Le Talk d'Al Bayane
Thème : Permis à points, pour ou contre ?
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Thème : Permis à points, pour ou contre ?
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Category
📚
ÉducationTranscription
00:00 de la vie.
00:03 Je vous présente le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:06 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:09 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:12 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:15 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:18 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:21 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:24 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:27 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:30 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:33 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:36 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:39 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:42 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:45 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:48 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:51 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:54 le président de la République du Côte d'Ivoire,
00:57 le président de la Coordination Nationale des Garanties de Côte d'Ivoire.
01:00 Le président de la Coordination Nationale des Garanties de Côte d'Ivoire.
01:03 Merci d'être présent.
01:06 Merci à vous.
01:09 Vous êtes chargé de la gestion des crises au nom d'un comité de transport.
01:12 Vous êtes chargé de la gestion des crises au nom d'un comité de transport.
01:15 Quel est le rôle de ce comité ?
01:18 Depuis le 8 janvier dernier,
01:21 on a eu des soucis au niveau du Conseil des ministres
01:24 sur le permis à prendre en Côte d'Ivoire.
01:27 Ça a choqué le monde des transports en Côte d'Ivoire.
01:30 Parce que nous sommes des pouvoirs et d'emploi.
01:33 Aucune décision qui a été prise à notre faveur
01:36 avant d'essayer d'envoyer un dossier au Conseil des ministres,
01:39 ça a choqué toutes les générations dans le domaine des transports à l'heure actuelle.
01:42 D'accord. Donc vous avez mis en place un comité de création ?
01:45 Un comité de création. Vous gérez le dossier. D'accord.
01:48 On en parlera tout au long de cette émission qui va durer 50 minutes
01:51 avec nos connues que maisons qui sont bien installées.
01:54 Mokhtar Tougara, salut.
01:57 Comment ça va ? Ça va très bien. Bien sûr.
02:00 On parle du premier point dans ce numéro.
02:03 C'est un sujet brûlant.
02:06 Heureusement que nous avons en face des acteurs avec qui on va échanger.
02:09 Madina Kouloubali, salut.
02:12 Ça va très bien.
02:15 Tu as ton permis, j'espère ?
02:18 D'accord. Donc ça ne te concerne pas alors le premier point ?
02:21 Effectivement.
02:24 Tu auras ton permis en juin.
02:27 Dans l'articulation, il faut faire attention pour ne pas qu'on vous retire d'un point.
02:30 Pour cette émission, la première articulation, il s'agit bien sûr de la rubrique
02:33 en défait les faits.
02:36 Alors il s'agit de faits de charlatanisme,
02:45 de fétichisme dans le centre de la Côte d'Ivoire.
02:48 C'est cela Madina ? Oui bien sûr.
02:51 Le 9 février s'est tenu un procès qui a abouti à la condamnation
02:54 d'un féticheur et d'un planteur.
02:57 Et pour cause. Le fétiche apporté par le féticheur
03:00 a propagé une bataille mortelle
03:03 qui a tué 16 personnes dont 13 enfants.
03:06 Et chose incongrue,
03:09 le féticheur qui avait des dents de voyance ne pouvait pas expliquer
03:12 pourquoi il y a eu autant de morts.
03:15 Heureusement que les services sanitaires ont pu expliquer
03:18 la cause et s'y conscrire.
03:21 La propagation de la bataille en question.
03:24 Oui la propagation de la bataille en question.
03:27 Le féticheur et le planteur
03:30 étaient condamnés à 5 ans de prison et à payer
03:33 chacun 500 000 francs d'amende.
03:36 C'est le lieu de signifier aussi qu'en Côte d'Ivoire,
03:39 il y a eu des fétiches qui ont été publiées.
03:42 Mais il faudrait avoir des preuves vraiment fiables
03:45 pour démontrer la cause de la sorcellerie.
03:48 La loi ne prévoit pas une condamnation
03:51 ou une peine pour cela.
03:54 Mais la loi peut condamner les effets de la sorcellerie.
03:57 Je m'explique.
04:00 Si quelqu'un a usé de sorcellerie pour tuer quelqu'un,
04:03 le sorcier sera jugé pour meurtre.
04:06 Si quelqu'un a escroqué, il sera jugé pour escroquerie.
04:09 Tout à fait.
04:12 Alors Moktat, il faut connaître un sorcier apparemment.
04:15 C'est une confrérie dont je me garde
04:18 de me prononcer dessus.
04:21 Mais tel qu'expliqué tout à l'heure,
04:24 je pense qu'il faut faire très attention.
04:27 Parce que j'ai toujours dit que ces personnes
04:30 ont derrière la tête des choses qui ne sont pas trop saines.
04:33 Et je pense qu'il faut faire attention.
04:36 Je pense qu'il faut faire attention.
04:39 Je pense qu'il faut faire attention.
04:42 Je pense qu'il faut faire attention.
04:45 Je pense qu'il faut faire attention.
04:48 Je pense qu'il faut faire attention.
04:51 Je pense qu'il faut faire attention.
04:54 Je pense qu'il faut faire attention.
04:57 Je pense qu'il faut faire attention.
05:00 Je pense qu'il faut faire attention.
05:03 Je pense qu'il faut faire attention.
05:06 Je pense qu'il faut faire attention.
05:09 Je pense qu'il faut faire attention.
05:12 Je pense qu'il faut faire attention.
05:15 Je pense qu'il faut faire attention.
05:18 Je pense qu'il faut faire attention.
05:21 Je pense qu'il faut faire attention.
05:24 Je pense qu'il faut faire attention.
05:27 Je pense qu'il faut faire attention.
05:30 Je pense qu'il faut faire attention.
05:33 Je pense qu'il faut faire attention.
05:36 Je pense qu'il faut faire attention.
05:39 Je pense qu'il faut faire attention.
05:42 Je pense qu'il faut faire attention.
05:45 Je pense qu'il faut faire attention.
05:48 Je pense qu'il faut faire attention.
05:51 Je pense qu'il faut faire attention.
05:54 Je pense qu'il faut faire attention.
05:57 Je pense qu'il faut faire attention.
06:00 Je pense qu'il faut faire attention.
06:03 Je pense qu'il faut faire attention.
06:06 Je pense qu'il faut faire attention.
06:09 Je pense qu'il faut faire attention.
06:12 Je pense qu'il faut faire attention.
06:15 Je pense qu'il faut faire attention.
06:18 Je pense qu'il faut faire attention.
06:21 Je pense qu'il faut faire attention.
06:24 Je pense qu'il faut faire attention.
06:27 Je pense qu'il faut faire attention.
06:30 Je vous invite à télécharger gratuitement votre joyau
06:33 l'application mobile d'Albayan.
06:35 J'ai dit All in One, le tout en un.
06:38 Oui, Albayan vous offre en live, direct TV en continu.
06:43 Télévision Albayan, la chaîne de l'islam éternel pour l'éternité.
06:48 Bonjour et bienvenue, vous êtes sur la télévision Albayan.
06:56 Téléchargez l'application All in One d'Albayan sur Play Store ou Apple Store
07:01 et restez connecté à tout moment, partout et sur tout support.
07:06 Je suis Albayan, la première radio télé IP des Côtes d'Ivoire.
07:11 Alhamdoulilah.
07:13 Télévision Albayan, la chaîne de l'islam éternel pour l'éternité.
07:18 Nous sommes en direct sur la télé Albayan et vous êtes dans le talk.
07:23 Nous parlons du permis à point avec des acteurs des transports.
07:27 M. Toure Adama, président de la coordination des garanties à l'école d'Ivoire.
07:31 - En nouveau, salam alaykoum. - Wa alaykoum salam wa alaykoum salam.
07:34 Le 1er mars prochain sera mise en oeuvre en application le système de permis à point.
07:40 Qu'en pensez-vous?
07:42 Nous pensons que c'est fait à la va vite et que ce n'est pas vraiment normal
07:45 que le 1er mars on nous impose encore ce dictat du permis à point.
07:50 Parce que nous sommes une corporation sérieuse, nous méritons toute l'attention du gouvernement
07:54 en tant que contribuable dans les caisses de l'Etat.
07:56 On ne doit pas nous traiter comme des nez percés.
07:58 C'est-à-dire qu'on se réveille quand il y a un accident, automatiquement on nous met le coup près
08:02 et on veut que ce soit mis en application en même temps.
08:05 Nous trouvons que vraiment ce n'est pas la bonne méthode.
08:07 Un permis à point, cela demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de mise en place.
08:12 D'abord, toutes les routes en Côte d'Ivoire doivent être munies de panneaux de limitation d'électricité.
08:17 Justement, avant de parler de ces conditions, cette mesure n'est datée pas de maintenant.
08:21 Selon le ministère des Transports, cela s'inscrit dans la stratégie nationale
08:25 de lutte contre les accidents de la route dans la réforme globale
08:29 qui permet bien sûr de réduire les accidents de la circulation.
08:32 Oui, bien sûr. C'est une réforme où il y a beaucoup plus de choses dedans.
08:36 Ce n'est pas seulement le permis à point qui est dedans.
08:38 Il y a la vidéo-verbalisation aussi qui est dedans.
08:40 Elle n'a pas encore couvert tout le territoire national.
08:42 Il ne s'est pas pour qu'on veuille atomiser les réformes.
08:44 On prend un ici, on laisse l'un, on n'a pas fini d'achever, on recommence un autre.
08:48 Nous pensons que le permis à point est plus sérieux et mérite une attention toute particulière
08:53 parce qu'au bout du rouleau, ça peut mettre des gens en chômage.
08:56 Donc, ça, on ne peut pas jouer avec.
08:58 Quand on met quelqu'un en chômage, c'est des familles entières qui seront dans le dénouement total.
09:03 Le type que visent…
09:04 Donc, pour le caractère social, il faut être un peu vraiment regardant,
09:07 à savoir qu'est-ce qu'il faut faire parce qu'il faut obligatoirement
09:11 qu'on puisse mettre la vidéo-verbalisation partout en Côte d'Ivoire
09:15 avant d'en arriver au permis à point parce que c'est des séquences.
09:19 Ce n'est pas comme ça que ça doit se dérouler à notre avis.
09:22 La France a fait 100 ans avant de venir au permis à point.
09:25 La Côte d'Ivoire, à quel âge ?
09:27 Alors, quand vous dites que ça peut mettre des familles en chômage,
09:29 l'objectif du ministère en essayant d'historer le permis à point pour le ministère,
09:34 c'est de réduire le nombre d'incidents.
09:36 J'ai dit non.
09:37 En tant qu'acteur du monde du transport, j'ai dit non.
09:40 On est là, je ne souhaite pas, mais on va le constater ensemble,
09:43 ça ne va pas régler le problème.
09:45 L'État a reconnu par le biais du ministère du Transport qu'ils ont failli.
09:49 Dès l'instant, on enlève tous les inspecteurs civils et on met des gérames
09:54 où on délivre les permis, vous voyez que l'État a failli.
09:57 Ça, ça s'est passé en Côte d'Ivoire ici.
09:59 Alors, ces permis qui ont été donnés, qui sont des faux permis,
10:02 où les gens ne sont jamais allés dans les auto-écoles,
10:04 on aurait pu les rappeler simplement pour les remettre à l'auto-école.
10:07 On laisse ces gens-là en dehors, les gens, et on vient nous faire croire
10:10 que c'est quand on va envoyer des points, le problème va se régler.
10:14 Ça peut pas se régler comme ça.
10:15 Ça, je ne suis pas d'accord, ce n'est pas la bonne méthode.
10:17 Alors, comme on dit qu'on a donné des permis à des personnes...
10:20 De 2008 jusqu'en 2020, des permis ont été vendus dans les gares routières.
10:24 En tant que président des gares routières, je ne sais pas de quoi je parle.
10:26 Et qui les a achetés, c'est vous ?
10:27 C'est nos chauffeurs.
10:28 Moi, j'ai mon permis depuis 1985.
10:30 Donc, c'est pas maintenant, moi, j'ai mon permis,
10:32 il y a fait près de 3 à 4 mois à l'auto-école.
10:34 Mais moi, mes employés, j'ai aidé à avoir leur permis de conduire.
10:37 Ils n'ont jamais eu la chance de s'asseoir au volant d'un véhicule.
10:40 J'ai les preuves.
10:41 Les auto-écoles là me connaissent, me voient à la télé,
10:44 ils savent que si on dit de l'électricité, ils viennent de la cité.
10:47 Ils ont donné le permis à mes employés, plus de 20 permis,
10:50 mais il n'y a pas un qui s'est assis au volant d'un véhicule.
10:52 Après, quand on s'est plaint, que le ministre a annulé tous les inspecteurs de permis,
10:57 il a mis des gendarmes.
10:58 Mais les permis qu'on a déjà donnés en promo,
11:01 tout le monde sait qu'encore, ils vont à la police,
11:03 ils sont contents, ils prennent les jeunes d'un quartier,
11:05 en faisant promotion des permis, on donne à 500 jeunes des permis de conduire.
11:09 Ça sent très bien que les auto-écoles là n'ont même pas de véhicules.
11:11 Ils vont prendre les gens à conduire.
11:13 Alors, Mokta Souké, je voulais dire que ce que...
11:16 - Adina. - ...a écouté le président Adama Touré,
11:19 je suis très inquiet.
11:20 Je suis très inquiet parce qu'il est quand même un maillon essentiel du transport en Côte d'Ivoire.
11:27 Venant de lui pour dire qu'on vend des permis en Côte d'Ivoire,
11:30 et que y a... c'est vrai que...
11:32 Vas-y, on vend des... c'est pas maintenant.
11:34 Non, non, ça a arrêté au début de mai.
11:36 - Non, c'est dans tout les cas, ça a été vendu. - Oui, ça a été vendu.
11:38 Et dire qu'en Côte d'Ivoire, ici, on ne passe pas le téléphone,
11:40 et qu'on vend des permis, et que ça soit de la bouche d'un responsable de transport
11:43 qui n'a pas été dénoncé.
11:45 - Ça a été dénoncé. - Non, je veux dire,
11:47 je veux dire, donc, raison de plus pour qu'il y ait des permis à point.
11:49 - Non, ça n'a rien à voir. - Non, s'il vous plaît, M. Touré.
11:52 À vous d'entendre, on a l'impression que vous êtes contre l'évolution des choses.
11:55 Parce qu'on veut prendre pour preuve le nombre d'incontrôlables.
11:59 Quand on regarde aujourd'hui vos chauffeurs,
12:01 au volant des BACA, au volant des WOWOW,
12:05 mais c'est un désastre.
12:07 C'est un désastre. Maintenant, pour qu'on puisse réglementer ça,
12:09 si vous êtes contre ça, je voudrais que vous me fassiez des propositions.
12:11 Non, on n'est pas contre. J'ai été très clair depuis la première question que M. Hakim m'a posée.
12:15 On n'est pas contre, mais on est contre la forme de mise en application.
12:19 - C'est quoi la forme? - On ne peut pas commencer
12:22 une réforme inachevée et commencer une autre réforme.
12:25 - Mais il faut bien commencer à jouer. - Qui s'adresse à la même corporation.
12:28 On nous dit, dorénavant, actuellement, il ne se passe pas de mois
12:32 sans qu'on ne réutilise les permis de conduire à nos conducteurs qui conduisent mal, qui vont dans les accidents.
12:36 La tour, c'est qu'on leur arrache les permis, on les met au chômage.
12:39 Ça, c'est récurrent. C'est pas du nouveau.
12:41 - Mais quand on dit qu'on les arrache... - Mais on les arrache pas, ils ont fait des fautes.
12:43 - Hakim! - Ils ont fait des fautes.
12:44 - Si vous voyez, il y a des infractions. - Il y a des infractions.
12:47 - On vous dit qu'à la matière, ça existe. - Ça existe.
12:49 - Ce système-là existe déjà. - Oui.
12:52 Mais quand vous dites que je suis contre l'évolution des choses, non.
12:55 Il faut dire un chat est un chat.
12:57 Quand on commence la vidéo-verbalisation et qu'on ne l'a pas mis partout en Côte d'Ivoire,
13:02 quand on commence, on se lève à un conseil de ministre,
13:05 on annonce qu'on va automatiquement commencer un permis à point
13:08 et on n'a pas encore doté toutes les routes de Côte d'Ivoire de limitations de vitesse.
13:12 - Mais vous voyez que c'est sérieux. - Mais il faut bien commencer un jour.
13:15 - Il faut bien commencer. - Il faut commencer un jour.
13:17 - Si vous êtes prêt à attendre. - Je ne peux pas comprendre que vous réalisez de la sorte
13:21 parce que vous dites quelque chose et son contraire en même temps.
13:24 - Je veux bien savoir. - On ne peut pas dire qu'on veut l'évolution des choses
13:27 et ne pas mettre la forme avant d'arriver à la chose.
13:30 - Ce n'est pas possible. - Non, je vais commencer un jour.
13:33 - Selon la forme... - Il faut forcément que toutes les routes de Côte d'Ivoire
13:36 - soient... - Dotées de vidéos-verbalisation.
13:39 Pas forcément la vidéo-verbalisation mais de limitations de vitesse.
13:42 - D'accord. - Il y a combien de routes à Côte d'Ivoire?
13:44 - Il y a des panneaux dessus. - D'accord. Matina, vas-y.
13:46 D'accord.
13:47 Excusez-moi monsieur, il y a quelque chose que je ne comprends pas.
13:52 Que je veux essayer de comprendre avec vous.
13:54 Vous nous dites, vous reconnaissez qu'il y a des personnes dans votre corporation
14:00 qui n'ont pas de permis, qui ont un permis mais qui n'ont pas suivi la formation adéquate
14:06 pour avoir un permis et qui conduisent chaque jour des vies humaines.
14:12 On en voit chaque jour des bacs versés, leurs passagers tués en dehier des citoyens.
14:19 Vous le savez déjà.
14:21 Quand vous nous dites encore une mesure qui va permettre d'infiltrer ces personnes-là
14:27 d'après vous-même, que vous ne reconnaissez pas de votre profession,
14:30 qui salissent vos professions, on met une mesure qui va permettre de les retirer
14:34 parce qu'ils ne savent pas conduire, ils ne savent pas ce truc.
14:37 Ils vont perdre leur point au fur et à mesure, on va finir par retirer les permis.
14:41 Donc ça va nettoyer déjà la corporation.
14:43 Et ma seconde préoccupation, depuis que je vous écoute, je ne comprends pas encore
14:51 ce que vous reprochez à la mesure de façon concrète.
14:55 La personne qui est assise à la maison, qui ne connait rien, expliquez-nous terre à terre
14:58 pourquoi vous êtes content.
14:59 D'accord, je vais parler français David.
15:01 Allez-y.
15:02 Claire, terre à terre.
15:04 On nous dit qu'il y a trop d'excès de vitesse, on va nous mettre des caméras.
15:09 Avant ça, on a fait un atelier de formation avec le ministère des transports.
15:14 On nous parle du certificat d'aptitude professionnel
15:16 qui doit être délivré au conducteur pour savoir quels sont les chauffeurs professionnels
15:21 et ceux qui ne sont pas professionnels.
15:23 On a souscrit à ça, vous n'avez pas entendu le bruit, parce qu'on n'était pas à temps pour ça.
15:27 Jusqu'à aujourd'hui où je vous parle, ce certificat d'aptitude n'a pas pu démarrer.
15:32 Et pour cause?
15:33 Pour la simple raison que le gouvernement n'est pas prêt même à trouver la forme de la carte.
15:37 Est-ce que vous pouvez comprendre ça?
15:38 La forme de la carte?
15:40 Oui, comment la carte sera?
15:41 Parce que c'est un gros papier de diplôme qu'on donne aux gens.
15:44 Pourtant, ils sont censés l'avoir dans leurs pièces tous les jours.
15:47 Donc, il faut trouver un PVC ou un ce qu'ils veulent.
15:50 Mais eux-mêmes ne se sont pas encore mis d'accord pour ce format.
15:54 C'est ce qu'on nous a dit à l'entrée.
15:55 Qu'est-ce que vous avez suggéré?
15:57 Qu'est-ce que vous avez suggéré en tant que professionnels?
15:59 On ne nous consulte pas pour ça.
16:01 C'est qu'à nous, on nous demande pourquoi jusqu'à présent, le certificat d'aptitude professionnelle n'est pas levé.
16:06 On nous dit non, on est en train de voir le format que ça doit prendre.
16:09 Parce qu'il y a trop de cartes PVC.
16:11 Donc, pour ne pas faire le bicephalie et le permis de conduire, on est en train de trouver la formule.
16:17 Ça fait deux ans.
16:18 On n'a pas retrouvé la formule.
16:20 Mais ça, ce n'est pas de notre faute.
16:22 On veut nous mettre, on veut porter un chapeau qui n'est pas le nôtre.
16:25 Et le maintenant, il y a pas de permis de conduire.
16:28 Non, ça fait deux ans.
16:30 Je ne sais pas si vous ne suivez pas ce que j'ai dit.
16:32 On nous a parlé de la vidéo-réalation, on a accepté, on ne se bat pas.
16:34 On nous a parlé de CAP, certificat d'aptitude, on ne se bat pas.
16:38 Maintenant, pourquoi on se plaît?
16:40 Parce que ceux-là ne sont même pas encore arrivés à couvrir le territoire national.
16:44 Excusez-moi, excusez-moi monsieur, s'il te plaît, Mokta.
16:48 J'en viens, j'en viens, s'il te plaît.
16:50 Je veux répondre à sa deuxième question.
16:52 Quand vous dites que nos conducteurs déversent les gens dans les rues, nous on les connaît, ils n'ont pas de permis.
16:58 Mais est-ce que c'est nous qui délivrons les permis?
17:00 Monsieur, ce n'est pas vous qui délivrez les permis.
17:02 On a annoncé au plan national par des conférences de presse, on a dénoncé que les permis sont vendus.
17:08 C'est pour ça que le ministre a été obligé d'enlever les inspecteurs qui étaient trop corrompus.
17:12 D'accord.
17:13 Parce qu'on savait très bien, tout le monde est d'accord, et moi aussi, quand tu vas à la conduite, tu payes 15 000.
17:17 Tu vas au code de la route, tu payes 15 000.
17:19 On connaît, bien que tu aies déjà payé l'auto-économie, tu n'as même pas besoin d'être assis au volant d'un véhicule, on te donne le apte à la conduite.
17:25 Ok.
17:26 Donc, ça a amené le ministre à enlever, il a mis des gens d'âme.
17:29 Les gens d'âme sont là, c'est un peu parfait, ça se passe bien.
17:33 Mais pendant ce temps, ceux qui ont reçu les permis de 2008 à 2020, c'est dans les fichiers du ministère, on peut les rappeler?
17:40 Je ne sais pas pourquoi vous ne trouvez pas ça normal.
17:42 D'accord, moi je veux rebondir sur ça, mon temps.
17:45 J'arrive, j'arrive.
17:46 Alors, vous, quelle est votre responsabilité pour régler la situation?
17:49 C'est vrai que même si les permis ont été délivrés à des personnes sans formation, mais ce sont des personnes que vous employez, qui travaillent pour vous.
17:57 Tout cela, nous, on ne les emploie pas.
18:00 Il y a plein de gens dedans, comme je l'ai dit, les politiques prennent les jeunes dans les quartiers, ils font des promos de permis, ils les délivrent les permis.
18:07 500 permis, 2000 permis, on les délivre à des jeunes.
18:10 Celui-là se retrouve devant un propriétaire de véhicule comme moi, il a quel document à me donner pour me rassurer, pour que je lui donne les clés? C'est le permis.
18:18 Mais monsieur...
18:19 Il n'y a rien sur son permis qui m'ait dit que son permis était un permis promotionnel.
18:22 Je ne le sais pas.
18:24 Mais je vous disais...
18:27 Avant de le mettre à l'oeuvre, est-ce que vous n'avez pas aussi un mécanisme pour tester ceux qui viennent?
18:32 Il y a des nouveaux chauffeurs qui ont peut-être eu leur permis, peut-être à moins d'un an, moins de six mois, vous l'embauchez sans le tester, sans une expérience?
18:39 Non, sans le tester, c'est trop dur.
18:41 Vous n'avez pas de mécanisme égal pour savoir s'il est vraiment un professionnel?
18:44 Le mécanisme que nous avons à la gare, il est archaïque, on le reconnaît.
18:47 Parce que le mécanisme, il est quoi?
18:49 On donne le véhicule parce que c'est un chauffeur qui amène toujours un autre chauffeur vers le patron.
18:54 Voilà le mécanisme.
18:56 On sait comment on fait.
18:57 C'est-à-dire, moi, mon chauffeur le plus ancien, quand je paye un nouveau véhicule, c'est lui qui m'envoie un autre jeune.
19:02 "Ah, président, je connais lui-là, il a travaillé avec moi, il m'a reçu le nouveau véhicule."
19:06 Bien sûr, l'ancien véhicule, moi, je lui prends le nouveau.
19:08 Voilà, c'est comme ça.
19:10 Les gens viennent par ricochet, entre connaissances, amis.
19:13 Vous savez très bien que la gare, c'est pratiquement une famille.
19:16 Pratiquement tous de la même communauté.
19:18 Donc, on se recommande les uns envers les autres.
19:20 On ne trouve pas ça mauvais.
19:22 Car tout se passe bien.
19:23 Donc, voilà comment nous, on évalue nos conducteurs.
19:25 Quand on te donne le véhicule, tu roules pendant une semaine, il n'y a pas de BV, tant mieux.
19:29 Et qu'elle ne fait pas d'accident, vous êtes rassuré.
19:31 On est rassuré.
19:32 En fait, Mokta, j'ai besoin de rebondir sur quelque chose.
19:35 Monsieur, vous disiez tantôt, à l'entame de votre propos,
19:38 que vous reconnaissez que des chauffeurs que vous avez embauchés
19:43 n'ont jamais mis le pied dans une école d'auto-école.
19:50 C'est ça?
19:51 On se comprend.
19:53 Voilà, dans une auto-école.
19:55 Mais, vous les avez embauchés et vous leur avez confié des véhicules qui transportent des vies humaines.
20:01 Je pense que, au lieu d'accuser le gouvernement qui prend des mesures
20:08 pour aider à infiltrer ces personnes-là,
20:10 vous deviez, vous-même en tant que transporteur, en tant que chef d'entreprise,
20:13 dénoncer ces personnes-là qui en deuillent les vies humaines et qui entachent votre profession.
20:18 Quand vous dites que nous embauchons des gens...
20:21 Non, j'ai juste dit ce que vous avez dit.
20:23 Il va répondre.
20:24 Nous, on ne peut pas savoir qui a acheté le permis.
20:26 Non, en fait, d'entame de propos, vous avez dit...
20:29 On sait pertinemment, de par notre responsabilité au niveau des gares routières,
20:32 que de 2008 à 2020, il y a eu beaucoup de promotion des permis de conduite.
20:39 Il y a eu un laisser-aller indescriptible dans ce document-là.
20:43 Et on a vraiment dénoncé au moment opportun.
20:46 Et le gouvernement a pris nos déshydratants au sérieux.
20:49 Ils ont changé les inspecteurs.
20:51 Mais, on ne peut pas imaginer que celui qui vient conduire mon véhicule,
20:55 il n'est pas mis, ceux qui ont, ils n'ont pas été à l'auto-école.
20:58 On ne peut pas le savoir.
21:00 Parce que le seul document assorti, c'est le permis.
21:04 Il va te présenter un permis qui a la même catégorie que celui qui est allé à l'auto-école.
21:08 Vous n'avez pas la possibilité de le vérifier avec ce document.
21:12 C'est à la tâche que vous allez voir s'il est professionnel ou pas.
21:15 Comme ça, on n'était pas dans le cadre d'attitude professionnelle.
21:18 Qui exigeait que tout le monde retourne dans un centre de formation,
21:22 et vous faites la formation et vous sortez avec ce document.
21:26 D'accord. Nous allons donner la parole à M. Tougra Dabouz.
21:28 Nous allons permettre à M. Cirque Kouratié,
21:30 qui dit que ce comité de gestion des crises a été mis en place
21:34 à la faveur, bien sûr, de l'annonce de ce permis à point.
21:37 Pourquoi ? Qu'est-ce que, pour vous, n'est pas encore prêt ?
21:41 Pour tout commencer, d'abord, je remercie le Seigneur qui a voulu qu'on se retrouve sur ces plateaux aujourd'hui.
21:46 Je remercie mon président Tougra Dama et le président Doumia Mory,
21:50 qui est le président du comité des crises de gestion.
21:53 Et M. Soumaoro, qui est maisonnaire transporteur,
21:56 qui a pris le courage pour pouvoir essayer de réunir le monde des transports depuis la dernière nouvelle.
22:02 Vous savez très bien, la France et la Côte d'Ivoire, il y a une très grande différence entre nous.
22:06 Sur le permis à point, en 1893, le permis a été insuré en France.
22:12 En 1992, la France a eu son premier permis à point.
22:17 Vous voyez la marge ?
22:19 Est-ce que le comparaison est raison ?
22:21 Non, le comparaison n'est pas raison.
22:22 Non, il faut que vous me laissez parler. Je viens vous éclaircir.
22:24 Vous parlez avec un pionnier du transport en Côte d'Ivoire.
22:27 Même si nous ne sommes pas considérés au niveau du ministère du transport,
22:29 ça fait 11 ans que le ministère du transport est pris en otage
22:33 par des gens qui savent faire des programmes sur les transports en Côte d'Ivoire.
22:37 Alors ce que vous dites, c'est plus grave que...
22:39 Non, c'est une réalité que je vous dis.
22:41 Non, je sais ce que je vous dis. Est-ce que vous voyez très bien ?
22:43 Quand vous regardez aujourd'hui, un permis fait nourrir comme des familles,
22:47 et puis quand on prend des décisions comme ça sur un chauffeur, c'est très grave.
22:52 Est-ce que vous voyez ?
22:53 Il y a une formation qui se passe en Côte d'Ivoire pour former les chauffeurs.
22:57 La formation qui se passe, même le métier n'a pas été fait.
23:00 Est-ce que vous voyez ? On voit des programmes en programme.
23:03 La vidéo-féminisation aujourd'hui qui a été programmée sur le permis après,
23:07 qui n'est même pas un jour, qui nous crée des problèmes, nous les transporteurs.
23:10 Et ça vous crée problème, ça vous dit de vous rester, c'est ça ?
23:12 Non, non, non, non, non. Il faut que je vous explique pour que vous compreniez.
23:15 Ta voiture au garage, on vous envoie des messages pour dire que la voiture vient de glisser feu.
23:20 Votre véhicule est situé au garage.
23:22 Ça fait trois mois. J'ai un transporteur que je connais très bien aujourd'hui,
23:25 il ne paye pas les factures.
23:26 Mais il y a des mots de réclamation ?
23:28 On y va payer avant de faire la réclamation.
23:30 C'est normal.
23:31 Non, non, non, je vais vous expliquer.
23:33 Aucune réclamation n'a été acceptée au niveau du QPUS.
23:37 Quand on dit 1302, 1302 c'est un business qui a été créé.
23:40 Le ministère des Transports ne le sait même pas.
23:42 Je vous dis clairement, c'est un business qui a été créé.
23:44 J'assume mes mots.
23:45 Je suis le président du syndicat des chauffeurs professionnels de Côte d'Ivoire.
23:47 Est-ce que vous voyez ?
23:48 S'il y a des hommes intelligents dans ce milieu,
23:50 qui peut apporter plus à l'état de Côte d'Ivoire.
23:52 Est-ce que vous voyez ?
23:53 Nous avons fait des programmes et des propositions
23:56 pour pouvoir sensibiliser jusqu'à 2000 personnes.
23:58 Jusqu'en 2025.
24:00 Pourquoi 2025 ?
24:02 Quand vous voyez les voiliers en Côte d'Ivoire,
24:04 nous payons 4 des stationnements.
24:06 Un chauffeur n'a pas le droit de garer.
24:08 Nous sommes traqués par les autorités.
24:10 Un chauffeur avec la pression,
24:12 vous traquez un chauffeur sans la diviser les gens.
24:14 Mais le mot est trop fort.
24:15 Pourquoi le mot est fort ?
24:16 Mais ces hommes, c'est les gars qu'on voit.
24:18 Non, je vous dis clairement que le mot est fort.
24:20 Pourquoi je vous dis que le mot est fort ?
24:22 Depuis 1962, au lieu d'un chauffeur, il n'a pas de statue en Côte d'Ivoire.
24:24 On ne parle pas de ça.
24:26 Vous regardez un chauffeur à Djamé-Yépougon,
24:28 il prend son client sur l'autoroute.
24:30 Qu'est-ce que le dixième d'Abidjan a proposé pour Mbaka ?
24:33 Mais il n'a pas dit la vérité.
24:35 Dans le cahier des charges du dixième d'Abidjan...
24:37 - D'accord, vous ne comprenez pas ?
24:38 - Non, je vais vous expliquer.
24:40 - C'est lui qui est venu manipuler la parole, on ne va pas changer.
24:43 - Je n'ai pas mon collègue à parole.
24:44 Je viens de prendre la parole, je voulais vous expliquer.
24:46 - On vous a compris, on va vous la laisser.
24:48 - C'est lui qui a dit...
24:50 - Oui.
24:51 - En vous entendant parler,
24:53 on a l'impression que vous avez raison sur tous les bords.
24:55 S'il vous plaît, le sujet dont nous parlons aujourd'hui,
24:57 ce n'est pas comment votre organisation fonctionne.
25:00 Non.
25:01 Notre sujet aujourd'hui est clé et précis,
25:03 on parle de permis à point.
25:04 On va se concentrer sur ça.
25:06 Le reste, la caméra de la plate-forme, vous allez en parler.
25:08 Nous, on parle de permis à point.
25:10 Le permis à point, il n'y a pas que sur moi qui est transporteur.
25:12 Il n'y a pas que sur moi qui est transporteur en Côte d'Ivoire.
25:14 Moi, j'ai un véhicule, j'ai un permis de conduite,
25:16 mais je ne suis pas transporteur.
25:18 - Excusez-moi, c'est votre diplôme.
25:19 - Est-ce qu'on peut?
25:21 - Allez-y, mon client.
25:22 - Donc, maintenant, vous, c'est votre utile de travail.
25:24 On a compris que peut-être que l'État n'a pas raison
25:28 ou le ministère n'a pas raison sur tous les bords.
25:30 Mais à s'opposer automatiquement à ça,
25:32 c'est parce que ça a réglé un problème.
25:34 Ça a réglé un problème.
25:35 Le problème de permis à point, ça a réglé un problème.
25:37 Parce qu'il y a des chauffeurs, vous connaissez dans votre corporation,
25:39 excusez-moi l'expression, qu'il y a des brebis galeuses.
25:41 - Dans toute la corporation.
25:43 - Non, dans toute la corporation d'ailleurs.
25:44 - Ça existe.
25:45 - Si on veut appliquer le permis à point aujourd'hui,
25:47 mais pour un seul chauffeur de Bacal,
25:49 il peut perdre les 12 points un jour.
25:51 Il peut perdre les 12 points un jour.
25:53 Mais le problème, c'est qu'on veut trouver une solution.
25:55 Mais quand vous vous opposez automatiquement à ça,
25:57 mais ça pose problème.
25:58 Qu'est-ce que vous proposez?
25:59 - Nous, on a fait des propositions.
26:01 C'est ce que je vous ai dit.
26:03 Depuis le conseil des ministres,
26:05 on a vu des hommes courageux dans le secteur du transport en Côte d'Ivoire
26:08 qui ont déposé plus de 25 ruies
26:10 pour les différentes négociations auprès des ministères du transport.
26:13 Au sommet de l'état de Côte d'Ivoire.
26:15 Parce que vous savez, aujourd'hui, vous trouvez le permis à point,
26:17 c'est vrai, mais en France, on a eu la chance de faire beaucoup de pays.
26:20 Le permis à point que vous parlez, à partir des 4 points d'acte,
26:22 on n'a plus accès à un véhicule.
26:23 Est-ce que vous le savez?
26:24 - Bien sûr.
26:25 - Quand il y a la mauvaise prestation de la voie, on vous enrêve 2 points.
26:28 - Oui.
26:29 - Non, j'ai bien.
26:30 Vous n'avez pas des tests, madame?
26:31 - J'ai dit "oui".
26:32 - Voilà.
26:33 Vous voyez, nous sommes renseignés sur le permis à point,
26:35 mais aucun des ministères du transport pour descendre,
26:37 aucun qui nous a donné un flyer, que les détails sont dessus.
26:40 Mais après toute notre investissation,
26:42 on vient de retrouver que le permis à point ne peut pas ranger un chauffeur de Baca à l'heure actuelle.
26:46 C'est un mal nécessaire, le Baca, dans le dessus d'Abidjan.
26:48 Quand on dit le mal nécessaire, c'est quoi?
26:50 Le chauffeur de Baca, aujourd'hui, qui n'a pas été formé,
26:53 vous dites que le permis à point, on accepte.
26:55 S'il y a 50 Bacas, qu'il y a 2 Bacas qui roulent,
26:58 ou il y a 3 Bacas qui roulent,
26:59 d'aller chercher le chauffeur, pour venir avec le chauffeur d'abord.
27:02 Quand le chauffeur vient, on fait la réclamation.
27:04 Si le chauffeur est un contraté ou un CADK,
27:07 c'est moi mon point, qu'ils vont prendre le propriétaire des Bacas.
27:10 C'est mon point qui s'en va.
27:11 Parce que, c'est une chose qui est claire.
27:13 Je connais des amis qui ont 20 Bacas, 30 Bacas, 40 Bacas.
27:16 Je connais des amis.
27:17 Mais vous, tout le monde vous dit l'état de conduite,
27:20 on dit oui, permis à point, on va essayer de tamiser,
27:23 on va faire le toilettage du milieu.
27:24 Mais vous allez mettre beaucoup de familles en deuil.
27:27 En deuil des familles.
27:28 Mais c'est ce que vous proposez.
27:29 Moi, je veux juste poser, à mon proposition,
27:32 je veux juste poser,
27:34 J'arrive au tas.
27:35 Nos propositions, aujourd'hui en Côte d'Ivoire,
27:37 nous avons fait ce document,
27:39 on avait décidé de remettre ça au président de la République
27:41 ou l'un de ses conseillers.
27:42 Parce que, aujourd'hui, les gens n'ont pas de projet en Côte d'Ivoire.
27:44 Quand il finit, fait ta proposition,
27:46 il y a des gens qui sont là aujourd'hui pour limiter les projets en Côte d'Ivoire.
27:49 Voilà pourquoi nous avons demandé trois ans.
27:51 Les trois ans, nous allons prendre 2000 personnes
27:54 dans le district d'Abidjan,
27:56 sur notre district, les différentes communes,
27:59 les 13 communes,
28:00 pour pouvoir essayer de sensibiliser à chaque sortie.
28:03 Est-ce que vous voyez ?
28:04 Là, le district d'Abidjan, nous allons nous appuyer
28:06 pour pouvoir trouver des coins de 1 point A à 1 point B,
28:09 un coin de chargement d'un chauffeur de BACA,
28:11 qui ne sera pas traqué par la police nationale
28:13 et par la Générale Média Nationale.
28:15 Quand nous finissons ça maintenant,
28:17 que la formation des chauffeurs qui sont lancés aujourd'hui à la SOTRA,
28:20 que nous remercions déjà la Banque Mondiale
28:22 et le ministère des Transports qui a été encouragé
28:24 pour pouvoir essayer de les former.
28:26 Il y en a quelques chauffeurs qui ont été formés,
28:27 même si ils ne sont pas tous formés.
28:28 Mais il faut un petit enclos
28:30 où un chauffeur de BACA se retrouve.
28:32 Il finit de charger,
28:33 il descend tous les clients à la SIFORES.
28:36 Il charge à la SIFORES,
28:37 il descend tous les clients à Nyangon.
28:39 Il charge, il descend tous les clients à la SITE-SI.
28:42 Quand il charge à la SITE-SI,
28:43 il ne peut pas garer pour combattre les civils.
28:45 On voit des pas à pas.
28:46 - C'est une très bonne question.
28:47 - Moi, je veux juste poser une question.
28:49 Moi, je cherche toujours à comprendre.
28:51 - Abidjan, j'ai une question.
28:52 Je veux savoir,
28:53 si vous demandez des arrêts, des dégâts pour les BACA,
28:55 n'empêche pas qu'il y ait du civisme dans la conduite.
28:58 N'empêche pas que tout ça soit fait,
29:00 que les chauffeurs de BACA qui transportent,
29:02 on va dire, des milliers de personnes,
29:04 chaque jour, à Abidjan,
29:05 et même dans les villes de l'intérieur,
29:07 respectent les cours de la route.
29:09 Vous ne devez pas attendre ça
29:10 avant de respecter le cours de la route
29:11 puisque l'Union PMA vient pour discipliner les conducteurs,
29:15 qu'ils soient dans le transport en commun
29:17 ou dans le transport privé.
29:18 C'est ça l'objectif de ce permis.
29:20 Maintenant, la question que je vais poser à M. Toure et à Adama,
29:23 c'est que vous savez, on va dire, selon vous,
29:25 il y a d'abord des préalables pour l'application.
29:28 Mais est-ce que ce n'est pas finalement en réalité
29:30 le fait que vous savez que la question de l'indiscipline
29:33 est tellement ancrée dans ce secteur
29:36 que vous estimez qu'il faut laisser,
29:38 qu'il faut lui donner le temps
29:39 de permettre à vos habitudes de changer.
29:41 De réparer ces dégâts.
29:43 Vous vous mettez dans une position
29:46 qui est vraiment inconfortable
29:48 parce que voyez-vous,
29:50 les chauffeurs que vous dites qui déversent les gens sur les routes,
29:54 aucun chauffeur ne va faire exprès un accident.
29:57 Il faut que ce soit clair.
29:59 Parce que lui-même, ça vient en jeu.
30:02 Donc nous ne sommes pas dans ce laxisme-là pour dire
30:05 comme c'est déjà gâté,
30:07 on va faire traîner le temps pour ne pas que ça se fasse.
30:09 Non.
30:10 Quand on pose un at.
30:13 On envoie une vidéo de réparation,
30:15 elle est en application depuis un an, deux ans,
30:17 on s'en sort, on fait le point.
30:19 C'est normal ça?
30:20 Bien sûr.
30:21 On n'a pas fait de point.
30:23 On a demandé à M. le ministre
30:24 de faire les états généraux du transport en Côte d'Ivoire
30:27 pour que tous les acteurs puissent donner les pieds à l'édifice
30:30 pour pallier à ces insuffisances,
30:32 de mauvais comportements sur les routes de la service.
30:35 Ça n'a pas encore pu avoir jour.
30:38 Mais ce que je plains dans ce projet,
30:41 c'est qu'il intervient après un accident mortel
30:45 de 14 personnes à Yamsoukro.
30:47 C'est le premier point sorti.
30:49 Il est dans les documents depuis 2016.
30:51 On n'en a pas parlé.
30:53 On a demandé...
30:54 On a sauvé des vies.
30:55 Non, moi je suis dépositaire de ce document là.
30:57 Il est écrit dedans qu'on ne peut pas autoriser
31:01 l'électricité sur les deux roues sur les grandes voies à Abidjan.
31:05 C'est interdit.
31:06 Mais qui parle de ça?
31:07 Personne n'en parle.
31:08 Mais c'est dans le même document, il est écrit,
31:10 premier point.
31:11 Mais il était dit dans le document
31:14 que pour la mise en application du premier point,
31:16 il faut avoir des ateliers et des séminaires de formation.
31:19 Ça aussi c'est écrit.
31:20 On n'en a pas là.
31:22 On vient, on dit non, le premier masque.
31:25 Après mes dernières informations,
31:28 c'est le ministre qui a décidé, le ministère des Transports.
31:31 Parce que jusqu'à près du contraire,
31:33 le décret du premier point n'est même pas encore signé
31:37 en conseil des ministres.
31:38 Est-ce que vous savez ça?
31:39 D'accord, on espère que le ministère
31:41 viendra répondre à cette question.
31:44 Cette semaine, il avait présenté son conseil des ministres.
31:46 D'accord. Dans tous les cas, figure.
31:48 Pourtant, tu as déjà annoncé que le premier masque,
31:50 tu commences à y avoir une affaire.
31:51 C'est peut-être une sensitisation.
31:52 Vous suivez le TORC d'Albaïa,
31:54 c'est donc la zone de la Solidarité du champ.
31:56 Mesdames et messieurs, merci de votre fidélité.
31:57 Nous parlons du premier point avec certains acteurs
32:00 des transports dans notre pays,
32:01 notamment le président de la coordination des gares routières
32:04 de Côte d'Ivoire avec monsieur Kouratis Riki,
32:06 qui est également membre du comité de gestion des crises
32:09 relativement à ce premier point
32:11 qui fait couler beaucoup d'eau et les salives.
32:13 Mais avant de passer à la loupe du TORC,
32:15 Madina, une question pour nos deux invités.
32:18 Oui, j'ai une question pour le responsable de la cellule de crise.
32:22 À vous entendre, je peux me tromper,
32:25 je veux juste que vous m'éclairez.
32:27 À vous entendre, je dirais que vous ne pensez qu'à défendre vos emplois
32:33 sans penser forcément aux conséquences qu'on veut éviter
32:38 en mettant ce permis en place,
32:40 notamment ces nombreux accidents qui ont deuil les familles.
32:43 C'est votre pensée, madame.
32:45 Est-ce que vous voyez, quand vous sortez,
32:47 vous regardez, les rues d'Abygdjan ne sont pas tracées.
32:50 Les lignes discontinues, c'est pas tracé.
32:53 Mais c'est pas nous qui avons fait ça.
32:55 Quand quelqu'un est en train de rouler sur une bande blanche,
32:58 même si tu ne sais pas conduire quand même,
33:00 ça te conduit, la bande blanche.
33:02 Vous voyez, aucune route qui a été faite,
33:05 d'abord, le pays enchanté.
33:07 Tout ce souffrance que le président de l'Albique est en train de faire,
33:09 il faut essayer d'assainir le milieu avec la volonté.
33:13 Qu'est-ce qu'est la volonté ?
33:15 Le ministère des Transports a laissé des pionniers.
33:18 L'année dernière, ils sont allés faire des réunions
33:20 à l'hôtel Tiama, avec des délégués qui ne maîtrisent pas notre situation et notre milieu.
33:25 Parce que, pourquoi ?
33:27 Il faut prendre des gens qui peuvent faire le travail.
33:29 Voilà pourquoi vous vous retrouvez sur le plateau ici avec nous, aujourd'hui.
33:32 Voilà ça qui est clair.
33:34 Le permis en place, on ne s'oppose pas, en fait.
33:36 Si on s'opposait, nous, en tant que les sénégalistes,
33:38 nous prenons 2000 personnes dans le dessus d'Abidjan.
33:41 Nous allons faire la sensibilisation obligatoire et la formation obligatoire
33:45 dans toutes les villes et toutes les communes de la Côte d'Ivoire.
33:48 C'est nos projets que nous avons fait en Liban pour proposer au président de l'Albique.
33:52 Est-ce que vous voyez ?
33:53 Mais dès le moment où vous avez des petits prix,
33:55 vous mettez des gens pour pouvoir essayer de nous imposer des trucs pendant 11 ans.
33:59 Moi, personnellement, ça fait 11 ans que je n'ai pas mis pied au ministère des Transports.
34:02 Est-ce que vous savez le prêt que le ministère dit aujourd'hui ?
34:05 Tout ce qu'on a permis, qu'ils n'ont pas une bonne formation,
34:08 on vous rétire vos permis pour un temps, on vous le prend et puis on vous ramène dans la circulation.
34:12 Vous serez prêt à accepter cette mesure ?
34:14 On sera prêt pour accepter.
34:15 Mais le report des permis, après.
34:17 Le report, pourquoi le report ?
34:19 Vous regardez aujourd'hui qu'un permis peut nous déboucher.
34:22 Il y a 50 personnes qui vivent aujourd'hui d'un permis ou d'une voiture.
34:25 Mais la difficulté que les chauffeurs ont aujourd'hui,
34:27 quand ils sont barrés par les autorités, ils sont déjà énervés.
34:30 Quand il est barré, on le substitue de l'argent, obligatoirement.
34:33 Un chauffeur comme ça, est-ce qu'il a la tête tranquille ?
34:36 Il y a une pression qui ne dit pas son nom.
34:38 Ne dit pas forcément aux chauffeurs, "chauffeur, c'est un mal nécessaire que je vais vous réprendre."
34:41 Quand il dit "mal nécessaire", est-ce que chez moi à Yépougon, il y a 4500 chauffeurs ?
34:45 A Bobo, il n'y a plus que 8500 chauffeurs qui ne roulent pas jour.
34:49 Il y a 1500 chauffeurs qui font à Djamé, Yépougon, pas jour, matin.
34:52 Est-ce qu'ils roulent bien, eux tous ?
34:53 Vous dites ?
34:54 Est-ce qu'ils roulent très bien, eux tous ?
34:55 On fait quoi ?
34:56 Est-ce qu'ils roulent bien ?
34:57 Il y a des bêbés et des garés dans tous les milieux.
34:58 Vous voyez, Baka ne fait pas assis dans chaque jour que des fêtes.
35:00 Vous ne pouvez pas me dire le contraire.
35:01 Baka ne fait pas assis dans chaque jour que des fêtes.
35:03 Un fonctionnaire, il est d'accord pour le paiement à point.
35:05 Mais ce n'est pas son diplôme.
35:06 Mais un chauffeur de Baka, qui allait faire chant, qui est venu faire son permis,
35:09 et puis il est là.
35:10 Nous vivons de ça.
35:11 Nous allons tous nous négocier.
35:12 On est en train de voir même le guide spirituel parlé par le président de la République.
35:15 Pour pouvoir négocier, pour pouvoir faire un rapport.
35:17 D'accord, vous avez compris ?
35:18 Nous allons marquer la pause pour la loupe maintenant, avec Abogta.
35:23 [Musique]
35:29 Vous suivez le Talk d'Albaïa, c'est maintenant la rubrique "La loupe du talk" avec Moktat Ntoungara.
35:35 Merci Hakim, attention au danger.
35:37 Je voudrais dire, c'est incroyable,
35:39 comment un camion qui vient du Ghana, chargé comme pas possible,
35:43 s'est retrouvé à Daloa.
35:45 Pourquoi s'est retrouvé à Daloa ?
35:47 Il a passé toutes les frontières, il a passé tous les postes de police,
35:51 et c'est parce qu'il a fait une crévaison.
35:53 Et le camion est déséquilibré de transportation avec nous.
35:56 Comment est-ce qu'on peut être transporté et accepter des surcharges de son véhicule,
36:01 comme vous le voyez sur les écrans là ?
36:03 Attention au danger, parce que ça veut dire que
36:05 ce qui s'est passé la dernière fois avec le gros camion malien
36:08 qui a déversé tout son bois sur des passagers,
36:10 n'a donné aucun conseil aux gens.
36:12 Attention au danger.
36:14 Alors ça veut dire que dans le milieu du circuit de transport,
36:17 il y a l'excès de vitesse, il y a également la surcharge sur,
36:20 on va dire, les camions,
36:22 et si le permis à pont venait réglementer cela,
36:24 est-ce que ça pose problème ?
36:26 Ça ne pose pas de problème, t'inquiète, le camion est surchargé,
36:28 comme vous voyez le pont en pelage,
36:30 aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe là-bas ?
36:32 Les gens aujourd'hui ne veulent pas travailler,
36:34 quand on regarde, on a les larmes aux yeux.
36:36 Mais on ne peut pas tout vous expliquer ici.
36:38 Il faut expliquer !
36:39 Non, quand je vous dis qu'on ne peut pas tout vous expliquer,
36:41 on peut rester ici pendant trois jours pour vous expliquer.
36:43 Vous voyez notre secteur, nous sommes des provoyés d'emploi.
36:45 Nous donnons emploi à énormément de personnes.
36:47 - Votre société est noble ? - Non, qui n'ont pas eu la chance d'aller à l'école.
36:51 Est-ce que vous voyez ?
36:52 Nous-mêmes, le Tram même, nous doivons,
36:54 nous, on est là pour aider l'État.
36:56 Parce que vous voyez des gars, d'après les gens, c'est des gars sauvages,
36:58 mais ça fait dix ans qu'ils viennent prendre le bac à la baffe pour aller à Djamé,
37:01 ça fait onze ans qu'ils viennent prendre le bac à la baffe pour aller.
37:03 - La plupart des fonctionnaires qui sont... - Donc les gens n'ont pas le choix ?
37:05 Non, ils n'ont pas le choix, mais où l'État se trouve ?
37:07 Où le ministre des Transports se trouve ?
37:09 Ils ont oublié la souveraineté.
37:11 - C'est ce que vous voyez ? - Sirigui...
37:12 Maintenant, je vais vous expliquer quelque chose que vous ne savez pas, c'est de savoir.
37:15 Il faut que je vous dise les détails pour que vous compreniez.
37:17 Le paiement à points, on est partant pour le paiement à points.
37:19 Mais les douze points, c'est petit.
37:22 - C'est petit, vous le commettez pour un. - Voilà, au minimum, c'est 50 points.
37:24 - 50 points ? - 50 points !
37:25 - Quand je vous dis 50 points... - Alors, ça veut dire que vous êtes conscient que...
37:27 - Sirigui... - Les infractions, vous en faites tous les jours.
37:29 - Tu crois, là ? - C'est vrai que vous êtes sûr que les infractions, là,
37:32 les douze points, ça va vite finir avec vous.
37:34 - Les chauffeurs, à jamais, ils ne pourront pas les douze points, ils vont finir. - Et pourquoi ?
37:36 Parce qu'ils n'ont pas formé.
37:38 - Sirigui... - Oui ?
37:39 Quand vous regardez ces images-là, est-ce que vous êtes fier d'être un transporteur ?
37:42 Est-ce qu'un transporteur conscient peut se permettre de faire ça ?
37:44 - Vous savez, les images que j'ai vues... - Oui, les images que vous avez vues tout à l'heure.
37:46 Je ne suis pas content de ça, mais ce n'est pas ma faute, ce n'est pas la faute aussi.
37:48 C'est la faute à qui ? Le point à paysages a été mis, pourquoi ?
37:50 - Si on a fait des points à paysages, c'est-à-dire que vous chargez... - Un truc qui est chargé ?
37:53 Vous chargez un camion désespérément, il y a parlé tout à l'heure de la vie du chauffeur qui est en danger.
37:59 Est-ce que vous, en tant que chauffeur, laissons le transporteur, vous en tant que chauffeur, vous chargez un camion déséquilibré qui roule.
38:06 Est-ce que vous, maintenant, vous inquiétez pas ?
38:07 La voiture est rentrée en Côte d'Ivoire ?
38:09 - Bien sûr ! - A Dalloa ?
38:10 Non, non, laissons la voiture, cette voiture qu'on vient de voir, le gros camion qui est là, il est quitté au Ghana.
38:15 Il est du Ghana, il a traversé tout, c'est quand il est arrivé à Dalloa, qu'il a eu une crévaison,
38:20 et que le camion s'est déséquilibré, que les forces de l'ordre sont venues dessus.
38:24 Est-ce que vous avez compris ce que je vais dire ?
38:26 Donc, qu'est-ce qu'il y a dans ce camion-là ? On ne sait pas.
38:29 Mais moi, je dis, le transporteur lui-même, qui met des millions dans un camion,
38:33 comment est-ce qu'il ne peut pas accepter qu'on puisse charger sa voiture jusqu'à ce niveau-là ?
38:36 Il y a un fric paysage qui existe. Laissez-moi, je vais vous expliquer les détails, pour que vous compreniez.
38:40 - Vous avez votre travail, nous avons notre travail. - Allez-y, en 8 minutes, allez-y.
38:43 Vous ne pouvez pas comprendre qu'il y a un fric paysage qui se trouve aujourd'hui,
38:46 dans les pays de l'Ouemois, avec le règlement 14.
38:48 Un véhicule qui vient d'un autre pays pour entrer en Côte d'Ivoire, qui n'a pas été suivi.
38:51 La faute au chauffeur, de vous à moi, est-ce qu'il a faute au chauffeur ?
38:55 - Non, il faut que vous me réponniez. - La faute à qui ?
38:57 - Non, non, la faute à qui ? - Oui, on me pose la question.
38:59 - La faute n'est pas au chauffeur. - C'est à qui alors ?
39:01 Laissé aller des autorités qui se trouvent dans les différentes frontières,
39:04 qui laissent un véhicule qui est chargé, parce que à moi, chez moi, à moi, je suis né à Man.
39:08 Tout dernier mois, il n'y avait plus que 50 gros camions qui chargeaient.
39:11 Je dis, dans le cas de normal, chargement normal,
39:14 chargement normal des véhicules avant que ça ne bouge.
39:16 Parce qu'ils ont toujours dit que le pont à paysage, c'est des escrocs.
39:18 Je suis allé faire des vérifications à Saint-Pédro, j'ai vu que c'était faux.
39:21 Ils ont tracé ici.
39:22 Quand un véhicule qui charge, démarre le minilet pour aller à Saint-Pédro,
39:26 il faut prendre un chargement normal.
39:27 Quand la voiture n'a pas chargé ses 55 tonnes, il faut te ranger tout autour,
39:31 tu vas te retrouver à 55, à 85 tonnes, ça s'arrête.
39:35 Avec le poids de la voiture.
39:36 Le poids de la voiture plus est 35 tonnes.
39:40 Mais ça a été respecté.
39:42 L'Afrique, le paysage a été respecté tout dernier mois.
39:44 Il y a un accord qui a été signé.
39:46 Non seulement ce n'est pas en Côte d'Ivoire, ça quitte dans un autre pays,
39:49 ça vient chez nous en Côte d'Ivoire.
39:51 La faute, c'est les autorités ou c'est les chauffeurs.
39:52 Donc, moi, je question Mr Toukadambo, il sait que souvent,
39:54 mais quand il dépasse les ponts à payage, après devant la vallée,
39:57 à paysage, après devant la vallée, il augmente la charge.
40:00 Qui fait ça ?
40:01 Bon, c'est le contrat.
40:02 Non, ça c'est impossible.
40:03 Alors, ce que je vais demander à Mr le Président,
40:05 c'est de me dire, il y a également le ministère qui a lancé la semaine nationale
40:09 de la sensibilisation sur la sécurité routière,
40:12 qui sera désormais chaque mois, sur 10 jours, sensibilisé
40:15 entre tous les usagers de la route, à pouvoir avoir un comportement citoyen.
40:19 Qu'est-ce que vous en pensez ?
40:20 C'est une bonne initiative.
40:21 Malheureusement, je me rends compte dans la pratique que c'est vicié.
40:25 C'est-à-dire qu'il y a des individus qui sont choisis par le ministère,
40:29 favorisés, et ce n'est pas fait de façon exclusive.
40:32 Ce n'est pas normal.
40:33 Quand on veut s'adresser à une corporation,
40:35 il faut s'adresser à tous les ponts de cette corporation.
40:38 Mais il ne faut pas choisir un interlocuteur sans celui-là.
40:42 Je ne parle pas aux interlocuteurs.
40:43 Vous n'avez pas été contacté pour que vous puissiez la sensibiliser ?
40:45 On n'est pas allés vers vous.
40:47 Est-ce que vous ne pouvez comprendre ça ?
40:48 Ce n'est pas normal.
40:49 Est-ce que dans la sensibilisation, il ne faut pas toucher vos souffleurs dans la ville ?
40:53 On le fait tous les jours.
40:55 Il y a même des vidéos que je peux mettre à votre disposition.
40:58 On le fait tous les jours, la sensibilisation.
41:00 Est-ce que le ministère, il y a beaucoup de départements qui sillonnent les gares ?
41:05 Le ministère des transports n'aime pas la contradiction.
41:09 Quelles sont vos propositions ?
41:11 Quand on fait des propositions, on les contredit.
41:14 Aujourd'hui, la question du premier point, quelles sont vos propositions concrètes ?
41:17 Nos propositions sont claires.
41:19 Nous, on ne demande pas ces quatre points.
41:21 Nous, on demande ces quatre points, c'est le droit.
41:23 Moi, en tant que président des gares routières,
41:25 les douze points, ce n'est pas un souci,
41:27 mais il faut mettre la forme avec.
41:29 La forme, c'est laquelle ?
41:31 La forme, c'est d'abord de mettre des panneaux de signalisation, de vitesse,
41:35 de toutes nos routes en Côte d'Ivoire,
41:37 de tracer toutes les routes de Côte d'Ivoire avec les bandes blanches
41:40 et de mettre la vidéo verbalisation au maximum.
41:43 Je ne suis pas tant pour ce détail.
41:46 Quand on a fini de faire ça, on nous fait un atelier de formation par zone
41:50 et on envoie nos conducteurs, on leur dit, voilà ce qui se passe.
41:53 Vous savez, nos corporations, il y a un vrai problème.
41:57 Voilà des chauffeurs qui roulent depuis 20 ans, 30 ans,
42:01 qui ne savent ni lire ni écrire, mais qui ont un diplôme.
42:05 Vous voyez, vous ?
42:07 Vous ne voyez pas que c'est un grand sacrifice que l'État a fait ?
42:09 Parce que la logique veut que celui qui ne connaît pas le code de reçus
42:13 n'ait pas le permis.
42:15 Mais celui qui ne sait pas lire et écrire,
42:17 comment il fait pour connaître le code de reçus ?
42:19 On est quand même respecté.
42:21 Mais on ferme les yeux dessus pour ne pas faire du mal à nos gens qui veulent travailler.
42:25 Mais pas derrière.
42:27 Il faut que ça continue la formation.
42:29 Nous, on a proposé l'alphabétisation dans les gares routières.
42:33 La banque mondiale est venue nous demander, on a accepté.
42:37 La banque mondiale même a mis ça dans le projet de mobilité urbaine d'Abidjan.
42:41 Mais le ministère ne trouve pas que c'est opportun.
42:44 Pourtant, ça peut régler.
42:46 Celui qui ne connaît même pas le droit de son prochain,
42:48 vous êtes celui qui va arrêter l'activisme.
42:51 Mais les modules de formation n'y sont pas en langue bernaculaire.
42:55 Et je déplore le fait que le ministère est un peu en retard par rapport au ministère de l'éducation nationale.
43:01 Moi, depuis 2011, j'ai un centre d'alphabétisation à la gare routière à Diamé.
43:05 Et je fonde grâceusement tous ceux qui y viennent.
43:07 C'est bien ça que vous faites ?
43:09 Même le matériel éducatif, je vous l'offre.
43:12 Tu ne payes pas la crête, tu ne payes pas le billet, tu ne payes rien.
43:14 On vous fonde un cadeau. On a déjà 300 personnes.
43:17 Merci beaucoup.
43:19 Le ministère de l'éducation nationale, par le biais de l'alphabétisation, a mis des applications sur les smartphones.
43:25 Tout à fait.
43:26 Ce qui permet à nos chauffeurs de prendre leur coup dans leur gare à la maison.
43:31 Mais ça coûte quoi au ministère des transports d'en faire autant ?
43:35 Pour la sensibilisation.
43:37 D'accord. C'est ce que votre message a entendu.
43:39 Merci M. Touré Adama, président de la coordination nationale des gares routières du Côte d'Ivoire.
43:43 Merci également M. Konaté Sriké, membre du comité de Réis
43:46 qui a mis en place pour essayer d'apporter des propositions au ministère pour régler la question de l'incivisme et surtout l'application du permis à emploi.
43:53 Merci à toi.
43:55 Le merci c'est aux transporteurs qui ont voulu s'associer à nous.
44:00 Je suis prête au jour.
44:02 Merci également à Amadine Arisa.
44:04 Merci à vous de nous avoir suivis.
44:06 On se retrouve à nouveau lundi prochain pour un autre numéro du talk.
44:09 D'ici là, on se dit à la prochaine.
44:11 Et n'oubliez pas, le samedi 25 février prochain aura lieu la cérémonie officielle d'inauguration du studio Modulab de l'Atel Al Bayan, du groupe Média Al Bayan.
44:21 Wassalamu alaikum.
44:24 [Musique]