• il y a 10 mois
PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 Ce qu'elle vient de dire, ce qu'elle vient d'annoncer, parce que tout le monde est contre, notamment le préfet de police qui a refusé de signer les papiers administratifs pour commencer la construction de ça.
00:08 Et elle l'annonce comme ça, évidemment. Elle se dit qu'elle l'a annoncé. Donc c'est ce qui est dit.
00:12 – Vous avez fait une requête pour essayer d'annuler la décision du préfet de police.
00:15 – Non, mais les associations, tout le monde, même les écolos.
00:17 – On va regarder. Il y a Gilles qui est dans le couloir de la mort.
00:20 [Rires]
00:22 Il va réagir dans un instant, bien entendu.
00:24 – Oui, c'est beau, c'est très beau, mais c'est suicidaire. Une ville qui se débarrasse de ses voitures, c'est une ville qui meurt.
00:32 Une ville qui a besoin de voitures, c'est un peu moins économique. Autrement, ça devient une ville pour touristes, une ville monument.
00:38 Mais c'est plus une ville qui compte.
00:40 – Une ville qui se débarrasse de ses voitures, c'est une ville qui meurt.
00:43 C'est Patrick Safran qui avait dit ça. [Rires]
00:48 – En plus, elle calque le modèle sur la ville de Rome.
00:50 La ville de Rome, il y a un tout petit champ historique, mais minuscule, donc beaucoup plus petit que celui-là.
00:54 – Je sais, Rome.
00:55 – Effectivement, il n'y a plus les voitures.
00:56 Mais sauf que Rome, ce n'est pas du tout pareil. Il n'y a pas de toute activité économique.
00:59 Les gens ne vivent pas. – Bravo !
01:00 – Les gens, ils vivent. Il y a des commerçants, ils sont en train tous de crever.
01:04 Ils disent "on vous en supplie, on veut vivre". Et en fait, elle leur dit "nous, on va voir".
01:07 – J'ai eu un mec qui habitait Paris, vous allez le connaître, Faudel.
01:12 Je l'ai eu, il m'a dit "je veux vivre". [Rires]
01:17 – Il est de tout à l'heure.
01:18 – Non, et puis même, Cyril, pardonnez-moi, mais la construction de Paris en tant que telle,
01:21 même à l'époque avec Haussmann, les Grandes Artères, les voitures berges.
01:26 – Bien sûr, Haussmann. – Ça veut dire que Paris a été construit…
01:27 – C'était Haussmann. – Haussmann.
01:29 Ça a été construit pour la voiture, à minimum.
01:31 – Architecte. – Haussmann.
01:32 – En fait, on ne peut pas canceller… Tu n'es pas content, Gilles ?
01:35 Il n'y a pas de temps, il faut que ça se fasse.
01:37 – Non mais regarde-le, sans déconner, regarde-le, on dirait un javelot.
01:40 – Le pachet de Paris. [Rires]
01:43 – Non mais au moins, il faudrait des alternatives.
01:44 Là, il n'y a pas d'alternative. Enfin, ils ne proposent rien pour pouvoir les emborger.
01:48 – C'est plus le place pour les rats. C'est plus le place pour les rats.
01:52 – Bien sûr. [Rires]
01:54 Vous avez un avis, vous ? – Elle nous fait chier, quoi.
01:56 [Rires]
01:58 – Allez-y, faites comme votre mec. [Rires]
02:00 Apparemment, dans le couple, vous avez plusieurs toilettes.
02:03 – J'espère que c'est vrai. – Ils ont un transit facile.
02:06 – Non mais c'est une expression française. – C'est une expression française.
02:09 – Je ne savais pas… – On est vraiment pour un con.
02:11 [Rires]
02:13 Va prendre des Hallbrand, là, ne faites pas chier.
02:15 – En fait, bizarrement, c'est le truc le moins con qu'elle puisse faire.
02:19 Le périph' c'est con. Là, elle condamne un pont, c'est tout.
02:22 Elle condamne juste le pont, en fait.
02:24 Si tu passes en souterrain de l'autre côté, tu ne pénalises aucun commerçant.
02:27 Tu vas peut-être faire des bouchons sur les deux autres ponts,
02:29 à gauche et à droite, mais elle ne condamne personne.
02:31 – Excuse-moi, c'est qui, là ? C'est Rémy ou c'est Bison Futé, là ?
02:33 [Rires]
02:35 – Tu sais pourquoi je te dis ça ? Parce que le matin, quand on passe en voiture,
02:37 ou moi, quand je passe en camion, justement, sur ce pont-là,
02:39 t'as des gens qui se prennent en photo.
02:40 – Les mariés au lever du jour, ils sont allés et tout.
02:42 – Déjà, quand ils ont pas peur, ils viennent, c'est devenu un coup de gorge.
02:45 – Non, le matin, même là, toute la journée, c'est un coup de gorge.
02:48 – C'est un coup de gorge, on se rend compte.
02:50 – C'est le pont d'un mât.
02:51 – C'est un coup de gorge.
02:53 – Et en fait, le photographe, il lui dit "vas-y, cours",
02:55 et elle se met à courir devant toi en marié, t'es obligée de freiner,
02:57 c'est super dangereux, en fait.
02:58 Alors, ou tu piétonnises, ou t'interdis les photos comme ça, au milieu de la rue.
03:02 C'est un témoignage fort que je fais là.
03:04 – Ta meilleure intervention.
03:06 Tu peux parler de là-bas, dans le couloir de la mort ?
03:10 – Carrément.
03:10 – Je peux ?
03:11 – Oui.
03:12 – J'ai entendu un tissu de connerie, Cyril, j'ai jamais entendu ça.
03:16 On dirait qu'il est dans le couloir pour aller arriver dans un boîte de nuit.
03:19 – Mais qu'il est refoulé.
03:20 – Et Géraldine Maillet, qui nous explique qu'Haussmann a construit les boulevards
03:24 pour les voitures, ça fait trois calèches à cheval à l'époque.
03:26 – Et alors ?
03:27 – C'est ce qu'elle raconte.
03:27 "Vous n'avez pas de voiture autant d'Haussmann, donc bossez vos dossiers."
03:30 – Mais n'importe quoi.
03:31 – Mais qu'est-ce que t'as, toi, là-bas, à l'autre ?
03:34 – Tu dis n'importe quoi.
03:35 – Déboulez-vous un peu, les enfoirés !
03:37 [Rires]
03:39 – Calme-toi, calme-toi.
03:40 Calme-toi avec Géraldine.
03:41 Autant le corbeau, il a ce qu'à se défoncer.
03:45 – Il a fait ça avec moi aussi, il n'y a pas de problème.
03:47 – Qu'est-ce qu'il y a ?
03:47 – Ce qui est sûr, c'est, Gilles, je suis désolé,
03:49 mais les décisions qui concernent la circulation ne devraient jamais être prises
03:53 par des gens qui roulent en voiture officielle avec deux motards qui les suivent.
03:55 – Bravo.
03:56 – C'est les usagers qui devraient décider.
03:58 – C'est pas la mer qui n'a jamais eu de problème de circulation.
04:00 – Vas-y, alors, Gilles Merguez, vas-y, Gilles Merguez.
04:02 [Rires]
04:04 Ce projet, c'est la réussite absolue d'un Paris vert.
04:07 Ce parc, il va être visité par des millions de gens.
04:09 – Mais il n'y a pas de connerie.
04:10 – Mais vous connaissez la tour, vous savez ce que c'est.
04:12 – Les parisiens vont se barrer.
04:13 – La tour Eiffel, on ne va pas.
04:13 – Il ne va y avoir que des chahouches comme toi.
04:15 – Tu vas faire des bouchons sur les deux autres ponts.
04:17 – Il va se faire polluer.
04:18 – Il ne va rester que des chahouches comme lui.
04:20 – C'est infréquentable, le pont.
04:21 – On va faire pour que la sécurité revienne,
04:23 elle va bosser sur les jardins du Trocadéro
04:25 qui sont aujourd'hui non fréquentables.
04:27 – Il y a des aïeux qui ne sont plus depuis 2018.
04:29 – Excusez-moi, mais pourquoi les jardins du Trocadéro,
04:31 ils sont infréquentables ?
04:33 Elle est maire depuis combien de temps, Anne Hidalgo ?
04:35 – Depuis quand la maire, elle n'est pas policière, elle est maire ?
04:37 – Quand ça t'arrange.
04:39 – Quand ça t'arrange, elle est responsable.
04:41 – Les jardins du Trocadéro sont infréquentables.
04:43 – Pourquoi le fait que la police soit infréquentable ?
04:45 – Parce que la nuit, on ne remarmonne pas.
04:47 – Ah non, j'ai crié.
04:49 – Quand tu remarmonnes, il y a ton dentier qui part.
04:51 – Là, j'ai crié.
04:53 – Il y a ton dentier qui est en craqueur sebelin.
04:55 [Rires]
04:57 – Je me demande de rien.
04:59 – Tu reprends ça, là, et ici,
05:01 comme je te l'ai dit, un coup sec, ici.
05:03 [Rires]
05:05 – T'es reparti jusqu'à la fin de l'émission, on y va.
05:07 – Pourquoi la préfète police est contre alors, si t'es si malin ?
05:13 – Qu'est-ce que t'es ? Je ne comprends rien à ce qu'elle dit.
05:15 – Pourquoi la préfète police t'a pas signé ?
05:17 – Eh bien, bien sûr, Rachida Dati, ce matin, a fait tout un truc là-dessus.
05:19 – Bien sûr.
05:21 – Tout le monde est contre les associations écologistes.
05:23 Le préfet de police refuse de signer ses papiers.
05:25 Il dit que c'est un risque pour les embouteillages, pour tout.
05:27 [Rires]
05:29 – On ne va pas nous faire une connerie.
05:31 [Rires]
05:33 – On arrête, on arrête, Daniel.
05:35 – T'as passé le Covid, t'as passé la canicule.
05:37 [Rires]
05:39 – On ne va pas nous faire une connerie un soir comme ça.
05:43 [Rires et applaudissements]
05:45 – D'accord, Daniel.
05:47 – Je l'entends.
05:49 – Molo, la psycho.
05:51 – Je l'entends, elle respire comme si elle avait couru 500 km.
05:53 – Qu'est-ce qu'il veut ?
05:55 Moi, je ne peux plus. Vénaïm, s'il te plaît.
05:57 Tu es la seule qui peut me calmer.
05:59 Je ne peux plus, ce mec, moi.
06:01 – Ne l'écoutez pas. – Mais il est là !
06:03 [Rires]
06:05 – J'aimerais bien demander à Gilles, dans son Paris vert et sans voiture,
06:07 comment les gens vont circuler ? Est-ce que tu crois que le métro va pouvoir accueillir tout le monde ?
06:09 – Je vais t'insulter pendant la pub.
06:11 – Insultez-moi maintenant, c'est mieux.
06:13 Comment les gens vont circuler dans ton Paris sans voiture, dans ton Paris vert ?
06:15 – Les familles nombreuses, c'est tout ça.
06:17 – Les familles nombreuses, le métro va pouvoir accueillir tout le monde ?
06:19 – En métro, en bus, parce que…
06:21 – Ma mère, elle va prendre…
06:23 Ma mère, oui, elle peut la former.
06:25 – Avec ses enfants, avec trois enfants.
06:27 – La mère de Daniel, elle peut prendre le métro ?
06:29 – Les véhicules professionnels.
06:31 – Elle le prend ?
06:33 – Les véhicules professionnels, les taxis, t'es un guignol.
06:35 – Et le seul problème, effectivement, c'est pour la sécurité.
06:37 – Et comment tu payes le taxi quand t'es une caméraman ?
06:39 – Comment tu payes le taxi, espèce de guignol ?
06:41 – Pour la sécurité là-bas, c'est vrai, parce qu'il faut que les secours aient accès.
06:43 Mais on va régler ce problème.
06:45 – T'es un guigus, t'es un guigus.
06:47 – Mais non, je ne suis pas un guigus.
06:49 – T'es un pitre.
06:51 – C'est un projet formidable.
06:53 – C'est-à-dire qu'il ne s'en soucie pas, bien sûr.
06:55 – Mais vous êtes une bande d'arriérés.
06:57 – Regarde là-bas, tu vois la lumière blanche ?
06:59 – Oui.
07:01 – Qu'est-ce qu'il a à faire ?
07:03 – Non mais, excusez-moi.
07:05 – Vous vous êtes trompé.
07:07 – Officier de police judiciaire, ça ne veut pas dire qu'elle règle…
07:09 – Arrêtez.
07:11 – J'arrête, j'arrête.
07:13 Paris sera piéton, Paris sera vert, mais j'arrête.
07:15 Ok, vous aurez tort, vous aurez l'air de cons, je vous aurais prévenu.
07:17 Paris sera vert, et voilà.
07:19 Mais j'arrête.
07:21 – On ne sera plus là, on ne sera pas à Paris, nous.
07:23 – Moi j'aimerais vous voir.
07:25 – On va rester avec toi et ta banane.
07:27 Non mais la banane, c'est autour de la taille, c'est pas sur la tête.
07:29 Non mais c'est ennuyeux.
07:31 – Il n'y aura plus personne à Paris en fait.
07:33 – Bien sûr, il n'y aura que des bolosses comme toi.
07:35 – Que toi et Anne.
07:37 – Que toi et Anne, exactement.
07:39 – Quand les Jeux Olympiques auront été infris, on fera septembre,
07:41 on va faire vos excuses et je les accepterai parce que je vous aime bien.
07:43 – Mais ça fait 15 fois que tu te plantes,
07:45 et tu n'as jamais fait tes excuses de ta vie.
07:47 T'es un gugusse, arrête d'un peu.
07:49 – On est en train de chasser les classes moyennes et les plus pauvres de Paris.
07:51 – Arrête, ne parlez pas tous en même temps.
07:53 – On est en train de chasser les classes moyennes et les plus pauvres de Paris.
07:55 – Exactement. Par contre, on ne chasse pas les cons.
07:57 Merci.
07:59 Est-ce qu'ils sont encore là ? Oui.
08:01 – Il y a des nouvelles pour la cérémonie d'ouverture qui doit se faire sur la Seine,
08:03 sur 12 km.
08:05 – Il paraît que ça a changé.
08:07 – Il cherche un plan B apparemment.
08:09 – C'est le point faible, il a raison Raymond.
08:11 – Il n'y a que des points faibles, le point faible c'est toi.
08:13 – Le point faible c'est le transport, la sécurité.
08:15 – M. Darmanin va régler ça et ce sera parfait.
08:17 – Heureusement qu'ils ont Darmanin parce que s'ils comptaient sur un autre…
08:19 – Il ne vous le fait pas dire.
08:21 – Il va dire "on ne le fait pas".
08:23 – Il va dire "on ne le fait pas", il a bien raison.
08:25 – Il n'y a qu'un qui est bon dans cette histoire, c'est Tony Estanguet.
08:29 Je peux te dire qu'il en galère parce que c'est une tannée avec tous ces guignols
08:33 qui sont autour de lui et qu'il doit composer.
08:37 – Ça c'est fait.
08:39 – Vous avez raison.
08:41 – On aime les mêmes personnes donc on aurait pu bien s'entendre.
08:45 – Non, non.
08:47 [Musique]
08:49 ♪ ♪ ♪

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