Invité de "L’Interview à la une", le ministre de l’Économie et des finances rassure que les factures de gaz des Français n'augmenteront pas, contrairement à l'électricité.
Après l’électricité, les factures de gaz vont-elles flamber ? C'est une des questions posées au ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans l'émission L'Interview à la Une.
"Non", répond le ministre. "Nous sommes sortis en juin du bouclier tarifaire sur le gaz et les factures n’ont pas flambé. Elles resteront stables. Nous avons opéré une première hausse de tarif début février en rétablissant progressivement la taxe sur la consommation finale d’électricité. Le prix que nous payons, c’est celui de l’indépendance et de la décarbonation."
Après l’électricité, les factures de gaz vont-elles flamber ? C'est une des questions posées au ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans l'émission L'Interview à la Une.
"Non", répond le ministre. "Nous sommes sortis en juin du bouclier tarifaire sur le gaz et les factures n’ont pas flambé. Elles resteront stables. Nous avons opéré une première hausse de tarif début février en rétablissant progressivement la taxe sur la consommation finale d’électricité. Le prix que nous payons, c’est celui de l’indépendance et de la décarbonation."
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00:00 Après la hausse du prix de l'électricité, c'est les factures du gaz qui vont flamber prochainement ?
00:05 Non, elles ne flamberont pas. Je coupoure tout de suite à tout cela. Les factures de gaz resteront stables.
00:11 Elles sont stables depuis que nous sommes sortis du bouclier énergétique.
00:15 Je veux juste rappeler la cohérence des choix du gouvernement.
00:18 Quand les prix du gaz et de l'électricité ont explosé, une fois encore, à cause de la crise en Ukraine,
00:24 à cause aussi de difficultés sur nos réacteurs nucléaires, je le reconnais bien volontiers,
00:27 mais la cause principale, c'est la guerre en Ukraine. Nous avons massivement protégé pendant deux ans.
00:32 Ça a coûté 90 milliards d'euros. On ne va pas dépenser 90 milliards d'euros comme ça éternellement.
00:37 Donc vous me posez la question sur les finances publiques.
00:39 Les finances publiques, ça suppose aussi d'avoir le courage, une fois que la crise énergétique est passée,
00:45 de sortir progressivement des boucliers tarifaires.
00:48 Nous sommes sortis en juin du bouclier tarifaire sur le gaz, mais les factures n'ont pas flambé
00:53 et les factures de gaz resteront stables. J'insiste là-dessus.
00:57 Sur l'électricité, j'ai dit que nous sortirions progressivement.
01:00 Nous avons fait une première hausse au début de ce mois de février,
01:05 en rétablissant progressivement la fameuse taxe sur la consommation finale d'électricité,
01:09 mais nous l'avons rétablie de 0 euro à 21 euro, là où elle était à 32 euro le mégawatt-heure avant la crise.
01:17 Et pourquoi est-ce que je fais ça ?
01:19 Parce que ça finance, une fois encore, les investissements nécessaires pour l'avenir,
01:24 ce qui garantit notre indépendance en matière de production électrique
01:28 et évitera que demain, nous soyons exposés à une nouvelle flambée des prix du gaz
01:33 ou à une flambée des prix du pétrole, parce que les pays du Golfe auraient décidé de restreindre leur production
01:37 et que les prix flamberaient.
01:38 Le prix que nous payons, c'est le prix de l'indépendance et c'est le prix de la décarbonation.