Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est nous, il est 6h, bienvenue à tous et merci d'être là à la une ce matin.
00:00:05 Emmanuel Macron a atterri il y a quelques heures en Nouvelle-Calédonie.
00:00:09 Objectif, ramener le calme sur l'île.
00:00:12 Qu'est-ce qu'on peut attendre de ce déplacement et des réunions avec les élus locaux ?
00:00:17 On verra ça avec vous Gauthier Lebrecht.
00:00:19 A tout de suite Gauthier.
00:00:20 L'économie calédonienne est totalement à plat à cause des émeutiers.
00:00:24 Les commerces sont en cendre.
00:00:25 On sera dans un instant en direct avec le président de la Fédération du Commerce de Nouvelle-Calédonie.
00:00:30 Je l'interrogerai notamment sur la situation des entrepreneurs
00:00:34 et des nombreux employés qui sont au chômage.
00:00:37 Il faudra travailler plus pour avoir droit à une indemnisation chômage.
00:00:40 8 mois au cours des 20 derniers mois,
00:00:43 la réforme sera mise en application à partir de cet été.
00:00:46 Objectif, inciter un peu plus certains demandeurs d'emploi à reprendre un travail.
00:00:51 Le détail avec l'OMIGUILLAU.
00:00:52 Et puis les vrais stars hier soir à Cannes étaient les acteurs handicapés du film.
00:00:57 Un petit truc en plus,
00:00:58 fini les mines qu'ont passées de certaines vedettes du cinéma, parfois sur le tapis rouge.
00:01:03 Il y avait une incroyable joie communicative d'être là.
00:01:08 On va vous montrer ça et puis vous entendrez Artus, la vedette du film.
00:01:14 Les forces de sécurité resteront aussi longtemps que nécessaire,
00:01:17 même durant les Jeux Olympiques.
00:01:19 Annonce du chef de l'État arrivé hier soir à Nouméa en Nouvelle-Calédonie.
00:01:22 À sa descente de l'avion, Emmanuel Macron a visé le retour à la paix et à la sécurité le plus vite possible.
00:01:28 Le président a déploré également des épisodes de racisme dans l'accès à l'alimentation.
00:01:34 Le récit de ces dernières heures avec Maxime Legay.
00:01:36 C'est une arrivée présidentielle qui était très attendue.
00:01:42 Sur le tarmac de l'aéroport,
00:01:44 Emmanuel Macron a tout de suite précisé l'objectif premier de son déplacement.
00:01:48 Ma volonté ici avec les ministres, l'ensemble du gouvernement,
00:01:54 d'être aux côtés de la population et pour que le plus vite possible,
00:01:57 ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité.
00:02:01 12 heures sur place suffiront ?
00:02:03 Nous verrons.
00:02:03 Merci.
00:02:04 Vous êtes prêts à rester plus longtemps ?
00:02:05 Bien sûr.
00:02:06 Après avoir survolé une partie de l'île en hélicoptère,
00:02:09 le président a rencontré des élus locaux et acteurs économiques à Nouméa.
00:02:13 Le chef de l'État a observé une minute de silence en hommage aux si morts de ces derniers jours,
00:02:18 avant de clarifier d'emblée la situation sur le devenir de l'archipel.
00:02:22 L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière.
00:02:24 L'apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l'expression populaire qui s'est déjà jouée.
00:02:29 L'apaisement ne peut pas être de nier en quelque sorte un chemin qui a déjà été fait.
00:02:34 Emmanuel Macron a également reconnu l'existence de discrimination raciale dans l'accès à l'alimentation.
00:02:40 C'est aussi la détresse qu'il y a en termes d'approvisionnement, d'alimentation,
00:02:44 avec un racisme qu'on ne pensait pas voir revenir, il faut le dire.
00:02:51 Mais personne ne peut accepter qu'on puisse avoir accès à la nourriture et à l'alimentation
00:02:55 parce qu'on a telle ou telle couleur de peau, telle ou telle origine.
00:02:57 Le président s'est dit plutôt défavorable à une prolongation de l'état d'urgence au-delà du délai légal.
00:03:03 Les 3 000 forces de l'ordre déployées sur le territoire ultramarin
00:03:06 resteront elles aussi longtemps que nécessaire.
00:03:10 Cotier Lebret, à quoi peut-on espérer de ce déplacement présidentiel en Nouvelle-Calédonie ?
00:03:18 Est-ce qu'il peut en ressortir ?
00:03:19 Déjà, évidemment, Emmanuel Macron a promis des annonces dans la journée pour une sorte de crise.
00:03:24 L'enjeu, c'est d'avoir une vraie réunion, il y en a certains dans la salle,
00:03:28 quand il prend la parole, mais d'avoir une vraie réunion, les yeux dans les yeux,
00:03:30 avec les élus et les représentants des partis indépendantistes.
00:03:34 Évidemment, il n'a pas fait 25 heures d'avion, il ne va pas en refaire 25 heures retour
00:03:38 pour ne pas rencontrer vraiment les indépendantistes.
00:03:41 On l'a entendu, quand il dit "pas de marche arrière", Emmanuel Macron,
00:03:44 ça veut dire pas de remise en cause des trois référendums qui ont enterré
00:03:47 le nom à l'indépendance, pas de quatrième référendum dans 40 ans,
00:03:50 comme le proposait Marine Le Pen.
00:03:52 Ça, c'est très clair, c'est non pour l'Élysée.
00:03:54 Par contre, là où il y a effectivement une fenêtre de tir pour une potentielle
00:03:59 sortie de crise et pour du moins calmer les choses et prendre le temps,
00:04:02 c'est le report du Congrès.
00:04:04 Vous savez qu'il y a une révision constitutionnelle qui a été votée
00:04:07 dans les mêmes termes par l'Assemblée et le Sénat, qui permet d'élargir
00:04:11 le corps électoral en Nouvelle-Calédonie, de faire voter 25 000 résidents français
00:04:15 qui vivent sur l'île depuis au moins 10 ans.
00:04:17 C'est ça qui crée la colère des canaques indépendantistes
00:04:19 qui craignent de perdre de leur influence.
00:04:22 La majorité est pour temporiser.
00:04:24 Yael Brown-Pivet, Sacha O'Leary, le président de la Commission des lois,
00:04:26 Clément Beaune, tenant de l'aile gauche, ancien ministre des Transports,
00:04:29 appellent eux aussi, Emmanuel Macron, à reporter le Congrès,
00:04:33 comme Bruno Rotailleau, président des sénataires.
00:04:35 Parce qu'il n'y a même pas les 3/5, en fait, si vous voulez,
00:04:38 pour voter cette révision constitutionnelle.
00:04:40 Quand on change la Constitution, c'était comme quand on a inscrit
00:04:42 l'IVG dans la Constitution il y a quelques mois.
00:04:44 Faut 3/5 des sénateurs et des députés.
00:04:47 Aujourd'hui, c'est vraiment pas certain pour Emmanuel Macron d'avoir ces 3/5.
00:04:51 Donc même pour lui, pour ne pas se prendre un revers électoral,
00:04:54 il faudra reporter le Congrès.
00:04:55 Ça sera vraisemblablement l'annonce la plus forte de la journée.
00:04:58 Merci Gauthier.
00:04:59 On sera avec le représentant du commerce néo-calédonien à 6h15,
00:05:02 dans une dizaine de minutes.
00:05:04 Le gouvernement va durcir les conditions d'indemnisation du chômage.
00:05:07 Il faudra travailler plus longtemps, 8 mois au cours des 20 derniers mois.
00:05:12 C'est pour inciter un petit peu plus certains demandeurs d'emploi
00:05:16 à retrouver un job.
00:05:17 Qu'est-ce que vous voyez autour de vous ?
00:05:19 Qu'est-ce que vous constatez, vous témoignez ?
00:05:21 Même si vous êtes chef d'entreprise, évidemment,
00:05:23 vous racontez vos expériences, vous flashez le QR code
00:05:26 et on vous écoutera.
00:05:29 Des paroles qui font froid dans le dos.
00:05:31 Le Parisien révèle ce matin les écoutes inédites
00:05:34 de la cellule de Mohamed Hamra.
00:05:36 Des sonorisations en prison qui révèlent la haute dangerosité
00:05:40 de celui qui est surnommé "la mouche" et qui s'est évadé
00:05:43 lors de l'attaque au PH d'un quart-ville.
00:05:45 Attaque qui a fait deux morts.
00:05:47 On y découvre un détenu qui se croit tout permis, tout puissant.
00:05:50 On va découvrir ce que révèlent ces sonorisations de la prison.
00:05:56 Sur le courant de la Mecque, là, vous allez me respecter,
00:05:59 vous êtes des fous, mais je vais vous montrer
00:06:01 que je suis plus fou que vous.
00:06:04 Tu crois que je suis Coluche ?
00:06:05 Vous vouliez ma chienneté ?
00:06:06 Je vais vous montrer, tu vas me payer.
00:06:10 Un deuxième extrait de ces sonorisations.
00:06:13 Allô, ouais frérot, attends, je vais te guider
00:06:15 parce qu'il y a un barrage, il y a les gendarmes au rond-point.
00:06:17 Non, reviens au stop, prends à droite.
00:06:18 Non, pas le barrage, t'es fou.
00:06:20 Une sorte de téléguidage depuis sa cellule de prison.
00:06:24 Lionel Jospin en soutient Raphaël Glucksmann
00:06:26 pour les élections européennes.
00:06:27 L'ancien Premier ministre estime que le candidat socialiste
00:06:30 aux européennes est, je cite,
00:06:31 "le plus légitime dans cette élection".
00:06:33 Entouré d'une horde de caméras,
00:06:35 les deux hommes ont arpenté les rues de la capitale
00:06:37 lors d'un tractage hier et Lionel Jospin
00:06:40 n'a pas tari des loges envers son favori
00:06:42 pour qui il a déjà voté il y a cinq ans.
00:06:44 Écoutez.
00:06:46 J'avais voté pour Raphaël Glucksmann il y a cinq ans
00:06:49 et si je le soutiens vraiment pleinement aujourd'hui,
00:06:54 c'est que je pense qu'il est un des têtes de liste
00:06:58 à être le plus légitime dans cette élection d'aujourd'hui.
00:07:02 Raphaël Glucksmann n'a pas été à Strasbourg et à Bruxelles
00:07:06 pour en fait faire de la politique en France.
00:07:10 Il a été constamment présent,
00:07:11 il a eu des responsabilités importantes
00:07:14 et il a accompli donc la mission qu'on lui avait confiée,
00:07:18 à la fois en faisant valoir les intérêts de la France,
00:07:23 dans sa vision de l'Europe et aussi en revenant en France.
00:07:28 Ces chiffres qui illustrent la différence de dynamisme économique
00:07:33 entre les États-Unis et l'Europe.
00:07:35 L'année dernière, 180 milliards de dollars de dividendes
00:07:39 ont été versés aux actionnaires des entreprises américaines,
00:07:43 près de quatre fois moins en Europe,
00:07:45 avec 49 milliards de dollars versés,
00:07:47 un chiffre en baisse de 20%.
00:07:49 Ce qui est intéressant notamment dans ces chiffres,
00:07:52 c'est qu'aux États-Unis, l'actionnariat salarié,
00:07:55 l'actionnariat des particuliers est très développé, le mythe guillot.
00:07:58 Oui, effectivement, il y a une plus grande culture de la bourse,
00:08:01 de l'investissement qu'en France.
00:08:03 Et puis ça montre qu'en France, effectivement,
00:08:04 nos entreprises ont sans doute plus besoin de réinvestir,
00:08:07 plus besoin de rembourser leurs dettes
00:08:09 et moins la possibilité de verser des dividendes
00:08:11 que ces entreprises américaines qui sont en grande forme.
00:08:15 Quel souffle hier soir au Festival de Cannes
00:08:18 et son tapis rouge où les vedettes et tout le monde du cinéma
00:08:21 apparaissent souvent quelques beucons passés,
00:08:23 voire blasés, l'équipe du film, un petit truc en plus,
00:08:27 a mis l'ambiance.
00:08:28 Alors là, on voyait une image figée,
00:08:29 alors l'ambiance pour l'ambiance.
00:08:31 Voilà, regardez, c'est incroyable.
00:08:33 Fort de leur 3 millions de spectateurs,
00:08:36 plus de 3 millions maintenant,
00:08:37 Artus, Clovis Cornillac et les acteurs,
00:08:41 handicapés en l'occurrence,
00:08:42 étaient aux anges.
00:08:43 Voilà, il y avait une vraie joie d'être là.
00:08:46 Et ça fait du bien de voir ça hier soir.
00:08:49 Et justement, Artus, il a insisté sur l'importance
00:08:52 de sourire sur le tapis rouge et il a dit sa joie
00:08:54 d'être au Festival de Cannes avec toute l'équipe de son film.
00:08:58 Écoutez-le.
00:08:59 Non mais monter les marches, c'est déjà exceptionnel et machin,
00:09:02 mais là, les moitié de ces conditions-là, avec eux et tout,
00:09:05 c'est extraordinaire.
00:09:09 Ça restera gravé, je pense, dans notre échantillon.
00:09:11 Mais ce qui est bien, c'est que je pense que ça restera
00:09:12 même gravé dans l'histoire du festival.
00:09:15 Donc c'est ça le plus important.
00:09:17 C'est que j'espère que ça va faire un peu bouger les choses
00:09:21 et que ça va être le commencement de quelque chose.
00:09:24 Faut arrêter de faire la gueule sur le tapis rouge.
00:09:25 C'est cool de faire.
00:09:27 Mais en vrai, vas-y, souris, ça inquiète d'être là.
00:09:29 Venez, on arrête de faire la gueule et de faire fort.
00:09:31 C'est cool d'être comme ça.
00:09:33 C'est cool d'être comme ça.
00:09:35 Il a raison, il faut arrêter de faire la gueule sur le tapis rouge.
00:09:37 C'est que du bonheur.
00:09:38 C'est que du bonheur.
00:09:38 Bah oui, c'est vrai que parfois, on voit des acteurs,
00:09:41 des actrices posées là avec un air inspiré.
00:09:44 Bon, on n'a pas besoin.
00:09:45 D'ailleurs, c'est comme sur les défilés de mode.
00:09:47 Je ne sais pas pourquoi, ils ont toujours...
00:09:48 Ah, les mannequins, oui.
00:09:49 Très tristes, oui.
00:09:50 Ce n'est pas grave, la vie est belle.
00:09:52 Ces acteurs de ce film, un petit truc en plus, sont naturels.
00:09:55 Totalement naturels, sans filtre.
00:09:57 Et c'est ce qu'on aime voir aussi.
00:09:58 Évidemment.
00:09:58 Tarantino avait dansé avec Mélanie Laurent sur le tapis rouge
00:10:01 pour "Angelos Basterd".
00:10:01 Ça avait fait une séquence incroyable parce que c'était justement
00:10:04 très rare de les voir comme ça, se lâcher, enfin de voir des gens se lâcher
00:10:07 sur le tapis rouge.
00:10:08 Oui, alors que ça devrait être la règle même.
00:10:10 Hein ?
00:10:10 Ça devrait être la règle même.
00:10:11 Oui, vous avez raison, bien sûr.
00:10:13 Oui, c'est pour ça qu'on en parle ce matin.
00:10:16 Allez, Mohamed Kamara, il va devoir s'expliquer à la fin du mois
00:10:20 devant la commission de discipline de la Ligue de foot professionnelle.
00:10:22 Problème de pare-brise ?
00:10:24 Pas de stress.
00:10:26 Profitez tranquillement de votre programme avec Point S-Glace.
00:10:29 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:10:31 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:10:35 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:10:38 Gardena.
00:10:40 Voilà, Mohamed Kamara, footballeur malien qui joue à l'AS Monaco,
00:10:43 qui va devoir expliquer pourquoi il n'a pas voulu participer
00:10:46 à l'opération contre les attaques envers les homosexuels.
00:10:49 Voilà, il avait caché le logo.
00:10:51 Alors, il aurait fait ça pour des raisons religieuses.
00:10:53 Selon son club, qui se dit très triste de cet épisode,
00:10:56 la ministre des Sports, elle, réclame les sanctions les plus fermes.
00:11:00 Il faut dire qu'au Mali, Mohamed Kamara a reçu le soutien
00:11:02 de nombreuses personnalités après ce geste.
00:11:07 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:11:11 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:11:14 Gardena.
00:11:15 Problème de pare-brise ?
00:11:16 Pas de stress, vous avez profité tranquillement de votre programme
00:11:20 avec Point S-Glace.
00:11:21 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:11:24 C'est Newsy, les 6h11.
00:11:25 Restez bien avec nous, dans un instant, on sera avec le représentant du commerce
00:11:28 en Nouvelle-Calédonie.
00:11:29 Énormément de commerce détruit, énormément de magasins pillés.
00:11:33 Dans quel état est l'économie locale ?
00:11:36 On sera dans un instant avec notre invité.
00:11:38 A tout de suite.
00:11:39 C'est Newsy, les 6h15.
00:11:45 Tout d'abord, le point, il faut les toutes dernières informations.
00:11:47 Avec vous, Augustin Donat-Dieu.
00:11:48 Israël ne décolère pas après la reconnaissance de l'État de Palestine
00:11:54 par plusieurs pays européens.
00:11:56 Pour Benjamin Netanyahou, la reconnaissance de l'État de Palestine
00:12:00 est une récompense pour le terrorisme.
00:12:02 A ce mal, on ne peut pas donner un état, a-t-il déclaré.
00:12:06 Les 50 000 cheminots ont obtenu gain de cause.
00:12:09 La SNCF leur propose une prime de 95 euros brut par jour
00:12:13 pour ceux qui travailleront durant les Jeux Olympiques,
00:12:16 quel que soit leur métier, partout sur le territoire.
00:12:18 Cette prime est plafonnée à 1900 euros.
00:12:20 La proposition n'a pas encore été acceptée par les syndicats,
00:12:23 mais elle constitue un premier pas vers un accord
00:12:25 après une grève très suivie cette semaine en Ile-de-France.
00:12:28 L'astronaute française Sophie Adnaud sera la deuxième française à partir en orbite.
00:12:33 Elle s'envolera vers la Station Spatiale Internationale, l'ISS, en 2026.
00:12:37 L'ingénieur de 41 ans, pilote d'hélicoptère, a réagi.
00:12:40 C'est un pas de géant, une vraie fierté.
00:12:43 Thomas Pesquet a même commenté cette bonne nouvelle sur X.
00:12:46 Ça va pas mal parler français dans la Station Spatiale en 2026.
00:12:50 Ça, c'est génial, c'est formidable.
00:12:53 Formidable. Merci, Augustin.
00:12:54 Allez, Laurent Vircondelet est en direct avec nous.
00:12:57 Bonjour Laurent Vircondelet, merci beaucoup d'être avec nous,
00:13:01 de témoigner ce matin dans la matinale de CNews.
00:13:03 Vous êtes le président de la Fédération du Commerce de Nouvelle-Calédonie.
00:13:06 Ouh là, on vous voit dans tous les sens.
00:13:08 Bon, est-ce que vous êtes avec nous ?
00:13:14 Vous êtes avec nous ?
00:13:15 Bon, formidable.
00:13:17 Le président de la République est sur place en Nouvelle-Calédonie.
00:13:21 Bon, dans quel État est l'économie calédonienne ?
00:13:23 C'est ça que je voulais savoir.
00:13:26 Combien de magasins détruits ? Combien de magasins pillés ?
00:13:29 Quelles sont les informations qui vous remontent ?
00:13:32 On n'a pas le compte exact des magasins qui sont pillés,
00:13:37 mais c'est une catastrophe.
00:13:40 Ça ne s'arrête pas.
00:13:41 À l'heure où je vous parle, ça continue dans la zone industrielle de Ducos
00:13:45 à faire des intrusions dans les docks, dans les magasins.
00:13:49 Donc, malgré que le président soit arrivé ce matin à 8h30,
00:13:54 il y a eu un moment d'accalmie la nuit dernière,
00:13:56 mais là, ça repart et on est toujours sur la défensive, à se contrôler.
00:14:02 Donc, le président est en réunion depuis 10h ce matin
00:14:07 avec l'ensemble des politiques et l'ensemble des acteurs économiques de la Nouvelle-Calédonie.
00:14:12 Donc, ce n'est pas terminé encore.
00:14:15 Donc, c'est une catastrophe.
00:14:18 Catastrophe.
00:14:19 Laurent Vircondelet, un petit détail technique.
00:14:21 Est-ce que vous pouvez mettre votre téléphone dans l'autre sens, s'il vous plaît,
00:14:23 parce que vous êtes penché là.
00:14:25 Oui.
00:14:26 Voilà, parfait. Exactement.
00:14:27 Comme ça, on peut vous mettre à l'antenne.
00:14:28 C'est encore mieux.
00:14:29 Beaucoup de chefs d'entreprise vont mettre la clé sous la porte ou pas ?
00:14:34 À l'heure où je vous parle, ce n'est pas d'actualité.
00:14:38 Pour le moment, on est dans nos déclarations avec les assurances.
00:14:43 On est en train de faire ce qu'il faut au niveau administratif.
00:14:47 On est surtout en train de, pour ceux qui ont tout perdu, comme moi,
00:14:50 on a réussi à rebrancher notre informatique.
00:14:52 Donc, si vous voulez, on a repris possession de notre outil administratif,
00:14:58 on va dire, avec nos gens qui travaillent.
00:15:00 Et de toute façon, on attend maintenant les annonces du président.
00:15:06 Et oui, on va repartir.
00:15:08 Oui, on repartira.
00:15:09 On fait tout pour repartir.
00:15:11 Combien de personnes au chômage technique ?
00:15:14 Ça se compte par centaines ?
00:15:18 Ça se compte par milliers, oui.
00:15:19 Par milliers ?
00:15:20 Ça se compte par milliers.
00:15:21 Là, on est à 1500, voire entre 1500 et 2000 emplois perdus,
00:15:26 si les choses ne s'arrêtent pas.
00:15:29 Donc, en plus, le problème, ce n'est pas du chômage technique,
00:15:34 puisque dans le cas d'une perte totale d'une entreprise,
00:15:38 la loi du travail dit que c'est un arrêt du contrat de travail
00:15:42 avec un paiement des congés et un dédommagement sur les annuités.
00:15:48 Donc, ça risque de la perte d'emploi directe et non pas du chômage.
00:15:52 Qu'est-ce que vous attendez de la venue du président de la République ?
00:15:56 Vous pensez qu'il va faire des annonces sur l'économie, des aides, annoncer des aides ?
00:16:01 J'espère qu'il va le faire, oui.
00:16:03 Déjà, la province a annoncé qu'elle paierait les salaires des entreprises
00:16:08 qui ont tout perdu pour le mois de mai.
00:16:10 Donc, ça va compenser les salaires et les licenciements sur ce mois-ci.
00:16:14 Et on attend qu'il y ait des fortes annonces sur les aides
00:16:21 ou surtout sur les prises en charge en amont des assurances,
00:16:24 parce qu'on ne pourra pas attendre que les assurances traitent chaque dossier
00:16:27 pour les remboursements.
00:16:29 C'est impossible.
00:16:31 Donc là, on attend aussi une prise de parole du président,
00:16:36 parce que je pense qu'il faudrait qu'il s'adresse aux Calédoniens
00:16:40 de toutes souches confondues, de toutes ethnies,
00:16:43 parce que je pense qu'ils ont besoin d'entendre le président parler
00:16:48 et nous rassurer, que ça plaise aux uns,
00:16:53 mais au moins ça rassurera les autres,
00:16:54 parce que là, on a vraiment l'impression d'être complètement isolés dans certaines zones.
00:16:59 On a repris le contrôle de l'alimentation, des livraisons alimentaires,
00:17:03 donc on commence à se mettre en place avec des rotations de bateaux
00:17:07 qui évitent les barrages routiers.
00:17:09 Donc, on passe par la mer pour approvisionner le nord,
00:17:12 on passe par la mer pour redescendre les produits d'agriculture
00:17:15 et approvisionner les magasins du sud.
00:17:17 Donc, on a réussi à remplir les magasins et donc à satisfaire les gens.
00:17:23 On a des problèmes d'argent,
00:17:25 puisque les émeutiers ont arraché beaucoup de distributeurs de billets.
00:17:30 Donc, les gens ont du mal à avoir de l'argent pour faire leurs courses.
00:17:35 Oui, ce n'était pas que politique.
00:17:38 Il y avait également des pillages et des vols.
00:17:40 Parce que quand on arrache un distributeur de billets,
00:17:41 ce n'est pas pour une cause politique, c'est pour voler.
00:17:46 Non, non, c'est du pillage.
00:17:49 Vous savez, dans mon entreprise, ils sont d'abord rentrés mardi,
00:17:53 ils m'ont d'abord pillé, ils ont repris tout ce qu'ils avaient besoin de prendre
00:17:56 et ils sont revenus brûler 48 heures plus tard.
00:18:00 Merci Laurent Vircondelet.
00:18:01 Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:18:03 Bon courage à vous et on va suivre ça depuis la métropole,
00:18:06 évidemment, on pense bien à vous.
00:18:08 Merci d'avoir témoigné ce matin.
00:18:09 Alors que la circulation dans Paris est extrêmement difficile
00:18:13 pour tous ceux qui doivent prendre la voiture,
00:18:14 comme les artisans, les familles.
00:18:17 Plusieurs ponts au-dessus de la Seine sont fermés
00:18:19 pour permettre l'installation des gradins.
00:18:21 Pour les Jeux olympiques, c'est compliqué également
00:18:23 pour les chauffeurs de bus, pour les taxis.
00:18:25 Si vous êtes dans ce cas, écoutez la maire de Paris, Anne Hidalgo,
00:18:28 a un message pour vous.
00:18:30 D'abord, ras-le-bol du bashing des Jeux, quoi.
00:18:34 Arrêtez, mais ras-le-bol.
00:18:37 Ras-le-bol à tous ces pénageouirs qui n'ont pas du tout envie
00:18:46 qu'on puisse célébrer quelque chose ensemble.
00:18:49 Ras la casquette.
00:18:50 De toute façon, on est là et on le fait.
00:18:54 Voilà, le message est clair.
00:18:55 C'était hier au conseil de Paris.
00:18:57 Ras-le-bol des pénageouirs qui font du bashing de JO.
00:19:01 Bon, allez, restez bien avec nous dans un instant, les économies.
00:19:04 Est-ce qu'il faut raboter les aides sociales ?
00:19:06 C'est ce dont on parlait hier, ce dont on va parler aujourd'hui.
00:19:09 C'est la réforme de l'indemnisation du chômage.
00:19:13 Le détail avec Lomiguire, tout de suite.
00:19:15 Nouveau durcissement des conditions d'indemnisation du chômage.
00:19:23 Le détail tout de suite.
00:19:25 Votre programme avec Domexpo.
00:19:27 Quatre villages en Ile-de-France.
00:19:28 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
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00:19:33 Retrouvez votre programme avec la dondeuse robot intelligente
00:19:36 Gardena.
00:19:37 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:19:40 Gardena.
00:19:41 Les partenaires sociaux connaissent, ça y est,
00:19:44 ça a été présenté par la ministre du Travail,
00:19:46 la réforme de l'indemnisation du chômage.
00:19:49 Et on commence à avoir une idée précise des mesures à venir.
00:19:52 En premier lieu, l'allongement de la durée de cotisation nécessaire
00:19:56 pour bénéficier d'une indemnisation, Lomiguire.
00:19:59 Exactement, Romain.
00:19:59 Jusqu'à présent, il fallait avoir travaillé six mois
00:20:01 au cours des 24 derniers mois pour avoir droit au chômage.
00:20:04 Désormais, il faudra travailler huit mois au cours des 20 derniers mois
00:20:08 pour avoir droit à cette même indemnisation.
00:20:11 A noter qu'ailleurs en Europe, les règles sont encore plus dures
00:20:13 puisqu'il faut généralement avoir travaillé 12 mois
00:20:16 au cours des deux années écoulées pour avoir droit au chômage.
00:20:18 L'idée derrière cette mesure, c'est évidemment de moins indemniser
00:20:21 ceux qui abusent et qui profitent des règles actuelles
00:20:24 pour ne travailler que quelques mois dans l'année
00:20:26 et vivre ensuite de ces indemnités et de les inciter
00:20:29 avec cet allongement de la durée de cotisation nécessaire
00:20:32 à reprendre plus rapidement un emploi et si possible
00:20:34 à le conserver plus longtemps.
00:20:35 La mesure, elle doit avoir un double effet.
00:20:37 D'abord, des économies avec moins d'indemnités à verser.
00:20:41 On espère 3,6 milliards d'euros d'économies.
00:20:43 Et puis d'autre part, je le disais, pousser plus de demandeurs d'emploi
00:20:47 vers le travail.
00:20:47 Le gouvernement table sur la création de 90 000 emplois
00:20:51 ou en tout cas vers le retour au travail de 90 000 chômeurs.
00:20:54 La ministre veut aussi favoriser l'emploi des seniors.
00:20:57 Oui, on le sait, on l'a beaucoup dit en France,
00:20:58 on est très en retard sur l'emploi des seniors.
00:21:01 Or, les seniors, ce sont généralement ceux qui ont le plus d'expérience,
00:21:03 qui sont payés plus cher, donc qui coûtent aussi plus cher
00:21:06 à indemniser au chômage.
00:21:08 Pour inciter à l'emploi des seniors, Catherine Vautrin, la ministre,
00:21:11 voudrait créer une sorte de prime au retour à l'emploi des seniors.
00:21:14 Prime qui sera sans doute versée à l'employeur qui fait cet effort.
00:21:18 Le gouvernement veut aussi sans doute durcir les conditions
00:21:21 de pré-retraite financées par le chômage et relever de deux ans
00:21:24 l'âge à partir duquel on est indemnisé plus longtemps
00:21:26 pour coller au nouvel âge de départ légal à la retraite.
00:21:29 Alors, en revanche, on ne parle plus de réduire la durée de l'indemnisation.
00:21:33 Oui, c'est vrai que c'était une mesure que semblait privilégier
00:21:36 Gabriel Attal en mars dernier.
00:21:37 La durée était tombée déjà à 18 mois avec la précédente réforme,
00:21:40 au lieu de 24.
00:21:41 On évoquait la possibilité de la réduire encore à 12 mois.
00:21:44 On saura dimanche si Gabriel Attal a retenu ou non cette possibilité
00:21:48 contre laquelle s'élèvent les syndicats.
00:21:50 Et puis, une autre piste, un malus étendu à tous les contrats courts,
00:21:53 parce qu'aujourd'hui, la moitié des personnes qui s'inscrivent
00:21:55 au chômage après un CDD, eh bien, ils reprennent un emploi
00:21:59 chez le même employeur après une période de chômage.
00:22:01 Là, l'idée, ce serait d'avoir des contrats plus longs
00:22:03 et donc réduire entre ces contrats les périodes indemnisées.
00:22:06 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
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00:22:16 C'était votre programme avec Domexpo.
00:22:18 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir le vôtre.
00:22:22 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:22:24 La météo tout de suite, Alexandra Blanc.
00:22:28 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:22:31 La météo avec Groupe Verlaine.
00:22:33 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:22:36 Groupe Verlaine.
00:22:37 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:22:41 Légère et résistante.
00:22:43 Alexandra, les orages s'enchaînent en France, mais alors pourquoi ?
00:22:48 Eh bien, la faute à toutes ces gouttes froides qui se succèdent,
00:22:51 ces gouttes froides qui nous arrivent directement des régions polaires,
00:22:54 vous le voyez, et qui sont donc chargées d'un air très froid en altitude.
00:22:58 Et ces gouttes froides se retrouvent coincées entre deux anticyclones,
00:23:01 un sur l'ouest, un sur l'est.
00:23:03 Et quand ils arrivent sur la France,
00:23:04 eh bien, nous avons cet air beaucoup plus chaud à basse altitude.
00:23:08 Et donc, forcément, ces deux masses d'air se rencontrent
00:23:10 et donnent donc un temps très instable.
00:23:12 Donc, cette succession de gouttes froides depuis quelques semaines déjà,
00:23:15 c'est ces gouttes froides qui engendrent donc ces orages,
00:23:19 mais également cette grêle.
00:23:20 Et ça devrait durer au moins jusqu'à la fin du mois de mai,
00:23:22 avec une petite accalmie tout de même ce week-end.
00:23:26 Alors, au programme, eh bien, toujours un temps variable,
00:23:28 instable ce matin avec un temps très nuageux localement.
00:23:30 Quelques orages bien localisés entre la façade atlantique et les régions de l'est.
00:23:35 On retrouve une alternance de nuages et d'éclaircies sur le nord du pays.
00:23:38 Et puis toujours du grand beau temps autour du golfe du Lyon avec un ciel dégagé.
00:23:42 Dans l'après-midi, rebelote, des orages, de la grêle, un temps très instable.
00:23:46 Toujours cette alternance de nuages, d'éclaircies et de quelques averses.
00:23:49 On a du beau temps.
00:23:50 Et puis, quelques heures, quelques minutes plus tard,
00:23:52 on se retrouve avec des orages et de la grêle.
00:23:55 Donc, c'est vraiment typique de ce genre de situation météorologique.
00:23:59 On retrouve en revanche un temps un peu plus calme autour du golfe du Lyon
00:24:02 ou encore sur la Corse avec toujours du vent.
00:24:05 Donc, attention aux orages cet après-midi.
00:24:07 Les températures, elles restent stationnaires, très peu d'évolution.
00:24:10 Localement, 10 degrés en Bretagne ce matin.
00:24:12 10 degrés également entre Limoges et Clermont-Ferrand.
00:24:15 Et dans l'après-midi, ça reste frais pour la saison.
00:24:17 On est en moyenne 4 à 5 degrés en dessous des normales.
00:24:20 Seulement 16 degrés en Bretagne.
00:24:22 16 degrés également à Clermont-Ferrand, 20 degrés à Paris
00:24:25 et tout de même 24 degrés à Ajaccio.
00:24:27 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys, légère et résistante.
00:24:34 C'était la météo avec Groupe Verlaine,
00:24:38 installateur de panneaux photovoltaïques,
00:24:40 garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:24:42 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:44 C News, il est 6h31.
00:24:47 Merci d'être avec nous dans la matinale de C News à la Une.
00:24:50 Ce matin, les pillages continuent en Nouvelle-Calédonie.
00:24:53 Le président de la République est sur place depuis quelques heures.
00:24:55 Régine Delfour en direct avec nous.
00:24:59 Le président de la République qui promet des annonces.
00:25:01 Qu'est-ce que les néo-calédoniens attendent d'Emmanuel Macron ?
00:25:04 Je poserai la question à Alain Décombelle,
00:25:07 chef d'entreprise et président du bureau du Rassemblement national en Nouvelle-Calédonie.
00:25:12 Ces images épouvantables des vidéos de soldats d'Israélienne aux mains du Hamas.
00:25:18 Des images qui datent évidemment du 7 octobre dernier.
00:25:21 Démontrer une nouvelle fois la monstruosité des terroristes du Hamas
00:25:26 est une manière pour Benyamin Netanyahou de justifier la poursuite de la guerre à Gaza,
00:25:30 nous dira Lisbeth Kemoun, rédactrice en chef de radio Judaïka,
00:25:34 qui sera en direct avec nous.
00:25:36 Les forces de sécurité vont rester aussi longtemps que nécessaire,
00:25:39 même durant les Jeux olympiques.
00:25:41 Annonce du chef de l'État arrivé hier soir à Nouméa en Nouvelle-Calédonie,
00:25:46 à sa descente de l'avion,
00:25:46 Emmanuel Macron a annoncé qu'il visait un retour à la paix et un retour à la sécurité
00:25:53 le plus vite possible.
00:25:54 Le président de la République qui a déploré des épisodes de racisme
00:25:58 dans l'accès à l'alimentation.
00:26:00 Il s'est longuement entretenu avec les élus,
00:26:02 avec les acteurs économiques de l'archipel,
00:26:04 après avoir respecté une minute de silence en hommage aux six morts victimes des émeutiers.
00:26:10 On va aller sur place, Augustin.
00:26:12 On va tout de suite dans l'archipel de Nouvelle-Calédonie,
00:26:15 retrouver notre équipe d'envoyés spéciaux,
00:26:17 Régine Delfour, Thibault Marcheteau.
00:26:19 Régine, Emmanuel Macron a annoncé un renfort des forces de l'ordre sur l'île
00:26:23 pour un retour au calme.
00:26:24 De quoi s'agit-il très concrètement ?
00:26:26 Oui, effectivement, Augustin.
00:26:30 En fait, actuellement, il y a 2800 gendarmes et policiers
00:26:35 sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie.
00:26:37 D'ici ce soir, 200 policiers et gendarmes sont en renfort.
00:26:41 Donc au total, 3000 forces de l'ordre seront présentes.
00:26:44 Elles seront présentes jusqu'à la durée,
00:26:46 pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques.
00:26:50 L'objectif, c'est donc de ramener l'ordre, le calme et la paix,
00:26:55 comme l'a souligné le chef de l'État,
00:26:58 puisqu'il y a toujours encore des barrages importants,
00:27:02 puisque la CCAT, la cellule de coordination des actions de terrain,
00:27:05 ont appelé encore à une mobilisation importante aujourd'hui sur des barrages.
00:27:10 Il n'y a pas eu d'incendie cette nuit, ni de tensions extrêmes,
00:27:14 mais encore de nombreux pillages sur l'île.
00:27:17 Donc il va falloir du temps.
00:27:19 On sait qu'il y a eu des terrains qui ont été repris par les forces de l'ordre,
00:27:24 mais c'est toujours très compliqué,
00:27:26 puisqu'il y a quand même beaucoup d'armes qui circulent.
00:27:29 Et c'est toujours extrêmement dangereux.
00:27:31 L'objectif aussi, c'est qu'il n'y ait pas de tuer du côté non plus des forces de l'ordre,
00:27:36 bien entendu, mais aussi du côté des assaillants.
00:27:38 C'est pour ça qu'il va falloir du temps pour pouvoir retrouver ce calme ici sur l'île.
00:27:43 Merci beaucoup, Régine, avec Thibault Marcheteau.
00:27:45 Merci à tous les deux.
00:27:47 Emmanuel Macron qui a expliqué,
00:27:48 vous allez l'entendre, la manière avec laquelle il envisage
00:27:51 l'apaisement des tensions en Nouvelle-Calédonie.
00:27:54 L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière.
00:27:57 L'apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l'expression populaire qui s'est déjà jouée.
00:28:01 L'apaisement ne peut pas être de nier en quelque sorte un chemin qui a déjà été fait.
00:28:08 Néanmoins, nous devons remettre toutes les parties prenantes autour de la table.
00:28:12 Et vous représentez ici, pour moi, celles et ceux qui les représentent.
00:28:17 Voilà, et dans un instant, on sera en direct avec Alain Décombelle,
00:28:20 qui est le président du bureau du RN en Nouvelle-Calédonie.
00:28:23 200 gendarmes et policiers mobilisés hier pour une opération place nette d'envergure dans la Drôme.
00:28:30 Vous allez voir une opération ciblée sur le quartier de la Monnaie à Romand-sur-Isère,
00:28:34 d'où étaient originaires les suspects du meurtre du jeune Thomas Acrépole.
00:28:38 Le quartier sensible a été passé au crible.
00:28:40 10 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
00:28:43 Les habitants sont soulagés et rassurés.
00:28:46 Reportage sur place de notre correspondant Olivier Madinier.
00:28:50 60 policiers et gendarmes sont mobilisés depuis le petit matin.
00:28:55 L'opération place nette cible le quartier sensible de la Monnaie à Romand-sur-Isère.
00:29:00 Nous sommes mercredi, séjour de marché.
00:29:03 Les habitants sortent de chez eux.
00:29:05 Ils ont vu la situation se dégrader au fil des années.
00:29:08 Le quartier s'est dégradé, ça fait quand même quelques temps.
00:29:10 Mais bon, que faut-il y faire ?
00:29:12 C'était comment que vous êtes arrivés ?
00:29:14 Parce que là, on voit que tous les immeubles sont dégradés, les poubelles sont brûlées.
00:29:17 Ah mais c'était bien ! Ah mais c'était très bien ! Très très bien !
00:29:20 On est tous abandonnés, il n'y a pas quoi.
00:29:23 Tous, les mamans, les enfants, il n'y a rien du tout.
00:29:26 Il n'y a rien.
00:29:27 Même les gens qui viennent, qui font de la merde, ce n'est pas de la monnaie,
00:29:30 ils viennent de partout, de Marseille, de Paris, de tous les coins du monde,
00:29:34 ils viennent à la Monnaie, après ils disent "sinon qu'on ramasse la merde, sinon qu'on y salie".
00:29:38 Cette opération a pour but d'interpeller une dizaine de personnes,
00:29:42 soupçonner de vols de scooters et de motos,
00:29:45 mais aussi de faire la chasse aux dealers.
00:29:47 Les chiens sont lancés au pied des immeubles ou dans les cages d'escalier.
00:29:51 Pour le préfet de la Drôme, il s'agit de montrer que l'État est bien présent.
00:29:55 L'État de droit demeure et que les forces de l'ordre sont là
00:29:59 pour faire en sorte que la tranquillité publique soit une réalité.
00:30:02 Pour faire la tranquillité publique, il faut des forces de l'ordre,
00:30:04 il faut des forces spécialisées, parce que les gens,
00:30:07 même si on a l'impression que les volets sont fermés,
00:30:08 les gens en fait nous regardent, voient qu'il y a des forces de l'ordre
00:30:11 et voient que ces forces de l'ordre travaillent.
00:30:13 Cette opération Place Nette, qui mobilise 200 policiers et gendarmes
00:30:17 dans tout le département de la Drôme, va se poursuivre jusqu'à vendredi.
00:30:22 La SNCF propose à ses cheminots jusqu'à 1900 euros
00:30:26 pour ceux qui travailleront durant les JO.
00:30:29 Cette proposition n'a pas encore été acceptée par les syndicats,
00:30:32 mais elle constitue un premier pas vers l'accord.
00:30:35 C'est-à-dire c'est 95 euros par jour, 1900 euros au maximum.
00:30:40 C'est ça, plafonner à 1900 euros pour les 50 000 cheminots mobilisés
00:30:43 sur tout le territoire et quel que soit leur métier.
00:30:46 Alors l'accord prévoit aussi un forfait de 50 euros par jour
00:30:48 et par foyer pour les frais de garde d'enfants.
00:30:51 Alors nous, on vous a posé la question,
00:30:52 est-ce que cette prime pour les Jeux olympiques est méritée ?
00:30:55 Écoutez vos réponses.
00:30:57 Je ne comprends pas du tout la relation entre une prime et les JO.
00:31:00 Je ne comprends pas.
00:31:02 Surtout venant des cheminots qui finalement les accumulent pas mal.
00:31:07 Je pense que c'est un corps de métier qui mérite encore plus
00:31:10 que ce qui est prévu pour 95 euros.
00:31:12 C'est rien par rapport à tout ce qu'on va subir,
00:31:14 les augmentations par rapport au transport, etc.
00:31:16 Je pense que c'est un scandale, c'est du racket organisé,
00:31:20 de donner des primes alors qu'on devrait être fier de recevoir les JO.
00:31:24 Ça c'est mérité.
00:31:24 Dans certains points, je trouve que c'est assez intéressant
00:31:27 parce que ça va être difficile pour eux,
00:31:29 dans une période assez intense par rapport aux touristes qui vont venir.
00:31:32 Bon, qu'est-ce qu'on en dit sur le plateau ?
00:31:36 Le Mic.
00:31:37 Ce qui est gênant, c'est la façon dont ils obtiennent ces primes.
00:31:41 La négociation, c'est un bras de fer et on a l'impression
00:31:44 que le bras de l'État a été tordu par ces comportements,
00:31:48 ces grèves à répétition et ce chantage finalement.
00:31:50 En fait, on se l'était dit.
00:31:52 C'est-à-dire qu'une fois que les JO sont passées,
00:31:54 ça s'est bien passé, il y a eu un effort,
00:31:56 il y a eu un surcroît d'activité,
00:31:58 comme dans toutes les entreprises,
00:32:00 qui aient une petite prime après.
00:32:02 Je veux dire, ce n'est pas normal,
00:32:04 mais c'est de bon ton, c'est la vie, c'est très bien.
00:32:06 Là, c'est une espèce de chantage avant
00:32:10 et on ne sait pas si ça va mal se passer,
00:32:12 si avec la SNCF, il n'y aura que des problèmes sur problème.
00:32:14 Pourquoi est-ce qu'il y aurait une prime ?
00:32:16 Automatique et décisive avant,
00:32:18 avec ces négociations qui ne sont pas en fait,
00:32:20 qui relèvent du chantage.
00:32:22 Le gouvernement va durcir les conditions
00:32:23 d'indemnisation du chômage.
00:32:25 Il faudra travailler plus longtemps,
00:32:27 huit mois au cours des vingt derniers mois
00:32:30 pour avoir droit à une indemnisation.
00:32:32 Objectif, créer 90 000 emplois et faire des économies.
00:32:35 Est-ce qu'on a un problème d'incitation au travail en France ?
00:32:38 Et comme il y a beaucoup d'aides,
00:32:40 certains slaloment entre les aides sociales et le travail.
00:32:43 Ça existe.
00:32:44 Qu'est-ce que vous voyez autour de vous ?
00:32:45 Qu'est-ce que vous constatez ?
00:32:46 Tiens, si vous êtes chef d'entreprise,
00:32:48 qu'est-ce que vous voyez ?
00:32:48 Vous pouvez témoigner.
00:32:49 Vous flashez le QR code avec votre smartphone.
00:32:52 Vous enregistrez votre vidéo
00:32:53 et on vous entendra à 7h30, à 8h30.
00:32:56 On va retourner en Nouvelle-Calédonie
00:32:58 parce que c'est important ce qui est en train de se passer
00:32:59 en ce moment même.
00:33:01 Le président de la République est sur place.
00:33:02 Il est arrivé aux alentours de minuit heure de métropole.
00:33:06 Alain Décombelle est avec nous,
00:33:07 président du bureau du RN de Nouvelle-Calédonie.
00:33:09 Vous êtes également chef d'entreprise.
00:33:11 Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:33:13 Déjà, ma première question,
00:33:14 comment est-ce que vous percevez la visite d'Emmanuel Macron ?
00:33:16 C'est de nature à ramener le calme.
00:33:18 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:33:19 Écoutez, on l'espère du moins.
00:33:23 Maintenant, vous savez, moi j'habite les quartiers Nord.
00:33:27 Je suis allé sur mes entreprises,
00:33:30 sur Ducos, sur la zone industrielle.
00:33:32 J'ai été arrêté, comme tous les matins, par quatre barrages.
00:33:36 Ce sont des barrages indépendantistes
00:33:38 et vous devez à chaque fois montrer pas de blanche pour passer.
00:33:41 Alors quand on en est encore là aujourd'hui,
00:33:43 on ne peut être qu'inquiets sur la continuité
00:33:46 et sur la difficulté qu'ils ont à rétablir l'ordre.
00:33:49 Maintenant, on espère qu'il nous apporte des réponses claires,
00:33:52 surtout sur comment on va redémarrer
00:33:54 et puis sur, effectivement, ce maintien de l'ordre.
00:33:56 Comment vont-ils arriver à régler les problèmes qu'il y a dans les quartiers ?
00:34:00 Il faut savoir que tous ces gens, tous ces jeunes et moins jeunes,
00:34:03 qui agressent et qui attaquent,
00:34:04 vivent dans des quartiers où ils n'ont pas beaucoup de centaines
00:34:08 ou de kilomètres à faire pour aller sur un point,
00:34:10 pour aller mettre le feu ou piller.
00:34:13 Vous avez des quartiers où, finalement, ils ne sont pas très éloignés.
00:34:16 Donc le problème est de savoir comment après ils vont réussir à contrôler ces quartiers.
00:34:21 Et puis s'il faut qu'on fasse nos courses entre deux gendarmes pendant des mois,
00:34:25 ça fait peur.
00:34:25 Alors on va bien voir un petit peu ce qui va sortir des discussions.
00:34:28 Il est en train de prendre le coup.
00:34:30 On ne peut peut-être que satisfaire que le président de la République soit là.
00:34:33 On ne peut pas non plus…
00:34:33 Mais est-ce que le retour au calme va passer par une décision politique,
00:34:37 à savoir le report du vote du Congrès,
00:34:40 du vote de la réforme électorale qui pose problème aux indépendantistes ?
00:34:45 À mon avis, oui.
00:34:48 Il ne faut pas en faire une affaire d'écho.
00:34:50 Se donner six mois pour laisser retomber le soufflet et se donner quelques mois ?
00:34:56 Écoutez, nous, on est nombreux, y compris, regardez-moi, Sonia Lagarde,
00:35:01 qui est la maire de Nouville, qui est en plus une amie,
00:35:04 elle le réclame, comme beaucoup de gens ici.
00:35:08 Après, vouloir s'entêter, ça ne fait pas peur aux indépendantistes,
00:35:11 cette histoire de dire "attention, on va continuer".
00:35:15 Je pense qu'il faut effectivement retarder ou décaler cette décision,
00:35:19 mais de vous à moi, on ne va pas remettre tout le monde autour de la table
00:35:22 s'il n'y a pas la discussion sur la problématique du fond, du statut,
00:35:26 de l'indépendance et autres.
00:35:27 Donc en 24 heures, il ne va régler peut-être que,
00:35:29 montrer le soutien qu'il a pour les Calédoniens, ce que nous espérons,
00:35:32 mais la problématique va prendre des mois et des mois
00:35:35 pour voir si on peut trouver un terrain d'entente sur le pur.
00:35:39 C'est ça qui est important.
00:35:40 Donc nous, la problématique aujourd'hui, c'est de redémarrer l'économie.
00:35:43 Il y a minimum minimum entre emplois directs à induire,
00:35:46 on est entre 3 000 et 4 000, donc c'est colossal.
00:35:48 C'est comme si vous aviez perdu, vous, en France, en deux jours,
00:35:51 250 000 emplois.
00:35:52 C'est colossal.
00:35:53 C'est catastrophique.
00:35:54 Donc pour redresser tout ça, ça va être une catastrophe.
00:35:57 Donc c'est pour ça qu'on est un peu sceptique,
00:35:59 mais maintenant, toutes les bonnes décisions seront la bienvenue.
00:36:03 Mais je pense que s'il n'y a pas de report,
00:36:06 comme je vous le dis, comme ils ont une facilité de pouvoir
00:36:09 sortir de chez eux pour mettre la pagaille,
00:36:12 moi-même, sur la zone industrielle, j'étais ce matin,
00:36:14 il y avait des militaires, j'étais avec les chandards,
00:36:17 certains me disent "mais on n'a jamais vu ça".
00:36:19 Et pourtant, ils en ont fait, du maintien de l'ordre.
00:36:21 On n'a jamais vu ça, donc après, ils font du mieux qu'ils peuvent.
00:36:24 Et il faut surtout essayer de préserver l'économie
00:36:27 qui reste encore un peu debout,
00:36:28 qui permettra à l'autre économie de se relever,
00:36:31 c'est-à-dire celle qui est à terre,
00:36:32 et où on a tout perdu.
00:36:34 Donc je crains que, pour l'instant, on n'en soit pas encore là.
00:36:37 Merci beaucoup Alain Décombelle.
00:36:39 Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:36:40 Bon courage à vous.
00:36:41 Voilà, on pense bien à tous les néo-calédoniens depuis la métropole.
00:36:45 Et bon courage, bon courage.
00:36:47 Merci beaucoup.
00:36:48 Regardez Craig McKinley, c'est important,
00:36:51 je voulais absolument vous montrer l'image ce matin,
00:36:53 longuement ovationné, c'est un héros britannique,
00:36:56 un élu britannique, un député conservateur.
00:36:59 Il se présente comme le premier député bionique.
00:37:01 Voilà, mais non sans humour.
00:37:03 Il est revenu huit mois après un choc sceptique
00:37:06 qui a entraîné l'amputation de ses quatre membres.
00:37:10 Il a 57 ans, il a été plongé dans le coma pendant 16 jours.
00:37:14 Il s'est endormi en croyant qu'il y avait un petit rhume.
00:37:16 Et en réalité, il subissait un choc sceptique,
00:37:19 il allait dû être amputé après ces 16 jours de coma.
00:37:23 Ses chances de survie n'étaient estimées qu'à 5%.
00:37:26 Dans un entretien à la BBC,
00:37:28 il s'est réjoui de n'avoir été amputé que jusqu'au coude
00:37:31 et jusqu'au-dessus des genoux.
00:37:32 Il a demandé au premier ministre britannique
00:37:35 durant cette séance que vous venez de voir,
00:37:37 d'informer la population sur les signes précoces de l'asepticisme.
00:37:42 Voilà, quel courage, c'est formidable.
00:37:44 Généralement, je crois qu'on n'applaudit pas.
00:37:46 C'est interdit.
00:37:47 C'est interdit, mais là, les circonstances étaient exceptionnelles.
00:37:52 Le thé et le sport tout de suite.
00:37:53 Problème de pare-brise ?
00:37:57 Pas de stress.
00:37:58 Profitez tranquillement de votre programme
00:38:00 avec Point S-Glace.
00:38:01 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:38:03 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:38:07 Connectez tout terrain et surtout silencieuse.
00:38:10 Gardena.
00:38:11 Suite des qualifications pour accéder au tableau final de Roland Garros.
00:38:16 Dominique Thiem a été éliminée au deuxième tour ce mercredi.
00:38:19 L'Autrichien a perdu contre le jeune Finlandais.
00:38:22 6-2, 7-5.
00:38:24 Malgré cette défaite, le double finaliste du tournoi parisien
00:38:27 a reçu un titre honorifique des mains de la directrice du tournoi,
00:38:30 Amélie Mauresmo.
00:38:31 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:38:37 Connectez tout terrain et surtout silencieuse.
00:38:40 Gardena.
00:38:41 Problème de pare-brise ?
00:38:42 Pas de stress.
00:38:43 Vous avez profité tranquillement de votre programme
00:38:46 avec Point S-Glace.
00:38:47 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:38:50 Voilà, Dominique Thiem, retraitée à la fin de la saison.
00:38:53 C'était important d'en parler ce matin.
00:38:55 Restez bien avec nous.
00:38:57 Dans un instant, on va retrouver Lisbeth Kemoun en direct d'Israël.
00:39:01 On va revenir sur ces images abominables de l'attaque terroriste
00:39:04 qu'a subie Israël le 7 octobre dernier.
00:39:08 Des soldats entravés, terrifiés,
00:39:13 sont filmés par des membres du Hamas.
00:39:17 À tout de suite.
00:39:18 De nouvelles images abominables de l'attaque terroriste
00:39:25 qu'a subie Israël le 7 octobre dernier,
00:39:28 filmées dans la base de Nal Oze par des membres du Hamas avec une GoPro.
00:39:33 Ces images montrent des soldats israéliens terrifiés.
00:39:37 Ces images sont diffusées, et c'est important de le préciser,
00:39:40 avec l'accord des familles qui souhaitent ainsi mettre la pression
00:39:44 sur le gouvernement pour faire libérer les otages.
00:39:46 Lisbeth Kemoun en direct avec nous depuis Israël.
00:39:48 Bonjour Lis, merci d'être là.
00:39:51 Benyamin Netanyahou a réagi.
00:39:53 Il voit dans la diffusion de cette vidéo un encouragement à poursuivre son objectif,
00:39:58 qui est de lutter de toutes ses forces jusqu'à l'élimination totale du Hamas.
00:40:04 Oui, bonjour Romain, bonjour à tous.
00:40:07 En tout cas, Benyamin Netanyahou a entendu ce message des familles
00:40:10 parce que juste après cette déclaration,
00:40:13 il a ajouté « pour que cela ne se reproduise plus jamais ».
00:40:17 Ensuite, il y a eu une réunion du cabinet de guerre qui s'est finie très tard hier soir
00:40:21 et qui a autorisé de nouveau les négociateurs,
00:40:26 une nouvelle équipe qui va partir avec des nouvelles consignes.
00:40:31 Donc en fait, ce geste assez désespéré des familles des otages
00:40:36 qui ont diffusé cette vidéo atroce, elle a eu l'effet escompté
00:40:40 puisque tout de suite, il y a plus de conscience en Israël, en intérieur,
00:40:47 et sans doute dans le monde entier, qu'il y a une urgence à faire libérer ces otages.
00:40:52 Il faut rappeler, c'est vrai que ce sont des soldats,
00:40:54 mais n'oubliez pas qu'en Israël, vous n'avez pas le choix,
00:40:57 vous n'êtes pas soldats de carrière,
00:40:58 c'est simplement des jeunes filles de 18, 19, 20 ans
00:41:02 qui font leur service militaire obligatoire.
00:41:04 Et ces images, elles montrent bien à la fois la peur dans leurs yeux,
00:41:08 l'atrocité de ce 7 octobre,
00:41:11 et puis le fait que le viol n'est pas seulement une menace,
00:41:14 même si on l'a déjà entendu dans tous les témoignages.
00:41:19 Et donc, c'est normal et heureusement qu'il y ait eu tout de suite
00:41:23 une mobilisation à la fois en intérieur et dans le monde entier après cette diffusion.
00:41:29 Merci beaucoup. On va regarder cette vidéo.
00:41:33 Lise Benkemoun, merci beaucoup Lise,
00:41:35 parce que ce sont les familles qui souhaitent montrer ces images, cette réalité.
00:41:41 Regardez un extrait.
00:41:43 (Bruits de la foule)
00:41:46 (Bruits de la foule)
00:42:14 Des images absolument terrifiantes.
00:42:18 Et Benyamin Netanyahou, on le disait à l'instant,
00:42:21 a indiqué qu'il allait continuer à lutter de toutes ses forces
00:42:24 jusqu'à l'élimination totale du Hamas.
00:42:27 La musique tout de suite, comme tous les matins.
00:42:30 (Musique)
00:42:34 Passionnés d'art et de collection,
00:42:35 retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:42:39 Et ce matin, on écoute une reprise par Chimène Baddy
00:42:42 de "Noir c'est noir", la célèbre chanson de Johnny sortie,
00:42:46 ça date pas d'hier, en 1966.
00:42:49 Effectivement, elle le remet au goût du jour.
00:42:51 Regardez ce clip que Chimène Baddy dévoile ce matin.
00:42:54 Ce clip fait partie d'un nouvel album de reprises
00:42:57 qui sortira en novembre prochain.
00:42:59 Par cette reprise de "Noir c'est noir" en version gospel,
00:43:01 elle rend hommage à Johnny, avec qui elle a déjà partagé la scène.
00:43:04 (Musique)
00:43:33 (Musique)
00:43:47 Emmanuel Macron, Nouvelle-Calédonie depuis quelques heures,
00:43:49 qu'est-ce qu'il peut annoncer ? Il va faire des annonces.
00:43:52 Qu'est-ce qu'il peut annoncer ?
00:43:53 On verra ça dans un instant avec vous, Gauthier Lebret.
00:43:55 A tout de suite.
00:43:56 (Générique)
00:44:01 6h56, Emmanuel Macron, Nouvelle-Calédonie, Gauthier Lebret avec nous.
00:44:05 Gauthier, on va décrypter ce déplacement présidentiel en Nouvelle-Calédonie déjà.
00:44:11 Il va faire des annonces, ça c'est ce qu'a dit le président.
00:44:14 Il va y avoir des annonces, qu'est-ce qu'il peut annoncer ?
00:44:17 Alors à l'instant, on apprend qu'Emmanuel Macron est actuellement dans un commissariat.
00:44:20 Il rencontre les forces de l'ordre avec Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu.
00:44:24 Déjà, il a été très clair, les trois référendums, on n'y touche pas.
00:44:28 La volonté populaire s'est exprimée par trois fois et le non à l'indépendance l'a emporté.
00:44:34 C'est quelque part une réponse à Marine Le Pen qui proposait un quatrième référendum d'ici 40 ans.
00:44:39 Alors qu'est-ce qu'il peut concrètement annoncer aujourd'hui,
00:44:42 notamment au canac indépendantiste puisque tout le but de ce déplacement,
00:44:46 c'est aussi d'échanger avec eux les yeux dans les yeux.
00:44:49 Il y a ce congrès qui est organisé à Versailles, normalement au mois de juin.
00:44:52 Vous savez qu'on a fait donc une révision constitutionnelle à l'Assemblée,
00:44:55 votée dans les mêmes termes par les députés et les sénateurs qui visent à élargir le corps électoral.
00:45:02 25 000 résidents qui vivent depuis au moins 10 ans sur l'île, qui sont français,
00:45:07 vont pouvoir voter si c'est en terrain né, puisque c'est une révision de la Constitution, par le congrès.
00:45:12 Dans ce cas-là, il faut trois cinquièmes des sénateurs et des députés réunis à Versailles pour l'occasion,
00:45:17 comme lorsqu'on a inscrit l'IVG dans la Constitution.
00:45:20 Or, c'est absolument pas certain d'avoir ces trois cinquièmes
00:45:24 et il y a une forte demande pour reporter le congrès pour calmer les choses.
00:45:28 Une demande qui émane même de la majorité, à commencer par la présidente de l'Assemblée nationale,
00:45:33 Yael Brown-Pivet, le président de la Commission des lois, Sacha Houllier,
00:45:36 et Clément Beaune, le tenant de l'île gauche, ancien ministre des Transports,
00:45:40 même un député renaissance de Nouvelle-Calédonie, qui est donc favorable au dégel du corps électoral,
00:45:46 demande ce report.
00:45:47 Donc vraisemblablement, ça serait l'annonce forte de ce déplacement en Nouvelle-Calédonie
00:45:51 d'Emmanuel Macron pour gagner du temps et calmer les choses.
00:45:54 D'accord, extrêmement clair. Est-ce qu'il va rester plus longtemps que prévu, en quelques mots ?
00:45:58 Alors, déjà hier, son entourage disait que ça ne devrait pas durer que 12 heures, cette visite.
00:46:03 C'est 50 ans d'avion à l'air tour pour Emmanuel Macron,
00:46:06 qui a un objectif, c'est donc rencontrer, je vous le disais, les canaques indépendantistes.
00:46:10 Et quand il est arrivé sur le tarmac de l'aéroport de Nouméa, ça n'a pas manqué.
00:46:14 Emmanuel Macron a dit "je n'ai pas de limite".
00:46:16 Alors, il a quand même une limite, c'est une visite d'État organisée dimanche
00:46:20 en Allemagne avec Olaf Scholz, visite d'État qu'il a déjà reportée au moment des émeutes.
00:46:26 Décidément, on y revient, de l'été dernier en métropole.
00:46:30 Donc, ça serait un deuxième report en raison d'autres émeutes.
00:46:33 Ça paraît difficilement entendable d'annuler une deuxième fois le chancelier allemand.
00:46:38 Merci Gauthier. 8h10, soyez là, Laurence Ferrari recevra ce matin Priska Tévenaud,
00:46:43 la porte-parole du gouvernement.
00:46:44 Priska Tévenaud interrogée par Laurence, 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:46:48 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:46:50 Alexandra, on ne va pas s'en sortir, il y a encore des orages aujourd'hui.
00:47:11 Oui, encore des orages en cette journée de jeudi.
00:47:14 Ce matin, un temps très nuageux, localement orageux entre la façade atlantique et le Grand Est.
00:47:19 On retrouve en revanche un temps beaucoup plus lumineux autour du Golfe du Lion.
00:47:22 Et puis dans l'après-midi, même type de configuration que les jours précédents, des orages.
00:47:26 Un temps nuageux, une alternance de nuages, d'éclaircies et d'averses cet après-midi
00:47:30 avec donc des orages sur les deux tiers du pays.
00:47:33 Temps très instable également au pied des Pyrénées.
00:47:35 Toujours beaucoup plus de soleil entre la côte d'Azur et la Corse.
00:47:38 Côté température, c'est plutôt doux ce matin et stationnaire, 12 à 13 degrés en moyenne
00:47:43 pour le bassin parisien, 10 degrés ce matin en Bretagne.
00:47:46 Et dans l'après-midi, ça reste toujours trop juste pour la saison.
00:47:49 On reste en dessous des normales, 16 degrés en moyenne pour la pointe bretonne,
00:47:52 17 degrés à La Rochelle, 17 degrés également à Dijon
00:47:55 et tout de même localement jusqu'à 24 degrés à Ajaccio.
00:47:59 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:48:05 Légère et résistante.
00:48:07 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:48:11 L'ouverture de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:48:14 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:48:16 C'est nous, il est 7h01, merci d'être avec nous.
00:48:20 Regardez ces images en direct, Emmanuel Macron est actuellement dans le commissariat central de Nouméa.
00:48:25 Le président de la République qui échange à huis clos avec des membres des forces de l'ordre.
00:48:31 On va y aller dans un instant.
00:48:34 Il est également avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
00:48:40 L'économie calédonienne est totalement à plat à cause des émeutiers.
00:48:43 Les commerces sont en cendre, nous serons en direct avec Mimsy Dali, présidente du MEDEF Nouvelle Calédonie.
00:48:51 Et puis les trois quarts des Français, 76% exactement, sont favorables à ce qu'on abaisse l'âge de la majorité pénale à 16 ans.
00:49:00 C'est ce que révèle un sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD qu'on vous révèle ce matin.
00:49:07 Les forces de sécurité resteront aussi longtemps que nécessaire, même durant les Jeux Olympiques.
00:49:12 Annonce faite par Emmanuel Macron, arrivé hier soir à Nouméa en Nouvelle Calédonie.
00:49:17 Et actuellement le chef de l'État est au commissariat central de Nouméa avec les forces de l'ordre présentes sur place.
00:49:24 Il est en train de s'entretenir à l'heure à laquelle je suis en train de vous parler à huis clos avec elle.
00:49:29 Il a précisé qu'elle resterait sur place aussi longtemps que possible, que nécessaire.
00:49:33 Le récit de ces dernières heures avec Maxime Legay.
00:49:37 C'est une arrivée présidentielle qui était très attendue.
00:49:42 Sur le tarmac de l'aéroport, Emmanuel Macron a tout de suite précisé l'objectif premier de son déplacement.
00:49:49 Ma volonté ici avec les ministres, l'ensemble du gouvernement, d'être aux côtés de la population
00:49:56 et pour que le plus vite possible ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité.
00:50:02 12 heures sur place suffiront. Vous n'êtes pas resté plus longtemps ?
00:50:06 Après avoir survolé une partie de l'île en hélicoptère, le président a rencontré des élus locaux et acteurs économiques à Nouméa.
00:50:14 Le chef de l'État a observé une minute de silence en hommage aux si morts de ces derniers jours
00:50:19 avant de clarifier d'emblée la situation sur le devenir de l'archipel.
00:50:23 L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière.
00:50:25 L'apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l'expression populaire qui s'est déjà jouée.
00:50:29 L'apaisement ne peut pas être de nier en quelque sorte un chemin qui a déjà été fait.
00:50:35 Emmanuel Macron a également reconnu l'existence de discrimination raciale dans l'accès à l'alimentation.
00:50:41 C'est aussi la détresse qu'il y a en termes d'approvisionnement, d'alimentation,
00:50:45 avec un racisme qu'on ne pensait pas voir revenir, il faut le dire.
00:50:52 Mais personne ne peut accepter qu'on puisse avoir accès à la nourriture et à l'alimentation
00:50:56 parce qu'on a telle ou telle couleur de peau, telle ou telle origine.
00:50:58 Le président s'est dit plutôt défavorable à une prolongation de l'état d'urgence au-delà du délai légal.
00:51:04 Les 3000 forces de l'ordre déployées sur le territoire ultramarin resteront elles aussi longtemps que nécessaire.
00:51:11 Voilà il y a 7h10, on sera en direct avec Mimsy Daly, présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie.
00:51:18 Voilà l'état de l'économie en Nouvelle-Calédonie, on verra ça avec la présidente du MEDEF local.
00:51:23 On vous dévoile ce matin en exclusivité notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:51:28 Face à la délinquance des plus jeunes, faut-il abaisser l'âge de la majorité pénale à 16 ans ?
00:51:33 Oui, selon 76% des Français.
00:51:36 Seulement 21% d'entre eux y seraient opposés.
00:51:40 Dans le détail, 63% des sympathisants de gauche sont favorables, contre 89% à droite.
00:51:47 Voilà le détail avec Sara Fanzari et Juliette Sadat pour voir si cette mesure serait efficace pour lutter contre la délinquance des plus jeunes.
00:51:57 Plus de 7 Français sur 10 seraient favorables à la suspension de l'excuse de minorité pour les mineurs de 16 à 18 ans impliqués dans les violences.
00:52:06 Le sondage est clair, les sympathisants de tout le spectre politique sont pour abaisser la majorité pénale à 16 ans.
00:52:12 63% à gauche, 83% au centre et 89% à droite.
00:52:17 Ce sondage reflète quoi ? Simplement une réalité que tous les Français voient aujourd'hui.
00:52:24 La gravité des infections qui sont commises.
00:52:26 Ce sont des jeunes particulièrement violents qui doivent être jugés sans excuse de minorité parce qu'ils sont entièrement responsables.
00:52:34 Ils ont ce qu'on appelle en droit le discernement.
00:52:38 Juger ces mineurs comme des majeurs peut être un moyen symbolique de mettre fin à l'excuse de minorité.
00:52:45 Faire en sorte que ces mineurs de 16 à 18 ans soient considérés entièrement responsables de leurs actes parce qu'ils en ont la maturité.
00:52:54 Ils le démontrent d'ailleurs par la gravité des actes qu'ils commettent.
00:52:58 Ils encoureraient la même peine que les majeurs parce qu'actuellement un mineur bénéficie d'une excuse de minorité qui réduit de moitié le montant de la peine encourue.
00:53:11 Un questionnement qui revient régulièrement au vu des derniers faits de violence de ces dernières années impliquant des mineurs.
00:53:18 Par exemple, la moyenne d'âge des émeutiers en juin dernier était de 17 ans.
00:53:23 Le gouvernement va durcir les conditions d'indemnisation du chômage.
00:53:28 Il faudra travailler plus longtemps, 8 mois et non plus 6, au cours des 20 derniers mois et non plus 24 derniers mois pour avoir droit à une indemnisation.
00:53:37 Objectif créer des emplois, inciter un petit peu plus certains à retrouver un emploi, créer 90 000 emplois des objectifs et faire des économies, quelques milliards, 3 milliards, 6 nous dit-on.
00:53:48 Est-ce qu'on a un problème d'incitation au travail en France ?
00:53:50 Qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous constatez autour de vous ?
00:53:54 Si vous êtes chef d'entreprise, témoignez, vous flashez le QR code avec votre smartphone, c'est extrêmement simple, et vous enregistrez une vidéo.
00:54:01 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:54:04 Lionel Jospin, l'ancien Premier ministre, en soutien à Raphaël Glucksmann pour les élections européennes.
00:54:09 Il estime que le candidat socialiste est, je cite, le plus légitime dans cette élection.
00:54:14 Entouré d'une horde de caméras, les deux hommes ont arpenté les rues de la capitale lors d'un tractage hier.
00:54:19 Raphaël Glucksmann, dont la liste est créditée à 15% des intentions de vote, n'a pas voulu se livrer, se prononcer sur un score qu'il espère obtenir le 9 juin prochain.
00:54:28 On ne ferait jamais le moindre pronostic, ni en termes de score, ni en termes de position.
00:54:32 Par contre, ce que je veux, c'est qu'on continue à faire ce qu'on a fait, c'est-à-dire à parler d'Europe dans une élection européenne, à fixer un cap clair et à s'y tenir.
00:54:42 Et si on fait ça, je pense qu'on peut être la bonne et la belle surprise démocratique de cette élection.
00:54:49 Évidemment, je ne sais pas monter les extrêmes et je ne cultiverai jamais l'outrance, même à une époque où le buzz est le culte absolu.
00:54:57 Et moi, je m'inscris dans la lignée de gens qui ont eu des positions tranchées, qui ont eu des lignes claires,
00:55:05 mais qui l'ont toujours fait dans le respect des institutions, dans le respect du cadre démocratique, qui est un cadre fragile et auquel on doit un attachement viscéral.
00:55:15 Ces chiffres qui illustrent la différence de dynamisme économique entre les États-Unis et l'Europe.
00:55:21 L'année dernière, 180 milliards de dollars de dividendes ont été versés aux actionnaires des entreprises américaines,
00:55:27 près de quatre fois moins en Europe, avec 49 milliards de dollars versés, un chiffre en baisse de 20%.
00:55:34 Et au total, ça fait 339 milliards de dollars à travers le monde.
00:55:40 Ce qui est intéressant à noter, c'est qu'aux États-Unis notamment, l'actionnariat particulier est très répandu.
00:55:47 On achète assez facilement des actions pour aider les entreprises à être actionnées. On achète un bout de l'entreprise.
00:55:53 C'est beaucoup moins répandu en France, le mythe, Guillaume.
00:55:55 On n'a pas du tout la même culture économique, la même connaissance, le même intérêt.
00:55:59 C'est vrai qu'en France, on met ses économies sur un livret très sécurisé, très plan-plan, finalement, quant aux États-Unis.
00:56:05 On n'hésite pas à investir dans l'économie réelle et à soutenir les entreprises.
00:56:08 Et on voit que ça paye et qu'on peut en tirer effectivement des bénéfices.
00:56:12 C'est le débat, bien sûr.
00:56:13 Alors, il y a un couple qui a un petit peu d'argent, un tout petit peu d'argent à investir, un petit peu plus que le montant du plafond d'un livret A.
00:56:22 Bon, une histoire qui fait rêver, celle d'un couple qui a gagné 166 millions d'euros à l'euro-million.
00:56:30 Ils ont gagné le super jackpot.
00:56:32 Alors, ça s'est passé de façon assez étonnante.
00:56:35 Déjà, c'est l'un des cinq plus gros gains remportés à la FDJ en France.
00:56:40 Le problème, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:56:42 C'est que l'homme s'est souvenu dix minutes avant le tirage qu'il avait oublié de compléter sa grille sur Internet.
00:56:47 Problème, son téléphone portable était cassé.
00:56:50 Voici ce qu'il dit.
00:56:52 « Mon téléphone est cassé.
00:56:53 J'ai choisi les numéros parce que c'était les seuls que j'arrivais à sélectionner sur mon écran.
00:56:58 Le chronomètre était lancé.
00:56:59 Je voulais avant tout valider ma grille avant la fin du temps réglementaire. »
00:57:02 Résultat, 166 millions d'euros remportés.
00:57:05 Alors, le couple projette à présent de s'acheter une maison en bord de mer, voyager et surtout, bien sûr, de changer de téléphone.
00:57:11 Moi, je le garderai, moi.
00:57:13 Un téléphone qui porte chance comme ça, je le garderai.
00:57:15 J'y vais réinscit.
00:57:17 C'est vrai, il faut le garder.
00:57:20 En fait, 166 millions d'euros, on va dire 10 millions, ça vous change la vie.
00:57:24 Ça met plus que du beurre dans les épinards.
00:57:28 Il y a la mode de beurre dans les épinards.
00:57:30 Mais, 166 millions, tout est possible.
00:57:33 Avec 166 millions, c'est ça qui est fort.
00:57:35 C'est que tout est possible.
00:57:36 Vous pouvez vous acheter un magnifique bateau, un avion, un hélicoptère, une maison incroyable.
00:57:41 Tout est possible.
00:57:43 Je ne vois pas bien ce qui est...
00:57:44 Même aller dans l'espace.
00:57:46 Rien n'est impossible.
00:57:47 Surtout, ça ne se construit pas.
00:57:48 Ce n'est pas une fortune qui se construit.
00:57:49 C'est d'un coup, vous prenez 166 millions d'euros sur votre compte bancaire.
00:57:53 Vous pouvez être bien charpenté psychologiquement.
00:57:55 Je pense que je le vivrai bien, moi.
00:57:57 Ça rapporte.
00:57:58 Ça rapporte bien placé, le mic, ça partage.
00:58:00 Je pense qu'il n'y a pas de problème.
00:58:02 Mohamed Kamara va devoir s'expliquer à la fin du mois devant la commission de discipline de la Ligue de foot professionnelle.
00:58:08 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:58:11 Profitez tranquillement de votre programme avec Point S Glass.
00:58:14 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:58:16 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:58:20 Connectez tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:58:24 Voilà, Mohamed Kamara, c'est ce footballeur malien qui joue à Monaco.
00:58:28 Il va devoir expliquer pourquoi il n'a pas voulu participer à l'opération contre les attaques envers les homosexuels.
00:58:34 Il a caché le logo sur son maillot.
00:58:36 Il aurait fait ça pour des raisons religieuses.
00:58:38 Selon son club, qui se dit très triste de cet épisode,
00:58:41 la ministre des Sports, elle, réclame des sanctions les plus fermes.
00:58:45 Il faut dire qu'Aumali Mohamed Kamara a reçu le soutien de nombreuses personnalités au moment de son geste.
00:59:09 Restez bien avec nous dans un instant.
00:59:11 On retournera en Nouvelle-Calédonie. Le président de la République est sur place.
00:59:14 On sera en direct avec la présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie.
00:59:17 On fera un point sur la situation économique catastrophique avec des milliers de chômeurs à cause des émeutiers.
00:59:24 A tout de suite.
00:59:25 7h15. Tout d'abord le Point Info avec Augustin Donadieu.
00:59:35 Israël ne décolère pas après la reconnaissance de l'État de Palestine par plusieurs pays européens.
00:59:40 Pour Benyamin Netanyahou, la reconnaissance de l'État de Palestine est une récompense pour le terrorisme.
00:59:46 À ce mal, on ne peut pas donner un État, a-t-il déclaré.
00:59:50 Et les 50 000 cheminots ont obtenu gain de cause.
00:59:54 La SNCF leur propose une prime de 95 euros brut par jour pour ceux qui travailleront durant les Jeux Olympiques,
00:59:59 quel que soit leur métier, et partout sur le territoire.
01:00:02 Cette prime est plafonnée à 1900 euros.
01:00:05 La proposition n'a pas encore été acceptée par les syndicats,
01:00:08 mais constitue un premier pas vers un accord après une grève très suivie cette semaine en Ile-de-France.
01:00:13 CNews, il est 7h15.
01:00:19 On devait être en direct avec Mimsidali, présidente du MEDEF en Nouvelle-Calédonie.
01:00:23 Quelques difficultés à la joindre.
01:00:26 Le président Emmanuel Macron qui est sur place depuis quelques heures maintenant.
01:00:32 Gauthier Lebret, la situation économique, catastrophique.
01:00:35 Plusieurs milliers de personnes au chômage.
01:00:38 C'est important à noter.
01:00:40 Les émeutes en Nouvelle-Calédonie, le bilan va s'approcher des émeutes, le bilan financier de l'été dernier.
01:00:47 En métropole, la Chambre de commerce et d'industrie s'attend à un milliard d'euros de dégâts.
01:00:53 200 entreprises ont été brûlées, anéanties.
01:00:56 2000 emplois sont concernés, impactés par ces émeutes.
01:01:01 Vous vous rendez compte, sur l'île de la Nouvelle-Calédonie,
01:01:04 ça va s'apparenter à ce qui s'est passé en métropole.
01:01:07 Et comme en métropole, les émeutiers sont extrêmement jeunes.
01:01:10 Ça descend jusqu'à 12 ans.
01:01:12 A 12 ans, vous n'avez pas vraiment des revendications politiques.
01:01:15 C'est ce que dit notamment l'entourage du président de la République.
01:01:17 A 12 ans, vous êtes entraîné par ceux qui veulent casser, qui veulent piller.
01:01:21 Effectivement, c'est un véritable drame pour la Nouvelle-Calédonie,
01:01:24 ce bilan qui va s'apparenter à celui des émeutes de l'été dernier.
01:01:28 Et une nouvelle fois, c'est le contribuable qui va être mis à contribution
01:01:32 pour payer, pour éponger cette ardoise qui pourrait s'élever jusqu'à 1 milliard d'euros.
01:01:38 Et les émeutes ne sont toujours pas terminées, rappelons-le.
01:01:41 Emmanuel Macron est déterminé à faire revenir le calme du côté des canaques,
01:01:45 les indépendantistes, les autochtones de l'archipel.
01:01:48 La colère demeure.
01:01:49 Personne ne veut relâcher le mouvement.
01:01:51 Il se pourrait même que ces derniers boycottent la visite du chef de l'État,
01:01:56 comme il l'avait fait en juillet 2023 lors du dernier déplacement présidentiel.
01:02:00 Corentin Brilhaud.
01:02:01 Pour accéder à ce quartier autochtone canaque, il a fallu s'écarter d'un barrage
01:02:10 tenu par des indépendantistes sur la voie express qui relie Nouméa à l'aéroport.
01:02:15 Dans cette zone reculée et boisée, les militants, qui participent au blocage depuis des jours,
01:02:21 se reposent.
01:02:22 Au loin, le bruit des grenades lancées par les forces de l'ordre.
01:02:26 Ici, dans ce fief canaque, la colère est profonde et ancrée.
01:02:37 Ça fait des années qu'on nous ment à travers différents accords qui ont été passés.
01:02:47 La raison de la colère, une population autochtone sous-représentée dans les instances.
01:02:53 Quand vous allez à Fidji, c'est des Fidjiens.
01:02:55 Quand vous allez à Tahiti, c'est des Tahitiens.
01:02:57 Quand vous allez à Wallis, c'est des Wallisiens.
01:02:59 Ici, en Calédonie, quand vous arrivez, c'est des autres personnes qu'on retrouve dans les instances.
01:03:03 Une exaspération qui ne s'était pas faite entendre depuis quatre décennies.
01:03:08 Et le dialogue sera difficile pour apaiser la situation.
01:03:12 Restez bien avec nous dans un instant.
01:03:16 On va revenir sur cette proposition d'Éric Ciotti, président des Républicains,
01:03:19 qui dit qu'il faudrait privatiser la SNCF.
01:03:22 Tiens, et chiche, pourquoi pas.
01:03:23 Est-ce qu'il faut privatiser la SNCF ?
01:03:25 Est-ce que la France, est-ce que les Français, les voyageurs seraient gagnants ?
01:03:31 On va voir ça avec le Mic Guillaume dans un instant.
01:03:33 À tout de suite.
01:03:34 Éric Ciotti veut privatiser la SNCF.
01:03:41 Tiens, on en parle tout de suite.
01:03:43 Votre programme avec DomExpo.
01:03:45 Quatre villages en Ile-de-France.
01:03:47 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:03:49 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:03:51 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:03:55 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
01:03:58 Gardena.
01:04:00 Le président des Républicains a annoncé qu'il voulait déposer une proposition de loi
01:04:05 visant à privatiser la SNCF.
01:04:07 Le Mic Guillaume, qu'est-ce qu'il demande exactement ?
01:04:09 Éric Ciotti, il est comme beaucoup de Français, il est attaché à la SNCF,
01:04:13 mais il est visiblement dégoûté de voir à quel point les usagers sont régulièrement victimes
01:04:17 de mouvements de grève corporatistes de cheminots
01:04:19 qui cherchent désormais plus à défendre leurs privilèges
01:04:21 plutôt que le service public, comme on l'a vu encore récemment
01:04:24 avec cette histoire de prime Jio.
01:04:26 Bref, il réclame, Éric Ciotti, plus de liberté et plus de concurrence
01:04:29 pour secouer l'entreprise ferroviaire, provoquer un électrochoc
01:04:32 et la remettre réellement au service du public
01:04:34 en l'obligeant à se mettre au niveau de qualité, de ponctualité, d'offre et de prix
01:04:38 attendus par les voyageurs.
01:04:40 Il prend exemple sur France Télécom, privatisée et devenue Orange
01:04:43 et qui est une entreprise plutôt performante,
01:04:46 ou encore sur les aéroports privatisés et qui fonctionnent depuis très bien.
01:04:49 La concurrence, c'est une bonne chose ?
01:04:51 Oui, ouvrir à la concurrence les lignes à grande vitesse, ça fait baisser les prix
01:04:54 et ça augmente l'offre, on l'a constaté ces dernières années.
01:04:58 Alors, ça ne permet toutefois pas de développer le réseau
01:05:00 et puis surtout, ça veut dire qu'on laisse la SNCF gérer les petites lignes
01:05:03 qui perdent de l'argent et qui ne tiennent que parce qu'elles sont perfusées d'argent public.
01:05:08 Donner les lignes régionales en concession à des opérateurs privés,
01:05:11 ça ne règle pas non plus le problème parce qu'en réalité,
01:05:14 on remplace un opérateur public qui a un monopole par un opérateur privé
01:05:17 qui récupère un autre monopole.
01:05:19 En réalité, le seul modèle intéressant de concurrence,
01:05:22 c'est une concurrence ouverte sur l'ensemble des lignes
01:05:25 mais encore faut-il pour cela que ces lignes soient bien entretenues
01:05:28 et intéressent les opérateurs privés, ce n'est pas si simple.
01:05:31 Est-ce qu'on pourrait ouvrir le capital de la SNCF au privé ?
01:05:35 Oui, c'est effectivement une possibilité, une privatisation partielle.
01:05:39 Tout dépend ensuite du rôle que conserverait l'État.
01:05:42 On a par exemple privatisé Air France.
01:05:44 L'État ne possédait plus que 14% du capital de la compagnie
01:05:47 mais avec la crise Covid et le fondrement du secteur aérien,
01:05:50 l'État a dû remettre de l'argent dans Air France pour sauver la compagnie,
01:05:54 préserver des emplois et une certaine souveraineté dans les airs.
01:05:57 En tout, 7 milliards d'argent public ont été réinjectés après le Covid.
01:06:00 L'État possède désormais 28,6% d'Air France KLM
01:06:04 contre 14% auparavant.
01:06:06 Donc si on privatise la SNCF pour finalement ensuite
01:06:09 devoir remettre au pot régulièrement dès qu'il y a la moindre crise,
01:06:12 pas sûr que ce soit une bonne opération.
01:06:16 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:06:19 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:06:23 C'était votre programme avec Domexpo.
01:06:25 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:06:29 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:06:32 Tiens, il y a beaucoup de réponses au QR code ce matin.
01:06:36 Le gouvernement veut durcir les conditions d'indemnisation du chômage
01:06:39 pour inciter un petit peu plus certains à reprendre un travail.
01:06:43 Qu'est-ce que vous voyez autour de vous ?
01:06:45 Est-ce que vous trouvez qu'on n'incite pas assez les demandeurs d'emploi
01:06:48 à reprendre un travail ?
01:06:50 Ou est-ce que vous trouvez qu'il y a assez d'incitation à reprendre un travail ?
01:06:53 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
01:06:56 Si vous êtes chef d'entreprise, qu'est-ce que vous constatez ?
01:06:58 Qu'est-ce que vous voyez témoigner ? C'est très important.
01:07:01 Voilà, on décrit la France du réel, vous savez, sur CNews.
01:07:05 7h26, tout de suite c'est le temps.
01:07:07 Alexandra Blanc.
01:07:09 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:07:11 La météo avec Groupe Verlaine.
01:07:13 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:07:16 Groupe Verlaine.
01:07:17 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:07:21 Légère et résistante.
01:07:24 Alexandra, comme si les orages ne suffisaient pas, hier, il a grêlé.
01:07:29 Oui, de la grêle hier en région parisienne et notamment du côté des Yvelines.
01:07:33 Vous le voyez sur ces images, elle étant la ville située dans les Yvelines.
01:07:37 On a eu de la grêle, des petits grêlons qui mesuraient un peu moins d'un centimètre.
01:07:41 On a eu de la grêle également à Paris, à Intramuros.
01:07:43 Alors, comment expliquer ce temps instable ?
01:07:45 On vous explique ce matin sur CNews pourquoi ces gouttes froides s'enchaînent.
01:07:49 Nous avons donc un enchaînement de gouttes froides depuis quelques jours,
01:07:53 quelques semaines déjà, qui provoquent ces orages et ces conflits de masse d'air.
01:07:57 Il faut savoir que ces gouttes froides arrivent des régions polaires.
01:08:00 Elles se dirigent en direction de l'Europe et notamment de la France.
01:08:03 Actuellement, les gouttes froides sont bloquées par deux anticyclones.
01:08:06 Un anticyclone sur l'ouest, un anticyclone sur l'est.
01:08:09 Et donc, cette goutte froide circule en direction de la France.
01:08:12 Elle nous apporte de l'air beaucoup plus froid en altitude.
01:08:14 Et forcément, en redescendant un petit peu plus,
01:08:17 elle se heurte à cet air un peu plus doux que nous avons actuellement en France.
01:08:21 Et donc, conséquence, ces deux conflits de masse d'air provoquent des orages
01:08:24 et cette instabilité qui se maintient et qui va d'ailleurs se maintenir tout au long de la semaine prochaine.
01:08:30 Alors, au programme aujourd'hui, toujours un temps variable, instable, nuageux,
01:08:33 avec localement quelques orages entre la façade ouest et le Grand Est.
01:08:37 On retrouve également un temps un peu plus lumineux en allant vers le golfe du Lyon.
01:08:41 Et puis, dans l'après-midi, de nouveau ces orages, ces orages localisés et quasiment généralisés.
01:08:46 Tout le monde, ou presque, sera logé à la même enseigne avec un temps toujours variable.
01:08:50 On aura donc de la grêle, mais aussi des orages sur toutes les régions du Nord,
01:08:53 mais aussi sur le centre, ainsi qu'au pied des Pyrénées.
01:08:56 Finalement, pour retrouver un temps un peu plus clément,
01:08:58 il faudra aller en Corse ou encore sur la côte d'Azur, où là, le temps restera relativement lumineux,
01:09:03 avec néanmoins le maintien du vent.
01:09:06 Les températures, elles restent toujours à peu près fraîches, un petit peu fraîches,
01:09:10 notamment sur les régions centrales, avec 8 degrés ce matin pour le Puy-en-Velay,
01:09:14 10 degrés en Bretagne ou encore 13 degrés à Paris.
01:09:17 Et dans l'après-midi, les températures sont toujours en dessous des normales de saison.
01:09:21 Ça reste frais, 16 degrés pour la pointe bretonne, 18 degrés seulement à Lyon,
01:09:25 alors qu'on devrait avoir en moyenne 21-22 degrés à cette période de l'année.
01:09:30 Vous aurez localement 16 degrés à Clermont-Ferrand et localement jusqu'à 24 degrés à Ajaccio.
01:09:36 On attend une petite accalmie ce week-end, donc demain encore beaucoup d'orages,
01:09:40 et puis une petite accalmie, notamment samedi, avec du soleil sur les régions de l'Ouest,
01:09:44 avant une nouvelle dégradation prévue la semaine prochaine.
01:09:47 Le week-end s'annonce donc plutôt calme.
01:09:49 On aura quelques orages dimanche et des températures qui devraient légèrement remonter.
01:09:55 Vous avez regardé La Météo avec Samsonite Proxys.
01:09:59 Légère et résistante.
01:10:01 C'était La Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:10:09 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:11 C'est nous, il est bientôt 7h30. Merci d'être avec nous à la Une.
01:10:15 Ce matin, les pillages qui continuent en Nouvelle-Calédonie.
01:10:17 Le président de la République est sur place depuis quelques heures.
01:10:20 Il a pu s'entretenir avec des membres des forces de l'ordre.
01:10:23 Vous allez l'entendre.
01:10:25 Ces images épouvantables des vidéos d'où l'on voit des soldats d'Israéliennes aux mains du Hamas le 7 octobre dernier.
01:10:33 Nous serons en direct avec Julien Balloul depuis Israël.
01:10:37 Il faudra travailler plus pour avoir droit à une indemnisation chômage.
01:10:42 Huit mois au cours des 20 derniers mois.
01:10:45 La réforme va être remise en application à partir de cet été.
01:10:47 Le détail avec le Mic Guillaume.
01:10:51 Emmanuel Macron est actuellement aux côtés des forces de l'ordre dans un commissariat.
01:10:56 Le commissariat central de Nouméa.
01:10:58 Il est accompagné du ministre de l'Intérieur et du ministre des Armées.
01:11:01 Il a échangé à huis clos avec les forces de sécurité intérieure.
01:11:06 Regardez les images, il y a eu cet échange.
01:11:09 [...]
01:11:28 Voilà, le président de la République qui remercie les forces de l'ordre qui ont tenu et qui ont rétabli l'ordre.
01:11:36 Parce que ça va un peu mieux, c'est un retour au calme.
01:11:40 Il y a encore d'énormes problèmes mais...
01:11:42 Ils ont payé un lourd tribut.
01:11:44 Le retour de l'ordre républicain est la priorité, dit le président de la République.
01:11:49 Régine Delfour avec Thibault Marcheteau.
01:11:52 Régine sur X, Emmanuel Macron a écrit "les forces de sécurité déployées dans les prochaines heures en Nouvelle-Calédonie resteront aussi longtemps que nécessaire car donc le retour de l'ordre républicain est la priorité".
01:12:04 Emmanuel Macron a aussi annoncé un renfort des forces de l'ordre sur Lille pour un retour au calme.
01:12:10 De quoi s'agit-il exactement ?
01:12:12 Écoutez Romain, pour le moment, actuellement, il y a 2800 policiers et gendarmes sur Lille.
01:12:20 D'ici ce soir, il y aura donc des renforts.
01:12:23 Il y aura 3000 policiers et gendarmes et cela jusque le temps des Jeux Olympiques et Paralympiques.
01:12:29 Puisque l'objectif, vous l'avez dit, pour Emmanuel Macron, c'est de rétablir l'ordre, le calme et surtout la paix.
01:12:35 Puisque si cette nuit a été plus calme sur Lille, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu d'incendie ni de tir, il y a toujours quand même ces scènes de pillage.
01:12:43 Et puis il y a aussi beaucoup de barrages qui sont toujours constitués dans certains quartiers.
01:12:48 L'objectif des forces de l'ordre, c'est de récupérer du terrain.
01:12:51 Mais il faut y aller très doucement puisqu'il y a des armes qui circulent.
01:12:54 Et il faut évidemment qu'il n'y ait aucun blessé du côté des forces de l'ordre ou encore des assaillants.
01:13:00 Il y a une réponse judiciaire aussi qui est très importante puisque depuis le 12 mai, il y a eu 281 gardes à vue.
01:13:07 Merci beaucoup Régine.
01:13:09 Régine Delfour, envoyée spéciale avec Thibault Marcheteau.
01:13:12 Merci à tous les deux.
01:13:13 On vous parlait hier de cet Algérien sous OQTF jugé pour le viol d'une étudiante à Maison-Alfort en 2022.
01:13:19 Le verdict est tombé hier.
01:13:21 Cet individu de 28 ans a été condamné à 13 années de réclusion criminelle.
01:13:26 Il a également écopé d'une interdiction définitive du territoire français.
01:13:29 Oui, cet Algérien était arrivé illégalement en France en 2020, vivant notamment de cambriolages.
01:13:34 Il s'était vu délivrer deux obligations de quitter le territoire français qui n'avaient pas été appliquées.
01:13:40 Alors que la circulation dans Paris est extrêmement difficile pour tous ceux qui travaillent,
01:13:44 tous ceux qui doivent prendre leur voiture, comme les artisans, les familles.
01:13:47 C'est difficile également pour les chauffeurs de bus de la RATP.
01:13:50 Plusieurs ponts au-dessus de la Seine sont fermés pour permettre l'installation des gradins des Jeux Olympiques.
01:13:56 Alors si vous êtes dans ce cas, écoutez la maire de Paris, Anne Hidalgo, a un message pour vous.
01:14:01 D'abord, ras-le-bol du bashing des Jeux, quoi.
01:14:06 Arrêtez, mais ras-le-bol.
01:14:08 Ras-le-bol à tous ces pénageouirs qui n'ont pas du tout envie,
01:14:16 qui n'ont pas du tout envie qu'on puisse célébrer quelque chose ensemble.
01:14:21 Ras la casquette. De toute façon, on est là et on le fait.
01:14:26 Voilà, ras la casquette. Le message est clair.
01:14:28 Ras la casquette des travaux dans Paris, des bouchons aussi, des poubelles qui ne sont pas remplacées.
01:14:33 La maire de Paris qui s'est énervée contre ceux qui font du bashing des JO.
01:14:36 Je crois qu'elle fera une très bonne conseillère municipale d'opposition.
01:14:39 Elle est forte dans la DAFOR en plus. Ras la casquette, ras la casquette, ras la casquette.
01:14:44 Nous aussi.
01:14:46 Dans un instant, on va entendre vos réponses à la question que je vous pose ce matin.
01:14:50 Est-ce qu'on incite assez au retour au travail les chômeurs, ceux qui recherchent un emploi ?
01:14:58 Qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous voyez autour de vous ?
01:15:00 On témoigne ce matin. On va vous entendre dans un instant.
01:15:03 Et puis on reviendra sur cette vidéo de l'horreur, vidéo abominable,
01:15:06 où l'on voit des soldats d'Israëliennes enlevés par les terroristes du Hamas.
01:15:10 On sera en direct avec Julien Baloul, ancien journaliste, ancien porte-parole réserviste de TSAL.
01:15:15 Il sera en direct avec nous dans un instant. A tout de suite.
01:15:18 C'est News, il est 7h37. On est en direct avec Julien Baloul.
01:15:25 Bonjour Julien Baloul, merci d'être avec nous.
01:15:28 Je le disais avant la petite pause, vous êtes ancien journaliste et ancien porte-parole réserviste de TSAL.
01:15:33 Merci d'être là ce matin.
01:15:36 Je voulais vous entendre tout d'abord au sujet de cette vidéo abominable s'il en est,
01:15:40 où l'on voit des soldats d'Israéliennes enlevés par des terroristes du Hamas le 7 octobre dernier.
01:15:46 On regarde un extrait et je précise que ce sont les familles qui ont donné leur autorisation de diffusion.
01:15:53 Je veux parler en anglais.
01:15:58 Ok, ok, ok.
01:16:00 Je veux parler en anglais.
01:16:02 Attends, attends, attends.
01:16:04 Attends, attends, attends.
01:16:06 C'est la police.
01:16:08 On va y retourner.
01:16:10 C'est le 7 octobre. C'est l'heure de la mort.
01:16:12 C'est la mort.
01:16:14 C'est la mort.
01:16:16 C'est la mort.
01:16:18 Ce sont donc les familles des otages qui ont donné leur autorisation.
01:16:28 La vidéo dure environ 3 minutes et on vous en a diffusé environ 30 secondes.
01:16:34 C'est un message envoyé au gouvernement israélien pour faire libérer les otages ?
01:16:39 Oui, c'est une vidéo qui est extrêmement dure.
01:16:43 Moi-même, j'ai vu quelques morceaux et j'ai évité de la regarder en entière parce qu'elle est insoutenable,
01:16:48 parce que je suis père de deux filles et que je sais qu'un jour elles seront aussi à l'armée.
01:16:51 Ce qu'on ressent en voyant cette vidéo, c'est une immense colère contre le Hamas.
01:16:56 Mais le Hamas, c'est ce que j'ai dit, c'est contre le Hamas.
01:16:58 C'est la police. Non, on a une colère contre l'armée qui a échoué à protéger nos filles, nos sœurs, nos enfants, nos amis,
01:17:06 qui n'ont pas été écoutées également par l'échelon, par la hiérarchie, on le sait.
01:17:11 Ça rappelle beaucoup la guerre de Kipour. On sait que pendant la guerre de Kipour,
01:17:13 par exemple, certains officiers de Baron avaient donné une alerte et n'ont pas été écoutés par eux au-dessus.
01:17:17 Ça a peu être ce qui s'est passé cette fois-ci, avec beaucoup de mépris pour les soldats de Baron et par la hiérarchie.
01:17:23 Et voilà le résultat, c'est une colère immense.
01:17:25 Et je pense aux familles, elles n'ont pas seulement donné l'autorisation, comme vous avez dit, de diffuser cette vidéo.
01:17:30 Elles ont demandé à ce qu'elle soit diffusée.
01:17:32 Elles ont demandé à ce qu'elle soit diffusée pour que les gens prennent conscience de ce que leurs enfants ont vécu,
01:17:37 de ce qu'elles peuvent être en train de vivre en ce moment même pour celles qui sont encore en vie, qui sont violées, torturées.
01:17:43 Et puis pour aussi, je pense, la communauté internationale, comprendre contre qui nous nous battons.
01:17:48 Alors réaction de Benyamin Netanyahou face à ces images.
01:17:52 "Ces images vont renforcer ma détermination", dit le Premier ministre israélien,
01:17:56 "à lutter de toutes mes forces jusqu'à l'élimination du Hamas pour garantir que ce que nous avons vu ce soir,
01:18:03 donc ces images, ne se reproduira plus jamais."
01:18:07 Quelles sont les réactions en Israël à la position de Benyamin Netanyahou ?
01:18:11 Le problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a une politisation de la question des osages en Israël qui est à mon sens dramatique.
01:18:18 Il y a eu plusieurs choses.
01:18:21 D'abord, il y a eu le mouvement d'opposition.
01:18:22 Netanyahou surfe un peu sur les familles des otages pour gonfler l'opposition au gouvernement israélien,
01:18:27 l'opposition qui était avant même la guerre.
01:18:30 C'est un fait, c'est la vérité.
01:18:32 Sauf qu'avec le temps, étant donné que le gouvernement a traîné sur les otages,
01:18:36 préférant d'abord s'occuper de la menace militaire,
01:18:39 les familles d'otages ont fini par se ranger également dans ce mouvement d'opposition
01:18:42 parce qu'elles ont besoin d'être soutenues par quelqu'un.
01:18:44 Je ne souhaiterais pas qu'on tombe sombre dans un "où on est pour les otages, où on est pour la guerre",
01:18:50 c'est beaucoup plus compliqué que ça.
01:18:51 Il faut comprendre que dans le passé, lorsque Israël a libéré des otages israéliens,
01:18:54 ils ont libéré des chefs terroristes,
01:18:56 et que parmi eux, il y en a un qui s'appelle Sinouar,
01:18:59 qui est le chef du Hamas aujourd'hui, qui a été soigné en Israël en prison,
01:19:02 en cancer, dans les prisons israéliennes, par les médecins israéliens,
01:19:06 et qui en 2023 était chef du Hamas et organisait le pogrom.
01:19:09 Donc il y a aussi un traumatisme dans la société israélienne autour d'eux,
01:19:12 qui on doit libérer, comment libérer,
01:19:13 surtout que le Hamas voit bien que c'est une arme qui fonctionne bien.
01:19:17 Donc il y a une politisation entre, à gauche, l'opposition en tout cas,
01:19:21 "libérer les otages, c'est une question contre le gouvernement",
01:19:25 c'est-à-dire qu'on est pour les otages, on est contre le gouvernement,
01:19:28 et à droite, si on fait un accord sur les otages,
01:19:30 on est faible contre le terrorisme.
01:19:32 C'est dramatique, parce que cette division n'a pas lieu d'être,
01:19:35 il faut en même temps être ferme sur le terrorisme,
01:19:37 en même temps libérer les otages.
01:19:38 Je ne dirais juste pas que, je sais que de l'étranger,
01:19:41 c'est peut-être paru un peu comme noir et blanc,
01:19:43 c'est plus compliqué que ça,
01:19:44 ce n'est pas où on est pour les otages, où on est contre le Hamas.
01:19:46 – Julien Balloul, il y a également de nombreuses réactions
01:19:49 après la décision de trois pays européens,
01:19:52 et je voulais qu'on en parle à nouveau ce matin,
01:19:55 trois pays européens qui reconnaissent un Etat de Palestine,
01:19:57 parmi lesquels l'Espagne.
01:19:58 Vous dites que c'est un message terrible, compte tenu du timing.
01:20:02 – Oui, parce que moi j'ai toujours été pour un Etat palestinien,
01:20:06 j'étais pour le retrait de Gaza,
01:20:08 enfin on ne veut pas vivre avec les Palestiniens,
01:20:10 les Palestiniens ne veulent pas vivre avec nous,
01:20:12 donc évidemment qu'ils devraient être indépendants,
01:20:14 ils doivent être gérés par eux-mêmes, d'un point de vue civil, etc.
01:20:18 Ils n'ont pas besoin de vivre sous administration israélienne,
01:20:21 mais enfin vous vous rendez compte,
01:20:23 on parle d'un Etat palestinien depuis des décennies,
01:20:25 les Palestiniens vivent sous une dictature islamiste sanguinaire du Hamas depuis 2006,
01:20:30 tout le monde s'en moque, personne n'est venu les aider,
01:20:33 les soi-disant mouvements pro-palestiniens n'ont jamais rien dit,
01:20:36 les massacres de l'opposition palestinienne,
01:20:38 les massacres des homosexuels, les massacres des chrétiens,
01:20:40 les femmes, etc.
01:20:41 A 17 ans, personne ne dit quoi que ce soit,
01:20:44 et une fois qu'il y a un pogrom,
01:20:46 "Ah, on va vous reconnaître un Etat palestinien",
01:20:48 mais c'est quoi le message sous-entendu ?
01:20:49 C'est "Ah bah vous savez quoi, pendant 17 ans vous n'avez rien dit,
01:20:52 vous avez été sages, vous n'avez rien eu,
01:20:53 par contre si vous commettez un pogrom, là vous allez avoir un Etat".
01:20:56 Ça veut dire que le message qu'on envoie à la population palestinienne,
01:20:58 c'est "la voie de la violence est la bonne".
01:21:00 Et c'est dramatique, ça veut dire qu'il y a eu plein d'occasions
01:21:03 de créer un Etat palestinien, de créer l'indépendance palestinienne,
01:21:05 qui ont été notamment ratées par les Palestiniens,
01:21:07 un nombre de fois incalculable avec Arafat dans les années 2000,
01:21:10 avec Abou Mazen plus tard également en 2009,
01:21:12 il y a eu plein de propositions sur la table,
01:21:14 Ehoud Barak, il y a eu plein de choses.
01:21:16 Le retrait de Gaza qui s'est transformé par un temple islamiste à Gaza,
01:21:19 il y a eu plein d'opportunités ratées.
01:21:21 Et au bout du compte on leur dit "vous savez quoi, le pogrom, c'est la bonne méthode,
01:21:25 allez-y, faites un pogrom, on va vous reconnaître un Etat palestinien".
01:21:28 Et c'est quoi la prochaine étape ?
01:21:30 Faites un autre pogrom et après vous serez membre de l'ONU.
01:21:32 Et puis enfin une dernière question, s'il y a un Etat palestinien,
01:21:35 c'est qui le gouvernement ? C'est qui les responsables ?
01:21:37 En 6 jours d'année il y a Abou Mazen, Marc Moudabas,
01:21:39 qui a été élu en 2005 pour 4 ou 5 ans, en 2024.
01:21:42 Et il est détesté par tout le monde côté palestinien.
01:21:45 À Gaza il y a la dictature islamiste, les deux territoires ne communiquent même pas.
01:21:48 Quand il y a un Etat, en droit constitutionnel,
01:21:51 mes souvenirs sont bons, quand j'étais étudiant,
01:21:53 on dit qu'il y a un gouvernement, un Etat, un peuple, des frontières, un gouvernement.
01:21:57 C'est qui le représentant ? C'est qui le responsable du pogrom ?
01:22:00 On va se traîner qui en justice pour ce qui s'est passé ?
01:22:03 Merci beaucoup Julien Baloul.
01:22:05 Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.
01:22:08 Votre message est extrêmement clair, pas de prime au terrorisme,
01:22:12 pas de prime aux abominations commises par le Hamas.
01:22:16 Merci beaucoup Julien Baloul.
01:22:18 A bientôt, bonne journée à vous.
01:22:20 Le rappel des titres, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité,
01:22:23 avec Augustin Donadieu, tout de suite.
01:22:25 Les Français sont favorables à un abaissement de l'âge de la majorité pénale à 16 ans.
01:22:32 Résultat de notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
01:22:36 Face à la délinquance des jeunes, 76% des Français veulent baisser l'âge de la majorité à 16 ans.
01:22:41 Seulement 21% y seraient opposés.
01:22:44 Dans le détail, 63% des sympathisants de gauche sont favorables,
01:22:48 contre 89% à droite.
01:22:50 Le Sénat a voté cette nuit une proposition de loi visant à renforcer l'arsenal de lutte contre les ingérences étrangères.
01:22:56 Gêle des avoirs financiers, surveillance algorithmique,
01:22:59 ces mesures avaient déjà été adoptées à l'Assemblée Nationale fin mars.
01:23:02 Pour rappel, hier, la Nouvelle-Calédonie était visée par une cyberattaque d'ampleur
01:23:06 dont l'Azerbaïdjan pourrait en être à l'origine.
01:23:09 Et Emmanuel Macron, aux côtés des forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie.
01:23:13 Il est actuellement dans le commissariat central de Nouméa.
01:23:15 Quelques heures plus tôt, à sa descente de l'avion, il a annoncé viser le retour à la paix et à la sécurité,
01:23:20 tout en précisant que les forces de l'ordre resteront aussi longtemps que nécessaire, même durant les Jeux Olympiques.
01:23:27 Votre programme avec Domexpo.
01:23:30 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:23:34 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:23:36 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:23:40 Connecté tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:23:44 La réforme de l'assurance chômage, on en connaît les grandes lignes.
01:23:49 En premier lieu, le maître Guillot, il y a l'allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d'une indemnisation.
01:23:54 Expliquez-nous.
01:23:55 Exactement Romain.
01:23:56 Jusqu'à présent, il fallait avoir travaillé 6 mois au cours des 24 derniers mois pour avoir droit à une indemnisation,
01:24:01 à l'indemnisation au chômage.
01:24:02 Désormais, avec ce nouveau tour de vis, il faudra avoir travaillé 8 mois au cours des 20 derniers mois pour avoir droit au chômage.
01:24:08 Il faut noter qu'ailleurs en Europe, c'est plutôt 12 mois la moyenne.
01:24:11 Il faut avoir travaillé 12 mois dans les deux dernières années pour être indemnisé.
01:24:14 L'idée dernière de cette mesure, c'est évidemment de moins indemniser,
01:24:17 ce qui abuse et qui détourne finalement au profit des règles actuelles pour ne travailler que quelques mois dans l'année
01:24:23 et vivre ensuite des indemnités et les inciter avec cet allongement de la durée de cotisation nécessaire
01:24:28 à reprendre plus rapidement un emploi et si possible à le conserver plus longtemps.
01:24:32 La mesure, elle doit avoir un double effet.
01:24:35 D'abord, verser moins d'indemnités, donc faire des économies.
01:24:38 3,6 milliards d'euros d'économies attendues.
01:24:40 Et puis ensuite, remettre, je le disais, plus de monde au travail.
01:24:43 Le gouvernement espère la création de 90 000 emplois grâce à cette mesure
01:24:47 ou en tout cas le retour à l'emploi de 90 000 personnes.
01:24:50 La ministre Catherine Vautrin veut aussi favoriser l'emploi des seniors.
01:24:53 Oui, on sait qu'en France, on est très en retard par rapport à d'autres pays sur l'emploi des seniors.
01:24:58 Or, les seniors, ce sont souvent les salariés les mieux payés car les plus expérimentés,
01:25:02 mais donc aussi ceux qui coûtent le plus cher à indemniser lorsqu'ils sont au chômage.
01:25:06 Pour inciter à l'emploi des seniors, Catherine Vautrin envisagerait la création d'un bonus à la reprise d'emploi,
01:25:12 a priori versé aux entreprises qui font cet effort.
01:25:15 Le gouvernement va aussi sans doute revoir les conditions de pré-retraite financées par le chômage
01:25:20 et relever de deux ans l'âge à partir duquel on est indemnisé plus longtemps
01:25:24 afin de coller au recul de l'âge légal de départ à la retraite.
01:25:27 Alors, en revanche, on ne parle plus de réduire la durée d'indemnisation. Fini.
01:25:31 Oui, c'est vrai que c'est une mesure que semblait privilégier Gabriel Attal en mars dernier.
01:25:35 La durée, on le sait, était déjà tombée à 18 mois au lieu de 24 avec la précédente réforme.
01:25:40 Là, on évoquait l'idée de réduire la durée d'indemnisation à 12 mois seulement.
01:25:45 Alors, on saura dimanche si Gabriel Attal a retenu ou non cette possibilité lorsqu'il présentera la réforme,
01:25:51 mais il faut savoir que c'est quand même une possibilité cette réduction contre laquelle s'élevaient les syndicats.
01:25:56 Et puis, autre piste dont on parle, un malus étendu à tous les contrats courts
01:26:00 aujourd'hui, la moitié des personnes qui s'inscrivent au chômage après un CDD,
01:26:04 eh bien, ils reprennent un emploi auprès du même employeur.
01:26:07 Il faut un CDD, une période de chômage, un autre CDD.
01:26:10 Là, l'idée, ce serait de pénaliser ces contrats courts à nouveau pour réduire les périodes de chômage.
01:26:16 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
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01:26:33 Alors, à propos de la révision de l'indemnisation du chômage, de la réforme,
01:26:38 je vous pose cette question depuis le début de la matinale.
01:26:40 Est-ce qu'on a un problème d'incitation au retour à l'emploi en France ?
01:26:44 Vous avez flashé le QR code. Voici vos réponses.
01:26:47 Il faudrait réduire l'indemnité chômage.
01:26:52 Déjà, ce serait 8 mois de travail pour 6 mois de chômage.
01:26:56 Et voir un an de travail pour 6 mois de chômage.
01:26:59 C'est trop facile. On prend 6 mois et on est en vacances 6 mois.
01:27:05 La vie est belle, il n'y a pas d'effort.
01:27:07 Combien je vais gagner ? Quand est-ce que je pars en vacances ?
01:27:10 Et si ça ne va pas, je balance tout. Plus de conscience professionnelle.
01:27:13 L'incitation au travail, je suis entièrement d'accord.
01:27:15 Mais les aides sociales, il faudrait surtout déjà tout supprimer.
01:27:21 C'est-à-dire aides sociales, zéro.
01:27:23 Et vous allez voir, tout le monde va se remettre au boulot.
01:27:26 Parce qu'il faut manger quand même à la fin du mois.
01:27:29 Alors, on laisse le chômage comme il est.
01:27:31 C'est normal au cas où une personne perd son emploi.
01:27:34 Mais on supprime toutes les autres aides sociales.
01:27:37 Fini les aides sociales.
01:27:41 - Lamide Guillaume ? - C'est radical.
01:27:45 - Personne ne le propose. - Non.
01:27:48 Plus sérieusement, en réalité, non, fini toutes les aides sociales.
01:27:51 Après, les conditionner, les contraindre.
01:27:54 Est-ce que quand on a entre 25 et 30 ans,
01:27:58 est-ce qu'on a droit au RSA toute sa vie ?
01:28:01 On peut en reparler.
01:28:03 Parce qu'effectivement, si on ne trouve pas au bout de 2, 3, 4 ans un travail,
01:28:06 c'est qu'il y a un problème.
01:28:07 On le cherche mal ou on ne le cherche pas.
01:28:09 Ce qui est vrai, c'est qu'il faut de toute façon réduire l'écart
01:28:12 entre ce qu'on touche en ne travaillant pas et ce qu'on touche en travaillant.
01:28:15 Il faut vraiment que le travail, on le dit, on le répète,
01:28:17 paye plus que les aides.
01:28:19 Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas.
01:28:20 Et c'est ça qu'il faut corriger.
01:28:21 - Noir, c'est noir.
01:28:22 Vous vous souvenez évidemment de la chanson de Johnny Hallyday en 1966.
01:28:25 Elle a été reprise par Chimène Baddy.
01:28:27 On l'écoute.
01:28:38 - Reprise par Chimène Baddy en version gospel,
01:28:41 dans un album qui va sortir en novembre prochain.
01:28:44 Chimène Baddy a voulu rendre hommage à Johnny,
01:28:46 avec qui elle a partagé la scène, évidemment.
01:28:48 Écoutez.
01:28:49 - C'est fini, oh, oh, oh, oh, ça me rend fou
01:28:55 J'ai cru à ton amour et je perds tout
01:29:01 Je suis dans le noir
01:29:07 Et j'ai du mal à croire
01:29:11 Au gris de l'ennui
01:29:14 Et je t'ai pris, oh, oh, oh, oh
01:29:18 Je ferais tout
01:29:21 Pour sauver notre amour
01:29:24 Tout jusqu'au bout
01:29:27 Boum, boum, boum, boum
01:29:29 - C'était votre programme avec eBay.
01:29:31 Et pour encore plus d'art et de collection,
01:29:33 rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
01:29:36 - 8h moins d'heure, c'est bien cette reprise.
01:29:39 - C'est pas mal, c'est très dynamique.
01:29:41 - La reprise de Chimène Baddy, ça réveille.
01:29:43 - Oui, ça réveille, c'est bien.
01:29:44 Parfois les reprises ne sont pas très heureuses, là, elle l'est.
01:29:47 - La violence devient un mode d'action politique habituel,
01:29:51 nous dira Paul Sujit dans un instant,
01:29:53 juste après la pause. A tout de suite.
01:29:55 Emmanuel Macron est en Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs heures.
01:30:01 Il a demandé bien sûr le retour de l'ordre après des jours de chaos.
01:30:05 Ce qui frappe à Nouméa comme ailleurs, Paul Sujit,
01:30:08 c'est à quel point la violence devient un mode d'expression politique.
01:30:12 - Oui, Emmanuel Macron a bien sûr raison de rappeler à l'ordre
01:30:15 la Nouvelle-Calédonie et c'est le principal but de son voyage.
01:30:19 C'est à ça qu'on mesurera la réussite de ce déplacement.
01:30:22 Mais effectivement, et c'est plutôt rationnel,
01:30:24 les émeutiers de Nouméa, au fond, savent qu'ils ont déjà gagné.
01:30:27 Emmanuel Macron a bien sûr promis qu'il n'y aura pas de retour en arrière institutionnel.
01:30:31 C'est pas possible, le dégel du corps électoral,
01:30:33 c'est une nécessité démocratique inéluctable.
01:30:35 En revanche, le processus va probablement être encore ralenti.
01:30:38 Donc, grâce aux émeutes, en quelque sorte, les indépendantistes gagnent du temps.
01:30:42 Surtout, ils seront de nouveau écoutés soigneusement,
01:30:44 il y aura certainement des concessions qui seront apportées en guise de cadeaux d'apaisement.
01:30:47 Et la violence devient un mode d'expression politique comme un autre,
01:30:50 une façon d'exister, au fond, à l'heure de l'info en continu,
01:30:53 qui passe par le choc des images.
01:30:55 On l'a vu de nombreuses fois ces dernières années.
01:30:58 On l'a vu depuis les Gilets jaunes jusqu'au Black Bloc devenus habituels
01:31:01 en tête de cortèges syndicaux.
01:31:03 On l'a vu exploser aussi cette violence sur fond de lutte
01:31:06 contre la police prétendument raciste lors des émeutes suite à la mort de Nael en juin dernier.
01:31:10 On les voit de façon plus sporadique aussi,
01:31:12 dans la vie politique ordinaire malheureusement,
01:31:14 pas seulement sous l'œil des caméras,
01:31:16 lorsqu'il y a des élus qui sont pris à partie ou agressés.
01:31:19 Là, on le voit aussi en période électorale,
01:31:21 de nombreux groupes de militants politiques,
01:31:23 tous bords confondus d'ailleurs, qui se font agresser et prendre à partie.
01:31:26 Comment est-ce que vous expliquez cette banalisation de la violence ?
01:31:29 Je crois que la banalisation est d'abord intellectuelle.
01:31:32 C'est-à-dire qu'on en vient finalement à prendre l'habitude de légitimer
01:31:35 un certain nombre de violences.
01:31:37 Et pour ça, c'est parce qu'on a pris l'habitude aussi de nommer "violence"
01:31:40 beaucoup de choses qui n'en sont pas, ou qui ne sont pas de la violence physique.
01:31:43 C'est ce que Pierre Bourdieu, dans les années 70,
01:31:45 appelle la "violence symbolique".
01:31:46 Et toute la gauche bien pensante après lui a repris l'expression,
01:31:49 une résurgence au fond du prisme marxiste
01:31:51 qui lie le monde uniquement à l'aune de l'antagonisme
01:31:53 entre le prolétaire et le bourgeois.
01:31:55 Cette nouvelle gauche intellectuelle adopte une même vision binaire,
01:31:58 ressuscite l'idée que le monde est un affrontement permanent
01:32:01 entre les puissants, les dominants et les dominés,
01:32:04 et que la domination des puissants, que ce soit les riches, les hommes, les blancs,
01:32:07 c'est une forme de violence symbolique.
01:32:09 Donc la violence serait partout, et donc la gauche dit au fond
01:32:12 "la violence de ceux qui frappent n'est pas pire que la violence de ceux qui possèdent,
01:32:16 la violence de ceux qui exercent cette domination".
01:32:18 Alors qu'il n'y a qu'une seule violence qui est légitime,
01:32:21 c'est celle des forces de l'ordre, quand elles tentent de rétablir le calme.
01:32:25 Oui bien sûr, et effectivement ce monopole de la violence légitime
01:32:27 on le voit être de plus en plus contesté.
01:32:29 D'ailleurs ce qui permet à certains de mettre sur le même plan
01:32:31 toutes les victimes lorsqu'il y a des violences.
01:32:33 Je regrette un peu par exemple qu'en arrivant à Nouvelle-Calédonie,
01:32:35 Emmanuel Macron observe un moment de recueillement
01:32:38 pour toutes les victimes, les émutiés et les gendarmes.
01:32:40 On ne peut pas mettre sur le même plan les gendarmes qui sont morts en défendant l'ordre,
01:32:44 et puis évidemment les autres victimes, même si toutes les victimes sont regrettables.
01:32:48 La notion de violence légitime, qui est une notion inventée par Max Weber,
01:32:52 elle est importante parce que selon lui, c'est à cela qu'on reconnaît l'État.
01:32:55 L'État c'est ce qui revendique et qui exerce le monopole
01:32:58 de la violence légitime sur son territoire.
01:33:00 Mais le fait que la gauche, de plus en plus souvent,
01:33:03 légitime d'autres formes de violences de groupes concurrents de l'État,
01:33:06 eh bien ça montre qu'au fond, on est dans une vision où finalement,
01:33:11 la présence même de l'État sur le territoire devient contestable,
01:33:14 et le risque c'est d'en arriver à une destitution en bonne et due forme
01:33:18 de l'État au profit de groupuscules politiques aux intérêts divergents.
01:33:22 Face à une société violente, il n'y a qu'une seule solution, il faut un État fort.
01:33:25 Merci beaucoup Paul. Cette déclaration du président de la République,
01:33:28 à l'instant justement, Emmanuel Macron, qui évoque un mouvement d'insurrection absolument inédit.
01:33:34 Voilà, on va y revenir évidemment dès le début du journal de 8h.
01:33:37 8h10, soyez là, Laurence Ferrari reçoit ce matin Prisca Teveneau,
01:33:41 la porte-parole du gouvernement.
01:33:43 Prisca Teveneau, invité de Laurence Ferrari, 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
01:33:47 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:33:50 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:33:53 La météo avec Groupe Verlaine.
01:33:55 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:33:58 Groupe Verlaine.
01:33:59 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:34:03 Légère et résistante.
01:34:05 Alexandra Blanc, on ne s'en sort pas des orages encore aujourd'hui.
01:34:11 Oui, les journées passent et se ressemblent mon cher Augustin,
01:34:13 avec des conditions météo encore agitées aujourd'hui.
01:34:15 Ce matin, un temps très brumeux, très nuageux sur 90% du territoire,
01:34:19 avec deux nouveaux orages qui pourraient localement éclater
01:34:22 dans le courant de la matinée entre la façade ouest et les régions de l'est.
01:34:25 Et puis dans l'après-midi, on va de nouveau avoir ces orages bien localisés,
01:34:29 bien forts, parfois accompagnés de grêle, avec toujours ce temps insupportable.
01:34:32 Ce sera à peu près la même journée qu'hier, avec un temps très nuageux,
01:34:38 quelques averses et un temps partiellement nuageux au pied des Pyrénées
01:34:42 ou encore en remontant vers les Ardennes.
01:34:44 Côté température, ça reste un peu frais ce matin par endroits,
01:34:47 avec localement seulement 8 degrés pour le plus envelé.
01:34:50 10 degrés sur l'ouest du pays et dans l'après-midi,
01:34:53 on reste évidemment en dessous des normales de saison.
01:34:55 Seulement 16 degrés en Bretagne, 16 degrés également du côté de Clermont-Ferrand.
01:34:59 Vous aurez 20 degrés à Paris et seulement 19 degrés pour Toulouse.
01:35:03 Il est 8 heures, bienvenue à tous, bienvenue dans la matière de la laune.
01:35:25 Emmanuel Macron qui parle donc d'un mouvement d'insurrection absolument inédit.
01:35:30 Le président de la République qui est en Nouvelle-Calédonie depuis quelques heures maintenant.
01:35:34 Il s'est rendu dans le commissariat central de Nouméa
01:35:37 pour rencontrer des membres des forces de l'ordre.
01:35:40 Reportage dès le début de ce journal.
01:35:43 1900 euros, c'est le montant de la prime que recevront les travailleurs de la SNCF
01:35:48 qui travailleront pendant les Jeux Olympiques.
01:35:51 La direction de la SNCF a donc cédé, on peut le dire, au chantage des cheminots.
01:35:55 Qu'en pensez-vous ? Tiens, on vous a posé la question.
01:35:58 Et puis les vrais stars hier soir à Cannes étaient les acteurs handicapés du film.
01:36:03 Un petit truc en plus, fini les mines qu'ont passées de certaines vedettes du cinéma.
01:36:07 Vous savez, sur le tapis rouge, il y avait hier soir une incroyable joie communicative d'être là.
01:36:13 On va vous montrer ça et vous entendrez Artus, la vedette du film, qui l'a également réalisé.
01:36:19 Emmanuel Macron a donc déclaré il y a quelques instants
01:36:22 que ce qui s'est passé en Nouvelle-Calédonie était un mouvement d'insurrection absolument inédit.
01:36:27 Il était là il y a quelques minutes avec les forces de l'ordre.
01:36:30 Il s'est entretenu avec elles à huis clos.
01:36:33 Il a annoncé un renfort qui devrait arriver sur l'île dans les prochains jours.
01:36:37 On revient sur le début de sa visite avec Maxime Legay.
01:36:40 C'est une arrivée présidentielle qui était très attendue.
01:36:46 Sur le tarmac de l'aéroport, Emmanuel Macron a tout de suite précisé l'objectif premier de son déplacement.
01:36:52 Ma volonté ici avec les ministres et l'ensemble du gouvernement d'être aux côtés de la population
01:36:59 et pour que le plus vite possible ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité.
01:37:05 12 heures sur place suffiront. Vous êtes prêts à rester plus longtemps ?
01:37:09 Bien sûr.
01:37:10 Après avoir survolé une partie de l'île en hélicoptère,
01:37:13 le président a rencontré des élus locaux et acteurs économiques à Nouméa.
01:37:17 Le chef de l'État a observé une minute de silence en hommage aux si morts de ces derniers jours
01:37:22 avant de clarifier d'emblée la situation sur le devenir de l'archipel.
01:37:26 L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière.
01:37:28 L'apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l'expression populaire qui s'est déjà jouée.
01:37:33 L'apaisement ne peut pas être de nier en quelque sorte un chemin qui a déjà été fait.
01:37:38 Emmanuel Macron a également reconnu l'existence de discrimination raciale dans l'accès à l'alimentation.
01:37:44 Il y a aussi la détresse qu'il y a en termes d'approvisionnement, d'alimentation,
01:37:48 avec un racisme qu'on ne pensait pas voir revenir, il faut le dire.
01:37:55 Mais personne ne peut accepter qu'on puisse avoir accès à la nourriture, à l'alimentation
01:37:59 parce qu'on a telle ou telle couleur de peau, telle ou telle origine.
01:38:01 Le président s'est dit plutôt défavorable à une prolongation de l'état d'urgence au-delà du délai légal.
01:38:07 Les 3000 forces de l'ordre déployées sur le territoire ultramarin resteront elles aussi longtemps que nécessaire.
01:38:14 Alors Emmanuel Macron va faire des annonces dans les heures qui viennent.
01:38:18 Qu'est-ce qu'il pourrait annoncer Gautier Lebret ?
01:38:20 Le plus vraisemblable, ce qu'on entend partout, y compris dans les rangs de la majorité,
01:38:23 que ce soit la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Brown-Pivet,
01:38:26 Clément Beaune, tenant de l'aile gauche, ancien ministre des Transports,
01:38:28 Sacha Houllier, président de la Commission des lois,
01:38:31 même l'un des députés Renaissance de Nouvelle-Calédonie, favorable au dégel du corps électoral
01:38:35 qui va permettre à 25 000 Français de voter s'ils résident sur l'île depuis au moins 10 ans,
01:38:40 c'est le report du Congrès pour enteriner cette révision constitutionnelle.
01:38:44 Pour une raison simple, parce que ça va même faire les affaires d'Emmanuel Macron,
01:38:47 à l'heure où on se parle, il n'a pas les 3/5e pour faire cette révision constitutionnelle.
01:38:52 Quand vous changez la Constitution, en Congrès, sénateurs et députés réunis,
01:38:55 il faut 3/5e des représentants du peuple français.
01:38:59 C'est ce qui s'était passé pour l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
01:39:02 Donc vraisemblablement, la mesure forte de ce déplacement pour tenter de gagner du temps,
01:39:07 de calmer les choses, c'est le report.
01:39:09 Mais hors de question de remettre en cause les 3 en référendum et d'en faire un nouveau dans 40 ans
01:39:13 comme le proposait Marine Le Pen, c'est ce qu'on comprend avec ses premières prises de parole à Nouméa, du chef de l'État.
01:39:18 Merci Gauthier. La FNCF propose à ses cheminots jusqu'à 1900 euros de prime pour ceux qui travailleront
01:39:24 durant les Jeux Olympiques. Cette proposition n'a pas encore été acceptée par les syndicats,
01:39:28 mais elle constitue un premier pas vers l'accord.
01:39:31 Cette prime journalière de 95 euros bruts sera accordée aux 50 000 cheminots mobilisés sur tout le territoire,
01:39:38 quel que soit leur métier. L'accord prévoit aussi un forfait de 50 euros par jour et par foyer
01:39:44 pour les frais de garde d'enfants. Alors nous vous avons demandé si cette prime était méritée.
01:39:49 Écoutez vos réponses.
01:39:50 Je ne comprends pas du tout la relation entre une prime et les JO. Je ne comprends pas.
01:39:55 Surtout venant des cheminots qui finalement les accumulent pas mal.
01:40:00 Je pense que c'est un corps de métier qui mérite encore plus que ce qui est prévu pour 95 euros.
01:40:05 C'est rien par rapport à tout ce qu'on va subir, les augmentations par rapport aux transports, etc.
01:40:09 Je pense que c'est un scandale. C'est du racket organisé de donner des primes alors qu'on devrait être fiers de recevoir les JO.
01:40:17 Ça s'est mérité. Dans certains points, je trouve que c'est assez intéressant parce que ça va être difficile pour eux
01:40:22 dans une période assez intense par rapport aux touristes qui vont venir.
01:40:26 Mais c'est ce qu'on se disait tout à l'heure. La prime, pourquoi pas ?
01:40:30 Mais après, une fois que ça s'est bien passé, une prime, c'est pour récompenser quand ça se passe bien.
01:40:34 Oui, elle est automatique et elle est acquise.
01:40:37 Elle est fixée sur le montant des primes qui seront versées aux forces de l'ordre jusqu'à 1900 euros.
01:40:41 Quel souffle hier soir au Festival de Cannes et son tapis rouge où les vedettes et tout le monde du cinéma
01:40:47 apparaissent souvent quelque peu compassés, voire blasés. L'équipe du film, un petit truc en plus, a mis l'ambiance fort
01:40:53 de leur 3 millions de spectateurs. Artus, Clovis Cornillac et les acteurs handicapés étaient aux anges.
01:40:59 Ils avaient tous le sourire et ça fait du bien de voir ça. Beaucoup de joie.
01:41:04 8h06, Prescat Evneau, invité de Laurence Ferrari.
01:41:07 Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1. Bonjour Prescat Evneau.
01:41:14 Bonjour Laurence Ferrari.
01:41:15 Porte-parole du gouvernement. Emmanuel Macron est arrivé en Nouvelle-Calédonie avec des paroles d'apaisement mais de fermeté.
01:41:20 L'apaisement ne veut pas dire retour en arrière a-t-il dit ? Cela veut dire on ne cède pas face à la violence des indépendantistes ?
01:41:27 Déjà le premier enjeu c'est effectivement de rappeler que le président de la République, Emmanuel Macron, est en Nouvelle-Calédonie
01:41:33 en tant que garant des institutions. Je pense que vous avez là la réponse à votre question.
01:41:38 Le premier enjeu qu'il a eu déjà c'est de se recueillir. Recueillir parce qu'à l'issue de cette semaine de violences inouïes,
01:41:44 il y a eu six morts dont deux gendarmes pour lesquels nous devons avoir un message particulier à l'endroit de leur famille et de leurs proches.
01:41:52 Mais le message ? Un message de fermeté donc ?
01:41:54 Un message de fermeté mais aussi d'écoute. Parce que l'enjeu d'être sur place directement c'est pouvoir aussi avoir cette capacité de renouer avec le dialogue.
01:42:03 De pouvoir écouter toutes les forces en présence, coutumières, institutionnelles, politiques mais également économiques.
01:42:08 Parce qu'au-delà du dialogue qu'il va falloir mettre en place pour avoir un accord global, il faut aussi préparer à la reconstruction.
01:42:14 Quel accord global ? Puisque vous me dites que la réforme va être maintenue en l'état du corps électoral. Quel accord ?
01:42:20 Ce que je vous dis sur la réforme c'est que c'est pas simplement moi qui le dis. C'est les habitants de la Nouvelle-Calédonie qui l'ont dit.
01:42:28 Pas une fois, pas deux fois mais trois fois à l'endroit d'un référendum d'où nous devons respecter les conclusions en tant que démocratie
01:42:35 habituée à respecter ce que les urnes disent. Ensuite, qu'est-ce que va être cet accord global ?
01:42:41 Permettez-moi de le dire et on voit les images ici. Attendons d'avoir les conclusions de l'ensemble des échanges que le Président de la République aura sur place.
01:42:48 Qu'il a en ce moment, il pourra effectivement faire ses annonces et prendre la parole d'ici quelques heures maintenant avec le décalage horaire.
01:42:54 Bien sûr. Emmanuel Macron a aussi parlé d'un mouvement d'insurrection inédit que personne n'avait vu venir.
01:43:00 Que personne n'avait vu venir, Prescat et Noeud. Sérieusement, tout le monde savait extrêmement bien ce qui allait se passer à partir du moment où cette réforme était votée.
01:43:07 Vous le saviez parfaitement. Est-ce qu'il y avait des tensions ? Est-ce qu'il y a un contexte compliqué, tendu ? Oui, mais la violence que nous avons vue...
01:43:16 Donc tout le monde l'avait vu venir ? Pardon, la violence que nous avons vue. Personne ne pouvait imaginer une telle violence.
01:43:21 C'est la raison pour laquelle nous avons tout de suite déployé des renforts inédits sur place.
01:43:26 Plusieurs cellules interministérielles de crise ont été réunies et présidées par le Premier ministre lui-même.
01:43:31 J'ai assisté et donc je peux aussi témoigner de ce qui a été mis en place. Aussi bien des renforts en hommes et en femmes, bien évidemment, de sécurité.
01:43:39 3 000 forces de l'ordre sont déjà sur place. C'est deux fois plus que ce qui est normalement prévu sur place en Nouvelle-Calédonie.
01:43:46 Il n'y aura d'autres des renforts, Prescat et Noeud ? 3 000 déjà. On était à 1 700 sur place.
01:43:52 1 000 sont venus compléter dès dimanche dernier et le reste arrive dans les heures prochaines.
01:43:58 Il est important de rappeler cela aussi. Ces forces de sécurité vont rester aussi longtemps que nécessaire, si nécessaire, comme l'a répété et rappelé le Président de la République.
01:44:08 Le Président se rend aussi sur place avec le carnet de chèques, bien sûr. Les violences ont eu des conséquences considérables sur l'économie locale.
01:44:14 On parle d'un milliard d'euros de dégâts. C'est l'État qui va réquéler la facture, c'est-à-dire nous, l'État français.
01:44:20 Ce n'est pas tant d'y aller avec le carnet de chèques, c'est aussi de comprendre ce qui se passe. Nous avons des familles, des travailleurs qui ont tout perdu.
01:44:28 Et qu'est-ce qu'on fait ? On reste les bras croisés, on les regarde ? Il faut pouvoir être là aussi, en solidarité nationale.
01:44:34 Cela ne veut pas dire que nous allons dédouaner, décharger les responsables de ces actes.
01:44:39 C'est la raison pour laquelle le procureur général est sur place, mobilisé, avec des directives très précises qui ont été données pour aller très vite sur la capacité d'interpeller celles et ceux qui sont coupables de cela.
01:44:50 Plus de 300 gardes à vue ont été déjà mis en place et les déferments ont commencé.
01:44:55 Il n'empêche que ces dégâts sont là et il va bien falloir réparer. Cela rend encore une fois la cause des intimidations encore plus liée à la République française, finalement.
01:45:02 C'est ça le paradoxe ?
01:45:04 Il n'y a pas de paradoxe, il y a une réalité à rappeler, celle de l'État de droit et celle que la démocratie s'est exprimée par trois fois.
01:45:10 Encore une fois, le dialogue ne veut pas dire renoncement et c'est bien ce que le président de la République a rappelé d'ailleurs.
01:45:15 Deux questions encore. Édouard Philippe, ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron, dit "j'espère que les annonces du président seront à la hauteur de la situation". Il lui donne des leçons ?
01:45:23 Non. Il rappelle simplement que nous devons être à la hauteur collectivement.
01:45:26 Et Edouard Philippe a tout à fait raison de le dire, à l'endroit du fait qu'il fait partie de la présidence d'Emmanuel Macron.
01:45:32 Ça a été un homme fort de la présidence d'Emmanuel Macron. Ça a été un des premiers ministres qui a suivi de près le dossier de la Nouvelle Calédonie en sa qualité de Premier ministre.
01:45:42 Et évidemment, nous serons à la hauteur des attentes.
01:45:45 Il doit aussi, Emmanuel Macron, se prononcer sur le Congrès. Est-ce qu'il faut que le Congrès se réunisse ?
01:45:51 Est-ce que ça pourrait être ça, en fait, cette annonce qui permettrait à la fois d'apaiser un peu les tensions, le report du Congrès ?
01:45:58 Allez, on se donne un peu de temps avant de voter cette réforme.
01:46:01 Je pense que sur cette conclusion que vous soulignez éventuelle, le président de la République aura l'occasion de se prononcer dessus.
01:46:07 Et c'est un peu compliqué d'essayer de raconter l'histoire tant qu'on n'a pas lu le livre.
01:46:11 Il est en ce moment en train d'échanger, en train de dialoguer, et surtout, et surtout j'insiste, en train d'écouter les uns et les autres.
01:46:16 Il se prononcera vraiment d'ici quelques heures sur ce sujet.
01:46:19 Il les écoute, il était encore au moins du dernier sur place, donc il sait très bien ce qu'ils ont à dire.
01:46:23 Écouter, c'est aussi respecter. Et respecter, c'est respecter, j'insiste sur ça, l'État de droit et la démocratie.
01:46:29 Par trois fois, il y a eu un référendum. Par trois fois, la Nouvelle-Calédonie a exprimé son souhait de rester en France, de rester dans la République.
01:46:37 Marine Le Pen, presque à Thévenaud, a estimé que c'était prendre un risque extrêmement important de faire émerger des violences très lourdes, très graves,
01:46:43 en appelant et en faisant voter le dégel du corps électoral.
01:46:47 Les députés elles-mêmes l'ont voté, mais elle dit que ce n'était pas le bon moment.
01:46:50 Elle a prévenu Gérald Darmanin, dit-elle, elle l'a dit hier matin sur nos antennes, en lui disant que c'était prendre un gros risque.
01:46:56 Qu'est-ce que vous lui répondez ?
01:46:57 Marine Le Pen veut être la responsable, la présidente politique d'une famille qui se veut être patriote.
01:47:03 Moi, ce que j'entends en permanence, c'est que c'est la grande chef de la capitulation.
01:47:08 Elle passe son temps à capituler. Je le redis encore une fois.
01:47:11 Sur quoi ?
01:47:12 Là, elle nous dit qu'en fait, il ne faut pas le dégel, il faut le dégel.
01:47:15 Il faut que ce soit maintenant, il faut que ce soit dans 40 ans.
01:47:17 Il faut, enfin, à un moment, un responsable politique.
01:47:19 Il n'y a pas que politique dans le terme, il y a aussi responsable.
01:47:21 Et il serait bien qu'aujourd'hui, son avis ne change pas au gré de l'opinion qu'elle peut entendre des uns et des autres,
01:47:27 et en l'occurrence, en regardant les actes de violence qui sont faits.
01:47:30 Je le répète encore une fois, Marine Le Pen n'est pas l'alpha et l'oméga de la politique française,
01:47:34 et c'est fort heureux, notamment à l'endroit du dossier La Nouvelle Calédonie.
01:47:38 On va parler de sécurité, presque à Thévenaud.
01:47:40 Madame Amras, j'ai été rendue aux deux agents pénitentiaires tuées dans l'heure la semaine dernière.
01:47:43 On n'a toujours pas retrouvé le fugitif, moi, Madame Amras, et ses complices.
01:47:47 Vous nous assurez qu'ils seront rattrapés ?
01:47:49 La République gagne toujours et les forces de l'ordre gagnent toujours.
01:47:53 Et je tiens à le rappeler, ça a été rappelé d'ailleurs par le Premier ministre lui-même à différentes occasions,
01:47:58 mais également le garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur.
01:48:01 Ils sont traqués, ils seront retrouvés et ils seront punis à la hauteur des crimes qu'ils ont commis.
01:48:07 Les forces sont mobilisées partout sur le terrain, ils ont été renforcés,
01:48:11 et les autorités françaises ont demandé aussi une note rouge à Interpol
01:48:15 pour pouvoir aussi mettre un mandat d'arrêt à l'international. Ils seront retrouvés.
01:48:18 Est-ce que vous estimez encore, au vu du niveau de violence qui est présent partout sur le territoire français,
01:48:24 que la France est un pays sûr ?
01:48:26 Est-ce que nous avons des difficultés ?
01:48:28 Est-ce que nous avons des difficultés avec une insécurité qui est extrêmement importante,
01:48:32 qui est présente et qui est de plus en plus jeune ?
01:48:34 Oui. Est-ce que nous sommes aujourd'hui dans ce qu'on pourrait appeler une violence d'atmosphère,
01:48:38 avec le principe de radicalité à toute épreuve et de combat à la place de débat ?
01:48:42 Oui, et d'ailleurs, pardon, ça a été rappelé sur votre antenne par Paul Sujit,
01:48:46 qui en faisait une chronique dessus, et il avait tout à fait raison.
01:48:49 Nous devons aujourd'hui regarder cette réalité ne pas l'aîner pour pouvoir effectivement y travailler.
01:48:53 C'est ce que nous faisons, à l'endroit également des renforts que nous avons mis sur les enjeux de la justice
01:48:58 et sur les enjeux de la sécurité.
01:49:00 À la fin de cette présidence d'Emmanuel Macron, les budgets de la sécurité et de la justice vont augmenter de 50 à 60 %.
01:49:07 Ce sont des moyens matériels, financiers et humains que nous devons avoir,
01:49:10 mais c'est aussi une responsabilité collective que nous devons porter.
01:49:13 Responsabilité collective, et je le dis notamment à l'endroit de la classe politique.
01:49:16 La radicalité, ce n'est pas faire de la politique de réponse, ce n'est pas permettre de répondre à ces enjeux.
01:49:22 Et nous avons une partie de la classe politique qui a théorisé la violence en politique.
01:49:27 Quel parti politique ? De qui par exemple ?
01:49:29 La France Insoumise par exemple.
01:49:31 Gabrielle Attal doit faire demain un déplacement sur la justice des mineurs
01:49:35 et sur cette violence des mineurs qui nous saute aux yeux chaque jour.
01:49:39 Il est temps d'agir encore une fois. Quelle nouvelle solution allez-vous proposer ?
01:49:43 Gabrielle Attal en tant que Premier ministre avait déjà mis ce sujet dans sa feuille de route,
01:49:49 en tant que Premier ministre, mais aussi en tant que ministre de l'Éducation nationale.
01:49:52 Souvenez-vous des mesures de fermeté qu'il avait mises en place.
01:49:56 Et puis ça a été aussi l'occasion de le rappeler dans son discours de politique générale en janvier,
01:50:00 lorsqu'il est arrivé à Matignon et qu'il a présenté devant la représentation nationale.
01:50:03 Les discours, c'est bien, les actes, c'est mieux.
01:50:05 Eh bien justement, nous devons continuer sur les actes.
01:50:07 Il a donné un point de rendez-vous le 18 avril, à demain, nous y sommes.
01:50:11 Demain, il pourra se prononcer sur deux grands actes.
01:50:13 Déjà le sujet de la parentalité, parce que c'est vrai que s'il y a des parents qui sont dépassés,
01:50:19 il y a aussi des parents défaillants, et il faut le dire.
01:50:21 Donc nous devons travailler sur cet axe-là.
01:50:23 Et l'autre enjeu, c'est de renforcer les sanctions à l'endroit des délinquants mineurs,
01:50:26 avec des axes qu'il a déjà évoqués sur l'excuse de minorité,
01:50:30 mais également les enjeux de comparution immédiate, mais aussi les pensionnats.
01:50:33 À ce sujet-là, les Français veulent plus de fermeté.
01:50:36 Un sondage CSA/CNews pour Europe 1 et le JDD montre que 76% d'entre eux
01:50:42 sont favorables à l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans.
01:50:45 C'est une piste sur laquelle vous travaillez ?
01:50:47 On doit pouvoir tout regarder.
01:50:48 Et je vous le redis encore, certaines pistes ont déjà été mises sur la table,
01:50:51 sur l'excuse de minorité justement, mais également la comparution immédiate pour les mineurs.
01:50:56 D'accord. Les contours de la réforme de l'assurance chômage se précisent.
01:51:00 La ministre du Travail a dévoilé les pistes qui tiennent l'accord,
01:51:03 alors que la réforme sera présentée la semaine prochaine à l'Assemblée.
01:51:06 Il va devoir, Fall, travailler 8 mois au cours des 20 derniers mois,
01:51:10 au lieu de 6 mois durant les 24 mois actuellement.
01:51:13 Est-ce que vous faites les poches des chômeurs, Prescatevno ?
01:51:15 Est-ce qu'on favorise l'activité ? Oui.
01:51:18 Et nous devons pouvoir continuer à faire en sorte que tout le monde puisse,
01:51:22 quand cela est possible, retrouver le chemin du travail.
01:51:25 Il en va de l'émancipation financière, mais il en va aussi d'une solidarité nationale.
01:51:29 Nous avons aujourd'hui de nombreux Français, et de Français qu'il faut entendre.
01:51:32 Et ils nous disent qu'ils ont l'impression de se lever tôt pour travailler dur,
01:51:36 pour participer à financer des personnes qui sont dans l'inactivité.
01:51:40 Les chômeurs sont des feignants ?
01:51:41 Ce n'est pas ce que je suis en train de dire.
01:51:43 Et je ne vous dirai jamais cela. Je ne sais pas si cela a été votre cas,
01:51:46 mais moi j'ai déjà eu malheureusement des actions dans la vie, et de me retrouver au chômage.
01:51:49 Le premier sujet que je me pose, ce n'est pas combien de temps je vais pouvoir y rester,
01:51:53 mais c'est comment vite je vais retrouver du travail.
01:51:56 Et c'est ça que nous devons avoir en chemin et en ligne de crête.
01:51:58 Et c'est ce que nous faisons depuis 2017.
01:52:00 Au-delà des mots, vous le dites de façon très juste sur le sujet précédent,
01:52:04 nous avons des actes et nous avons un bilan.
01:52:06 Quand nous sommes arrivés au pouvoir en 2017 avec Emmanuel Macron,
01:52:08 et qu'il avait promis de mettre fin au chômage de masse,
01:52:10 tout le monde nous a rionné en disant que ce serait impossible.
01:52:12 Et bien force est de constater qu'aujourd'hui, le chômage de masse a disparu.
01:52:15 Nous avons créé 2,5 millions d'emplois.
01:52:17 Nous avons permis de réindustrialiser la France pour avoir aussi cette capacité productive extrêmement importante
01:52:22 qui fait notre fierté nationale.
01:52:24 Et nous avons aussi permis à des chômeurs de longue durée de se réinsérer professionnellement.
01:52:28 Et bien nous allons continuer, et nous devons continuer à le faire.
01:52:30 Encore un mot sur cette réforme.
01:52:33 Le gouvernement souhaiterait créer un bonus à la reprise d'emploi pour les seniors de 57 ans,
01:52:37 et dans le même temps plafonner les indemnisations des chômeurs proches de la retraite.
01:52:40 Où est la cohérence ?
01:52:41 Sur l'ensemble de ces sujets, le Premier ministre aura l'occasion d'y revenir.
01:52:45 Parce que je vous le dis aussi, pendant que nous sommes en train de parler,
01:52:48 et sur les sujets que vous avez évoqués en pistes effectivement possibles,
01:52:52 la ministre du Travail est en ce moment en train de consulter les partenaires sociaux.
01:52:56 Le premier enjeu c'est d'avoir cette présentation et cette discussion avec les partenaires sociaux,
01:53:00 et ensuite bien évidemment de venir vers vous pour vous les présenter.
01:53:03 Le Premier ministre se prononcera normalement d'ici dimanche.
01:53:06 Prisca Téveneau sur CNews et sur Europe 1.
01:53:08 Les européennes, ça y est, on est dans la dernière ligne droite.
01:53:11 Votre liste est toujours en difficulté dans les intentions de vote, dans les sondages.
01:53:15 Jordan Bardella est à plus de 30%.
01:53:17 Vous pensez sincèrement qu'il est encore possible d'inverser la tendance,
01:53:20 qui est une dynamique à la baisse, pour Valérie Ayé ?
01:53:22 Je pense sincèrement que la conclusion, elle sera le 9 juin dans les urnes.
01:53:27 Et les bulletins qui seront dans les urnes le 9 juin devront permettre de faire élire des eurodéputés
01:53:32 qui aiment la France, qui veulent défendre la France avec fierté,
01:53:36 sans nier les difficultés auxquelles nous devons faire face.
01:53:38 La France et l'Europe ?
01:53:39 Et aujourd'hui, la France et l'Europe, mais porter la France en Europe.
01:53:42 Et c'est ça le sujet aujourd'hui.
01:53:44 Et moi quand vous me dites qu'effectivement nous avons la liste de Jordan Bardella qui caracole en tête,
01:53:48 c'est une réalité dans les sondages, je n'ai pas entendu une seule fois Jordan Bardella,
01:53:52 ou d'ailleurs ses colliciers, ou d'ailleurs Marine Le Pen, avoir un mot positif à l'endroit de la France.
01:53:56 Pas une seule fois, au cours des dernières semaines, au cours des derniers mois.
01:54:00 Que peut-on attendre d'un homme qui est incapable de dire son amour de la France et de défendre la France ?
01:54:04 Quand il dit qu'il va pouvoir effectivement lutter contre l'immigration illégale,
01:54:08 contrôler les frontières, il vote contre au Parlement européen.
01:54:11 Quand il nous dit qu'il va défendre l'intérêt économique de la France,
01:54:14 il vote contre les ingérences, les géants du numérique chinois et américain.
01:54:18 Et pareil sur les ingérences, il nous dit qu'il veut défendre la voix des Français,
01:54:22 il vote contre des textes qui veulent lutter contre les ingérences étrangères.
01:54:25 Donc moi ce que je dis simplement, c'est qu'effectivement nous avons le rassemblement à 29-30% des voix,
01:54:29 le rassemblement national il se dit se patriote, mais son patriote de quel pays ?
01:54:33 - Lequel à votre avis ? - Bah pas le nôtre.
01:54:35 Pourtant c'est l'homme qui vous fait peur, Gabriel Attal, de débats avec lui ce soir.
01:54:40 Pourquoi ? Pour tenter encore une fois d'inverser la machine ?
01:54:44 Je crois que la peur n'est pas dans notre camp, mais vraiment, vraiment.
01:54:47 Vous pensez qu'elle est dans le camp du rassemblement national ?
01:54:49 Écoutez, on va être très simple, je crois qu'il ne faut pas refaire l'histoire.
01:54:52 Emmanuel Macron, pardon.
01:54:54 Gabriel Attal est Premier ministre et en sa qualité de Premier ministre,
01:54:58 il avait proposé à la Présidente du premier groupe d'opposition
01:55:01 de débattre avec lui dans le respect des institutions qui sont les nôtres.
01:55:04 - Et il lui a proposé de faire belle voix ? - Ça a été dit plusieurs fois.
01:55:07 - Je n'ai pas vu passer l'invitation. - Il n'a pas besoin d'une invitation,
01:55:10 il l'a dit d'ailleurs micro-ouvert.
01:55:12 Et qu'est-ce que fait Marine Le Pen ? Elle se carapate.
01:55:14 Oui, Jordane Bardella va au secours de Marine Le Pen,
01:55:16 qui comme d'habitude, comme d'habitude, quand il y a des responsabilités à prendre,
01:55:20 elle se débine.
01:55:21 Marine Le Pen qui était notre invitée hier matin, à votre place,
01:55:24 demande aux Français qu'ils infligent la pire défaite possible au Président de la République
01:55:29 et elle compte bien, une fois les élections européennes passées,
01:55:32 demander la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:55:34 Que lui répondez-vous ce matin ?
01:55:36 Qu'il faut peut-être reprendre ses cours d'éducation civique.
01:55:38 - Peut-être. - Pourquoi ?
01:55:39 Parce qu'en fait, Emmanuel Macron a été élu au suffrage universel direct, démocratiquement,
01:55:43 et il est Président de la République jusqu'en 2027.
01:55:46 Elle veut la défaite, elle se sert de ce bulletin extrêmement important,
01:55:49 de ce moment du 9 juin extrêmement important pour la France,
01:55:53 pour avoir une revanche personnelle.
01:55:54 Moi, je lui dis que plutôt que d'avoir une revanche personnelle
01:55:57 et d'essayer de s'en sortir d'un point de vue de l'égo,
01:56:00 qu'elle devrait porter la voix de la France et avoir une victoire pour la France européenne.
01:56:04 Il n'y aura pas de dissolution, comme elle le veut, du Président de la République.
01:56:08 Il ne démissionnera pas, il est élu démocratiquement,
01:56:10 et en tant que représentante française, elle devrait le savoir
01:56:13 et respecter l'état de droit dans lequel nous sommes.
01:56:15 C'est une élection européenne, ne le dites-vous, ce n'est pas une élection nationale,
01:56:18 rien ne changera au plan national, quel que soit le résultat du scrutin du 9 juin ?
01:56:23 Mais il y aura des changements au niveau national,
01:56:25 mais pour les Français, pour le quotidien des Français.
01:56:28 Marine Le Pen, je l'ai entendu, hier, elle a beaucoup parlé d'elle,
01:56:31 moi, je, moi, je, moi, je, ce qui joue le 9 juin,
01:56:33 ce n'est pas elle, ni Jordane Bardella, c'est le quotidien des Français,
01:56:37 sur le sujet des ingérences, sur le sujet de la réindustrialisation,
01:56:40 pour justement l'emploi, pour le sujet aussi de notre capacité
01:56:44 à défendre l'exception française à l'endroit des agriculteurs,
01:56:47 à l'endroit de notre souveraineté alimentaire.
01:56:49 Il ne s'agit pas de Marine Le Pen et de son usine familiale,
01:56:52 mais franchement, à un moment, il va falloir qu'elle se mette face à ses responsabilités,
01:56:55 qu'elle se remette de sa défaite de 2022 à 2017.
01:56:59 En 2027, on aura le temps de venir à nouveau débattre.
01:57:02 Merci beaucoup Priska Tevneau, porte-parole du gouvernement.
01:57:04 C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:57:07 CNews, il est 8h30, merci à vous d'être là,
01:57:13 merci à Laurence Ferrari et à son invité Priska Tevneau,
01:57:16 porte-parole du gouvernement.
01:57:18 Plusieurs annonces ont été faites, on va y revenir évidemment dans un instant.
01:57:21 Emmanuel Macron s'entretient actuellement avec des jeunes en Nouvelle-Calédonie.
01:57:25 Le président de la République qui parle, je cite, d'un "mouvement d'insurrection absolument inédit".
01:57:31 Il s'est rendu dans le commissariat central de Nouméa
01:57:33 pour rencontrer des membres des forces de l'ordre.
01:57:36 Régine Delfour, envoyée spéciale de CNews en Nouvelle-Calédonie,
01:57:40 avec nous en direct dans un instant.
01:57:41 A tout de suite, Régine.
01:57:42 76% des Français sont favorables à ce qu'on abaisse l'âge de la majorité pénale à 16 ans.
01:57:48 16 ans, c'est ce que révèle un sondage CSA pour CNews Europe 1,
01:57:53 le JDD qu'on vous révèle ce matin.
01:57:55 Le détail dans ce journal et puis on en parlera avec vous, Pierre Gentillet, avocat.
01:58:00 Vous allez nous dire ce que vous en pensez.
01:58:02 A tout de suite. Bonjour.
01:58:04 Et puis ces images épouvantables des vidéos de soldats israéliens aux mains du Hamas
01:58:10 démontrent une nouvelle fois la monstruosité des terroristes du Hamas.
01:58:14 C'est une manière pour Benjamin Netanyahou de justifier la poursuite de la guerre à Gaza.
01:58:19 Ce sont des images qui sont diffusées à la demande des familles des otages.
01:58:25 On va en parler.
01:58:26 Emmanuel Macron était il y a quelques minutes aux côtés des forces de l'ordre
01:58:30 dans un commissariat, le commissariat central de Nouméa.
01:58:34 Il est actuellement en train d'échanger avec des jeunes.
01:58:37 Il a annoncé un renfort de forces de l'ordre sur l'île pour rétablir l'ordre.
01:58:41 Un peu plus tôt, il a rencontré des élus et des acteurs du monde économique de l'archipel.
01:58:46 On vous montre ces images.
01:58:47 Le président qui salue les forces de l'ordre dont des membres du RED et du GIGN.
01:58:51 Écoutez cet échange.
01:58:52 Madame la députée, vous allez bien ?
01:58:55 Je suis bien, je suis bien.
01:58:57 Je suis bien, je suis bien.
01:58:59 Merci.
01:59:00 Vous êtes l'envoie de commandant de la compagnie opérationnelle de Mathieu de Bordeaux.
01:59:04 Ça va ?
01:59:06 Très bien, vous ?
01:59:07 Non, elle est bon.
01:59:08 Je regarde.
01:59:10 Merci beaucoup.
01:59:11 Régine Belfour en direct avec nous, avec les images de Thibault Marcheteau.
01:59:16 Régine, Emmanuel Macron est actuellement avec des jeunes calédoniens.
01:59:20 Oui, exactement.
01:59:24 Depuis près d'une demi-heure, il est en train de s'entretenir avec des jeunes,
01:59:28 une vingtaine de jeunes, des canards aussi, qui sont évidemment très choqués par ce qui se passe.
01:59:36 D'abord, ils lui ont demandé pourquoi il avait décidé de venir, comme beaucoup de Calédoniens qui s'interrogeaient sur sa venue.
01:59:42 Le président leur a répondu que pour lui, il était important, vu la violence qui était sur le territoire, qu'il ne fallait pas attendre.
01:59:48 D'autres lui font part de cette insécurité, de leur angoisse.
01:59:53 Que va-t-il se passer après le départ des forces de l'ordre ?
01:59:57 Emmanuel Macron qui essaye évidemment de les rassurer.
02:00:01 Beaucoup disent aussi qu'il faut aussi parler de cette solidarité entre les différentes ethnies,
02:00:07 qui n'est pas assez soulignée apparemment par les médias.
02:00:11 Il y a cette entraide et il y a ces jeunes qui se demandent comment l'avenir va pouvoir se reconstruire.
02:00:18 Certains sont découragés, certains se disent ne pas comprendre pourquoi certains jeunes sont partis dans la violence.
02:00:25 Certains autres jeunes parlent donc des inégalités, puisque dans ces assaillants, il faut savoir qu'il y a quand même,
02:00:31 ici en Nouvelle-Calédonie, beaucoup d'insuils de pauvreté très important.
02:00:36 Le président Emmanuel Macron est en train d'essayer de rassurer cette vingtaine de jeunes.
02:00:42 Merci beaucoup. Merci Régine Delfour avec Thibault Marcheteau.
02:00:46 On va continuer évidemment à suivre ce déplacement présidentiel en Nouvelle-Calédonie.
02:00:51 Ce sondage à présent, sondage CSA pour CNews Europe, le JDD qu'on vous dévoile en exclusivité.
02:00:58 Regardez, il va apparaître. Face à la délinquance des plus jeunes, faut-il abaisser l'âge de la majorité pénale à 16 ans ?
02:01:05 76% de oui, près de 8 Français sur 10 qui sont favorables à cet abaissement de l'âge de la majorité pénale à 16 ans.
02:01:13 On est avec vous, Pierre Gentillet. Bonjour. Bonjour. Avocat évidemment.
02:01:18 Qu'est-ce que ça changerait ? Je voudrais que vous nous expliquiez précisément, j'allais dire presque techniquement,
02:01:24 il y a un aspect politique évidemment, mais techniquement aussi.
02:01:26 Qu'est-ce qui changerait si la majorité pénale était abaissée à 16 ans en France ?
02:01:31 Alors déjà d'emblée, il faut distinguer la majorité pénale de la responsabilité pénale.
02:01:35 Ce sont deux choses bien différentes. En réalité, un mineur peut être, je dis bien peut-être, responsable pénalement dès ses 13 ans.
02:01:41 La majorité pénale, ça signifie simplement qu'à partir du moment où vous êtes majeur sur un plan pénal,
02:01:46 vous n'êtes plus jugé par des tribunaux pour enfants ou des cours d'assises pour mineurs,
02:01:50 mais vous êtes jugé par les juridictions de droit commun en matière pénale, c'est-à-dire cours d'assises, tribunaux, tribunales correctionnelles, etc.
02:01:58 Donc si demain, la majorité pénale n'est plus à 18 ans, mais à 16 ans, admettons un mineur délinquant,
02:02:06 enfin un mineur sur le plan civil commet un délit à 16 ans et un jour,
02:02:10 cela signifie donc qu'il ne sera plus jugé par un tribunal pour enfants, mais directement par un tribunal correctionnel.
02:02:17 Avec des peines...
02:02:18 J'y arrive. Ça va changer deux choses.
02:02:21 Premièrement, le mineur sur un plan civil, je précise, ne pourra plus bénéficier de l'excuse de minorité.
02:02:29 Qu'est-ce que c'est l'excuse de minorité ? Très simplement, l'excuse de minorité,
02:02:32 c'est une disposition qui permet au juge d'atténuer le quantum de la peine infligée si le mineur est reconnu coupable.
02:02:43 Ça, ce ne sera plus possible si on passe cette réforme, précisément parce qu'on ne sera plus face à un mineur sur le plan pénal.
02:02:51 Ça, c'est la première conséquence. Mais il y a aussi une autre conséquence, et alors ça, il faut vraiment avoir ça en tête,
02:02:56 c'est que les juridictions pour enfants sont des juridictions assez particulières, en ce sens que la peine de prison,
02:03:03 je ne vais pas dire que c'est le dernier recours, mais ce n'est certainement pas la première option.
02:03:09 Il y a la différence du correctionnel ou effectivement si on est dans la cour d'assises.
02:03:13 Donc ça, effectivement, ça va peut-être changer quelque chose s'agissant de la sévérité infligée devant les tribunaux.
02:03:21 Et puis le dernier élément qui change aussi, alors ça, c'est un aspect méconnu, c'est la rapidité avec laquelle on va pouvoir juger ces mineurs.
02:03:29 Puisque quand on est devant un tribunal pour enfants ou une cour d'assises pour mineurs, en réalité, on a deux jugements,
02:03:35 chose que nous n'avons pas dans les juridictions de droit commun.
02:03:37 Vous avez un jugement s'agissant de la culpabilité, c'est ce qu'on va déterminer, et une fois que cette culpabilité a été déterminée,
02:03:47 on a un deuxième jugement qui intervient généralement six à neuf mois plus tard.
02:03:52 Évidemment, c'est quand même un délai important sur la nature et le montant de la peine à infliger, qui n'est pas forcément une peine de prison.
02:04:01 Donc, je vous ai écouté, ça changerait beaucoup de choses d'abaisser la majorité pénale à 16 ans sur un plan juridique.
02:04:10 Maintenant, il y a un plan technique aussi, parce que si on dit... Quel est l'objectif de cette réforme ?
02:04:15 C'est que si on a une réforme lourde et on réglerait le problème de la délinquance, en tout cas, on jugerait comme des adultes.
02:04:23 Et effectivement, c'est ce qu'on dit souvent. Parfois, il y a des délinquants qui sont mineurs, qui ont entre 16 et 18 ans, mais ils agissent quasiment comme des adultes.
02:04:31 Alors, effectivement, il y a deux aspects dans votre question. Il y a à la fois, effectivement, le fait que les mineurs d'aujourd'hui ont considérablement changé
02:04:36 par rapport au moment où on a fixé ce régime en 1945, s'agissant de la responsabilité pénale des mineurs.
02:04:41 Époque antédiluvienne.
02:04:43 Exactement. Et on peut penser que... Vous savez, on dit toujours que le monde a changé. Il faut s'adapter, il faut vivre avec son temps.
02:04:49 Notre temps a considérablement changé de ce point de vue-là. Donc, c'est une évidence que l'on peut en tirer les leçons et, effectivement, réformer un peu tout ça.
02:04:57 Mais, attendez, excusez-moi, il y a un point qui est quand même important. Là, on parle sur le plan juridique et c'est très, très bien, parce que le but, c'est quoi ?
02:05:03 C'est d'infliger au moins de la prison, au moins pour sanctionner. Mais encore faut-il, c'est pour ça que je vous dis, c'est une bonne chose,
02:05:10 encore faut-il aussi que sur un plan matériel, il soit possible d'envoyer ces gens-là en prison.
02:05:16 Aujourd'hui, le taux d'incarcération, il est de 120%. Les prisons sont pleines. Vous voyez, donc il faudra aussi poser ce sujet après.
02:05:22 Je ne veux pas qu'on pense que c'est la baguette magique.
02:05:24 Oui, c'est ça. Après, sur le taux d'occupation des prisons, il y a certains politiques qui proposent d'expulser le retour de la double peine pour les prisonniers étrangers,
02:05:32 qui représentent à peu près 25% des prisonniers en France.
02:05:34 Oui, 25%.
02:05:35 Voilà, donc expulsion après la peine et ça pourrait régler quelques problèmes de surpopulation des prisons.
02:05:45 La délinquance des mineurs, c'est vraiment ce qu'on a le plus de mal à combattre en France.
02:05:49 Le grand banditisme, on sait combattre.
02:05:51 Oui.
02:05:52 Non, le vrai sujet, et on l'a vu au moment des émeutes...
02:05:57 La grande délinquance, oui, la petite délinquance.
02:05:59 Ce n'est pas qu'on n'a pas du mal à la combattre, on a du mal à vouloir vraiment la réprimer et je pense aussi à ouvrir les yeux un petit peu sur ce qu'est notre jeunesse, une certaine jeunesse en France.
02:06:09 Et que, comment vous dire, non pas que ces jeunes soient forcément totalement toujours conscients, mais quand même, je veux dire, quand on a 16-17 ans, qu'on a été condamné trois, quatre, cinq, six fois à du trafic de drogue,
02:06:23 je pense qu'à un moment, on doit ouvrir les yeux et adapter notre dispositif juridique.
02:06:29 Vous savez, le droit, ce n'est pas un totem.
02:06:31 Le droit, il évolue, notre droit, il a évolué.
02:06:33 Eh bien, nous devons adapter notre droit à la réalité des menaces et il est certain que s'agissant des mineurs, il suffit de regarder les chiffres, depuis 40 ans,
02:06:41 on a une inflation considérable des délits, des crimes et des délits commis par les mineurs.
02:06:47 Donc, évidemment, notre droit, comme la société, doit s'adapter.
02:06:51 76% des Français, voilà, qui sont donc favorables à l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans.
02:06:59 Merci beaucoup, Maître Gentillet, d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
02:07:04 Cette question que je vous pose depuis le début de la matinale, le gouvernement va durcir les conditions d'indemnisation du chômage.
02:07:10 Il va falloir travailler plus longtemps pour obtenir une indemnisation.
02:07:13 Huit mois au lieu de six mois, au cours des 20 derniers mois, au lieu des 24 derniers mois.
02:07:19 Objectif, créer 90 000 emplois. Deuxième objectif, économiser quelques milliards d'euros.
02:07:25 Est-ce qu'on a un problème d'incitation au travail en France ?
02:07:28 Comme il y a beaucoup d'aides, certains slaloment entre aide sociale et travail.
02:07:33 Qu'est-ce que vous voyez autour de vous ? Vous avez témoigné, vous avez flashé le QR code. Voici vos réponses.
02:07:38 Il faudrait réduire l'indemnité chômage.
02:07:43 Déjà, ce serait huit mois de travail pour six mois de chômage, voire un an de travail pour six mois de chômage.
02:07:50 C'est trop facile. On est en vacances six mois, la vie est belle, il n'y a pas d'effort.
02:07:58 Combien je vais gagner ? Quand est-ce que je pars en vacances ?
02:08:01 Et si ça ne va pas, je balance tout. Plus de conscience professionnelle.
02:08:04 L'incitation au travail, je suis entièrement d'accord, mais les aides sociales, il faudrait surtout déjà tout supprimer.
02:08:10 C'est-à-dire aides sociales, zéro.
02:08:14 Et vous allez voir, tout le monde va se remettre au boulot, parce qu'il faut manger quand même à la fin du mois.
02:08:19 Alors, on laisse le chômage comme il est, c'est normal au cas où personne n'emploie,
02:08:25 mais on supprime toutes les autres aides sociales.
02:08:28 L'homme-iggyo commentaire sur ce monsieur qu'on a entendu tout à l'heure d'ailleurs,
02:08:33 qui disait qu'il faut supprimer toutes les aides sociales, c'est peut-être un petit peu excessif,
02:08:36 mais il y a un vrai débat sur l'État-providence en France.
02:08:39 Camon qui montre ses limites, il faut le dire.
02:08:41 Le fait que les aides continuent pour certains à payer pas mieux, mais au moins autant que le travail,
02:08:48 et qu'il n'y a pas suffisamment de différence encore entre les revenus du travail et les aides,
02:08:54 c'est cet écart qu'il faut accentuer. Il faut que le travail paye et il faut se remettre au travail.
02:08:58 Et la solidarité, c'est formidable. Aider quelqu'un qui tombe, on lui tend la main, il n'y a pas de débat là-dessus.
02:09:04 Mais ce n'est pas un système sur lequel on peut faire vivre toute une vie.
02:09:07 Il y a des gens qui travaillent, donc il faut...
02:09:09 On en a parlé avec le logement social, par exemple, c'est une étape, une marche importante pour beaucoup.
02:09:14 Ça permet de se loger, de se loger bien, mais ça ne peut pas être à vie, surtout quand sa situation évolue.
02:09:20 De nouvelles images abominables, si l'on est de l'attaque terroriste qu'a subie Israël le 7 octobre dernier,
02:09:26 filmées dans la base de Nal-Oz par des membres du Hamas.
02:09:29 Ces images montrent des soldates israéliennes terrifiées.
02:09:33 Ces images sont diffusées à la demande des familles qui souhaitent ainsi mettre la pression sur le gouvernement pour faire libérer les otages.
02:09:40 On va entendre Julien Baloul dans un instant, qui était en direct avec nous, il y a une petite heure.
02:09:44 On regarde tout d'abord un extrait de cette vidéo.
02:09:48 Je veux parler anglais, je veux parler anglais.
02:09:53 Ok, ok, ok.
02:09:54 Je veux parler anglais.
02:09:56 Je veux parler anglais.
02:09:57 Attendez, attendez.
02:10:00 Je veux parler anglais.
02:10:03 C'est le Hamas.
02:10:18 Voilà, image terrifiante où l'on voit ces soldats israéliens apeurés qui cherchent à parler, à déclencher une once de pitié,
02:10:29 une once d'humanité, sans y arriver, chez les terroristes du Hamas.
02:10:33 Oui, Julien Baloul était avec nous il y a une petite heure.
02:10:37 Il a dit sa colère sur l'antenne de CNews contre le Hamas, mais aussi à propos du fait que l'armée n'a pas su protéger ses femmes.
02:10:43 Ce qu'on ressent en voyant cette vidéo, c'est une immense colère contre le Hamas.
02:10:48 Mais le Hamas, c'est ce que j'ai des attentes contre le Hamas, c'est la procédure.
02:10:51 Non, on a une colère contre l'armée qui a échoué à protéger nos filles, nos sœurs, nos enfants, nos amis,
02:10:58 qui n'ont pas été écoutés également par l'échelon, par la hiérarchie, on le sait.
02:11:03 Vous savez, ça rappelle beaucoup à la guerre de Kipour.
02:11:05 On sait que pendant la guerre de Kipour, par exemple, certains officiers de barons avaient donné une alerte,
02:11:08 qui n'a pas été écoutée par eux au-dessus.
02:11:10 On voit ce qui s'est passé cette fois-ci avec beaucoup de mépris pour les soldats de barons et par la hiérarchie.
02:11:15 Et le résultat, c'est une colère immense.
02:11:17 Et je pense aux familles.
02:11:19 Voilà, Julien Baloul qui était en direct avec nous à 7h45.
02:11:24 Alors que la circulation dans Paris est extrêmement difficile pour tous ceux qui doivent prendre la voiture,
02:11:29 comme les artisans, évidemment, les plombiers, les électriciens.
02:11:33 On ne se déplace pas en transport en commun quand on est plombier ou électricien.
02:11:36 Les familles, quand on a plusieurs enfants, c'est compliqué aussi.
02:11:39 Il y a les chauffeurs de bus également.
02:11:41 Les bus sont totalement bloqués.
02:11:43 Donc plusieurs ponts au-dessus de la Seine sont fermés pour permettre l'installation des gradins pour les Jeux Olympiques.
02:11:48 Si vous êtes dans ce cas bloqué avec votre voiture pendant plusieurs dizaines de minutes, voire plusieurs heures,
02:11:53 la maire de Paris, Annie Dalgaux, a ce message pour vous.
02:11:57 D'abord, ras-le-bol du bashing des Jeux, quoi.
02:12:01 Arrêtez, mais ras-le-bol !
02:12:05 Ras-le-bol à tous ces peines à jouir qui n'ont pas du tout envie qu'on puisse célébrer quelque chose ensemble.
02:12:16 Ras la casquette !
02:12:18 De toute façon, on est là et on le fait.
02:12:21 Voilà, donc quoi qu'il arrive, le message c'est quoi qu'il arrive, vous pouvez rester des heures et des heures dans les embouteillages.
02:12:27 Je n'en ai rien à faire, à part essayer d'être un petit peu plus poli que la maire de Paris qui était un petit peu énervée, visiblement.
02:12:33 Il faut garder son sang-froid, c'était hier au conseil de Paris.
02:12:36 Des commentaires ?
02:12:37 Moyennement jouissif d'être coincé dans les bouchons.
02:12:40 Oui, en plus on a l'impression qu'elle se dit que c'est une joie de prendre sa voiture pour aller travailler,
02:12:46 d'aller sur le périphérique, d'aller se réveiller le matin, "tiens, mais qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ?"
02:12:51 C'est le tour de périphère, on ne va pas dire au phare, nous.
02:12:53 Et accessoirement, on ne va pas dire au phare.
02:12:55 Ça roule beaucoup moins bien.
02:12:56 Ça c'est sûr, on a des facilités de circulation qu'on n'a pas quand on est un kidam.
02:13:02 Non, ça ne dure pas deux semaines les JO, ça ne dure pas 15 ans.
02:13:04 Et ça dure jusqu'à la fin septembre.
02:13:05 On voit bien que ça commence, voilà, c'est fait, le pont Alexandre III est fermé,
02:13:08 les ponts se ferment les uns après les autres, les installations prennent de l'espace
02:13:11 et les automobilistes attendent dans les bouchons.
02:13:13 Et à la limite, ça se comprend ?
02:13:15 On prépare les JO en France, formidable, ça se comprend,
02:13:18 mais on ne tient pas ce type de discours auprès des gens qui sont bloqués dans les embouteillages.
02:13:23 La santé tout de suite.
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02:13:34 Le docteur Brigitte Millot est avec nous.
02:13:38 Bonjour Brigitte.
02:13:39 Bonjour Romain.
02:13:40 Hier, un élu britannique, amputé des quatre membres suite à une septicémie,
02:13:44 s'est présenté comme le premier député bionique.
02:13:47 Bon, avec non, sans humour.
02:13:48 Il a été ovationné par le Parlement.
02:13:50 Et vous nous expliquez ce matin ce qu'est une septicémie.
02:13:53 Oui, je vais vous expliquer, mais avant, je voulais vous montrer quelques images de ce député.
02:13:57 On ne va pas les voir tout de suite.
02:13:58 Je vais d'abord vous raconter son histoire.
02:14:00 Un peu plus de 50 ans, il a des signes respiratoires au mois de septembre.
02:14:06 Il pense que c'est le Covid.
02:14:07 Il fait un test.
02:14:08 Le test est négatif.
02:14:09 Il rentre chez lui et là, il est agité de frissons, de tout un tas de signes.
02:14:15 Sa femme infirmière l'emmène immédiatement aux urgences.
02:14:18 Malheureusement, il a déjà une septicémie.
02:14:21 On va y revenir.
02:14:22 Et donc là, il est dans le coma pendant plusieurs jours.
02:14:25 Puis après, on l'ampute au mois de décembre, des quatre membres au niveau des coudes et sous le genou.
02:14:32 Il revient au Parlement hier et là, il est ovationné, comme on va le voir sur ces images.
02:14:38 Et surtout, il ne manque pas d'humour.
02:14:41 Et il dit, si je me permets d'arriver au Parlement en basket et en chemise,
02:14:46 c'est parce qu'avec mes prothèses, je ne rentre pas dans mes chaussures
02:14:49 et je ne rentre pas dans ma veste puisqu'il a quatre prothèses.
02:14:51 Donc voilà.
02:14:52 Et donc, il a décidé, à partir de maintenant, de profiter de cette expérience
02:14:57 pour laquelle il dit quand même qu'il a eu de la chance.
02:15:00 Oui, bah oui.
02:15:01 On relativise quand il vous arrive une tuile pareille.
02:15:05 On relativise.
02:15:06 Et ce que je trouve merveilleux, c'est qu'il a décidé de sensibiliser les gens à la septicémie.
02:15:11 Alors donc, je reviens sur ce que c'est qu'une septicémie.
02:15:14 Oui.
02:15:15 Alors en grec, septikos, ça veut dire putréfaction.
02:15:18 Et haïma, ça veut dire sang.
02:15:20 Donc en gros, c'est une infection du sang.
02:15:23 C'est quoi exactement ?
02:15:25 En fait, parce que quand on a une infection,
02:15:27 normalement notre organisme la combat et nos petits globules blancs arrivent
02:15:31 et nous en débarrassent, etc.
02:15:33 Et ça reste localisé.
02:15:35 Là, dans la septicémie, c'est totalement différent.
02:15:38 C'est une réaction disproportionnée, inflammatoire,
02:15:42 avec un orage de cytokines, ces petites molécules inflammatoires
02:15:45 qui vont aller partout dans tout l'organisme et tout.
02:15:47 Mais c'est totalement contre-productif.
02:15:49 Au lieu de nous défendre, ça va attaquer tous nos organes.
02:15:52 Une réaction généralisée comme ça,
02:15:54 qui va aller attaquer les reins, le poumon, le cœur, le cerveau.
02:15:59 Ça va aller tout attaquer.
02:16:00 Donc vous voyez, c'est une réaction totalement un bug, si vous voulez,
02:16:03 de nos défenses, qui au lieu de nous défendre,
02:16:06 vont aller au contraire créer une inflammation généralisée dans le corps.
02:16:10 Et donc l'idée, c'est de, ce que veut ce député britannique,
02:16:16 c'est de sensibiliser.
02:16:17 Mais il dit tout de même que lui, même s'il avait été sensibilisé,
02:16:20 ça a été tellement rapide chez lui, que de toute façon, il n'aurait pas eu le temps.
02:16:24 - Le corps est bleu ?
02:16:25 - Alors le corps peut... Je vous ai mis les principaux symptômes.
02:16:28 On a une accélération du cœur, une accélération du souffle.
02:16:32 On a... Je vous ai dit que le cerveau était aussi atteint
02:16:35 comme une espèce de brouillard, on est complètement confus,
02:16:37 on dit n'importe quoi.
02:16:38 Des douleurs extrêmes, avec de la fièvre, des frissons.
02:16:41 Parfois, on a même une hypothermie.
02:16:43 On est très froid.
02:16:45 Vous voyez, on peut avoir des signes très variés.
02:16:47 On peut avoir aussi des taches sur la peau, des petites taches vasculaires.
02:16:51 Soit on est très pâle et en sueur, tout ça.
02:16:53 Soit on peut avoir aussi des petites taches vasculaires
02:16:55 qui sont le signe d'un problème de circulation.
02:16:58 Quand les reins sont attaqués, pas de pipi, pas de pipi.
02:17:03 Pendant une journée, voire plus.
02:17:04 - Donc ça, ça doit alerter.
02:17:06 - Et une impression de mort imminente.
02:17:07 Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand vos organes vitaux ne fonctionnent plus,
02:17:12 par exemple, le rein, il est là pour quoi ?
02:17:13 Les reins, ils sont là pour quoi ? Pour éliminer les déchets.
02:17:15 Quand ils n'éliminent plus les déchets, vous vous empoisonnez par les déchets.
02:17:19 Et donc tout ça entraîne plus des troubles de la coagulation.
02:17:23 Ce qui fait que les artères sont bouchées.
02:17:25 Pourquoi on a été obligé d'amputer ce qu'on appelait avant la gangrène ?
02:17:29 C'était ça aussi les septicémies.
02:17:31 Donc voilà, l'idée, c'est de bien comprendre que parfois,
02:17:35 et en plus les points de départ sont des choses toutes bêtes.
02:17:38 Ça peut être une infection urinaire, ça peut être une pneumonie.
02:17:41 Ça peut être quand on est en chirurgie, après on a des cathéters, des tuyaux.
02:17:46 Ça peut s'infecter à partir de là.
02:17:47 Donc l'idée, c'est de le reconnaître le plus vite possible.
02:17:50 Évidemment, de faire de la prévention dès qu'on a une infection, être vigilant.
02:17:54 Et moi, je pense que lorsqu'on présente ces signes,
02:17:57 on devrait avoir une espèce de passe pour arriver aux urgences
02:18:00 et pour pouvoir être pris en charge très rapidement.
02:18:03 Car chaque heure compte dans la septicémie.
02:18:05 Il ne faut pas perdre de temps, sinon après, tout est infecté.
02:18:09 Donc voilà, c'est quand même 60 000 décès chaque année en France.
02:18:13 9h moins 10, c'est très important ce dont vous nous avez parlé ce matin.
02:18:29 C'est une bonne idée l'histoire du pass à l'hôpital.
02:18:33 Il en faudrait pour beaucoup de choses.
02:18:35 Allez, on se retrouve demain matin dès 5h55 pour une nouvelle matinale.
02:18:39 Évidemment, dans un instant, c'est l'heure des pros.
02:18:41 Avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:18:43 Belle journée à vous sur CNews, bien sûr.
02:18:45 - Merci. - Merci à vous.