.
00:54:43 On échange tout ce qu'on peut tout de suite et la guerre reprend.
00:54:47 Bon, alors, quand Blinken a proposé ce plan,
00:54:51 immédiatement, Benyamin Netanyahou a dit publiquement,
00:54:55 on n'accepte rien de tout cela, il faut aller jusqu'à la victoire
00:54:59 et détruire complètement la tête du Hamas.
00:55:04 Yahya Sinwar, son chef, qui est caché sans doute à Rafa
00:55:09 à l'heure où on se parle.
00:55:12 Et donc, Blinken a lâché une pique, n'est-ce pas ?
00:55:16 Une attaque sur Rafa où il y a un million de personnes,
00:55:19 dont énormément de déplacés du Nord.
00:55:22 Et bien, pour lui, Blinken, les Israéliens ont été déshumanisés
00:55:27 par le Hamas le 7 octobre.
00:55:29 La détention des otages est une déshumanisation,
00:55:32 mais attention, ne déshumanisez pas les autres personnes.
00:55:36 C'est ce qu'il dit aux Israéliens.
00:55:38 Vous imaginez bien que ça passe mal dans le gouvernement Netanyahou.
00:55:42 Merci beaucoup, Harold Lehman.
00:55:44 Tous les jours, on suit la situation en Israël et à Gaza.
00:55:47 Évidemment, merci Harold.
00:55:48 Je voulais vous parler de ce témoignage bouleversant
00:55:50 dans le Paris Match qui sort aujourd'hui.
00:55:52 Témoignage de la jeune Agam Goldstein, ex-otage du Hamas,
00:55:56 et qui raconte les viols subis par les victimes des terroristes.
00:56:00 "Ils se comportaient comme s'ils étaient maîtres de nos vies,
00:56:03 comme si nous n'étions rien pour eux."
00:56:06 Paris Match qui évoque également le travail des enquêteurs
00:56:10 qui cherchent à prouver ces agressions sexuelles.
00:56:13 Paris Match qui sort ce matin.
00:56:15 Restez bien avec nous, dans un instant,
00:56:17 on va parler immigration et de ce sondage-choc qu'on vous dévoile ce matin.
00:56:20 77% des Français qui ne font pas confiance au gouvernement
00:56:23 pour maîtriser l'immigration.
00:56:25 L'avocat Pierre Gentillet est avec nous.
00:56:27 Bonjour Pierre Gentillet, merci d'être là.
00:56:30 Et puis, également Tanguy Hamon, service de justice de CNews.
00:56:33 On va parler du dispatch des migrants à travers le territoire.
00:56:36 Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
00:56:38 Bon réveil.
00:56:39 CNews, il est 7h13, on va parler de notre sondage sur l'immigration.
00:56:46 On va parler également des camps de migrants
00:56:49 et des structures d'accueil qui sont débordées.
00:56:51 Mais tout d'abord, le point sur l'info,
00:56:53 les deux dernières informations avec vous, Chana Lusso.
00:56:55 Deux ans de prison ferme pour un émeutier qui avait mis le feu au tribunal.
00:57:01 Danier, le jeune homme de 19 ans, avait provoqué cet incendie
00:57:04 le lendemain de la mort de Nahel.
00:57:06 Les vitres du bâtiment avaient été brisées,
00:57:08 des cocktails Molotovs lancés,
00:57:10 l'intégralité du rez-de-chaussée avait été dévastée par les flammes.
00:57:13 Deux autres, prévenus âgés de 20 ans, ont été relaxés.
00:57:16 Et puis le PSG, qualifié en quart de finale de la Coupe de France.
00:57:21 Les Parisiens ont fini par dominer Brest, non sans difficulté.
00:57:24 Bousculé en première mi-temps, c'est Kylian Mbappé qui a libéré son équipe
00:57:28 avant que Danilo Pereira enfonce le clou.
00:57:30 Score final, 3 buts à 1.
00:57:32 On ne connaît pas encore le prochain adversaire du PSG.
00:57:34 Il faudra attendre le tirage au sort de ce soir.
00:57:36 Merci Chana.
00:57:39 Ce sondage, CSA pour CNews.
00:57:42 Europe 1, le JDD.
00:57:45 77% des Français ne font pas confiance au gouvernement
00:57:49 pour maîtriser l'immigration.
00:57:51 On est avec Pierre Gentillet, avocat.
00:57:53 Bonjour.
00:57:54 Merci beaucoup d'être là.
00:57:55 Etan Guillamon, service police-justice de CNews.
00:57:57 Pierre Gentillet, je voulais vous entendre déjà sur notre sondage
00:58:00 qu'on dévoile ce matin.
00:58:01 Les trois quarts des Français, pour faire simple,
00:58:03 ne font pas confiance au gouvernement.
00:58:04 Est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes avocat, vous êtes homme de loi,
00:58:07 vous connaissez les textes, la loi.
00:58:09 Est-ce qu'aujourd'hui, le gouvernement a les outils,
00:58:11 je ne parle pas de volonté politique,
00:58:13 les outils juridiques suffisants pour maîtriser l'immigration dans le pays ?
00:58:18 Je vais vous faire une réponse d'avocat, oui et non.
00:58:20 C'est-à-dire que classiquement, l'outil privilégié, c'est la loi.
00:58:24 Seulement, à quoi on a assisté il y a quelques jours et quelques semaines ?
00:58:27 À la censure de la fameuse loi immigration par le Conseil constitutionnel.
00:58:32 Sur le plan de la loi, sur un plan strict,
00:58:35 je pense que compte tenu de la jurisprudence du Conseil constitutionnel,
00:58:39 une loi ambitieuse en matière migratoire a toutes les chances de se faire censurer.
00:58:43 Qu'il s'agisse de cavets législatifs ou d'une censure sur le fond.
00:58:46 En revanche, il y a un outil qu'il est possible d'utiliser pour le gouvernement,
00:58:50 plus simplement le président de la République, c'est le référendum.
00:58:54 Et c'est ça qu'il faut bien comprendre,
00:58:56 il y a que nous sommes dans un système tellement compliqué...
00:58:58 Pour modifier les constitutions ?
00:58:59 Absolument, il est nécessaire aujourd'hui, si nous voulons au niveau migratoire agir,
00:59:03 de passer par un référendum.
00:59:04 Il faut bien comprendre une chose, nous avons des obstacles juridiques
00:59:07 au niveau du Conseil constitutionnel, mais aussi au niveau européen.
00:59:11 Et ces obstacles-là, la seule façon de les contourner,
00:59:14 ou plutôt de s'imposer, c'est le référendum.
00:59:17 Alors, on va voir un exemple, et des exemples très précis,
00:59:21 de cette difficulté à maîtriser l'immigration,
00:59:24 et plus à la subir, c'est l'immigration subie.
00:59:27 Un camp de migrants sous le pont Charles de Gaulle, dans la capitale, à Paris,
00:59:31 a été démantelé.
00:59:32 Une cinquantaine de migrants ont ensuite été transférés en province.
00:59:35 C'était une volonté d'Emmanuel Macron, il l'a dit devant les préfets.
00:59:38 Loger les migrants dans les zones rurales désertées par ses anciens habitants.
00:59:42 Bon, avec nous, vous avez enquêté.
00:59:44 Régulièrement, des camps sont évacués, et comme les structures d'accueil sont débordées,
00:59:48 des milliers de migrants sont envoyés en région, parfois à la campagne.
00:59:52 Comment est-ce qu'ils sont répartis ?
00:59:54 Un chiffre déjà, pour comprendre l'ampleur du problème.
00:59:57 En France, en 2023, il y a eu 168 000 demandes d'asile en Ile-de-France,
01:00:02 et l'Ile-de-France concentre un tiers de ces demandes,
01:00:07 soit 56 000 migrants demandeurs d'asile qui sont arrivés dans la région Ile-de-France.
01:00:12 C'est déjà la moitié de la capacité totale d'accueil en Ile-de-France,
01:00:17 puisqu'il y a les autres migrants qui sont arrivés les années précédentes,
01:00:20 et qui sont toujours dans la précarité, les sans-abri.
01:00:22 Bref, les capacités d'accueil débordent, et donc, comme vous l'avez dit Romain,
01:00:26 le gouvernement a trouvé comme solution d'envoyer des migrants en région,
01:00:31 en Bretagne, dans le Grand Est, en Occitanie, en Bourgogne.
01:00:37 Un chiffre pour se faire un ordre d'idée.
01:00:39 L'an dernier, sur 6400 migrants évacués d'un camp en Ile-de-France,
01:00:44 3400, soit plus de la moitié, ont été orientés en région.
01:00:48 Vous nous dites qu'il y a des failles dans le système.
01:00:51 Oui, il y a des failles, puisque les migrants ne sont pas obligés de quitter Paris.
01:00:55 Ils peuvent parfaitement décider de rester sur place.
01:00:58 Certains travaillent au noir, certains ont des personnes qu'ils connaissent
01:01:01 dans la région Ile-de-France, et dans ce cas-là, ils se retrouvent à la rue.
01:01:06 Et en région, ensuite, il faut savoir que la capacité d'hébergement
01:01:10 ne dure que trois semaines.
01:01:12 Une fois que ces trois semaines sont passées, ces migrants se retrouvent à la rue.
01:01:16 Et là, le risque, c'est évidemment de voir les problèmes qu'on rencontre à Paris
01:01:19 avec l'insalubrité, les campements, l'insécurité, évidemment,
01:01:23 se retrouver cette fois-ci dans des petits villages, dans des villes de province.
01:01:28 Alors, Pierre Gentillet, avocat spécialiste de ces questions,
01:01:32 ce qui est fou déjà, c'est que quand les migrants sont délocalisés, dispatchés,
01:01:37 il y en a beaucoup qui sont sous au QTF.
01:01:40 La possibilité de les expulser n'est pas envisagée ?
01:01:44 Semble-t-il, et c'est vrai, quand on regarde les chiffres des au QTF,
01:01:47 tout le monde connaît ce mot.
01:01:48 C'est vrai qu'il y a des centaines d'années, depuis deux ans, tout le monde...
01:01:50 C'est presque devenu un nom.
01:01:52 Vous n'avez pas dit "obligation quitter le territoire français",
01:01:54 vous avez dit "au QTF".
01:01:55 Et très justement, parce qu'en fait, tout le monde sait que les au QTF,
01:01:58 aujourd'hui, ce que ça veut dire, et surtout que 90% d'entre elles
01:02:01 ne sont pas exécutées, pour tout un tas de raisons, mais aussi,
01:02:04 je reviens encore, je reprends ma casquette de juriste,
01:02:06 aussi pour des raisons juridiques, aussi parce qu'il y a un certain nombre
01:02:09 de recours possibles contre ces au QTF, et des outils qui sont des outils
01:02:14 de droit, notamment de droit européen, je pense en particulier à la CEDH.
01:02:17 Donc ça, évidemment, c'est un carcan juridique, tout ça, vous savez,
01:02:20 mais le carcan juridique, on peut le briser.
01:02:22 Encore faut-il en avoir la volonté politique.
01:02:24 - Parce que quand il y a un camp de migrants dans une grande ville,
01:02:27 donc il y a ce qu'on appelle une mise à l'abri,
01:02:29 qu'on appelle un peu pudiquement une mise à l'abri,
01:02:31 c'est une évacuation d'un camp de migrants.
01:02:33 Certains, la plupart, n'ont pas de papier, n'ont pas d'autorisation de rester.
01:02:38 Voilà. Et du coup, on les envoie en région.
01:02:42 Mais ils ont le droit de refuser, ce que nous disait Tanguy.
01:02:45 - Bien sûr, ils ont le droit de le refuser.
01:02:47 Alors ensuite, ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'effectivement,
01:02:49 de toute façon, j'ai envie de vous dire, l'île de France sature.
01:02:52 - Même s'ils sont sous le QTF. - Bien sûr.
01:02:54 Mais encore une fois, vous savez, ces gens ont des droits.
01:02:58 C'est objectif. Je ne fais même pas le jugement politique, c'est comme ça.
01:03:01 Donc on est dans un état de droit, comme on dit pompeusement.
01:03:04 Donc on donne des droits, je pense, beaucoup trop par moment à certains individus.
01:03:08 Encore une fois, je vous dis, le politique peut revoir tout cela,
01:03:11 mais c'est l'état de notre droit aujourd'hui.
01:03:13 Il faut bien le comprendre.
01:03:14 Le nombre de recours ouverts à ces personnes est assez important.
01:03:18 Vous savez, dans la loi immigration, au départ, c'est ça ce que veut Gérald Darmanin.
01:03:21 Limiter les recours, en réalité, c'est plus compliqué d'expliquer.
01:03:24 C'est un regroupement des recours.
01:03:25 - Oui. Vous connaissez bien le village de Bélabre, dans l'Inde,
01:03:28 où les habitants se battent contre l'installation d'un cadavre qui accueille des migrants.
01:03:32 Qu'est-ce qui s'y passe ?
01:03:34 Et plus globalement, qu'est-ce que le dispatch de migrants pose comme problème en région ?
01:03:38 - Alors, au particulier et au général, à Bélabre,
01:03:42 c'est un petit village de 900 habitants dans l'Inde.
01:03:44 Et dans ce village, on a décidé il y a un an, un an et demi, en catimini,
01:03:48 d'installer un centre de migrants qui sera géré par une station,
01:03:51 subventionnée d'ailleurs par vos impôts, d'accord ?
01:03:53 C'est une station qui s'appelle Viltaïs.
01:03:55 30 millions, 30 millions dont 20 millions de subventions d'État.
01:03:58 Donc, ce qui se passe aujourd'hui, c'est que maintenant, de manière générale,
01:04:01 l'État, et je pense à l'approche des Jeux olympiques,
01:04:04 comprend que pour des raisons d'image, il doit désengorger Paris.
01:04:08 Et où est-ce qu'on va mettre ces migrants ?
01:04:10 Et c'est pour ça qu'on en entend parler de plus en plus.
01:04:11 Ce n'est pas un hasard si le gouvernement a sorti il y a quelques mois,
01:04:14 et vous en avez parlé, un guide à l'adresse des élus locaux
01:04:17 pour favoriser l'intégration, on dit bien l'intégration,
01:04:20 des réfugiés en milieu rural.
01:04:23 Le but, c'est que maintenant, les villes saturent,
01:04:25 en particulier, le défense sature.
01:04:26 Il va y avoir les Jeux olympiques, donc on dispatche ces gens en campagne.
01:04:29 Mais qu'est-ce qu'ils vont faire, ces gens en campagne ?
01:04:30 Comment ça va se passer ?
01:04:32 Comment ça se passe déjà dans certains endroits ?
01:04:34 En particulier, vous avez fait un reportage à Châteauneuf,
01:04:36 c'était, je crois, dans les Alpes-Maritimes,
01:04:38 où on a vu ce qui s'est passé avec eux.
01:04:40 Je suis désolé, mais ce sont des faits.
01:04:41 Encore une fois, on a eu une hausse de la délinquance,
01:04:43 on a des gens qui sont partis, on a le tourisme qui s'est effondré.
01:04:46 Ça, ce sont des données objectives.
01:04:49 Voilà ce qui s'est passé.
01:04:50 Et je crains qu'il se passe la même chose maintenant pour d'autres villages.
01:04:54 C'était la raison pour laquelle, effectivement, samedi,
01:04:56 je serai dans ce petit village d'Abella pour manifester à 10h
01:04:59 contre l'installation de ce centre pour migrants.
01:05:01 Et aussi, j'ai mes attaches là-bas, c'est un peu pour ça que j'y vais.
01:05:03 Maître Pierre Gentillet avec nous ce matin sur le plateau de la matinale.
01:05:06 Merci d'être venu.
01:05:07 Merci à vous pour votre question.
01:05:08 C'est l'heure 21. Dans un instant,
01:05:10 cambriolage en hausse chez les professionnels.
01:05:12 Dans les boutiques, dans les exploitations agricoles.
01:05:14 C'est Lomiguillot qui va tout nous dire.
01:05:16 À tout de suite.
01:05:17 Cambriolage en hausse chez les professionnels.
01:05:23 On en parle tout de suite.
01:05:24 Lomiguillot.
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01:05:39 numéro 1 du brossage entre les dents.
01:05:41 Lomiguillot, on a beaucoup parlé de la hausse des cambriolages
01:05:45 et des homejacking.
01:05:46 En revanche, une catégorie de cambriolage
01:05:48 passe totalement sous les radars.
01:05:50 Les vols dans les locaux industriels.
01:05:52 Les vols dans les locaux agricoles.
01:05:54 Les vols dans les locaux commerciaux.
01:05:56 Les magasins et les entrepôts.
01:05:58 Quels sont les chiffres ?
01:05:59 Ils sont en hausse depuis 4 ans.
01:06:01 On n'en parle pas.
01:06:02 On dit que ça a démarré avec les confinements
01:06:04 puisque les locaux, notamment les bureaux,
01:06:06 étaient moins occupés.
01:06:07 En 2022, près de 65 000 cambriolages
01:06:09 de locaux professionnels et commerciaux
01:06:11 ont été déclarés selon le service des statistiques
01:06:13 du ministère de l'Intérieur.
01:06:15 C'est 10 % de hausse en un an.
01:06:17 Mais quand on ajoute les tentatives de cambriolage
01:06:19 plus les autres locaux, type usines,
01:06:21 entrepôts ou hangars agricoles,
01:06:23 on arrive à 130 560 cambriolages chaque année.
01:06:27 Quel est le préjudice moyen ?
01:06:29 En France, pour un cambriolage, c'est 6 476 euros en moyenne.
01:06:33 Somme qui comprend le vol et les dégâts matériels
01:06:35 comme une porte fracturée.
01:06:37 Mais ça, c'est en moyenne tout confondu.
01:06:39 Parce qu'évidemment, pour les commerces,
01:06:40 tout dépend du type de marchandises volées.
01:06:42 Il faut aussi savoir que tout le monde
01:06:44 ne porte pas plainte.
01:06:45 On estime, en tout cas les assureurs estiment,
01:06:47 que 37 % des victimes de cambriolages ou tentatives
01:06:49 ne portent pas plainte.
01:06:51 Ce qu'on peut quand même signaler, c'est que
01:06:53 les cambriolages des locaux professionnels
01:06:54 sont davantage résolus que les cambriolages
01:06:56 chez les particuliers.
01:06:57 14 % de taux de résolution pour les cambriolages
01:07:00 de locaux professionnels,
01:07:01 contre 8 % seulement chez les particuliers.
01:07:03 Ça, c'est lié au fait que les entreprises
01:07:05 se protègent davantage,
01:07:06 notamment avec des systèmes de vidéosurveillance
01:07:08 qui parfois, et plus souvent,
01:07:10 permettent de retrouver les auteurs.
01:07:11 Ceci, ce n'est pas énorme.
01:07:13 14 % d'hélucidation.
01:07:14 Autour de 10 % d'hélucidation, ce n'est pas beaucoup.
01:07:16 Pour 2023, on a déjà les chiffres ?
01:07:18 Oui, alors pas pour l'année.
01:07:19 En revanche, le ministère de l'Intérieur
01:07:21 a communiqué des chiffres pour la période
01:07:22 de juin et juillet,
01:07:23 au moment des fameuses émeutes.
01:07:25 Pendant cette période,
01:07:26 les délits ont augmenté de 140 % en France.
01:07:29 Mais surtout, sur cette même période,
01:07:30 le nombre de cambriolages
01:07:31 de locaux professionnels et commerciaux
01:07:33 a été multiplié par 3 par rapport à 2022.
01:07:37 On peut rappeler par exemple que,
01:07:38 pendant cette période,
01:07:39 545 bureaux de tabac ont été endommagés,
01:07:42 dont 64 incendiés,
01:07:43 et complètement détruits pour un coût
01:07:45 de plus de 20 millions d'euros,
01:07:46 juste pour ces bureaux de tabac.
01:07:48 [Musique]
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01:07:58 C'était votre programme avec DOMEXPO.
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01:08:07 Le temps et on commence avec la météo des neiges.
01:08:11 Retrouvez la météo des neiges
01:08:13 avec PROPRIOPROMS.fr
01:08:15 pour trouver votre logement neuf
01:08:16 avant même sa mise en vente sur le marché.
01:08:18 PROPRIOPROMS.fr
01:08:20 La neige manque en ce moment en montagne,
01:08:23 à moyenne et à basse altitude
01:08:24 avant le retour des flocons
01:08:25 sur l'ensemble des reliefs
01:08:26 dans le courant du week-end.
01:08:27 Vous profitez d'une neige de printemps
01:08:29 à Saint-Larissoulan
01:08:30 où 27 pistes sur 59 sont ouvertes.
01:08:33 Une neige dure à Courchevel et à Tignes
01:08:35 qui date du mois dernier.
01:08:36 La station Courchevel vous propose
01:08:38 130 km d'activité nordique.
01:08:40 Il y a 52 cm de neige en bas de la station,
01:08:43 1,10 m sur les hauteurs.
01:08:45 Enfin, risque d'avalanche faible
01:08:46 pour ces trois dernières stations
01:08:47 en dehors des parcours sécurisés.
01:08:49 Là aussi, les dernières chutes de neige
01:08:51 datent du mois de janvier.
01:08:52 Restez avec nous pour voir les prévisions
01:08:54 sur l'ensemble du pays dans un court instant.
01:08:57 C'était la météo des neiges
01:08:58 avec proprioPRIMS.fr
01:09:00 Pour trouver votre logement neuf
01:09:01 avant même sa mise en vente sur le marché
01:09:03 proprioPRIMS.fr
01:09:05 Le temps, beaucoup d'eau aujourd'hui.
01:09:07 La météo avec
01:09:09 Plombier.com
01:09:10 Plombier.com
01:09:11 Un problème de chauffage ?
01:09:13 Plombier.com
01:09:14 Une marque de Groupe Verlaine.
01:09:16 Alors beaucoup d'eau au nord
01:09:18 mais c'est le printemps dans le sud Alexandra.
01:09:20 C'est ça exactement,
01:09:21 on a encore cette fameuse France coupée en deux.
01:09:23 Plus vous irez vers le nord,
01:09:24 plus vous aurez un temps agité avec,
01:09:26 comme le disait Romain,
01:09:27 de fortes précipitations,
01:09:28 notamment sur le Pas-de-Calais.
01:09:29 Et plus vous irez vers le sud,
01:09:31 comme vous le disiez Shana,
01:09:32 plus vous aurez du soleil
01:09:33 avec donc cette France coupée en deux.
01:09:35 Dans l'après-midi, très peu d'évolution,
01:09:37 toujours un temps assez mitigé,
01:09:38 assez nuageux,
01:09:39 fortes précipitations en Bretagne
01:09:41 ou encore sur les frontières de l'Est
01:09:42 avec en prime le renforcement du vent.
01:09:45 Ce flux de sud qui va donc se renforcer
01:09:47 entre les Pyrénées, les Pays de la Loire
01:09:49 ou encore la pointe du Cotentin.
01:09:51 On retrouvera en revanche
01:09:52 un temps très lumineux autour du Golfe du Lion
01:09:54 ou encore sur les Alpes.
01:09:55 A noter que le vent se renforce
01:09:57 aux Pays des Pyrénées,
01:09:58 donc par effet de fun,
01:09:59 les températures vont s'envoler.
01:10:01 Grande douceur déjà ce matin,
01:10:02 14-15 degrés actuellement pour le Pays basque,
01:10:05 11 degrés à Paris
01:10:06 ou encore 12 degrés pour nos amis de Rennes.
01:10:08 Et dans l'après-midi,
01:10:09 les températures s'annoncent printanières,
01:10:11 notamment aux Pays des Pyrénées,
01:10:13 20 degrés à Perpignan,
01:10:14 19 degrés pour le Pays basque,
01:10:17 vous aurez 18 degrés à Toulouse.
01:10:19 Et cette douceur qui remonte également
01:10:20 sur les Pays de la Loire
01:10:21 avec en moyenne 13 degrés du côté d'Orléans
01:10:24 ou encore de Rennes
01:10:25 et en moyenne 14 degrés sous la pluie parisienne.
01:10:28 C'est nous, il est 7h30,
01:10:39 vous regardez la matinale à la une ce matin
01:10:41 avec l'insécurité,
01:10:42 de plus en plus de Français
01:10:43 achètent de quoi se protéger.
01:10:46 C'est un véritable phénomène.
01:10:47 Reportage CNews à suivre.
01:10:50 77% des Français ne font pas confiance
01:10:54 au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
01:10:56 Ça peut être considéré comme un échec
01:10:58 quelques semaines après le vote de la loi immigration.
01:11:00 C'est en tout cas ce qui ressort de notre sondage
01:11:02 CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
01:11:05 On va vous le détailler, ce sondage.
01:11:08 Une semaine après les annonces du gouvernement,
01:11:10 les agriculteurs ne sont toujours pas convaincus
01:11:13 et menacent de nouvelles actions.
01:11:15 Patrick Legra, porte-parole de la coordination rurale,
01:11:19 est avec nous.
01:11:20 Merci d'être là.
01:11:21 Bonjour.
01:11:22 Bonjour Patrick Legra.
01:11:23 Il n'est pas possible d'aller voir
01:11:25 le spectacle musical Bernadette de Lourdes
01:11:27 dans le cadre d'une sortie scolaire
01:11:29 financée par le Passe Culture.
01:11:31 C'est un financement public.
01:11:33 Ça poserait des problèmes de laïcité,
01:11:35 nous dit une commission de financement.
01:11:37 Le producteur est en colère.
01:11:39 Vous allez l'entendre,
01:11:40 pour lui c'est de l'histoire de France,
01:11:41 pas de la religion.
01:11:42 Et il a raison.
01:11:43 On va voir tout cela en détail avec Lomid Guillaume.
01:11:47 Pour vous protéger,
01:11:49 vous êtes de plus en plus nombreux
01:11:51 à prendre les choses en main.
01:11:52 Sondage Odoxa pour le Figaro.
01:11:53 Trois quarts des Français ne font pas confiance
01:11:55 au gouvernement pour assurer leur sécurité.
01:11:57 Résultat, les inscriptions dans les clubs de tir
01:11:59 et dans les cours d'autodéfense explosent.
01:12:01 On est allé constater la tendance dans une armurie parisienne.
01:12:04 Reportage signé Thibault Marcheteau.
01:12:06 Dans cette armurie parisienne,
01:12:09 la demande d'accessoires d'autodéfense
01:12:11 représente une partie importante des ventes.
01:12:13 Ce qui se vend le plus
01:12:15 sont vraiment les bombes de défense
01:12:17 qui existent dans plusieurs tailles.
01:12:19 Des bombes au poivre, des sprays lacrymogènes
01:12:21 ou encore des pistolets à balles en caoutchouc.
01:12:23 Tous sont utilisables sous certaines conditions.
01:12:26 Les clients de l'armurie cherchent avant tout
01:12:29 à être équipés en cas d'agression.
01:12:31 Les policiers mettent du temps à intervenir
01:12:33 parce qu'il y a des encombrements,
01:12:34 parce qu'ils sont très sollicités.
01:12:36 Donc on a vu le Garde Lyon,
01:12:38 ce ne sont pas les policiers qui sont intervenus les premiers.
01:12:40 Donc ils savent très bien que la meilleure solution
01:12:43 c'est d'avoir quand même en premier lieu
01:12:46 une bombe de défense sur eux.
01:12:48 Je pense qu'il y a beaucoup de personnes que ça rassure.
01:12:50 Thibault vient acheter de nouveaux accessoires d'autodéfense
01:12:53 pour se parer à toute éventualité.
01:12:55 C'est préventif et je ne veux pas me sentir bête
01:12:57 si un jour il y a une situation dangereuse chez moi.
01:12:59 J'ai une petite fille en bas âge,
01:13:01 j'ai une femme, je vais pouvoir la défendre
01:13:03 s'il se passe quelque chose.
01:13:04 Dans cette armurie,
01:13:06 compter entre 15 et 45 euros pour être équipé.
01:13:09 C'est un véritable phénomène
01:13:12 et on en parle ce matin dans la matinée.
01:13:14 Notre sondage exclusif,
01:13:16 c'est ça pour CNews Europe 1
01:13:18 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
01:13:20 Écoutez bien,
01:13:21 plus des trois quarts des Français
01:13:23 ne font pas confiance au gouvernement
01:13:25 pour maîtriser l'immigration.
01:13:26 Chana.
01:13:27 Oui, 77% exactement,
01:13:28 vous le voyez sur votre écran.
01:13:30 77% ne font pas confiance
01:13:32 et 22% seulement font confiance au gouvernement.
01:13:34 La situation au Proche-Orient,
01:13:36 en Israël et à Gaza.
01:13:38 Anthony Blinken,
01:13:39 chef de la diplomatie américaine,
01:13:40 estime qu'il reste de la place
01:13:42 pour un accord sur les otages.
01:13:44 C'est ce qu'il a dit cette nuit.
01:13:45 Oui, nous y travaillerons sans relâche,
01:13:47 a-t-il dit depuis Tel Aviv.
01:13:49 Benyamin Netanyahou n'a pas du tout employé
01:13:51 le même ton.
01:13:52 Le Premier ministre israélien
01:13:53 veut lancer l'assaut sur Rafa
01:13:55 au sud de la bande de Gaza.
01:13:57 Ce témoignage bouleversant,
01:14:00 s'il en est d'une ancienne otage du Hamas,
01:14:03 Mohan.
01:14:04 Elle a été enlevée par les terroristes
01:14:06 lors de la rave partie cet octobre.
01:14:08 Libérée le 29 novembre dernier,
01:14:10 la jeune femme est restée près de deux mois
01:14:12 dans les tunnels de Gaza.
01:14:14 Elle nous raconte son calvaire.
01:14:15 Reportage signé Régine Delfour
01:14:17 avec le récit d'Aminat Adem.
01:14:19 Mohan est restée en captivité
01:14:22 pendant 54 jours.
01:14:24 La jeune femme raconte l'enfer qu'elle a vécu.
01:14:27 Dans les tunnels,
01:14:30 il n'y avait pas d'oxygène.
01:14:31 Il n'y avait rien du tout.
01:14:33 Nous étions assis dans des cages.
01:14:35 Là-bas, j'ai perdu 8 kilos.
01:14:37 J'y suis restée deux mois.
01:14:38 Alors je n'ose pas imaginer
01:14:39 dans quel état de famine
01:14:40 se trouvent les otages restants.
01:14:42 Ils jouaient beaucoup avec notre mental
01:14:44 en nous disant que personne ne nous attend,
01:14:46 que nous ne reviendrons pas à la maison.
01:14:49 La jeune femme participait au festival
01:14:52 Tribe of Nova
01:14:53 lorsque le Hamas donne l'assaut.
01:14:55 Elle se brisera une jambe
01:14:56 en tentant de s'échapper.
01:14:58 C'est seule dans un camion
01:14:59 avec à son bord 30 terroristes
01:15:01 que Mohan est emmenée dans la bande de Gaza.
01:15:05 Le ciel était complètement couvert de missiles.
01:15:08 J'ai dû les supplier pour rester en vie.
01:15:10 Ce n'était pas une situation évidente.
01:15:12 J'ai été en réalité attrapée à trois reprises.
01:15:15 J'ai pu m'échapper deux fois.
01:15:17 Mais à la troisième tentative,
01:15:19 la chance n'était plus de mon côté.
01:15:21 Mohan a été libéré le 29 novembre
01:15:24 avec 15 autres otages
01:15:25 en échange de 30 prisonniers palestiniens.
01:15:27 Quatre mois après l'attaque du Hamas,
01:15:29 136 personnes sont encore retenues en otage
01:15:32 par le mouvement palestinien.
01:15:35 À Grasse, un collégé privé de professeurs de français
01:15:38 depuis plus de quatre mois.
01:15:39 Une situation inquiétante, s'il en est,
01:15:41 pour les élèves de 3e
01:15:42 qui passent leur brevet à la fin de l'année.
01:15:44 Oui, leur enseignante est en arrêt maladie
01:15:46 et depuis elle n'a jamais été remplacée.
01:15:48 Les parents d'élèves sont désespérés.
01:15:50 Voyez ce reportage sur place de Franck Triviaux
01:15:52 avec le récit d'Aminata Demme.
01:15:54 Colère et détresse dans ce collège de Grasse,
01:15:57 dans les Alpes-Maritimes.
01:15:59 Depuis maintenant quatre mois,
01:16:01 trois classes se retrouvent sans professeur de français.
01:16:04 En arrêt maladie, la professeure titulaire
01:16:07 n'a pas été remplacée.
01:16:09 Jasmine, en 3e dans cet établissement,
01:16:11 est inquiète pour son année scolaire.
01:16:13 Le fait qu'on ne trouve pas de remplaçante,
01:16:15 je trouve ça honteux.
01:16:17 En plus, moi, je n'ai pas beaucoup de qualités en français,
01:16:20 je ne suis pas très forte
01:16:21 et ça va être très compliqué pour nous de passer le brevet,
01:16:23 surtout qu'on n'a pas d'aide en plus pour le brevet.
01:16:27 Un non-remplacement aux lourdes conséquences
01:16:29 dans l'apprentissage du programme
01:16:31 pour ces élèves pénalisés.
01:16:33 Plus de 52 heures de français qui sont perdus
01:16:36 et qui sont irattrapables sur le dernier trimestre,
01:16:39 même si le remplacement est effectif à partir de cette semaine.
01:16:41 Malgré les multiples appels à l'aide,
01:16:43 aucune solution n'a été proposée par le rectorat.
01:16:46 Les parents d'élèves ont dû pallier
01:16:48 aux cours de français manqués avec leurs propres moyens.
01:16:51 Certains sont partis dans le collège privé
01:16:54 et d'autres ont donné des cours particuliers,
01:16:57 mais beaucoup n'ont pas les moyens de payer ces cours.
01:17:00 Le collège accueillera finalement sa nouvelle professeure de français ce lundi.
01:17:04 À ce jour, l'établissement manque encore d'une infirmière
01:17:07 et d'une auxiliaire de vie scolaire.
01:17:09 Six élèves handicapés seraient concernés.
01:17:12 Voilà, en fait, il y a une rupture d'égalité,
01:17:16 je suis en train de me dire, il y a une rupture d'égalité
01:17:18 entre les élèves quand on voit ça.
01:17:20 Tiens, Paul Sugy.
01:17:22 Oui, et puis aussi il y a un échec de la politique de Gabriel Attal
01:17:25 qui avait été conduit depuis le mois de septembre,
01:17:27 qui était de dire il faut maintenant un prof devant chaque élève.
01:17:29 On n'y est pas.
01:17:30 Les GAF de Amelie Houdet-Acastarrat ont remis aussi devant la scène ce besoin.
01:17:36 Au-delà de la rupture d'égalité.
01:17:37 Les GAF d'Amelie Houdet-Acastarrat, excusez-moi,
01:17:40 ne font pas non plus que ça masque les problèmes de l'enseignement public
01:17:43 et le fait que l'enseignement privé, quand même, est souvent un recours.
01:17:46 Ce qui est certain, c'est que c'est perçu comme tel par les parents d'élèves
01:17:49 et beaucoup ont fait, probablement comme la ministre,
01:17:52 le choix de mettre des enfants dans le privé
01:17:54 parce qu'il y a des dysfonctionnements dans l'école publique.
01:17:56 Il faut que l'école publique réussisse le mieux possible
01:17:59 et offre à tous les élèves la possibilité de réussir.
01:18:01 Mais il ne faut certainement pas, effectivement,
01:18:03 créer des distorsions entre les deux écoles.
01:18:06 Et il y a moins d'absentéisme dans les écoles privées, chez les professeurs.
01:18:09 Ça c'est un fait.
01:18:10 Moins de grèves.
01:18:11 Pardon ?
01:18:12 Et moins de grèves.
01:18:13 Et moins de grèves, voire pas de grèves du tout.
01:18:15 Merci Paul.
01:18:16 Restez bien avec nous.
01:18:17 Dans un instant on sera avec vous Patrick Legrand,
01:18:19 porte-parole de la coordination rurale.
01:18:21 Vous n'êtes pas satisfait du tout des propositions
01:18:24 et des offres du gouvernement
01:18:26 et vous menacez de mener d'autres opérations.
01:18:29 Vous allez me prendre la parole dans un instant.
01:18:31 On va tout de suite.
01:18:32 7h41.
01:18:37 Ce sondage dont on vous parle ce matin,
01:18:39 au sujet de Marine Le Pen.
01:18:40 Sondage dans Valeurs Actuelles, Chana.
01:18:42 Oui, Marine Le Pen est donnée gagnante au second tour en 2027
01:18:45 face à Gabriel Attal dans ce sondage J-FOB pour Valeurs Actuelles.
01:18:48 Les chiffres exacts sont 51% pour Marine Le Pen,
01:18:51 49% pour le Premier ministre.
01:18:53 Voilà, le coup de tonnerre.
01:18:54 Le Pen à la une de Valeurs.
01:18:56 Et je vous pose cette question depuis le début de la matinale.
01:18:59 Et vous, qu'en pensez-vous ?
01:19:00 Est-ce que vous pensez que Marine Le Pen peut devenir présidente de la République ?
01:19:03 Écoutez vos réponses.
01:19:05 Oui, Marine Le Pen peut devenir présidente de la République française.
01:19:09 Dommage qu'il n'y ait pas de mi-mandat parce qu'elle serait déjà élue.
01:19:12 Et Emmanuel Macron est vincé.
01:19:14 Et vivement le 9 juin 2024,
01:19:17 donc prochainement, pour les élections européennes.
01:19:21 Il se trouve que ce sont les autres parties qui font une autoroute à Marine Le Pen.
01:19:26 La Macronie, aucune solution aux problèmes posés.
01:19:32 LFI, bon, on ne va pas en parler parce que dans trois ans, ils n'existeront plus.
01:19:37 Et ils se tireraient mal dans le pied à défaut d'avoir Dupont dans la tête.
01:19:42 Et même le LR à 5% aux dernières élections traite les électeurs de Marine Le Pen de fachos.
01:19:48 Oui, effectivement, Mme Le Pen est la seule à pouvoir régler ce problème migratoire.
01:19:51 Elle en a la volonté en tout cas.
01:19:53 Il ne s'agit pas d'arrêter l'immigration en France.
01:19:56 Il suffit de la réguler.
01:19:58 Voilà, il ne faut pas faire du n'importe quoi.
01:20:00 Aujourd'hui, l'immigration n'est pas l'immigration d'hier.
01:20:02 Il ne faut pas l'oublier.
01:20:04 Et on a un gros problème, un très gros problème d'aide en France.
01:20:09 Faire entrer des immigrants pour les laisser vagabonder dans les rues, ce n'est pas une solution.
01:20:14 Donc, il vaut mieux les réguler.
01:20:16 Voilà, vous enregistrez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:20:23 Commentaire politique, tiens, un peu le sujet sur ce qu'on vient d'entendre.
01:20:26 Je crois que c'est Patrick qui dit, ce n'est pas tant Marine Le Pen qui monte,
01:20:32 ce sont les autres partis qui s'effondrent.
01:20:35 Oui, les deux sont certainement vrais.
01:20:37 C'est-à-dire qu'il y a effectivement à la fois une stratégie que Gauthier a très bien décrite tout à l'heure
01:20:40 qui commence à porter ses fruits.
01:20:42 Et par ailleurs, il faut bien le dire, une médiocrité générale du gouvernement
01:20:46 sur la question particulière de la résolution de l'immigration.
01:20:49 Marine Le Pen reste identifiée, on l'a entendu dans les témoignages,
01:20:52 comme celle qui apportera des solutions à la crise migratoire
01:20:55 que traverse la France depuis maintenant de nombreuses années.
01:20:57 Et sur ce terrain-là en particulier, le gouvernement,
01:21:00 malgré les efforts significatifs qu'il a engagés sur ce sujet,
01:21:03 n'a pas fait ses preuves.
01:21:05 On l'a vu aussi sur votre autre sondage de la matinée,
01:21:08 qui montre bien que l'action du gouvernement en matière migratoire
01:21:10 est perçue de manière assez négative par les Français.
01:21:12 Allez, on change de sujet. Patrick Legras est avec nous.
01:21:14 Bonjour Patrick Legras.
01:21:15 Bonjour Romain.
01:21:16 Merci d'être là. Porte-parole de la coordination rurale.
01:21:19 Il y a une semaine, la colère, en tout cas prenait une autre forme
01:21:24 et les actions des agriculteurs étaient suspendues,
01:21:28 pas arrêtées, suspendues, après les annonces du Premier ministre.
01:21:32 Où en est-on ce matin ?
01:21:34 Est-ce que les choses ont changé concrètement ?
01:21:36 Le ministre de l'Agriculture a dit qu'il avait du mal déjà à cerner notre stratégie.
01:21:42 Notre stratégie, comme on a dit, c'était la sortie du libre-échange
01:21:47 et plus de revenus.
01:21:48 Et comme on avait pu le dire, c'est très simple,
01:21:50 il n'y a pas besoin d'avoir 120 résolutions,
01:21:53 c'était d'arrêter d'emmerder le monde agricole.
01:21:55 Donc, mercredi, on s'est rendu à Strasbourg
01:21:59 pour justement aller voir ce qui était du ressort de l'Europe
01:22:03 et on s'est rendu compte que c'était encore plus important que ce qu'on pouvait croire.
01:22:07 Je vais vous prendre un seul exemple et je suis surpris que personne ne bouge.
01:22:11 Vous avez une matière active qui s'appelle le fluphénacète.
01:22:14 C'est une matière active qui est le pilier du désherbage des céréales.
01:22:18 Et on vient de se rendre compte que l'EFSA,
01:22:20 l'EFSA c'est l'Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire,
01:22:24 elle va suspendre ce produit.
01:22:27 Ce produit, il est utilisé sur 4 millions d'hectares.
01:22:30 Donc, pour vous donner une tendance, c'est...
01:22:33 - Vous pourrez plus désherber.
01:22:34 - C'est à peu près...
01:22:35 On pourra avec des produits qui sont beaucoup moins performants.
01:22:37 C'est à peu près 20 millions de tonnes de céréales.
01:22:40 Donc, c'est quelques...
01:22:42 Allez, 8, 10 milliards d'exportations.
01:22:44 Personne ne bouge.
01:22:45 Et en fait, pourquoi ?
01:22:46 En fait, Génération Futur, sur 5 produits, elle en a fait une guerre.
01:22:51 Et en fait, on se rend compte que la commission environnementale,
01:22:54 encore une fois, est encore supérieure à la commission agricole.
01:22:58 Donc, ça, c'est le premier point.
01:22:59 Alors, ça, c'est honteux.
01:23:01 On a presque l'impression que ça s'amplifie
01:23:03 et que c'est des bases pour amplifier le conflit.
01:23:05 Et le deuxième point,
01:23:06 puisqu'il a été annoncé les 4 % de suppression de jachères,
01:23:09 en fait, ces 4 % de suppression de jachères,
01:23:11 on avait demandé qu'au niveau européen,
01:23:13 elles soient un peu développées.
01:23:14 Je vous laisse...
01:23:16 Parce que, voilà, c'est bien de dire que tous les partis politiques,
01:23:18 on est solidaires avec le monde agricole,
01:23:19 mais je vous laisse dire,
01:23:20 je vous laisse savoir qui a souhaité
01:23:22 à ce qu'on ne revienne pas sur ces normes.
01:23:25 Et c'est très simple.
01:23:26 Les 4 % de suppression de jachères se transforment en 7 %
01:23:29 de production agri-environnementale.
01:23:32 Donc, c'est-à-dire qu'on est encore, je dirais,
01:23:35 encore blousé parce qu'on prend des engagements.
01:23:38 Mais, voilà, sur un échappatoire,
01:23:40 on trouve...
01:23:41 En fait, on amplifie le problème.
01:23:43 C'est-à-dire, les 4 %, c'est suspendu.
01:23:46 Vous n'êtes plus obligé de faire 4 % de jachères.
01:23:48 Non.
01:23:49 Mais vous dites que c'est transformé...
01:23:50 Mais on est obligé de mettre 7 % de culture
01:23:52 où il n'y aura pas de produits phytosanitaires.
01:23:54 Donc, on lâche d'un côté...
01:23:55 Et on amplifie de l'autre.
01:23:56 Et on amplifie de l'autre.
01:23:57 Voilà.
01:23:58 Bon.
01:23:59 Il va y avoir de nouvelles actions ?
01:24:00 Alors, on va démarrer de nouvelles actions.
01:24:02 On va se servir de l'Assemblée générale de la CR 47
01:24:06 qui était montée sur Paris,
01:24:07 puisque c'est vendredi, pour prendre ces décisions.
01:24:09 Parce qu'on dit toujours, nous, les décisions,
01:24:11 on les prend avec la base.
01:24:12 Je pense que dès ce week-end,
01:24:13 on va commencer à poser, je dirais,
01:24:15 des manifestations, des points de blocage.
01:24:17 Alors, on va plutôt aller sur le sud de la France
01:24:19 parce qu'on s'est rendu compte
01:24:20 qu'il ne fallait pas trop toucher au col blanc
01:24:22 de la région parisienne.
01:24:23 Donc, on va descendre.
01:24:24 Ce qui va aussi permettre peut-être aux CRS
01:24:25 d'aller un peu plus au soleil et un peu moins à l'eau.
01:24:27 Mais voilà, on va s'adapter.
01:24:29 Donc, comme j'ai dit, on ne dira pas ce qu'on va faire.
01:24:31 Mais je pense qu'il faut arrêter, franchement,
01:24:33 de se moquer de nous.
01:24:34 Parce que dans tous les domaines,
01:24:36 on se rend compte que le système, en fait,
01:24:38 s'amplifie encore.
01:24:39 Et que la Commission européenne a tout pouvoir
01:24:42 sur le système agricole européen.
01:24:43 Un mot des contrôles dans les supermarchés.
01:24:45 Bercy a lancé les contrôles dans les supermarchés.
01:24:47 Ça, ça vous satisfait ?
01:24:48 Mais on demande, au lieu de faire des contrôles,
01:24:50 de prendre des décisions.
01:24:52 On décide.
01:24:53 C'est simple.
01:24:54 Les contrôles, si vous contrôlez ce que vous avez envie de contrôler,
01:24:57 c'est pas là le problème.
01:24:58 Les décisions, la traçabilité.
01:25:00 On met des étiquettes sur les aliments.
01:25:03 Fait dans les normes françaises.
01:25:05 Fait hors normes françaises.
01:25:07 C'est simple.
01:25:08 Faire des contrôles, c'est toujours pareil.
01:25:09 Du plat sur une jambe de bois.
01:25:10 C'est toujours pareil.
01:25:11 Patrick Legras avec nous.
01:25:13 On n'abandonne pas les agriculteurs.
01:25:15 On suit la situation.
01:25:18 On suit la colère des agriculteurs.
01:25:20 Merci beaucoup, Patrick Legras.
01:25:22 Merci beaucoup.
01:25:23 Vous allez reprendre des actions à partir de la semaine prochaine dans le sud de la France.
01:25:28 On ne pensait pas revenir avant le salon.
01:25:30 On est obligé d'anticiper pour essayer d'avancer plus vite jusqu'au salon.
01:25:35 Passe culture.
01:25:37 Pas agriculture, culture.
01:25:40 Coup de gueule d'un producteur.
01:25:42 C'est tout de suite avec le Miguio.
01:25:44 Votre programme avec Dom Expo.
01:25:46 4 villages en Ile-de-France.
01:25:47 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:50 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:25:52 Le producteur du spectacle musical Bernadette Delourde pousse un coup de gueule sur X.
01:26:06 Une commission refuse en effet d'intégrer le spectacle dans le passe culture collectif
01:26:12 qui permet de financer avec de l'argent public des sorties scolaires
01:26:15 au prétexte que cela poserait des problèmes de laïcité.
01:26:18 Le Miguio, racontez-nous.
01:26:20 - Roberto Surleo, le producteur de Bernadette Delourde.
01:26:23 Le spectacle musical consacré à Bernadette Soubirous est en ce moment en Italie.
01:26:27 Il présentait mardi la captation en vidéo du spectacle au Vatican.
01:26:30 Il a été interrogé par la presse italienne sur le fait qu'en France,
01:26:33 le spectacle avait été refusé dans la liste des sorties scolaires
01:26:37 accessibles et finançables via le dispositif du passe culture collectif.
01:26:41 Le refus date du mois de novembre.
01:26:43 Mais le producteur a fait appel de cette décision.
01:26:45 Sauf qu'après deux mois sans réponse, le refus vient de devenir définitif.
01:26:49 Ce qui le met en colère. Je vous propose de l'écouter.
01:26:52 - Les gens parlent de ce passe culture.
01:26:56 Est-ce qu'on se rend compte qu'à l'étranger, les gens sont au courant ?
01:27:01 Ils ont compris qu'une instance peut décider
01:27:07 que des personnes aient accès ou pas à un contenu culturel.
01:27:13 C'est hyper grave. C'est la honte.
01:27:17 Moi, j'ai honte.
01:27:19 - Qu'est-ce que c'est que le passe culture collectif dont on parle ?
01:27:22 - Il y a deux dispositifs pour le passe culture.
01:27:24 Un passe culture individuel pour les élèves qui peuvent,
01:27:27 avec cet argent donné par l'État, acheter des livres ou se payer des sorties.
01:27:30 Et puis ce passe culture collectif, qui est donc une initiative,
01:27:33 un dispositif du ministère de l'Éducation nationale
01:27:36 et du ministère de la Culture pour financer des sorties scolaires
01:27:39 culturelles et artistiques.
01:27:40 À partir de la 6e, ce passe, c'est 45 millions d'euros de financement par an.
01:27:45 Ça représente 800 euros par classe et par année scolaire pour financer des sculptures.
01:27:49 Sauf que, visiblement, les conditions pour décider
01:27:52 de qui peut bénéficier de ce passe sont un peu opaques.
01:27:55 Et visiblement, l'avis de Bernadette Soubirous n'entre pas dans le cadre de ce passe.
01:27:59 "Problème de laïcité", a dit une commission.
01:28:01 - Pourtant, le spectacle raconte une histoire vraie.
01:28:03 C'est l'histoire de France.
01:28:05 - Exactement. C'est ce que dit le producteur.
01:28:07 D'ailleurs, le spectacle n'a rien de religieux.
01:28:08 Il raconte l'histoire de Bernadette Soubirous.
01:28:10 Une tranche d'histoire de France racontée à partir de procès-verbaux historiques
01:28:14 et reflétant le point de vue de l'État et non celui de l'Église, dit le producteur.
01:28:18 C'est une vraie comédie musicale, coproduite d'ailleurs par l'humoriste Gad Elmaleh.
01:28:22 Roberto Surleo estime que 8000 jeunes spectateurs n'ont pas pu assister au spectacle
01:28:27 et ont été privés de cette sortie culturelle par cette décision.
01:28:30 8000 places qui avaient été pourtant pré-réservées, pourrait-on dire.
01:28:33 C'est un véritable manque à gagner, en plus, pour lui,
01:28:35 au-delà de ce refus d'accès à la culture.
01:28:38 - Merci Lomitchop. Le pass culture, on ne veut pas.
01:28:41 Nous, on l'écoute ce matin sur ces news-là.
01:28:45 Cette comédie musicale, Bernadette de Lourdes.
01:28:48 - Bernadette. - Bernadette comment ?
01:28:52 - Soubirous.
01:28:53 C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
01:29:01 C'était votre programme avec DOMEXPO.
01:29:04 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:29:08 Plus d'infos sur DOMEXPO.fr.
01:29:10 - Voilà, on a été un peu groubés par la pub, donc on va écouter l'extrait.
01:29:14 Voilà la chanson que je voudrais qu'on écoute, Bernadette Soubirous.
01:29:16 On n'a rien entendu du tout.
01:29:18 - Soubirous.
01:29:19 - Qui peut parler de nous ?
01:29:23 Mieux que nous.
01:29:30 Demandez journal, demandez journal dimanche.
01:29:33 Apparition miraculeuse, une jeune fille dit avant-midi la fierté.
01:29:37 - Voilà, Bernadette de Lourdes, c'est un magnifique spectacle.
01:29:51 Merci beaucoup l'ami Guillaume.
01:29:53 De mai 68 à la récession sexuelle, pauvre jeunesse, nous dira Paul Sujidan.
01:30:00 Dans un instant, édito politique avec Paul.
01:30:02 A tout de suite.
01:30:03 La politique avec vous, Paul Sujidan.
01:30:09 Cette semaine, un célèbre psychanalyste a été accusé dans la presse par une dizaine de femmes d'agression sexuelle.
01:30:16 Et une actrice accuse également un réalisateur d'avoir entretenu une relation avec elle quand elle avait 14 ans.
01:30:24 On rappelle évidemment que ces personnes sont présumées innocentes car elles n'ont pas été condamnées ni même jugées.
01:30:29 Mais ces accusations disent quelque chose.
01:30:32 Qu'est-ce qu'elles disent selon vous, Paul ?
01:30:34 - Déjà Romain, vous avez raison d'abord d'être prudent en privilégiant la justice médiatique à celle des prétoires.
01:30:38 Le mouvement MeToo a montré aussi les dangers de cette façon de se rendre justice de manière expéditive.
01:30:43 Quand un témoignage vaut une preuve, une indignation collective devient une sentence et qu'un article de presse remplace le verdict.
01:30:48 Ce que l'on peut dire en revanche, sans présumer des faits mais sans risque non plus de se tromper,
01:30:52 c'est que ces accusations sont un clou de plus dans le cercueil des années d'insouciance postérieures à mai 68.
01:30:58 On voit que les enfants de cette nouvelle vague, de cet âge d'or de la psychanalyse aussi,
01:31:02 se réveillent avec la gueule de bois d'un long rêve où la dissolution des mœurs,
01:31:05 la quête effrénée de jouissance, était un peu aux élites bourgeoises et cultivées comme un nouveau Nirvana.
01:31:09 Les années où Libé pouvait sans rougir publier le récit insoutenable dans ses détails,
01:31:13 des ébats qu'un auteur affirmait avoir entretenu avec des fillettes de 5 ans.
01:31:17 Cet âge d'or a vécu, les derniers nostalgiques se cachent de l'être, ceux qui l'ont été s'en mordent les doigts.
01:31:22 Et le bon sens retrouve un peu ses droits, même si cette désillusion révèle chez d'anciennes victimes,
01:31:27 la conscience d'avoir été odieusement abusée. Mais ce retour à la raison est plutôt une bonne chose.
01:31:32 Aujourd'hui, on a même l'impression que c'est tout l'inverse.
01:31:36 Une étude de l'IFOP a montré cette semaine que les jeunes ont de moins en moins de rapports sexuels.
01:31:41 J'ai même entendu parler de récession sexuelle, c'est l'expression médiatique consacrée.
01:31:46 C'est une expression qui est quand même un peu curieuse, voire maladroite,
01:31:49 puisqu'elle semble suggérer qu'il faudrait s'en alarmer comme on se catastrophe lorsqu'il y a une récession économique.
01:31:53 Après tout, faire l'amour, ce n'est déjà pas un droit, mais c'est encore moins un devoir.
01:31:56 Et surtout, ce qu'on voit, c'est que si un quart des 18-24 ans n'a pas fait de galipette au cours de la dernière année,
01:32:01 c'est parce que les jeunes sont aussi plus regardants sur leurs partenaires.
01:32:04 Ils sont moins enclins peut-être qu'avant à pouvoir coucher n'importe comment avec n'importe qui.
01:32:08 Alors, Paul, vous n'allez pas nous faire la morale ?
01:32:12 Vous ne pensez pas qu'il y a aussi une peur désormais qui inhibe la sexualité ?
01:32:17 Si, Romain, et vous avez raison, c'est aussi ça et surtout ça qui est en jeu.
01:32:20 C'est qu'il y a sans doute quelque chose de triste dans le passage d'un excès à l'autre.
01:32:23 La mise en accusation revancharde des hommes, tous les hommes, à la faveur du mouvement #MeToo,
01:32:28 fait peser aujourd'hui sur le commerce amoureux tous les risques.
01:32:30 Dans les campus universitaires, on se demande parfois s'il faudrait faire coucher par écrit
01:32:34 le consentement de son partenaire avant de commencer une étreinte.
01:32:38 La poésie y perd ce que la sécurité juridique y gagne.
01:32:41 Et au fond, si hier l'insouciance coupable d'une jeunesse sexuellement débridée
01:32:44 a fait oublier à tort que l'emprise et le viol peuvent parfois se déguiser sous les traits du romantisme,
01:32:49 aujourd'hui, il ne faudrait plus voir dans l'homme amoureux qu'un port en puissance.
01:32:53 Et entre ces deux faces d'une même pauvreté, au fond, il n'a jamais été aussi urgent
01:32:58 de redonner toute sa place à la décence commune qui nous fait aujourd'hui cruellement défaut.
01:33:02 Paul Sujit, tous les matins.
01:33:04 Merci Paul. 8h10, soyez là.
01:33:07 Manuel Valls sera l'invité de Sonia Mabrouk, la grande interview sur CNews et sur Europe.
01:33:12 Le temps tout de suite.
01:33:14 Le Pas-de-Calais à nouveau en vigilance, Alexandra ?
01:33:26 Oui, avec de nouvelles précipitations attendues en cette journée de jeudi,
01:33:30 principalement sur les régions du Nord, mais plus précisément sur le Pas-de-Calais.
01:33:34 Pas-de-Calais donc placé en vigilance orange par Météo France au moins jusqu'à demain soir
01:33:39 avec un risque de saturation des sols.
01:33:41 France coupée en deux aujourd'hui sur le Nord.
01:33:43 Un temps assez pluvieux avec localement de bonnes rafales de vent.
01:33:46 Dans le Sud, plein soleil.
01:33:47 Et dans l'après-midi, même type de configuration avec néanmoins le renforcement du vent,
01:33:51 des vents assez forts entre les Pyrénées et la Bretagne.
01:33:54 On retrouvera également quelques bandes de brouillard,
01:33:57 notamment entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:33:59 Côté température, c'est extrêmement doux ce matin avec localement 13 à 14 degrés sur le Sud-Ouest.
01:34:04 11 degrés à Paris, 11 degrés également en Bretagne.
01:34:07 Et dans l'après-midi, dans ce flux de Sud, et par effet de feuille, les températures s'envolent.
01:34:11 14 degrés en moyenne à Nantes, localement 19 degrés pour le Pays Basque,
01:34:15 20 degrés à Perpignan et localement 16 degrés entre Clermont-Ferrand et Lyon.
01:34:19 Température clairement printanière.
01:34:21 [SILENCE]
01:34:31 [MUSIQUE]
01:34:42 Ah ! Vous avez été coupé à la hache, comme on dit.
01:34:46 Ce n'est pas bien grave, il est 8h.
01:34:48 Merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer votre journée.
01:34:53 A la une, écoutez bien, 77% d'entre vous ne faites pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
01:35:01 Ça peut être considéré comme un échec, quelques semaines après le vote de la loi immigration.
01:35:05 C'est en tout cas ce qui ressort de notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
01:35:11 Le détail à suivre.
01:35:13 François Bayrou dit avoir refusé plusieurs postes au gouvernement.
01:35:16 Il dit avoir décliné ses offres car il aurait une différence d'approche sur la méthode.
01:35:22 Il critique également le fossé qui s'est creusé entre la province et Paris.
01:35:26 Gautier Lebret avec nous, à tout de suite, Gautier.
01:35:28 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou décrète l'offensive sur Rafa, au sud de la bande de Gaza.
01:35:35 De son côté, Anthony Blinken, le chef de la diplomatie américaine,
01:35:39 estime malgré tout qu'un accord est toujours possible sur les otages.
01:35:44 Comment traduire ces déclarations qui semblent s'opposer ?
01:35:47 On verra ça avec vous à Roldyman. A tout de suite à Rol.
01:35:50 Notre sondage exclusif qu'on vous dévoile ce matin.
01:35:54 Plus des trois quarts des Français ne font pas confiance au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
01:35:58 77% exactement, c'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
01:36:04 Alors vous, qu'en pensez-vous ? Réponse dans ce reportage signé Juliette Sadat.
01:36:08 Cela fait près de deux semaines que la loi immigration a été promulguée.
01:36:13 Objectif de cette loi, contrôler l'immigration d'une part et améliorer l'intégration d'une autre.
01:36:18 Elle était promise par Emmanuel Macron pendant sa campagne de 2022.
01:36:22 Mais selon un sondage CSA réalisé pour CNews Europe 1 et le JDD,
01:36:26 l'immense majorité des Français ne fait pas confiance au gouvernement en matière d'immigration.
01:36:31 Sur 1000 personnes interrogées, seulement 22% s'expriment confiantes envers l'Etat
01:36:36 pour maîtriser l'immigration, contre 77%.
01:36:40 Dans les rues de Paris, les avis sont mitigés.
01:36:43 Absolument pas. Ils font de l'affichage mais ils n'ont aucune volonté réelle de maîtriser l'immigration.
01:36:48 Oui, car je pense que fermeté et insertion vont de pair dans une politique globale.
01:36:55 Je pense qu'il faudrait quand même réguler un minimum l'immigration un peu.
01:36:58 Vous trouvez que ce n'est pas le cas ? Pas trop, non.
01:37:01 C'est dur parce que je pense que l'immigration ce n'est pas un problème français,
01:37:04 c'est un problème européen. Je pense qu'il faut qu'on se tienne tous les coudes.
01:37:10 L'Europe, quand on voit ce qui se passe à Bruxelles.
01:37:14 Selon ce sondage, c'est du côté des personnes proches de la droite et du Rassemblement national
01:37:18 que le niveau de confiance est le plus faible.
01:37:21 Du côté de ses sympathisants du centre, la majorité bénéficie d'un taux de confiance de 51%.
01:37:27 François Bayrou, le frondeur qui torpille le gouvernement.
01:37:32 Le président du MoDem ne redeviendra pas ministre de l'éducation, il l'avait été.
01:37:36 Faute d'accord politique, il ne cache plus ses critiques envers Emmanuel Macron et envers Gabriel Attal.
01:37:42 C'est totalement inédit depuis l'élection du président de la République.
01:37:46 Un tel niveau de front, d'un cadre majeur de cette majorité qui se sent pousser des ailes depuis, ça relaxe.
01:37:51 Pas d'accord politique. On se posait cette question.
01:37:54 S'il n'y a pas d'accord politique, est-ce avec François Bayrou ou avec le MoDem tout entier ?
01:37:57 Est-ce la fin des 50 députés MoDem dans la majorité ?
01:38:00 Est-ce la fin des ministres MoDem ?
01:38:03 Hier, il y a eu une réunion entre François Bayrou et les députés MoDem au ministère de l'agriculture tenu par Marc Fesneau, ministre de l'agriculture MoDem.
01:38:11 On sent bien, en ayant pu échanger avec les députés du groupe MoDem,
01:38:16 que c'est François Bayrou qui a été vexé et lui seul de ne pas être Premier ministre déjà,
01:38:21 et en un sorte de vice-Premier ministre, court-circuitant un peu Gabriel Attal pour ne traiter qu'avec Emmanuel Macron.
01:38:28 Alors, il ne sera pas ministre de l'éducation nationale, il ne sera pas non plus ministre des armées.
01:38:32 Il explique que la proposition lui a été faite par Emmanuel Macron.
01:38:35 Et bien, vous savez quoi ? Ce matin, à nos confrères d'Europe 1, l'Élysée dément et dit que le chef de l'État ne lui a jamais fait cette proposition.
01:38:41 Donc, c'est un peu pour vous dire l'ambiance entre les deux hommes.
01:38:43 Alors, qui pourrait remplacer Amélie Ouedek, etc. ?
01:38:45 Visiblement, Nicole Belloubet, ancienne ministre de la Justice, serait la favorite.
01:38:49 Merci Gauthier.
01:38:50 Anthony Blinken estime qu'il reste de la place pour un accord sur les otages.
01:38:55 "Nous y travaillerons sans relâche", a dit le chef de la diplomatie américaine depuis Tel Aviv, Benjamin Netanyahou,
01:39:02 n'a pas du tout employé le même ton.
01:39:04 Le Premier ministre israélien veut lancer l'assaut sur Rafa, au sud de la bande de Gaza.
01:39:09 La situation ce matin en Israël et à Gaza, on en parlera avec vous à Haldimand à 8h30.
01:39:16 Et je voulais vous montrer et vous parler de ce témoignage bouleversant dans le Paris Match qui sort aujourd'hui.
01:39:21 Témoignage de la jeune Agham Goldstein, ex-otage du Hamas,
01:39:26 et qui raconte les viols subis par les victimes des terroristes.
01:39:30 Ils se comportaient comme s'ils étaient maîtres de nos vies,
01:39:33 comme si nous n'étions rien pour eux, c'est-à-dire dans Match.
01:39:36 Dans un instant, la grande interview.
01:39:38 C News, il est 8h12, merci d'être avec nous.
01:39:45 Dans quelques secondes, ce sera la grande interview sur C News et sur Europe 1.
01:39:49 Sonia Mabrouk reçoit ce matin l'ancien Premier ministre,
01:39:52 ancien ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
01:39:55 La grande interview, c'est tout de suite sur C News et sur Europe 1.
01:39:59 Bienvenue et bonjour Manuel Valls.
01:40:07 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:40:08 Merci de votre présence.
01:40:09 C'est votre grande interview ce matin sur C News et Europe 1.
01:40:11 Ancien Premier ministre, dans la cour des Invalides a résonné hier
01:40:15 l'hommage aux 42 victimes françaises du Hamas.
01:40:18 Le président de la République a évoqué le plus grand massacre antisémite du siècle.
01:40:22 Il a aussi évoqué, Manuel Macron, en résonance,
01:40:24 les attentats terroristes ayant frappé la France, notamment au Bataclan ou à Nice.
01:40:28 Vous étiez alors, Manuel Valls, aux manettes.
01:40:30 Et à l'époque, en tant que Premier ministre, vous aviez déclaré,
01:40:33 au soir du Bataclan, que nous basculions vers une autre époque.
01:40:37 Est-ce qu'il y a un parallèle entre les attaques barbares du Hamas
01:40:40 et ce que nous avons vécu sur notre sol ? Un continuum ?
01:40:43 Oui, bien sûr, et il faut y insister en permanence.
01:40:47 En Israël, en Europe, en France, nous faisons face,
01:40:51 évidemment avec des nuances, dans des contextes différents,
01:40:54 mais à la même menace, celle de l'islamisme, du djihadisme, de l'islam politique,
01:41:01 qui a fait d'ailleurs de l'Europe et des communautés arabo-musulmanes
01:41:05 issues de l'immigration, l'objectif principal pour créer les conditions
01:41:10 d'une sécession, de fracture au sein de nos sociétés.
01:41:13 C'est le même ennemi.
01:41:15 Une démocratie comme Israël est confrontée, comme nous,
01:41:19 à cette menace qui vise à la détruire, puisque l'islamisme veut détruire
01:41:24 non seulement les Juifs, mais les chrétiens, l'Occident, la démocratie,
01:41:29 nos valeurs universelles.
01:41:31 Islamisme, dites-vous, Manuel Valls, le mot qui n'a pas été prononcé hier,
01:41:35 Emmanuel Macron parle de la barbarie qui tue.
01:41:38 Il n'a pas dit le mot "barbarie islamiste".
01:41:40 Pourquoi, selon vous, une telle précaution ou oubliée ?
01:41:43 Est-ce que le président craint encore plus de répercussions sur notre sol ?
01:41:46 Je ne sais pas, il faut lui demander, mais il ne faut pas avoir peur
01:41:49 de désigner l'ennemi.
01:41:51 D'abord, parce que nos compatriotes sont d'une très grande lucidité.
01:41:55 C'est vrai que l'actualité chasse l'actualité, vous le savez bien.
01:41:59 Et pourtant, nous vivons depuis près de dix ans avec ces actes terroristes,
01:42:05 cette menace terroriste, elle n'est pas derrière nous, elle est devant nous.
01:42:09 Au lendemain des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo, de l'Hypercacher,
01:42:14 de Montrouge, j'avais dit à des jeunes lycéens qu'ils allaient vivre,
01:42:19 que leur génération allait vivre avec cette menace.
01:42:23 Il faut donc nommer la menace.
01:42:25 C'est une des menaces les plus lourdes que nous ayons affronté.
01:42:29 Elle est existentielle parce que ce n'est pas une menace extérieure seulement,
01:42:33 c'est une menace qui vient de notre propre sein, de français, de nos quartiers.
01:42:40 Elle est très lourde et accompagnant en plus ce tsunami antisémite,
01:42:45 cette haine des Juifs.
01:42:47 D'ailleurs, je pense que le mot antisémitisme ne peut peut-être plus dire grand chose.
01:42:50 Cette haine des Juifs, cette haine d'Israël,
01:42:54 et il faut le dire et insister davantage sur ces dangers,
01:42:59 sur cette haine qui n'est pas seulement le vieil antisémitisme d'avant,
01:43:05 mais qui est cette haine des Juifs et qui vient essentiellement,
01:43:08 même s'il y a toujours évidemment un antisémitisme traditionnel d'extrême droite,
01:43:13 qu'on ne peut pas accuser et qu'il faut toujours combattre,
01:43:16 mais il y a cette haine des Juifs et d'Israël qu'on retrouve essentiellement
01:43:20 dans le monde arabo-musulman avec l'accompagnement des idiots utiles
01:43:26 d'une partie de la gauche et du wauquisme qui aujourd'hui inonde
01:43:30 les universités américaines et européennes.
01:43:32 Dans ce cas-là, Emmanuel Macron a-t-il bien fait de dire hier
01:43:34 que c'était 68 millions de Français qui étaient concernés et endeuillés ?
01:43:39 On avait l'impression d'une unité qu'on aimerait avoir dans ce pays,
01:43:42 Manuel Valls, mais est-ce que ce n'est pas une manière de cacher,
01:43:45 de masquer les fractures parfois béantes ?
01:43:47 C'était une belle cérémonie hier.
01:43:49 C'est ce que vous voulez retenir, mais est-ce que ça cache le reste ?
01:43:52 Oui, précisément dans cette même cour des Invalides,
01:43:56 nous avions rendu hommage aux victimes du 13 novembre 2015,
01:44:00 du Bataclan, des terrasses de Paris et du Stade de France.
01:44:04 Et moi, dans ces moments-là, je pense d'abord aux victimes,
01:44:07 à leurs familles, à leurs proches, ce que cela représente pour elles,
01:44:11 pour ces victimes, ce type de cérémonie.
01:44:13 Mais est-ce qu'il n'y a pas un devoir de vérité aussi quand on pense à ce qui s'est passé ?
01:44:15 Hier, c'est un moment d'unité nationale et le président de la République…
01:44:18 Unité nationale avec la polémique qu'il y a eu hier.
01:44:20 Oui, mais précisément, essayons à ce moment-là,
01:44:22 hier, il fallait oublier, tenter d'oublier.
01:44:24 Je l'avoue, c'est difficile.
01:44:27 Mais vous avez raison, l'unité, elle est nécessaire
01:44:30 pour combattre les ennemis de la démocratie et de la République.
01:44:35 Mais il faut être lucide.
01:44:36 Il faut être lucide sur l'explosion de la haine à l'égard des Juifs et d'Israël.
01:44:43 Il faut être lucide sur les fractures de notre société.
01:44:46 Il faut être lucide sur ce que nous disent des enquêtes d'opinion
01:44:50 à propos de nos concitoyens ou compatriotes musulmans,
01:44:54 où une partie d'entre eux, non négligeable,
01:44:57 exprime une forme de sécession à l'égard de la République
01:45:00 et ne partage pas le sentiment majoritaire des Français
01:45:03 à l'égard de ce qui s'est passé en Israël ou à l'égard du Hamas.
01:45:07 Donc, il faut être lucide pour essayer de convaincre,
01:45:10 pour faire œuvre de pédagogie et pour combattre évidemment
01:45:13 ces sentiments ou ces expressions de haine qui sont, de mon point de vue, insupportables.
01:45:19 Emmanuel Macron a dit aussi hier que toutes les vies se valent,
01:45:22 inestimables aux yeux de la France.
01:45:24 C'est clairement une référence, Emmanuel Valls, aux vies palestiniennes et israéliennes.
01:45:27 Est-ce qu'il a raison de le dire ainsi ?
01:45:29 C'est très important.
01:45:30 Ou bien vous faites, et je fais attention à mes mots,
01:45:32 une nuance, une différence entre des victimes du Hamas
01:45:35 et des victimes d'une guerre et de bombardements.
01:45:38 Est-ce que vous faites cette nuance-là, cette différence-là ?
01:45:41 Vous avez souvent évoqué ces sujets avec vos invités,
01:45:44 et c'est vrai que tous les mots comptent,
01:45:46 et il y a beaucoup de sensibilité sur ce sujet-là.
01:45:48 Oui, toutes les vies se valent.
01:45:50 Celles d'un enfant palestinien, celles d'un enfant israélien.
01:45:53 Toutes les vies se valent.
01:45:54 Mais les intentions...
01:45:55 Mais.
01:45:56 Mais.
01:45:57 Mais les intentions...
01:45:58 C'est ce qu'il a reproché à certains.
01:45:59 Mais les intentions ne sont pas les mêmes.
01:46:01 Les intentions d'une organisation terroriste
01:46:03 qui veut éradiquer les Juifs de la surface du Proche-Orient
01:46:07 et tout simplement du monde,
01:46:09 qui exprime la haine à l'égard des chrétiens de l'Occident,
01:46:12 des femmes, des homosexuels, de la démocratie.
01:46:15 Ça, c'est le Hamas, c'est l'islamisme.
01:46:17 Ce sont les frères musulmans.
01:46:19 Et les morts provoquées par la riposte d'un État,
01:46:23 par ailleurs démocratique, une riposte légitime.
01:46:25 Les uns et les autres peuvent critiquer sa force.
01:46:28 Les uns et les autres, c'est aussi la France et les États-Unis
01:46:30 qui ont appelé à leur retenue.
01:46:32 Et sa puissance.
01:46:33 Oui, mais avec des contradictions.
01:46:34 On appelle, on trouve légitime qu'Israël réponde à ces attentats.
01:46:38 À ces attentats effrayants du 7 octobre.
01:46:41 Mène une guerre.
01:46:43 Et la guerre, elle est toujours terrible.
01:46:45 Elle est effrayante.
01:46:47 Mais c'est la guerre.
01:46:48 Comme si nous, occidentaux, nous avions totalement oublié
01:46:51 que la guerre, elle est possible.
01:46:52 La question n'est pas là.
01:46:53 On dirait qu'il y a des victimes collatérales
01:46:54 et qu'il faut les accepter aujourd'hui.
01:46:56 Est-ce que c'est ce que vous dites ?
01:46:57 Il ne s'agit pas de les accepter.
01:46:58 Mais il s'agit de faire la nuance, la différence,
01:47:00 qui me paraît évidente,
01:47:02 entre les intentions d'une organisation terroriste
01:47:05 et d'un État qui frappe le Hamas,
01:47:08 qui cherche, évidemment, c'est ô combien difficile
01:47:11 à frapper le moins possible les populations civiles,
01:47:13 qui elles-mêmes sont utilisées
01:47:15 comme un véritable bouclier humain par le Hamas.
01:47:18 Et là, il faut faire évidemment les différences.
01:47:20 Sinon, on risque d'entretenir une très grande confusion.
01:47:22 Mais pour être totalement clair,
01:47:25 vous êtes à l'heure actuelle, vous dites toujours, M. Blas,
01:47:27 que la riposte, comme vous l'appelez,
01:47:29 est légitime totalement et sans aucune ambiguïté.
01:47:32 Oui, je sais que cela peut susciter des incompréhensions.
01:47:36 Mais Israël, il faut le comprendre,
01:47:39 la société israélienne, malgré ses divisions,
01:47:42 et elle, la société israélienne,
01:47:44 aujourd'hui attend un changement de gouvernement,
01:47:46 un nouveau Premier ministre, manifeste,
01:47:48 s'inquiète sur le sort des otages que nous ne pouvons pas oublier.
01:47:51 Mais cette riposte, elle est légitime.
01:47:53 Israël ne peut pas vivre avec une organisation terroriste
01:47:56 à ses portes qui veut sa disparition.
01:47:59 Donc c'est une guerre, de ce point de vue-là, existentielle,
01:48:02 et nous devons le comprendre.
01:48:03 J'en viens à l'actualité politique en France.
01:48:05 Sondage de CNE, le journal du dimanche,
01:48:08 sur l'immigration et la maîtrise, M. Blas, des flux migratoires.
01:48:11 77% des Français ne font pas confiance au gouvernement,
01:48:15 en doute de sa capacité de maîtriser ces flux migratoires.
01:48:18 Est-ce que cela vous surprend ?
01:48:19 Non, cela ne me surprend pas,
01:48:21 parce que d'abord, les Français, je l'ai dit, je l'ai écrit,
01:48:26 j'y prends évidemment toute ma part,
01:48:28 considèrent que les politiques en matière d'immigration,
01:48:31 depuis 40 ans, sont à peu près les mêmes.
01:48:33 Je vous confirme.
01:48:34 Droite, gauche ?
01:48:35 Droite, gauche.
01:48:36 Au-delà des coups de menton et des discours,
01:48:38 elles sont à peu près les mêmes.
01:48:39 C'est une forme d'autocritique ?
01:48:42 Oui, je pense qu'il faut regarder les choses lucidement,
01:48:45 notamment avec des changements majeurs
01:48:47 qui ont eu lieu dans les années 70 et 80,
01:48:50 d'abord sous la droite,
01:48:51 et ensuite sous la présidence de François Mitterrand.
01:48:54 Et les uns et les autres vont chercher à chaque fois
01:48:56 maîtriser ces flux migratoires.
01:48:59 Donc, ce que les Français attendent,
01:49:01 c'est un changement radical.
01:49:03 Mais d'où peut-il venir ?
01:49:05 Est-ce qu'on a encore,
01:49:06 vous connaissez très bien l'appareil d'État,
01:49:08 monsieur le Premier ministre,
01:49:09 est-ce qu'on a encore la possibilité,
01:49:11 sur le plan national,
01:49:12 d'avoir la maîtrise et la souveraineté sur ce sujet ?
01:49:15 Moi, je suis convaincu que la volonté politique,
01:49:17 elle est possible.
01:49:19 Et d'ailleurs, je l'avais écrit,
01:49:20 je l'ai peut-être dit d'ailleurs à votre micro,
01:49:23 il y avait, de mon point de vue,
01:49:25 les bases d'un véritable accord,
01:49:28 sur le temps long en plus,
01:49:29 entre le Sénat et l'Assemblée,
01:49:31 entre la droite qui est majoritaire au Sénat,
01:49:33 et la majorité présidentielle.
01:49:35 Sur la loi immigration,
01:49:36 mais pour certains Français,
01:49:37 elle ne ferait rien, cette loi Manuel Valls.
01:49:39 Non, je pense qu'il y avait...
01:49:40 À la marge, un petit peu.
01:49:41 Je pense que si la loi avait été bien fabriquée,
01:49:44 des choses auraient été possibles.
01:49:46 Et qu'il faut d'ailleurs reprendre l'ouvrage.
01:49:48 Il y a une proposition de loi du groupe centriste au Sénat,
01:49:51 y compris en accompagnant,
01:49:52 c'est pour ça qu'il fallait un accord
01:49:54 Sénat-Assemblée,
01:49:55 les réformes constitutionnelles nécessaires.
01:49:57 Mais sous l'œil, j'allais dire,
01:49:59 très sévère ou critique ou lucide
01:50:01 du Conseil constitutionnel,
01:50:02 qui a mis les limites et les bornes.
01:50:03 Oui, mais on lui a donné d'une certaine manière
01:50:05 la possibilité de le faire.
01:50:06 Et moi, j'ai trouvé d'ailleurs...
01:50:07 Il ne fait pas du droit, le Conseil constitutionnel ?
01:50:09 Le Conseil constitutionnel fait du droit,
01:50:11 mais on lui a renvoyé d'une certaine manière,
01:50:13 pardon de l'expression triviale,
01:50:15 la patate chaude.
01:50:16 Je considère que les responsables politiques
01:50:18 de droite et de la majorité présidentielle
01:50:21 n'ont pas suffisamment assumé
01:50:23 la nécessité d'un accord qui fasse,
01:50:25 un, de l'assimilation
01:50:27 de ceux qui sont sur notre sol,
01:50:29 la priorité.
01:50:30 Ça se décrète l'assimilation ?
01:50:31 Non, mais c'est un travail
01:50:33 de longue haleine.
01:50:34 Mais n'oublions pas ce qui s'est passé encore
01:50:36 il y a quelques mois, pendant l'été,
01:50:38 de véritables émeutes contre la France.
01:50:40 Qui l'a oublié ?
01:50:41 La police, les institutions.
01:50:42 De manière générale,
01:50:43 on oublie très vite ces épisodes.
01:50:45 Et quand cela revient,
01:50:47 on semble surpris.
01:50:49 Non, là, c'est la grande priorité.
01:50:50 Deux, c'est un véritable stop à l'immigration
01:50:52 à partir d'une question.
01:50:54 Avons-nous besoin d'une nouvelle immigration ?
01:50:56 Je ne le pense pas.
01:50:57 Sinon, à travers certains secteurs,
01:50:59 d'où la nécessité de quotas.
01:51:01 Là, vous parlez d'immigration légale.
01:51:03 Je parle d'immigration légale.
01:51:06 Ce n'est pas du tout le sujet de la loi immigration.
01:51:08 Je pense que nous n'avons pas besoin
01:51:09 d'une nouvelle immigration.
01:51:10 Sinon, dans certains secteurs,
01:51:11 d'où la nécessité de quotas.
01:51:13 Et pour cela, je l'ai toujours dit,
01:51:15 il faut faire évoluer la Constitution.
01:51:18 Et troisièmement, évidemment,
01:51:20 l'effort principal doit être porté
01:51:22 dans la lutte contre l'immigration clandestine.
01:51:24 C'est notre volonté.
01:51:26 Et cela doit être mené au niveau européen,
01:51:28 notamment au niveau de la Méditerranée.
01:51:30 Et dans un pacte que l'Union européenne
01:51:32 doit avoir avec le continent africain,
01:51:34 qui est le continent de demain
01:51:35 d'un point de vue démographique.
01:51:36 Ce sont des choix,
01:51:38 pas pour trois mois, pas pour six mois,
01:51:40 pas pour des manœuvres politiques,
01:51:42 mais pour les 10, 15, 20 ans qui viennent
01:51:44 et qui nous obligent, oui,
01:51:46 à une grande unité nationale sur ce sujet.
01:51:48 - Et maintenant, Manuel Valls,
01:51:49 il y a les échéances européennes
01:51:51 et même présidentielles en 2027.
01:51:53 Marine Le Pen est donnée gagnante
01:51:54 dans un sondage IFOP pour Valeurs Actuelles
01:51:56 si elle fait face à Gabriel Attal
01:51:58 et elle ferait jeu égal avec Édouard Philippe.
01:52:01 Est-ce que c'est une hypothèse que vous envisagez ?
01:52:04 - C'est une hypothèse possible,
01:52:06 si vous me permettez cette tautologie,
01:52:08 à travers les enquêtes d'opinion,
01:52:10 l'ambiance que l'on sent au pays,
01:52:13 l'incapacité à se mettre d'accord,
01:52:15 Sénat ou Assemblée,
01:52:16 sur des questions essentielles
01:52:17 qui préoccupent les Français,
01:52:19 parce qu'il y a une violence dans notre société
01:52:21 qui fait plus qu'inquiéter nos concitoyens.
01:52:25 Donc si les grandes formations politiques
01:52:28 qui considèrent, c'est mon cas,
01:52:30 que le programme de Mme Le Pen
01:52:31 sur le plan économique nous mènerait à la ruine,
01:52:34 qui pensent que ses alliances
01:52:36 ou ses accords avec M. Poutine,
01:52:38 sa vision de l'Europe et du monde
01:52:40 ne correspondent pas à ce qu'il faut
01:52:42 pour notre pays,
01:52:43 alors plutôt que de commenter
01:52:44 les enquêtes d'opinion ou de crier au loup,
01:52:47 il faut être capable de proposer,
01:52:48 non pas…
01:52:49 - Crier au loup, c'est-à-dire arrêtons,
01:52:50 c'est ce que vous êtes en train de dire,
01:52:51 les arguments sur la morale
01:52:52 et attaquons sur le projet,
01:52:54 projet contre projet.
01:52:55 - Non, mais la morale, l'éthique,
01:52:56 c'est important,
01:52:57 mais c'est évidemment projet contre projet.
01:53:00 Mais pour cela,
01:53:01 il faut sortir de la politique politicienne
01:53:04 des coups de communication,
01:53:06 des divisions,
01:53:07 de renvoyer au Conseil constitutionnel
01:53:09 les responsabilités que les politiques
01:53:11 n'assument pas et d'être clair sur…
01:53:13 - C'est important ce que vous dites,
01:53:14 ça veut dire que tout ça
01:53:15 est en train de conduire,
01:53:16 c'est-à-dire que c'est de la responsabilité
01:53:17 actuelle de ce gouvernement,
01:53:18 entre autres, peut-être aussi des précédents,
01:53:20 d'amener Marine Le Pen au pouvoir.
01:53:22 - Bien sûr, bien sûr,
01:53:23 il y a une responsabilité de la gauche,
01:53:25 de la droite, de la majorité actuelle.
01:53:28 Il reste trois ans
01:53:29 avant la prochaine élection présidentielle.
01:53:31 C'est peu et beaucoup pour convaincre
01:53:33 nos concitoyens,
01:53:35 il y a les grandes échéances,
01:53:36 l'Europe, l'avenir du pays,
01:53:38 les questions économiques,
01:53:40 mais si nous ne sommes pas capables
01:53:42 d'avoir une réponse claire
01:53:43 sur l'attente d'autorité,
01:53:45 sur les questions de violence,
01:53:46 sur la problématique de l'immigration…
01:53:47 - Ça fait 40 ans qu'on entend ça,
01:53:48 M. Manuel Valls, très sincèrement.
01:53:50 - Bien sûr, bien sûr,
01:53:53 oui, mais parce que j'ai l'impression
01:53:54 que nous sommes maintenant…
01:53:55 - C'est-à-dire au bord du…
01:53:56 - Nous sommes au bout, sans doute,
01:53:58 de quelque chose,
01:53:59 le sentiment parfois général,
01:54:00 c'est qu'il y a quelque chose
01:54:01 qui se dégrade, non ?
01:54:03 D'une manière générale.
01:54:04 Or, moi, j'aime mon pays,
01:54:05 je suis un patriote,
01:54:06 je suis un républicain,
01:54:07 et je pense qu'au-delà de Mme Le Pen,
01:54:10 ce qu'il faut, c'est des réponses aux Français.
01:54:12 Ça fait peut-être 40 ans,
01:54:13 beaucoup de réponses ont été apportées.
01:54:14 Nous ne considérons pas que tout aille mal.
01:54:16 Nous restons un grand pays,
01:54:18 mais il faut être capable
01:54:19 d'apporter ces réponses.
01:54:20 Sinon, les Français vont tout balayer.
01:54:23 - J'entends et j'entends quand même
01:54:24 des critiques à peine voilées
01:54:27 vis-à-vis de ce gouvernement,
01:54:28 un petit peu comme François Bayrou,
01:54:29 très fâché, le patron du Modem,
01:54:31 qui pensait qu'il allait entrer
01:54:32 au gouvernement et finalement,
01:54:33 il devient une sorte de frondeur,
01:54:35 où en tous les cas,
01:54:36 il veut un accord politique.
01:54:37 Il dénonce une forme de déconnexion
01:54:38 entre le pouvoir et le reste de la France.
01:54:41 La propose, vous partagez son diagnostic ?
01:54:43 - Je pense que François Bayrou,
01:54:45 qui a joué un rôle, nous ne l'oublions jamais,
01:54:47 décisif en 2017,
01:54:48 dans l'élection d'Emmanuel Macron,
01:54:50 doit considérer,
01:54:52 en tout cas, c'est ce que je considère moi,
01:54:53 que ce deuxième quinquennat
01:54:55 n'a toujours pas de sens.
01:54:57 On a l'impression que le président de la République
01:54:58 court après le fait d'avoir raté
01:55:00 de donner du sens en 2022,
01:55:03 après sa réélection.
01:55:05 Il court derrière aussi une majorité relative.
01:55:07 C'est pour cela qu'il fallait clarifier les choses
01:55:09 avec les Républicains,
01:55:10 plutôt que d'essayer de les détruire
01:55:12 en nommant tel ou tel ministre,
01:55:14 notamment Rachida Dati.
01:55:16 C'était un accord qu'il fallait,
01:55:17 un accord de gouvernement.
01:55:19 Ce n'est pas ma famille politique,
01:55:20 mais en tout cas,
01:55:21 je regarde objectivement les choses.
01:55:22 Ce n'est pas possible avec la gauche.
01:55:25 Donc, il fallait trouver les conditions d'un accord.
01:55:27 Et tant que le président de la République
01:55:29 n'aura pas réussi à donner du sens
01:55:31 à ce quinquennat,
01:55:32 eh bien, l'instabilité politique,
01:55:34 au-delà de la nomination de Gabriel Attal,
01:55:36 dont chacun reconnaît le talent et l'énergie,
01:55:39 mais tant qu'on n'aura pas réussi à donner du sens,
01:55:41 eh bien, le quinquennat,
01:55:43 l'instabilité politique
01:55:45 marquera l'action du gouvernement,
01:55:49 du président de la République.
01:55:50 Et pour conclure, c'est aussi votre condition ?
01:55:52 C'est-à-dire ?
01:55:53 Pour entrer au gouvernement ?
01:55:54 Ah non, moi, je ne mets aucune condition.
01:55:56 Sans condition ? Ah bon, pas de condition ?
01:55:58 Eh bien non, parce qu'on ne me proposera pas,
01:56:00 et parce que je pense que mon rôle
01:56:03 est celui de ceux qui ont exercé
01:56:05 une responsabilité,
01:56:06 plutôt d'éclairer le débat,
01:56:08 l'avenir, nous.
01:56:09 Je pense que ce n'était pas l'ordre du jour,
01:56:10 ça ne le sera pas.
01:56:11 En tout cas, merci d'avoir éclairé
01:56:12 cette interview ce matin.
01:56:13 Manuel Valls, c'était votre grande interview
01:56:15 sur CNews Europe 1.
01:56:16 À bientôt et bonne journée à vous.
01:56:17 Merci à vous aussi.
01:56:18 CNews, il est 8h30.
01:56:23 Merci à vous, Sonia Mabrouk,
01:56:25 et à votre invité, Manuel Valls,
01:56:27 l'ancien Premier ministre,
01:56:28 ancien ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
01:56:29 Toujours très intéressant d'écouter
01:56:31 Manuel Valls interroger,
01:56:33 qui plus est, par Sonia.
01:56:35 8h30, Chana Lusso est avec nous,
01:56:37 Gautier Lebrecht est avec nous,
01:56:38 Tanguy Hamon est avec nous,
01:56:40 Harold Diman est avec nous,
01:56:42 et Lomiguillot également.
01:56:44 Et Alexandra Blanc,
01:56:45 qui est derrière la caméra,
01:56:46 qui va nous rejoindre tout de suite.
01:56:47 Allez-y, Alexandra.
01:56:48 Asseyez-vous, c'est le direct,
01:56:49 c'est ça la matinale.
01:56:50 Ce n'est pas grave.
01:56:51 Et voilà, il y a Alexandra
01:56:53 qui va nous annoncer la météo.
01:56:55 Avec l'insécurité de plus en plus
01:56:57 de Français,
01:56:58 achète de quoi se protéger,
01:57:00 achète de quoi se défendre.
01:57:02 C'est un véritable phénomène.
01:57:04 On en parle ce matin dans la matinale
01:57:05 reportage CNews à suivre.
01:57:07 77% des Français ne font pas confiance
01:57:11 au gouvernement pour maîtriser l'immigration.
01:57:14 C'est un échec.
01:57:16 Quelques semaines après le vote
01:57:17 de la loi immigration.
01:57:19 En tout cas, c'est ce qui ressort
01:57:20 de notre sondage CSA pour CNews Europe 1
01:57:23 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
01:57:25 Et puis, on verra concrètement
01:57:27 les conséquences de cette absence
01:57:28 de maîtrise de l'immigration.
01:57:29 Avec vous, Tanguy Hamon.
01:57:30 Vous avez enquêté sur les évacuations
01:57:32 des camps de migrants dans la capitale.
01:57:34 Des migrants qui se sont ensuite
01:57:35 dispatchés dans les régions,
01:57:36 dans les villes, dans les campagnes.
01:57:38 A tout de suite, Tanguy.
01:57:39 Marine Le Pen, donnée gagnante
01:57:40 au second tour de la présidentielle
01:57:41 face à Gabriel Attal,
01:57:42 dans le dernier sondage IFOP
01:57:43 pour Valeurs Actuelles.
01:57:45 Gautier Lebret, avec nous.
01:57:47 Le Premier ministre israélien
01:57:49 Benjamin Netanyahou a décrété
01:57:51 hier soir l'offensive sur Rafah
01:57:52 au sud de la bande de Gaza.
01:57:53 De son côté, Anthony Blinken,
01:57:55 le chef de la diplomatie américaine,
01:57:56 estime malgré tout
01:57:58 qu'un accord est toujours possible.
01:57:59 Comment traduire ces déclarations
01:58:01 qui semblent s'opposer ?
01:58:03 Harold Diman est avec nous.
01:58:05 A tout de suite, Harold.
01:58:07 Pour vous protéger,
01:58:08 vous êtes de plus en plus nombreux
01:58:09 à prendre les choses en main.
01:58:10 Selon un sondage Odoxa dans le Figaro,
01:58:12 trois quarts des Français
01:58:13 ne font pas confiance au gouvernement
01:58:14 pour assurer leur sécurité.
01:58:16 Résultat, les inscriptions
01:58:17 dans les clubs de tir
01:58:18 et dans les cours d'autodéfense explosent.
01:58:20 On est allé constater la tendance
01:58:22 dans une armurerie parisienne.
01:58:23 Reportage signé Thibault Marcheteau.
01:58:26 Dans cette armurerie parisienne,
01:58:28 la demande d'accessoires d'autodéfense
01:58:30 représente une partie importante des ventes.
01:58:32 Ce qui se vend le plus
01:58:34 sont vraiment les bombes de défense
01:58:36 qui existent en plusieurs tailles.
01:58:38 Des bombes au poivre,
01:58:40 des sprays lacrymogènes
01:58:41 ou encore des pistolets à balles en caoutchouc.
01:58:43 Tous sont utilisables
01:58:44 sous certaines conditions.
01:58:46 Les clients de l'armurerie
01:58:47 cherchent avant tout
01:58:48 à être équipés en cas d'agression.
01:58:50 Les policiers mettent du temps à intervenir
01:58:52 parce qu'il y a des encombrements,
01:58:53 parce qu'ils sont très sollicités.
01:58:55 Donc on a vu le Garde-Lyon,
01:58:57 ce n'est pas les policiers
01:58:58 qui sont intervenus les premiers.
01:59:00 Donc ils savent très bien
01:59:01 que la meilleure solution
01:59:03 c'est d'avoir quand même,
01:59:04 en premier lieu,
01:59:05 une bombe de défense sur eux.
01:59:07 Je pense qu'il y a beaucoup de personnes
01:59:08 que ça rassure.
01:59:09 Thibault vient acheter
01:59:10 de nouveaux accessoires d'autodéfense
01:59:12 pour se parer à toute éventualité.
01:59:14 C'est préventif
01:59:15 et je ne veux pas me sentir bête
01:59:16 si un jour il y a une situation dangereuse chez moi.
01:59:18 J'ai une petite fille en bas âge,
01:59:20 j'ai une femme,
01:59:21 je vais pouvoir la défendre
01:59:22 s'il se passe quelque chose.
01:59:23 Dans cette armurerie,
01:59:24 comptez entre 15 et 45 personnes.
01:59:26 Et 45 euros pour être équipé.
01:59:28 Voilà, c'est un phénomène
01:59:31 dont on parle ce matin
01:59:32 sur CNews,
01:59:33 dans la matinale.
01:59:34 Sondage exclusif
01:59:35 qu'on vous dévoile ce matin.
01:59:36 Plus de trois quarts des Français
01:59:37 ne font pas confiance au gouvernement
01:59:38 pour maîtriser l'immigration.
01:59:40 Chana.
01:59:41 Oui, 77% exactement,
01:59:42 selon notre dernier sondage CSA
01:59:44 pour CNews Europe 1 et le JDD.
01:59:46 Vous le voyez sur votre écran
01:59:48 et 22% seulement lui font confiance.
01:59:50 Alors justement,
01:59:51 à propos d'absence de maîtrise de l'immigration,
01:59:53 Tanguy Hamon est avec nous,
01:59:54 au service du palais de justice de CNews.
01:59:56 Tanguy, vous avez enquêté
01:59:57 sur les arrivées de migrants en Ile-de-France.
01:59:59 Régulièrement, des camps sont évacués.
02:00:01 Et comme les structures d'accueil
02:00:03 sont débordées,
02:00:04 sont submergées,
02:00:05 des milliers de migrants
02:00:06 sont envoyés en région.
02:00:08 Combien sont-ils ?
02:00:09 Oui, d'abord un chiffre
02:00:10 pour comprendre l'ampleur
02:00:12 de la problématique.
02:00:13 En France, en 2023,
02:00:15 il y a eu environ 168 000 demandes d'asile.
02:00:18 Et l'Ile-de-France concentre à elle seule
02:00:20 un tiers de ces demandes.
02:00:22 Ce qui fait que l'année dernière,
02:00:23 il y a eu 56 000 migrants demandeurs d'asile
02:00:26 qui sont arrivés dans la région francilienne.
02:00:29 C'est déjà la moitié des capacités
02:00:31 totales d'accueil d'urgence de la région,
02:00:34 sachant qu'il y a évidemment
02:00:35 tous les autres sans-abri,
02:00:37 les autres personnes en précarité
02:00:38 qui sont d'ailleurs souvent des migrants
02:00:39 qui étaient arrivés l'année précédente.
02:00:42 Bref, les capacités d'accueil d'urgence débordent.
02:00:44 Et donc, la solution du gouvernement,
02:00:46 comme vous l'avez dit Romain,
02:00:47 c'est d'envoyer certains de ces migrants
02:00:49 en région,
02:00:50 en Bourgogne, en Bretagne.
02:00:52 Et pour se faire un ordre d'idée,
02:00:53 l'an dernier,
02:00:54 sur 6 400 migrants évacués d'un camp
02:00:56 en Ile-de-France,
02:00:57 3 400, soit plus de la moitié,
02:00:59 ont été orientés en région.
02:01:01 Vous nous dites qu'il y a des failles
02:01:02 dans le système ?
02:01:04 Oui, il y a des failles,
02:01:05 puisque tout d'abord,
02:01:06 ces migrants qui sont évacués des camps
02:01:08 n'ont pas l'obligation de se rendre en région.
02:01:11 En fait, ils choisissent
02:01:12 s'ils veulent partir ou non.
02:01:13 S'ils refusent,
02:01:14 s'ils décident de rester à Paris
02:01:15 parce qu'ils y travaillent au noir
02:01:16 ou parce qu'ils ont des connaissances,
02:01:18 ils sont tout simplement remis à la rue.
02:01:21 Et là, ils peuvent se rendre
02:01:22 dans un nouveau camp
02:01:23 avec des problèmes d'insalubrité,
02:01:24 d'insécurité également.
02:01:26 Et dans les régions,
02:01:27 il y a aussi une autre faille,
02:01:28 c'est que cet hébergement
02:01:29 ne peut durer que 3 semaines maximum.
02:01:32 Et là, une fois que ces 3 semaines
02:01:33 sont passées,
02:01:34 eh bien, ces migrants
02:01:35 se retrouvent à la rue.
02:01:37 Et les problèmes qu'on a à Paris,
02:01:38 on les retrouve dans ces villes
02:01:40 et ces villages de région,
02:01:41 insalubrité, camps
02:01:43 et évidemment l'insécurité.
02:01:45 Merci beaucoup Tanguy Hamon.
02:01:47 Ce sondage, Marine Le Pen,
02:01:49 est-elle en train de se rapprocher
02:01:50 de l'Elysée ?
02:01:51 C'est en tout cas ce que laisse apparaître
02:01:52 un sondage IFOP pour Valeurs Actuelles
02:01:55 qui fait la une de Valeurs.
02:01:57 Le coup de tonnerre.
02:01:58 Le Pen, Gauthier Lebrecht,
02:01:59 un sondage donne Marine Le Pen
02:02:02 gagnante au second tour
02:02:03 avec 51% face à Gabriel Attal.
02:02:06 Si la présidentielle avait eu lieu.
02:02:08 Avec 2 ce week-end,
02:02:09 la formule traditionnelle le veut.
02:02:11 Effectivement, 51,49 face à Gabriel Attal,
02:02:14 50,50 face à Edouard Philippe,
02:02:16 donc très serré.
02:02:17 Par contre, elle écrase
02:02:18 véritablement Jean-Luc Mélenchon,
02:02:21 64,36.
02:02:23 Ce qui est intéressant dans ce sondage,
02:02:24 c'est, comme le dit le patron de l'IFOP,
02:02:26 Frédéric Dhabi,
02:02:27 c'est qu'elle progresse partout.
02:02:28 C'est un vote, le vote RN,
02:02:29 devenu un vote "attrape tout".
02:02:31 Elle progresse chez les actifs,
02:02:32 les salariés du public,
02:02:33 mais aussi dans le privé,
02:02:34 les chefs d'entreprise
02:02:35 et surtout, parce qu'on dit
02:02:36 que c'est souvent eux
02:02:37 qui font l'élection
02:02:38 et que c'est l'électorat macroniste,
02:02:40 chez les retraités.
02:02:41 C'est la catégorie, vous le savez,
02:02:42 qui vote le plus,
02:02:43 contrairement donc aux jeunes.
02:02:45 Alors évidemment, ça vient couronner
02:02:46 une stratégie, la stratégie
02:02:47 de la normalisation.
02:02:48 Elle profite aussi, Marine Le Pen,
02:02:50 des échecs du gouvernement,
02:02:51 sur l'immigration, sur l'insécurité,
02:02:53 l'inflation qui galope.
02:02:54 Et évidemment, des outrances
02:02:56 de la France insoumise.
02:02:58 Reste deux obstacles, au moins,
02:03:00 sur son passage.
02:03:01 Un procès en octobre prochain
02:03:03 pour les assistants parlementaires.
02:03:04 François Bayrou a été relaxé
02:03:06 dans à peu près le même dossier
02:03:07 cette semaine.
02:03:08 Et puis le débat de second tour,
02:03:09 qui n'est pas vraiment sa tasse de thé.
02:03:11 Et quand c'est autant serré,
02:03:12 vous l'avez vu avec Gabriel Attal,
02:03:13 51-49, évidemment,
02:03:15 on se dit que le débat de second tour
02:03:16 aura une incidence majeure
02:03:18 dans la course à l'Elysée
02:03:20 pour la prochaine présidentielle.
02:03:21 Merci Gautier.
02:03:22 Alors je vous pose la question
02:03:23 depuis le début de la matinale.
02:03:25 Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
02:03:26 Est-ce que Marine Le Pen
02:03:27 peut être présidente de la République ?
02:03:29 Vous avez flashé le QR code,
02:03:30 vous avez enregistré vos messages,
02:03:31 et voici vos réponses.
02:03:33 Marine Le Pen peut être élue présidente
02:03:36 en 2027,
02:03:37 mais elle ne pourra jamais gouverner.
02:03:39 Elle ne pourra pas légiférer
02:03:40 vu qu'elle n'aura pas de majorité
02:03:41 à l'Assemblée.
02:03:42 Elle sera très vite en cohabitation
02:03:44 avec le régalien,
02:03:45 mais elle va se faire retoquer
02:03:46 sans cesse par les juges,
02:03:48 l'Europe,
02:03:49 le Conseil constitutionnel.
02:03:51 À moins de refermer les frontières
02:03:53 et de sortir des traités,
02:03:55 je ne vois pas comment
02:03:56 elle va pouvoir gouverner.
02:03:57 Et je pense que c'est tout simplement
02:03:58 impossible.
02:03:59 J'espère qu'elle pourra être présidente
02:04:01 aux prochaines élections.
02:04:02 J'espère que pour une fois,
02:04:03 les Français vont arrêter d'écouter
02:04:05 ce que les bobos nous incitent à voter.
02:04:10 Et ce qu'elle pourra faire
02:04:11 changer les choses pour notre pays,
02:04:12 j'en sais rien.
02:04:13 Franchement,
02:04:14 vu l'état de notre pays,
02:04:15 de toute façon,
02:04:16 il faudrait presque un miracle
02:04:17 pour arriver à nous sortir
02:04:18 de là où on est.
02:04:19 Mais si elle pouvait arranger
02:04:20 les choses de 5%,
02:04:21 ce serait déjà bien.
02:04:22 Ou arrêter déjà la dergangolade aussi,
02:04:25 ça pourrait être aussi bien.
02:04:26 Oui, je suis d'accord.
02:04:28 Madame Marine Le Pen doit pouvoir
02:04:30 prendre le pouvoir facilement,
02:04:34 car je pense qu'elle pourrait
02:04:36 éventuellement faire quelques
02:04:38 nouveaux changements au sein
02:04:41 du gouvernement et faire en sorte
02:04:43 que ça se passe un petit peu mieux.
02:04:46 Ce serait pour moi une façon
02:04:50 plus logique de voir le gouvernement
02:04:54 changer.
02:04:55 Voilà, tous les matins,
02:04:57 vous avez la parole dans la matinale
02:04:59 de CNews avec le QR code.
02:05:02 Dans certains pays européens,
02:05:04 la colère des agriculteurs
02:05:05 est un problème.
02:05:06 Dans certains pays européens,
02:05:07 la colère des agriculteurs
02:05:08 ne retombe pas, Chana.
02:05:09 Oui, c'est le cas en Espagne,
02:05:10 en Italie ou encore en Bulgarie.
02:05:12 Tous dénoncent des normes
02:05:13 trop restrictives et poursuivent
02:05:15 à la mobilisation.
02:05:16 Adrien Spiteri.
02:05:17 Schengen met le feu aux poudres.
02:05:21 Ce message était inscrit
02:05:23 sur un tracteur aux Luxembourg hier
02:05:25 où des dizaines d'agriculteurs
02:05:27 venus de France, d'Allemagne
02:05:28 et de Belgique ont manifesté.
02:05:30 Nous sommes tous là aujourd'hui
02:05:32 pour une seule revendication,
02:05:33 ce sont celles européennes.
02:05:35 On est là pour parler à Bruxelles.
02:05:37 Ce mouvement de colère continue
02:05:39 de faire tâche d'huile en Europe.
02:05:41 Comme en France la semaine dernière,
02:05:43 en Italie, des engins agricoles
02:05:45 sont postés aux portes de la capitale.
02:05:47 Nous attendons d'autres tracteurs
02:05:49 qui arriveront d'autres régions d'Italie.
02:05:51 Nous sommes en pourparlers
02:05:53 avec la police de Rome
02:05:54 afin d'organiser quelque chose
02:05:55 sur le périphérique.
02:05:57 Situation similaire en Espagne
02:05:59 où un convoi de tracteurs
02:06:01 converge vers Barcelone.
02:06:03 Hier à Castellón,
02:06:05 des autoroutes ont été bloquées,
02:06:07 l'accès aux ports perturbé.
02:06:09 Des producteurs de fruits ont mis le feu
02:06:11 à des pneus et des cagettes
02:06:13 avant d'être déplacés par des policiers.
02:06:15 Les exigences imposées
02:06:17 aux agriculteurs espagnols et européens
02:06:19 ne sont pas les mêmes que celles
02:06:21 imposées aux produits étrangers.
02:06:23 Il s'agit donc d'une concurrence déloyale
02:06:25 à laquelle l'Union Européenne doit mettre un terme.
02:06:27 Mardi, la Coordination rurale
02:06:29 et la Confédération paysanne
02:06:31 ont organisé un rassemblement
02:06:33 à Strasbourg devant le Parlement européen
02:06:35 avec un objectif clair,
02:06:37 maintenir la pression sur les 27
02:06:39 réunis en session plénière cette semaine.
02:06:41 Vous étiez peut-être avec nous
02:06:45 à 7h30, Patrick Legrade,
02:06:47 la Coordination rurale, qui dit que les mouvements
02:06:49 vont reprendre, notamment dans le sud
02:06:51 de la France, à partir de la
02:06:53 semaine prochaine.
02:06:55 C'est un mouvement qui touche toute l'Europe.
02:06:57 On vient de le voir.
02:06:59 Lincoln, Harold Eman, estime
02:07:01 qu'il reste de la place pour un accord
02:07:03 sur les otages.
02:07:05 Accord avec des médiateurs, mais entre Israël
02:07:07 d'un côté et le Hamas de l'autre.
02:07:09 "Nous y travaillerons sans relâche", a dit
02:07:11 le chef de la diplomatie américaine depuis Tel Aviv.
02:07:13 Il l'a dit hier soir, mais il a dit ça
02:07:15 quelques heures après la prise de parole
02:07:17 de Benjamin Netanyahou, qui lui
02:07:19 n'était pas du tout sur le même ton.
02:07:21 Benjamin Netanyahou, qui dit vouloir
02:07:23 lancer l'assaut sur Rafa,
02:07:25 donc à l'extrême sud de la bande de Gaza.
02:07:27 On en est où ce matin, Harold ?
02:07:29 Un désaccord
02:07:31 évident entre la politique
02:07:33 étrangère américaine et la politique
02:07:35 israélienne.
02:07:37 Donc, quel est
02:07:39 cet accord
02:07:41 de strêve que
02:07:43 Netanyahou rejette ?
02:07:45 Voilà le Hamas
02:07:47 qui propose de
02:07:49 libérer les otages en trois phases.
02:07:51 D'abord, les enfants,
02:07:53 les femmes et les personnes âgées
02:07:55 ou malades, ensuite les soldats,
02:07:57 ensuite les corps.
02:07:59 Et dans ces deuxièmes et
02:08:01 troisième phases, on négocierait
02:08:03 la fin complète
02:08:05 de la guerre et le retrait de l'armée
02:08:07 israélienne.
02:08:09 Israël, évidemment, n'acceptera
02:08:11 pas ça. Simplement,
02:08:13 une pause dans les combats, et une fois
02:08:15 qu'on aurait échangé 1 500
02:08:17 palestiniens prisonniers en Israël
02:08:19 contre les otages
02:08:21 israéliens, eh bien, la guerre
02:08:23 reprendrait s'il n'y a pas la rédition
02:08:25 totale du Hamas.
02:08:27 Donc, voilà le
02:08:29 projet, et Netanyahou
02:08:31 a dit "Si j'accepte de ça,
02:08:33 je suis sûr que la guerre
02:08:35 reprendra, que le Hamas
02:08:37 recommencera, qu'on se mettra en danger,
02:08:39 donc j'en finis en
02:08:41 attaquant Rafa", si on regarde sur la
02:08:43 carte, c'est le dernier
02:08:45 endroit que Israël n'a
02:08:47 pas pleinement investi,
02:08:49 encore que le Hamas arrive
02:08:51 à réapparaître un peu partout
02:08:53 sur le territoire, vu son réseau
02:08:55 de tunnels. Mais à Rafa,
02:08:57 là, il y a une concentration
02:08:59 énorme de réfugiés qui sont venus
02:09:01 du nord, et qui ne sont
02:09:03 pas seulement dans la zone
02:09:05 humanitaire qui n'est pas bombardée,
02:09:07 et donc, Anthony
02:09:09 Blinken a
02:09:11 relayé la pensée de Joe Biden,
02:09:13 c'est-à-dire "Vous ne
02:09:15 pouvez pas attaquer Rafa,
02:09:17 et attention, vous déshumanisez
02:09:19 des gens".
02:09:21 Il n'a pas dit le mot
02:09:23 palestinien, mais il a dit "Voilà,
02:09:25 les Israéliens ont été déshumanisés
02:09:27 le 7 octobre, et les otages sont
02:09:29 déshumanisés, n'en faites pas autant".
02:09:31 Il y a un peu de pression sur
02:09:33 Joe Biden à Washington. Voilà, on suit tous les jours
02:09:35 évidemment l'évolution de la situation
02:09:37 en Israël et à Gaza.
02:09:39 Merci beaucoup Harold Iman. La santé
02:09:41 tout de suite.
02:09:43 Votre programme avec
02:09:45 mesjambes.com, la référence des bas de
02:09:47 contention avec des centaines de modèles sur
02:09:49 internet.
02:09:51 La santé avec le docteur Brigitte Millaud.
02:09:55 Bonjour Brigitte. Bonjour. Les troubles
02:09:57 neuropsychologiques sont fréquents.
02:09:59 On parle d'autisme, de trouble
02:10:01 dys, comme la dyslexie,
02:10:03 d'HPI, haut potentiel
02:10:05 intellectuel, et ce matin vous nous parlez du plus
02:10:07 fréquent d'entre eux, le TDAH.
02:10:09 Trouble, déficit de
02:10:11 l'attention avec ou sans hyperactivité.
02:10:13 De quoi s'agit-il, TDAH ?
02:10:15 Oui, alors justement je voulais...
02:10:17 Alors d'abord ça touche 2 millions de personnes en France.
02:10:19 C'est un trouble très fréquent.
02:10:21 C'est ce que l'on a tendance à appeler les enfants
02:10:23 hyperactifs. Alors je voudrais
02:10:25 qu'on revienne là-dessus. C'est un trouble
02:10:27 neuro-développemental.
02:10:29 C'est un trouble que l'on connaît depuis
02:10:31 le 18e siècle. Donc c'est pas lié
02:10:33 ni aux écrans, ni aux enfants rois,
02:10:35 ni à un problème d'éducation. Il faut
02:10:37 arrêter avec ça. Le TDAH
02:10:39 est un véritable trouble
02:10:41 neuro-développemental qui existe,
02:10:43 qui est fréquent, qu'il faut savoir diagnostiquer.
02:10:45 Et surtout, maintenant,
02:10:47 on sait de mieux en mieux
02:10:49 le prendre en charge. Alors de quoi s'agit-il ?
02:10:51 On le voit là, des troubles de déficit
02:10:53 de l'attention avec
02:10:55 ou sans hyperactivité.
02:10:57 En fait, il y a 3 critères
02:10:59 essentiels pour poser ce
02:11:01 diagnostic. Je vous en ai mis plusieurs.
02:11:03 On va y revenir tout de suite
02:11:05 sur ces troubles pour le diagnostiquer.
02:11:07 Ça commence dans l'enfance,
02:11:09 mais attention, ça touche aussi
02:11:11 pratiquement 3% des adultes.
02:11:13 Parce que ça peut persister chez à peu près la moitié d'entre eux
02:11:15 à l'âge adulte.
02:11:17 Donc, des problèmes d'attention.
02:11:19 C'est-à-dire que ce sont des enfants qui ne peuvent pas
02:11:21 rester attentifs, qui ne peuvent pas
02:11:23 écouter une consigne, qui ne peuvent
02:11:25 pas écouter quelque chose
02:11:27 pendant un petit moment. Mais ça peut
02:11:29 être à l'école, ça peut être à la maison,
02:11:31 ça peut être n'importe où. Ils ne peuvent pas.
02:11:33 Ils oublient leurs affaires, ils les perdent,
02:11:35 ils ne savent pas où ils sont. Des troubles réels
02:11:37 de l'attention, c'est impossible pour eux
02:11:39 de rester attentifs plus
02:11:41 d'un certain temps.
02:11:43 L'impulsivité. Ils arrivent,
02:11:45 vous êtes en train de parler, ils viennent vous couper la parole,
02:11:47 ils répondent avant que vous ayez fini de poser votre question.
02:11:49 Ils sont très impulsifs.
02:11:51 Donc, vous imaginez la vie avec ces
02:11:53 enfants-là, que ce soit à l'école, avec leurs
02:11:55 petits camarades, ou dans la fratrie, ou dans la famille.
02:11:57 C'est compliqué. Et ils peuvent être
02:11:59 atteints ou pas d'hyperactivité,
02:12:01 c'est-à-dire de ne pas tenir en place
02:12:03 des ébullants qui bougent tout le temps,
02:12:05 qui cassent tout.
02:12:07 C'est un enfer, je vous le garantis.
02:12:09 Il y a des degrés divers,
02:12:11 bien entendu, mais c'est quand même un enfer.
02:12:13 Alors, je vous ai précisé dans le diagnostic
02:12:15 qu'il faut que ça existe
02:12:17 aussi bien à l'école
02:12:19 qu'à la maison. Parce que si
02:12:21 à l'école, on vous dit qu'il est parfait
02:12:23 et que c'est qu'à la maison que ça arrive,
02:12:25 c'est qu'il y a sûrement un problème à la maison.
02:12:27 Il essaye de vous faire payer quelque chose.
02:12:29 Donc, oui, mais c'est important.
02:12:31 Ça peut être juste parce qu'il y a
02:12:33 l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur
02:12:35 ou n'importe quoi, ou parce que
02:12:37 vous êtes partis en vacances et qu'il vous le fait payer.
02:12:39 Donc, il faut vraiment que les troubles existent
02:12:41 aussi bien à l'école qu'à la maison.
02:12:43 Et inversement, que ça dure
02:12:45 depuis plus de six mois. Quand c'est
02:12:47 une petite crise qui dure 15 jours,
02:12:49 voilà, ça peut arriver.
02:12:51 Non, là, il faut que les troubles existent
02:12:53 depuis plus de six mois.
02:12:55 Et que le début... Généralement,
02:12:57 ça commence dès deux ans.
02:12:59 On s'en aperçoit quand les enfants,
02:13:01 on commence à leur donner des consignes.
02:13:03 Ça arrive dès tout petit.
02:13:05 Mais malheureusement, il y a
02:13:07 toujours une errance diagnostique.
02:13:09 Et le diagnostic est généralement posé
02:13:11 vers l'âge de sept ans.
02:13:13 Donc, voilà pour ce trouble.
02:13:15 C'est... Poser le diagnostic,
02:13:17 c'est important.
02:13:19 Il s'agit, je vous le disais, d'un trouble
02:13:21 neurodéveloppemental, c'est-à-dire
02:13:23 qu'on arrive à le visualiser
02:13:25 à l'imagerie. Il est essentiellement
02:13:27 lié à la génétique.
02:13:29 Il y a, par exemple, si vous avez
02:13:31 des jumeaux ou des jumelles,
02:13:33 si un est atteint de TDAH,
02:13:35 l'autre a 80% de risque
02:13:37 d'être aussi atteint.
02:13:39 Quand vous découvrez un TDAH
02:13:41 dans une famille, adulte ou jeune
02:13:43 d'ailleurs, vous êtes quasiment sûrs,
02:13:45 en demandant un petit peu à droite,
02:13:47 à gauche dans la famille, qu'il y en a
02:13:49 aussi d'autres dans la famille.
02:13:51 - Mais Brigitte, vous nous disiez tout à l'heure, en introduction,
02:13:53 que c'est un trouble qui a été diagnostiqué au XVIIIe siècle.
02:13:55 Il y en a autant aujourd'hui qu'au XVIIIe siècle ?
02:13:57 - Alors, on les diagnostique
02:13:59 beaucoup plus maintenant.
02:14:01 - Mais qu'à un siècle, par exemple,
02:14:03 il y en a autant ?
02:14:05 - Il y en a sûrement autant.
02:14:07 Après, vous avez raison, c'est qu'il y a
02:14:09 10 à 15% aussi...
02:14:11 - Ça n'a rien à voir avec la société, ce que vous nous disiez,
02:14:13 c'est pas les écrans ?
02:14:15 - Non, c'est justement par là que j'ai commencé.
02:14:17 Comme on les appelle un peu les enfants hyperactifs,
02:14:19 on remet souvent la faute sur les parents.
02:14:21 - Ou des enfants mal élevés.
02:14:23 - Exactement. Donc ça, on oublie.
02:14:25 Mais où vous avez raison, c'est qu'il y a
02:14:27 quand même 10 à 15%
02:14:29 d'origine extérieure.
02:14:31 C'est-à-dire, on sait par exemple que pendant la grossesse,
02:14:33 le fait d'avoir fumé, d'avoir consommé certaines drogues,
02:14:35 certains produits, de l'alcool,
02:14:37 etc., ou d'avoir inhalé des perturbateurs
02:14:39 endocriniens, ça peut aussi jouer.
02:14:41 Donc ça pourrait augmenter
02:14:43 effectivement le nombre. Mais surtout,
02:14:45 le plus important, c'est qu'il y a maintenant,
02:14:47 vous imaginez, vu le nombre
02:14:49 très élevé, il y a maintenant
02:14:51 des traitements. Et ces traitements ont
02:14:53 révolutionné la prise en charge
02:14:55 de ces enfants. Parce que vivre avec
02:14:57 un TDAH, je peux vous assurer que
02:14:59 pour la famille, pour l'entourage, pour les
02:15:01 frères et sœurs, pour l'école, pour tout,
02:15:03 c'est un enfer. Donc là, grâce
02:15:05 à ces traitements, que ce soit
02:15:07 Ritalin, Concerta, on
02:15:09 en a tous entendu parler, on arrive
02:15:11 à transformer les relations,
02:15:13 à les rendre beaucoup plus harmonieuses
02:15:15 et à l'école,
02:15:17 et en famille, et avec les amis.
02:15:19 Donc voilà, il faut d'abord
02:15:21 poser le diagnostic, ensuite il faut prendre
02:15:23 en charge, il ne faut pas avoir peur de ces traitements.
02:15:25 Il y a des dosages différents,
02:15:27 il y a des surveillances maintenant qui sont
02:15:29 très pointues, et il y a encore de nouveaux traitements,
02:15:31 puisque vu le nombre,
02:15:33 on cherche vraiment à traiter
02:15:35 ces enfants. Donc,
02:15:37 surtout, ne laissez pas tomber en disant
02:15:39 "C'est rien, ça va passer,
02:15:41 on consulte, on sait maintenant
02:15:43 de mieux en mieux les prendre en charge."
02:15:45 C'était votre programme
02:15:47 avec MesJambes.com, la référence
02:15:49 des bas de contention avec des centaines de modèles
02:15:51 sur Internet.
02:15:53 mes-jambes.com
02:15:55 9h moins 10, on se retrouve demain matin
02:15:57 dès 5h55. Merci
02:15:59 beaucoup d'avoir choisi CNews pour démarrer
02:16:01 cette journée. On se retrouve avec Lomique Guillaume,
02:16:03 avec Harold Diman, Alexandra Blanc,
02:16:05 Gautier Lebret,
02:16:07 Brigitte Millot, et
02:16:09 évidemment, Shana Lusto. Dans un instant, c'est l'heure des
02:16:11 pros. Pascal Praud, à demain.
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