Expérience en direct : Saint Agnes enflamme les Etoiles lors de leur premier concert bruyant à Paris.

  • il y a 7 mois
#MetalIndustriel #Concert #Bloodsuckers

Un concert féroce et puissant

Le groupe londonien Saint Agnes s'est produit le mardi 6 février dans la salle intimiste des Etoiles à Paris pour promouvoir leur dernier album "Bloodsuckers" sorti l'été dernier. Ce fut un concert intense, puissant et d'une grande férocité.

20h30, rue du Château d'Eau, dans le 10e arrondissement de Paris. Les passants qui vaquent dans ce quartier ne savent pas encore que dans une petite salle, à quelques mètres d'eux, le groupe de metal industriel Saint Agnes s'apprête à tout dévaster.

Quatre vampires

Pour leur premier concert à Paris, Kitty Arabella Austen (chant), Jon Tufnell (guitare) et Andy Head (batterie) (accompagnés de Maxine Cahill à la basse pour la tournée) sont déterminés à montrer qui ils sont sur scène et la musique qu'ils envoient. Dans la salle impatiente, un murmure d'anticipation se propage. Quelques minutes plus tard, le gang Saint Agnes fait irruption dans l'obscurité, conquérant.

C'est avec le titre éponyme de leur deuxième album, le viscéral "Bloodsuckers", que les quatre vampires entament le set. Une chanson dédiée à toutes les sangsues qui se nourrissent de l'énergie des autres et les vident de leur âme. Kitty s'empare de la scène et ne perd pas une seule minute pour montrer qui est la patronne ce soir. Chaque "Who the fuck are you?" répété dans la chanson est scandé encore plus intensément que le précédent. Se présenter au public en lui mettant une grosse claque dans la figure, check.

En complément : INTERVIEW. Saint Agnes : "Notre musique n'est pas que de la rage pure"

Un rythme effréné et des moments intimes

Le groupe enchaîne ensuite deux autres chansons de "Bloodsuckers", "Animal", brûlot rageur défendant l'indépendance des femmes, et "Mean Nothing To You", dont l'intro effrénée s'empare directement des tripes. Malgré l'obscurité abyssale de la chanson, Kitty rayonne, possédée par chaque note. Lorsque vient le break, elle demande au public de se scinder en deux pour créer le légendaire "mur de la mort". Et il est indéniable qu'en seulement trois chansons, le public est clairement conquis, tant au sens propre qu'au sens figuré.

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Par la suite, après les très efficaces "Daughter of Lucifer" et "Vampire", un peu plus alternatifs, Saint Agnes replonge dans les ténèbres avec "At War With Myself", une ode à l'auto-sabordage et à la santé mentale. Malgré tout,
Transcript
00:00 Le groupe londonien Saint-Anne s'est produit le mardi 6 février dans la salle Intimiste des Etoiles à Paris pour promouvoir leur dernier album Blurruzuke sorti l'été dernier.
00:10 Ce fut un concert intense, puissant et d'une grande férocité.
00:13 20h30 rue du Château d'Eau dans le 10e arrondissement de Paris.
00:17 Les passants qui vaguent dans ce quartier ne savent pas encore que dans une petite salle à quelques mètres d'eux, le groupe de metal industriel Saint-Anne s'apprête à tout dévaster.
00:26 Pour leur premier concert à Paris, Kitty Arabella Austin chante.
00:29 John Tafnell guitare et Andy Redbatterie accompagnés de Maxime Caril à la basse pour la tournée sont déterminés à montrer qu'ils
00:36 pellent le son sur scène et la musique qu'ils envoient.
00:38 Dans la salle impatiente, un murmure d'anticipation se propage.
00:42 Quelques minutes plus tard, le gang s'invite à un effet irruption dans l'obscurité, conquérant.
00:47 C'est avec le titre éponine de leur deuxième album, le viscéral Blurruzuke, que les quatre vampires entament le sept.
00:53 Une chanson dédiée à toutes les sensues qui se nourrissent de l'énergie des autres et les vides de leur âme.
00:58 Kitty s'empare de la scène et ne perd pas une seule minute pour montrer qui est la patronne ce soir.
01:03 Chakruzu Fukaru, répétée dans la chanson et scandée encore plus intensément que le précédent, s'intrésante au public en lui mettant une grosse claque dans la figure.
01:11 Check.
01:12 En complément, interview.
01:13 Le groupe enchaîne ensuite deux autres chansons de Blurruzuke.
01:16 Animal, brûle au rageur défendant l'indépendance des femmes, et Minute into You, dont l'intro effrénée s'empare directement des tripes.
01:24 Malgré l'obscurité abyssale de la chanson, Kitty rayonne, possédée par chaque note.
01:28 Lorsque vient le Bjiik, elle demande au public de se scinder en deux pour créer le légendaire mur de la mort.
01:34 Et il est indéniable qu'en seulement trois chansons, le public est clairement conquis, tant au sens propre qu'au sens figuré.
01:40 Par la suite, après les très efficaces Toto of Lucifer et Vampyr un peu plus alternatifs, Saint Annie replonge dans les ténèbres avec How Is My Self ?
01:48 Une ode à l'autosabordage et à la santé mentale.
01:51 Malgré tout, l'espoir renaît avec la touchante This Is Not The End, un vibrant hommage à la mère de Kitty, décédée de manière inattendue.
01:58 De ce tragique événement, point des départs de Blurruzuke, la chanteuse a décidé d'en faire une force et de chercher la lumière là où il n'y en avait plus.
02:06 La colère s'apaisse pour partager avec le public un moment réellement intime, où elle devient médiatrice entre deux mondes, le visible et l'invisible.
02:13 Un instant très fort où, portée par ses musiciens, elle a pu retrouver le souvenir de sa mère le temps d'une chanson.
02:19 La chanson-rock vient redynamiser le set et Kitty se jette littéralement dans le public, puis Middle Fingé, très badass, vient clôturer le spectacle.
02:27 Le public en redemande 50 minutes, c'était un peu court.
02:30 Sans doute un subterfuge astucieux pour ouvrir l'appétit en vue d'un prochain concert encore plus féroce.
02:36 Une chose est certaine, les étoiles sont parfaitement alignées pour Saint Annie.
02:40 Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo.
02:43 N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
02:46 Abonnez-vous et à bientôt pour de nouvelles vidéos.

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