Invité du grand entretien de "Nice-Matin", le ministre de l’Économie annonce que les distributeurs vont devoir signaler les réductions de contenus de produits quand ils gardent le même packaging.
Dans sa lutte pour le pouvoir d’achat, Bruno Le Maire s’attaque à la shrinkflation. Cette pratique marketing que le ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique qualifie d’« arnaque » qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique.
Invité ce vendredi de L’Interview à la une, le grand entretien hebdomadaire de Nice-Matin en partenariat avec Radio Émotion, le n° 2 du gouvernement annonce qu’à partir de "mai, il y aura une obligation réglementaire pour tous les distributeurs de signaler par exemple qu’un paquet de chips de 100 g est passé à 90 ou qu’un jus d’orange de 75 cl est passé à 70. Je crois à la transparence et à l’information du consommateur."
Même combat pour la cheapflation, cette autre pratique qui vise à modifier la recette d’un produit avec des ingrédients de moindre qualité pour baisser son coût tout en maintenant son prix. "Je n’aime pas que des entreprises essayent de contourner les règles et de tromper le consommateur, fulmine Bruno Le Maire. Une économie qui fonctionne bien, ce sont des entreprises loyales avec des consommateurs informés et une transparence totale."
Dans sa lutte pour le pouvoir d’achat, Bruno Le Maire s’attaque à la shrinkflation. Cette pratique marketing que le ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique qualifie d’« arnaque » qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique.
Invité ce vendredi de L’Interview à la une, le grand entretien hebdomadaire de Nice-Matin en partenariat avec Radio Émotion, le n° 2 du gouvernement annonce qu’à partir de "mai, il y aura une obligation réglementaire pour tous les distributeurs de signaler par exemple qu’un paquet de chips de 100 g est passé à 90 ou qu’un jus d’orange de 75 cl est passé à 70. Je crois à la transparence et à l’information du consommateur."
Même combat pour la cheapflation, cette autre pratique qui vise à modifier la recette d’un produit avec des ingrédients de moindre qualité pour baisser son coût tout en maintenant son prix. "Je n’aime pas que des entreprises essayent de contourner les règles et de tromper le consommateur, fulmine Bruno Le Maire. Une économie qui fonctionne bien, ce sont des entreprises loyales avec des consommateurs informés et une transparence totale."
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NewsTranscription
00:00 L'inflation des produits alimentaires ne va pas se faire au détriment de la qualité.
00:03 On a beaucoup parlé cette semaine de la cheapflation,
00:05 ce qui consiste à modifier la recette d'un produit avec un produit de moindre qualité.
00:10 Vous l'avez même, vous, qualifié d'arnaque, me semble-t-il.
00:12 C'est une arnaque, bien sûr.
00:14 Est-ce que ça ne sera pas justement au détriment de la santé ?
00:16 Les distributeurs seront obligés au printemps prochain, vers le mois de mai,
00:21 on va préciser exactement les dates,
00:22 de signaler sur tous les produits qui réduisent le contenu qu'il y a eu une réduction du contenu.
00:28 L'inflation sur les produits alimentaires, elle a été terrible pour nos compatriotes.
00:32 Les chiffres d'inflation globaux cachent des disparités d'un produit à l'autre.
00:36 Sur l'inflation, c'est allé jusqu'à 16 %, donc c'est absolument considérable.
00:41 Et même si on a réussi...
00:42 Le fromage blanc, 35 % par exemple.
00:43 Oui, mais ce sont des chiffres qui sont totalement vertigineux.
00:48 Donc nous avons réussi à briser cette spirale inflationniste,
00:52 je le redis, en moins de deux ans, y compris maintenant sur les produits alimentaires.
00:56 Mais je ne veux pas que des petits malins se rattrapent en réduisant le contenu.
00:59 Donc dès le mois de mai prochain, il y aura une obligation réglementaire
01:04 pour tous les distributeurs à signaler, par exemple sur un paquet de chips,
01:07 que le contenu de 100 g est passé à 90 g,
01:09 ou sur le jus d'orange, que le contenu de 75 cl est passé à 70 cl.
01:14 Je crois à la transparence et à l'information du consommateur,
01:18 et là pour le coup, ce sera une obligation réglementaire.