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Grégoire, habitant de Mayotte, sur l'insécurité qui règne dans l'archipel : «Dès qu'il commence à faire nuit, tout le monde reste chez soi».

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Transcription
00:00 Les gens se lèvent très tôt déjà ici parce qu'il fait jour de bonheur,
00:03 mais c'est vrai que vers 17h, 17h30, c'est terminé.
00:06 Les familles n'osent plus sortir,
00:09 on peut être pris à partie dans n'importe quel endroit de l'île,
00:13 que ce soit sur grande terre ou petite terre.
00:15 Donc à partir de 18h, dès qu'il commence à faire nuit,
00:18 tout le monde reste chez soi et puis voilà,
00:20 on ne peut même pas prévoir des sorties chez des amis ou quoi que ce soit.
00:23 On est toujours un petit peu à la merci de ce qui peut se passer dans les rues.
00:26 Mais personne n'a envie de vivre comme ça, barricadé à partir de 18h
00:31 et j'imagine qu'on doit faire attention même avant 18h.
00:36 Comment les autorités gèrent-elles la situation ?
00:39 Comme elles peuvent ?
00:41 Les autorités, comme elles peuvent, comme vous le dites,
00:44 comme elles peuvent, ce qu'il y a, c'est qu'il y a des mouvements de masse
00:46 et puis voilà, après, les groupes sont éparpillés,
00:51 mais après ça revient et puis c'est reparti, c'est toujours pareil.
00:55 Donc évidemment que ce n'est pas une vie de vivre calfeutré à partir de 18h,
00:59 mais bon, pour éviter de se faire agresser, le mieux à faire,
01:03 c'est de rester chez soi et puis voilà.
01:05 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:07 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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