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Court métrageTranscription
00:00 Grand reporter. C'est les rencontres que j'ai pu faire pour préparer ce rôle, avec
00:09 Lucas Manget notamment, ou Laurent Langlois, qui sont respectivement un grand reporter
00:14 qui a connu beaucoup de zones de conflits et l'autre qui était ingénieur du son sur
00:18 des zones de conflits, et qui m'a beaucoup parlé de ses expériences.
00:23 Il y a une attaque à Bangui. Mais là il y a 128 morts.
00:26 Un gilet pare-balles. L'international ça marche plus. On a besoin
00:29 de rêver. Les trois quarts de la planète sont en train
00:31 de crever et lui il nous demande du rêve. Qu'est-ce qui se passe ?
00:35 Damien s'est fait shooter. Je vais le chercher.
00:37 Je suis contente de te voir. C'est là qu'il s'est pris la balle.
00:40 Et il a des images ? C'est la chaîne qui me demande.
00:43 Il y a cette confrontation des personnages, notamment celui de Roche Dizem qui joue Vincent
00:47 qui est rédac chef. Al a une hiérarchie qui demande plus d'audimat et qui demande
00:55 à raconter les histoires autrement. Et eux refusent ça.
00:59 Notre petite famille, constituée par moi qui suis Damien, qui suis grand reporter
01:05 de guerre, Pascal Arbillot, Pierre Lautin, Jean-Charles Cliché, tous les acteurs.
01:10 Et Roche Dizem et Alice Isaz. On refuse ça. Il y a une réalité et ils nous demandent
01:17 de faire du storytelling. Mais ce n'est pas un film sur l'antagonisme
01:24 entre le reportage à l'ancienne et les nouvelles chaînes d'info.
01:28 Ce n'est pas ça. C'est juste une chronique familiale.
01:32 Ce film est une chronique familiale. On va rester sur le haut du panier.
01:36 Netflix. J'ai eu la chance de participer à la première
01:43 production française d'un long métrage de Netflix qui s'appelait "Je ne suis pas
01:48 un homme facile" qui était un carton sur Netflix.
01:52 Je ne sais pas ce que ça veut dire. Le rapport à la salle quand un film sort
01:58 est très artisanal. On va dans les salles, on va présenter le
02:00 film. Il y a des gens qui se déplacent, qui payent
02:03 un ticket d'entrée. Là, sur Netflix, c'est un nombre de vues.
02:05 On a été très heureux de savoir qu'il y avait eu 150 pays ou 120 pays dans lesquels
02:13 le film est sorti sur Netflix le même jour. Mais il n'y a pas ce plaisir du rapport
02:21 à la salle et aux spectateurs qui se déplacent.
02:24 Il y a une femme célibataire.
02:25 Qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Bordel, papa, il n'y a pas une femme !
02:29 Il y en a 3000 ! J'ai la plus grosse consommation de capotes
02:32 de l'île de France. Si c'est ça qui t'inquiète, et si je ne
02:35 vous ai jamais présenté personne, c'est parce que je ne me souviens même pas d'un
02:37 prénom de lendemain tel moyen-là ! 23h, rendez-vous au bar Le Normandie.
02:42 Je ne sais même pas qui c'est. Je dépide de la grossaise comme vous dépidez
02:46 du boudin. C'est quoi le problème quand on est un
02:49 homme célibataire ? Putain ! Ça prend du temps le boudin quand on le
02:54 fait bien. Un film qui vous fait rire.
02:58 Oui, tellement. Je reste quand même beaucoup sur Jim Carrey
03:03 et sur sa collaboration avec les frères Farrelly.
03:06 Foodie Rennes, il est dingue. Oui, oui. Foodie Rennes et Dumb and Dumber.
03:10 Je respecte énormément quand les choix les plus idiots, les plus stupides, les plus
03:16 débiles, quand l'objectif artistique est atteint.
03:19 Et je vais avoir le même respect pour un film d'auteur, pour Anatomie d'une chute
03:23 par exemple. J'ai le même respect pour Dumb and Dumber
03:26 que pour Anatomie d'une chute. Pour moi, c'est deux artistes qui atteignent
03:32 cet objectif suprême, c'est de prendre le spectateur et de l'envelopper complètement
03:37 et de l'emmener dans des sensations, dans des émotions maîtrisées.
03:43 Le petit écran. Le petit écran.
03:47 Eh oui, alors le petit écran. On a le choix entre faire homme sandwich
03:51 ou participer à des œuvres. Ça réduit beaucoup les choses, le petit
03:55 écran forcément. Il n'y a pas ces deux mesures du cinéma.
03:59 Et en même temps, c'est le même boulot. Sur un plateau, on voit des gens qui s'investissent
04:02 de la même manière, qui ont une vision. Chaque fois que j'ai fait des téléfilms
04:07 ou des films pour la télé ou des… C'est la même chose.
04:11 Des séries. J'ai trouvé qu'il y avait toujours une vision artistique
04:15 ou un désir d'une équipe entière de fabriquer quelque chose qui est quand même artisanal.
04:20 Mais quand même, de voir son travail mis comme ça entre les publicités,
04:26 ce n'est pas le truc le plus agréable que j'ai expérimenté.
04:30 J'ai découvert ça, par exemple, la difficulté des scènes de combat.
04:51 J'ai un grand respect maintenant pour Kenny Reeves. J'ai toujours eu un respect pour lui d'ailleurs.
04:55 Mais pour les acteurs qui font ça magistralement bien, moi, je n'ai pas forcément d'aptitude à ça.
05:01 Mais j'ai travaillé comme un fou pour y arriver et pour être dans le plan séquence, on va dire.
05:07 Et c'est… Oui, oui, les scènes de combat, c'est un truc que j'ai trouvé très dur, très difficile à faire.
05:12 J'ai beaucoup appris. Et en sautant de 40 mètres, d'ailleurs, on apprend à lâcher prise.
05:18 On apprend… Et oui, et ça sert après dans les scènes d'émotion, je trouve.
05:22 On se laisse aller plus facilement. GR20 !
05:26 Ben, GR20, Benoît Polvord, la rencontre avec Benoît qui sortait de…
05:34 C'est arrivé près de chez vous et c'était les débuts de Benoît.
05:37 C'était un bonheur, ce tournage. Et puis on était paumé en pleine nature.
05:42 On revenait un peu à l'hôtel tous les soirs, il ne faut pas se cacher.
05:45 Mais c'était vraiment… Oui, j'ai adoré, moi, tourner avec Philippe Harrel.
05:51 J'aimerais bien retravailler avec lui.
05:53 C'est à toi, ça ?
06:00 T'es pas dans une décharge, si vieux.
06:03 T'es dans un site que tu dois traverser avec respect.
06:05 Et le respect, c'est pas te déposer tes crasses un peu partout.
06:07 Bon, alors écoutez-moi bien. On va faire un contrat tous ensemble.
06:10 Tous les déchets doivent être conservés dans les sacs. OK ?
06:14 Bon, contrat ?
06:16 - Contrat ? - J'ai pas entendu.
06:20 - Contrat ? - Contrat.
06:24 Tu refais ça, je te pète la gueule.
06:27 Être père au cinéma.
06:30 Être père au cinéma, c'est facile.
06:33 Facile.
06:36 Non, c'est des rôles dans lesquels je me sens très à l'aise,
06:38 mais parce que j'aime ça dans la vie, déjà.
06:42 Donc c'est un rôle et dans la vie et au cinéma dans lequel je me sens très à ma place.
06:48 Si ce n'est que...
06:50 jouer, travailler avec des enfants, c'est pas la chose la plus agréable.
06:54 Pas parce que... Les enfants sont adorables, ils adorent faire ça,
06:57 ils sont très contents à chaque fois, les parents sont là, etc.
07:00 Mais c'est pas la place d'un gosse d'être sur un plateau de cinéma avec des adultes partout.
07:04 Enfin, voilà, c'est pas... Il y a quelque chose qui n'est pas...
07:06 Voilà, on en a besoin pour les réussites fictions, mais...
07:09 Donc on les emploie, on les essore, après on les rend leurs parents, c'est horrible.
07:16 Ça va, ça va, ça arrive !
07:18 Tu savais que... Les cris des bébés, c'est étudié exprès,
07:22 pour que tu puisses pas les laisser mourir de faim, tellement ça rend dingue !
07:25 C'est pas con la nature, hein ?
07:27 Là, je m'en viens faire, hein ?
07:28 Là, je la prends, moi.
07:29 Tenez des lingettes pour vous essuyer.
07:31 Bon appétit, les enfants.
07:32 Un film dans lequel vous aimeriez vivre ?
07:36 Il y a tellement de films dans lesquels j'aurais aimé vivre.
07:39 Et ça dépend des moments de la vie, aussi.
07:41 En ce moment, j'aimerais vivre dans aucun pin.
07:44 Je suis très... Voilà, très heureux.
07:46 Adolescent, je me souviens que je...
07:48 Je voulais vivre dans la main au col à Heddy Chkok.
07:51 Je voulais vivre dans Little Big Man.
07:54 Je voulais vivre dans...
07:56 Il était une fois en Amérique.
07:58 Je voulais vivre dans certains même shows.
08:00 Je vais vous dire l'importance...
08:08 du pétrole dans l'Italie d'aujourd'hui.
08:11 Et du coup, il y avait Saint-Etienne Liverpool à la télé.
08:14 C'était génial.
08:15 Allez, les verts, allez, les verts.
08:17 Allez, Liverpool, allez.
08:18 Qu'est-ce que j'en ai à dire, Chabert ?
08:20 14%, monsieur.
08:26 Ouais.
08:27 D'une façon générale, le monde d'aujourd'hui
08:33 est gouverné par l'énergie.
08:35 14%, monsieur.
08:37 Ça, c'est... Il y a des...
08:38 Oui, Chabert.
08:39 Chabert, c'est...
08:41 A la fois, c'était moi.
08:44 Carrément moi.
08:45 Quelque part, j'étais un peu ce grand con.
08:48 Un peu insoutient.
08:50 Et j'ai adoré faire ce rôle.
08:53 C'était...
08:54 Il y a une insouciance et un oubli de soi
08:58 sur ce plateau avec la piche
09:00 que j'ai néé de cesse
09:02 de chercher à retrouver au fil des films.
09:05 Je ne le retrouve pas complètement.
09:07 Et quand il y a 3 minutes qui...
09:09 Dans un film où je suis dans ce vécu-là,
09:12 je suis content.
09:13 Eh, vous refoutez les pieds d'ici,
09:17 je vous le mets à 5 aux petites têtes de pédé,
09:19 vous avez compris ?
09:20 Allez, va !
09:21 On tue !
09:22 On tue !
09:23 On tue !
09:24 On tue !
09:25 Je vous ferai chatte de ta grand-mère, là !
09:27 Viens, viens, viens !
09:28 Amuse-toi, toi.
09:29 Tu m'as marre, je t'ai vu.
09:31 On rentre, les gars.
09:33 On rentre, on rentre.
09:34 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]