Le Talk d'Al Bayane
Thème : Pourquoi se suicider
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Thème : Pourquoi se suicider
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
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00:00 Je vous salue et bienvenue dans
00:20 le
00:20 le
00:20 le tour d'Albaïa. Toutes les
00:23 tour d'Albaïa. Toutes les
00:23 tour d'Albaïa. Toutes les quarante secondes, une personne
00:23 quarante secondes, une personne
00:23 quarante secondes, une personne se suicide à travers euh le
00:25 se suicide à travers euh le
00:25 se suicide à travers euh le monde quelque part. Quelles sont
00:26 monde quelque part. Quelles sont
00:26 monde quelque part. Quelles sont les causes du suicide? Comment
00:28 les causes du suicide? Comment
00:28 les causes du suicide? Comment prévenir ce phénomène qui
00:29 prévenir ce phénomène qui
00:29 notre société, parce que la code d'ivoie faut le dire, occupe donc la troisième place en
00:34 termes de taux de suicides en Afrique de l'Ouest. Pour en parler, nos invités sont avec nous,
00:38 nous avons le plaisir de recevoir l'imam Aram Koné, il est imam principal de la mosquée du
00:43 Siarchou de Tresvilles, également PCA de l'ONG Al-Muraset. Imams Salam Aleykoum. Aleykoum Salam,
00:50 wa rahmatou Allah wa barakato. C'est un plaisir de vous recevoir sur le plateau du toit d'Albayan,
00:54 merci pour votre disponibilité. C'est un plaisir de partager. En face de notre imam, nous avons une
00:58 psychopédagogue que vous connaissez très bien, Mme Poua Odile Berthia. Bonsoir madame. Merci d'avoir
01:05 accepté notre invitation. C'est moi qui vous remercie. Vous êtes superbement habillée. Merci.
01:09 Et à côté de vous avons notre chroniqueuse Aïssa Tassanogo, Salam Aleykoum. Wa rahmatou Allah.
01:15 On est prête à défaire le fait? Oui bien sûr, on a trois faits et on espère qu'on va se sentir
01:22 encore mieux après cette émission. C'est sûr, il le faut en tout cas. Et l'autre chroniqueur du
01:27 studio, c'est bien sûr Moktar Tougara, le bouillant Moktar Tougara qui a des questions épineuses et
01:32 parfois très très vénémeuses. Moktar, Salam Aleykoum. Wa aleykoum Salam. Comment ça va? Pourquoi tu me collais
01:37 des tels étiquettes? Bon, c'est pour moi que je le dis. Donc, tout le monde a fait que c'était un constat. Inchallah.
01:43 Je crois que cette émission ne va pas démentir mes propos. Inchallah. Content de te recevoir. Moi aussi.
01:48 D'accord, on voit également la loupe ce soir. Franchement, la loupe d'aujourd'hui, je demande à
01:54 tout notre spectateur de rester couché. Ouais. Parce qu'on a on a découvert des jeunes
01:58 inventeurs pour se donner la mort et ça c'est dangereux. C'est dangereux. Pour le savoir,
02:02 restez seulement branchés dans ce numéro. Mesdames et messieurs, déjà la première articulation de
02:07 cette émission, c'est on diffère les faits.
02:11 Alors, assieds-toi, c'est le coup de son à toi. Pour voir les faits. OK, alors on va démarrer avec
02:21 deux informations euh, qui relèvent donc du domaine du transport. Il s'agit donc du lancement
02:25 de la semaine de la sécurité routière depuis ce vendredi trois euh, février. Donc euh, c'est
02:32 une semaine qui se déroule un peu sur tout le territoire national. C'est terminera le
02:36 dix février prochain. Et euh, il faut savoir que cette semaine a été instituée à l'issue
02:41 d'un conseil des ministres. Donc euh, ce dix-huit janvier deux-mille-vingt-trois. Et elle vise
02:46 donc euh, à à mener les usagers à adopter de bons comportements sur nos routes. Alors durant
02:52 sept jours donc, les acteurs du ministère du transport appuyés par la police et l'agenda
02:57 américain national, également la police spéciale de la sécurité routière, l'office national de
03:03 sécurité routière Ozer et tous les acteurs du secteur routier vont procéder vont procéder
03:08 pardon à une sensibilisation très accrue accompagnée donc euh, euh, on va dire de suivi
03:14 vraiment euh, très minutieux. Et repression. Et répression. Donc il va falloir faire très
03:20 attention. Ils vont distribuer des flyers, des prospectus à tous les usagers pour euh,
03:26 essayer de dire stop à l'incivisme sur nos routes. Et continuons toujours dans le domaine donc euh,
03:32 du transport. Vous le savez hein, le permis à point va entrer en vigueur le premier mars. Ça
03:37 fait beaucoup euh, j'ai. Où le d'encre et les salives hein, c'est bon. Donc les transporteurs
03:43 ne sont pas restés indifférents. Ils demandent un report donc de la mise en circulation euh,
03:50 de ce permis à point justement parce que selon eux les conditions ne sont pas véritablement
03:54 requises pour une telle réforme. Donc selon le président de la maison des transporteurs de Côte
03:59 d'Ivoire il faut laisser le temps aux transporteurs de maîtriser tous les contours de cette réforme
04:05 avant de l'appliquer. Il faut mettre en place euh, en tout cas toutes les conditions, on parle du
04:10 panneau de signalisation euh, former les transporteurs sur ce permis. Également
04:15 construire des gares routières modernes avec toutes les commodités. Un réseau de voirie
04:20 permettait une circulation on va dire fluide et sécurisée. Avant de penser à instaurer on va dire
04:26 voilà ce permis. En tout cas en tout cas pour éviter ces transporteurs sur le plateau pour
04:30 discuter. C'est important parce que. On les éviterait. On a besoin d'entendre toutes les
04:34 parties. Bien sûr. Et pour terminer on va parler de de boulangerie, de pâtisserie,
04:39 je sais pas si dans vos assiettes aujourd'hui ce matin vous avez eu du pain. En tout cas le
04:44 secteur a annoncé ce samedi 4 février un arrêt de travail donc des boulangers pour interpeller
04:50 le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine qui de 21 750 est passé à 25 500
04:59 donc 3 750 francs de différence on va dire que c'est beaucoup quand même. Et euh ça c'est pour
05:05 l'usine donc imaginez on va dire chez les distributeurs ça part donc de 26 500 voire
05:12 même 27 000 donc les responsables ou encore les acteurs du secteur se disent que cela ne permet
05:18 pas de rentabiliser pour eux et donc il va falloir prendre des dispositions. Bref. Est-ce que l'état
05:25 va faire quelque chose? Est-ce que les populations vont pouvoir réagir parce que c'est nous qui
05:29 sommes le dernier maillon de la chaîne? Nous sommes les consommateurs. Donc est-ce qu'on va rester dans
05:33 nos salons pour dénoncer comme d'habitude? Est-ce qu'on va changer d'habitude alimentaire? Est-ce que
05:38 les prochains jours seront déterminants? Bon en tout cas on observe on dit oui et ainsi en anglais
05:44 comme vous le savez. Attendons de voir. Donc on attend de voir. Voici un peu des faits, les faits de ce soir.
05:50 Merci. Moi déjà hier j'étais dans une boulangerie, j'ai vu les gens aller faire la provision,
05:55 ils ont commencé à dire 10 pains, 5 pains à cause de ces deux jours-là. Il vaut mieux prévenir que guérir. Absolument.
06:01 Alors je vous entends l'avis de nos invités sur les trois sujets, la question du transport, la question
06:06 également des boulangeries qui ont fermé. Madame Poua? Je veux dire que c'est face à un constat que
06:13 l'état prend des décisions. On a vu les accidents, on ne dit pas que s'il y a ces situations, si on
06:21 met en place tout ce qu'on est en train de dire, il n'y aura pas. Mais l'état cherche à réduire. Donc un
06:29 état c'est pas celui qui est dans les états émotionnels, les états d'âme. Si vous êtes là, que vous voyez
06:35 ces accidents, que vous ne dites pas à vos chauffeurs, faites ça, l'état regarde. On ne voit pas le
06:42 syndicat aider les gens, parler de cela. Maintenant qu'on prend une décision, on dit ils seront jamais
06:49 prêts. Parce que tout ce qu'on a dit pour construire des gares, tout cela, on ne le saura pas en 2000.
06:54 C'est sûr, en 2050 peut-être. D'accord, Imam Harun Kone, quel est le fait qui vous interpelle, la question du pain
07:00 ou bien pour le permis à point pour la sémaine nationale de sécurité routière? Je pense quand même que le pain
07:06 c'est vital pour nous. C'est important. On prie Dieu que l'état et les pâtissiers trouvent la solution
07:14 pour le bonheur de la population. Alors le sujet qui nous interpelle tous, c'est le sujet du permis à point.
07:23 On sait un peu ce qui se passe sur nos routes. Je pense qu'à un moment donné, il faut arrêter les
07:29 muragies. Je pense qu'il faut soutenir l'état dans son action. Voilà, il faut éradiquer ce mal.
07:37 C'est important en tout cas. Il faut préserver la vie, c'est ce qui est le plus important.
07:42 Pour manger le pain, il faut vivre. Il faut vivre, être en vie. Effectivement.
07:46 C'est une bonne relation. Je voulais réagir. Je suis d'accord avec... Tu as écouté des transporteurs?
07:52 J'ai écouté des transporteurs, je suis d'accord avec madame, je suis d'accord avec l'imam, mais je suis en partie aussi d'accord
07:59 avec les transporteurs quand même. En fait, si tu veux, c'est toute une organisation, c'est tout un cheminement.
08:07 Le retrait à point, c'est tout un cheminement. Mais lorsque cela n'est pas bien expliqué, souvent ça peut créer des abus.
08:12 Moi par exemple, juste avant, je descendais du pont de Yopougon, j'ai été appelé par des policiers qui m'ont dit
08:17 "Donnez les pièces de votre véhicule et votre permis. Pourquoi envoyer des gens si vous ne voulez pas être dans la base des données?"
08:22 Donc, je pense qu'il faut sortir dans le schéma de féchisme des dates.
08:31 Prenons le temps qu'il faut pour pouvoir régler ça. Parce que les transporteurs, quand tu regardes dans la démocratie, il n'y a pas beaucoup qui sont insolites dedans.
08:40 Donc si on ne les explique pas normalement, il y a quelqu'un qui me disait par contre, ils n'ont pas d'arrêt, peut-être comme les bus.
08:47 Donc eux, ils peuvent s'arrêter partout, ils veulent prouver qu'il y a un client. Mais si à chaque arrêt, comme ça, on doit les enlever des points, c'est un peu compliqué aussi.
08:53 Oui, parce qu'ils font mal les mois, c'est ça. Ils sont souvent à cause d'accidents.
08:57 Je pense que la sensibilisation est importante, mais ceci n'explique pas cela.
08:59 Merci en tout cas à tous pour vos différents avis sur les différentes informations qui ont été données au cours de cette rubrique.
09:07 Nous allons donc parler de notre sujet, monsieur le maire d'Utah, d'Al-Bayyad, de la question de parler du Sufis.
09:13 Pourquoi est-ce que certaines personnes s'adonnent à la mort? On le sait, la Côte d'Ivoire occupe la troisième place en matière de taux de Sufis.
09:19 Alors, quels commentaires faites-vous de ce rang que notre pays occupe, ce phénomène, l'Imam Mahom Khorey?
09:27 De mon point de vue, j'inscris un peu dans la normalité.
09:35 Parce que quand on regarde ce qui se passe, il y a un formatage qui est en train de se faire, au vu et au su de tout le monde.
09:45 Nos enfants regardent les films, ils voient des suicides.
09:51 On pense que c'est un film, ça ne fait rien. L'adulte, ça peut ne pas l'avoir.
10:01 Mais l'enfant, psychologiquement, il est fragile. Il est en devenir, ça peut l'influencer.
10:09 Donc, il y a tout ça qui est là et il faut dire aussi qu'aujourd'hui, nos enfants souffrent par manque d'assistance.
10:21 Manque d'assistance, manque d'affection?
10:23 Oui, ils souffrent de carences affectives. Mais quand je parle de manque d'assistance, en fait, les enfants n'ont même pas une bonne base spirituelle.
10:33 Parce que pour arriver au suicide, quand tu as Dieu dans ta vie, quand on t'a éduqué avec Dieu, c'est pas évident que tu penses au suicide.
10:43 Parce que déjà, on te dit que la vie, c'est le froid et le chaud. Le croyant, c'est les épreuves. Le croyant, c'est ceci. Face à ça, voilà comment il doit se comporter.
10:57 Par contre, tu verras que tu ne vas pas te comporter de façon hasardeuse. Parce que déjà, tout est légiféré dans le moindre détail.
11:05 Face à telle chose, comment tu dois te comporter, tout ça est déjà là. Mais si tu n'as pas cette base-là, il y a problème.
11:14 D'accord. Alors, en apprenant, vous qui êtes psychopédagogue, aujourd'hui, notre pays, malheureusement, occupe la troisième place en termes de taux de suicide.
11:21 Est-ce qu'il faut craindre? Est-ce qu'il faut avoir peur? Est-ce qu'il faut s'inquiéter? Est-ce que c'est toute la société qui est finalement en dépression?
11:28 C'est la société qui s'interroge. Parce que quand on parle de suicide, il y a l'histoire personnelle, mais il y a également la relation à la société et le suicide interpelle.
11:40 Le suicide pose une question relationnelle. Le suicide a comme l'impression, quand on définit, c'est une souffrance, c'est l'expression d'une souffrance atroce.
11:50 Et ce n'est pas la souffrance, c'est le fait qu'on ne trouve pas de solution et qu'on pense que se donner la mort, l'auto-mutilation, l'auto-agression est la solution.
12:04 Et ce n'est pas que c'est fait comme ça. Ça veut dire que vous allez voir, la personne cherche. C'est qu'elle a l'impression qu'elle n'a pas de solution.
12:12 Les gens viennent de manière consciente ou inconsciente. On vous dit bientôt, vous allez voir, on va le voir tout de suite.
12:19 Donc c'est pour dire que je veux surtout que les gens arrêtent de dire non, il s'est suicidé, c'est un lâche. Vous pensez que prendre un couteau et puis mettre sur le cou, c'est les lâches qui le font?
12:31 Donc si on a une bonne impression, une bonne compréhension de l'acte d'appel au secours, des espoirs sans espoir, on pourra mieux les aider.
12:41 C'est pour ça qu'il faut placer le suicide dans son contexte de souffrance, de situation dans laquelle ça peut être la dépression, ça peut être l'humiliation, ça peut être des choses qu'on veut éviter.
12:54 Mais il ne faut pas penser que c'est... Et puis je veux quand même qu'on situe, chez nous ici, les gens se suicident. Ils allent en brousse, ils prennent le fusil, ils tirent sur eux-mêmes des enfants.
13:06 Ils se pendent. Parce que si on met ça comme un phénomène extérieur de blanc, alors que la souffrance n'a pas de couleur, la dépression n'a pas de couleur.
13:17 Quelqu'un qui est là, aujourd'hui nos enfants montrent. C'est l'âge. Vous allez voir qu'à l'adolescence, ils sont fragiles et ils sont dans les extrêmes.
13:26 Qu'ils soient noirs, blancs, ils sont dans les extrêmes et ils ne sont pas dans le juste milieu.
13:32 D'accord. On va déjà parler des causes. Qu'est-ce qui pourrait, on va dire, pousser quelqu'un, si vous voulez, maman a dit, au-delà de la base spirituelle, qu'est-ce qui pourrait pousser une personne à aller se rôtiller la vie?
13:43 Moi, je voudrais quand même m'attarder un peu sur le côté des parents. Comment on gère les enfants? Comment on gère les échecs?
13:57 Un enfant n'est pas parfait. S'il est parfait, on n'a pas besoin de l'éduquer. Alors, quand il fait des erreurs, comment on agit avec lui?
14:06 Parce que moi, je me souviens, une fois, un jeune qui est venu à mon bureau, il m'a dit, maman, je vais me suicider. Je lui ai dit, ah bon, pourquoi? Il m'a dit, je suis inutile.
14:21 Je lui ai dit, mais pourquoi tu dis ça? Il m'a dit, mon père m'a dit que je suis inutile, que je suis en train de gaspiller son argent. Donc, si je meurs, il n'aura plus à dépenser 5 francs.
14:40 Il va garder son argent. Mais l'enfant, il était marqué. C'est ce qui a fait les parents faire attention.
14:50 Mais justement, c'est des bombes à retardement. Quand tu traites ton enfant de vaurien, surtout, ils ont le verbe Mandjoula, il t'a fait fouiller.
15:02 Tu ne seras rien.
15:08 On dit ça à nos enfants? Ce n'est pas des choses à dire. Donc, quand l'enfant, on le pousse, on le pousse jusqu'à son dernier retranchement. Finalement, vous voulez qu'il fasse quoi?
15:22 Il se voit inutile, il perd goût à la vie, il commence à se détester lui-même. Au finish, il peut en venir à la solution extrême.
15:38 Les parents sont aussi responsables du suicide de leurs enfants. Est-ce que vous avez d'autres causes à nous citer?
15:45 Je pense que l'une des causes, l'imam l'a dit, c'est la famille. Parce que le suicide n'est pas seulement individuel, il est la cause des personnes extérieures.
15:58 On dirait, il vient de le dire, mon père dit. Donc, c'est la relation avec le père. C'est vrai qu'il y a des causes historiques.
16:06 Mon histoire, ma fragilité, mais tout cela vient de comment je suis traité, de comment est-ce que je suis dévalorisé.
16:14 Et également, comment est-ce que cette personne-là manque de confiance. Parce qu'il a dit, quand vous valorisez votre enfant, vous lui donnez cet espoir-là de dire qu'il est utile.
16:26 Et c'est quelqu'un qui a l'estime et la confiance en soi. Donc, quand on a confiance en soi, quand on s'estime, on ne détruit pas la vie.
16:34 Quand je m'aime, je protège ma vie. Mais quand je sens que je ne m'aime pas, je détruit la vie.
16:40 Et il y a également des causes environnementales. Il y a des causes psychologiques, il y a des causes médicales.
16:47 Il y a des gens qui sont dans la dépression. Ça peut être hérédité par les conséquences, les maladies que les gens ont.
16:57 Cette souffrance-là, mais surtout la relation. Il faut qu'on insiste dessus. J'ai des causes personnelles qui sont, est-ce que j'ai confiance en moi, quel est le regard que je porte sur moi.
17:12 Et tout cela va venir de l'environnement. C'est pour ça que vous voyez que le suicide interpelle le sens de la vie et le sens des relations avec les autres.
17:23 D'accord. Acha Fosnabogoum?
17:25 J'ai lu quelque part qu'il y a une désintégration de la cellule familiale peut-être due à tout ce que notre pays a connu comme crise sociopolitique et tout.
17:37 La cellule familiale s'est quelque peu disloquée. Est-ce que ce n'est pas toute la cellule, parce que ce n'est pas seulement l'enfant, c'est la société même qui est en crise et cela réjaillit.
17:49 On voit beaucoup de choses aujourd'hui, des enfants qui deviennent microbes, des enfants qui deviennent ceci, cela.
17:54 Et pour ceux, pour qui c'est vraiment pire, ça part au suicide. Est-ce que ce n'est pas aussi cela?
18:00 Je pense que vous savez, généralement quand on dit la société, tout était la base. Que ce soit les séparations, les divorces, l'enfant se trouve dans une posture de fragilité, de vulnérabilité et surtout il n'a pas d'ancrage.
18:17 Est-ce qu'il y a des adultes aussi?
18:20 D'accord, comme il avait commencé par des jeunes, donc je ne sais pas si c'est des enfants. Voilà, surtout il n'y a pas d'ancrage et surtout il n'y a pas de relation, d'attachement.
18:31 Vous savez, quand j'ai un problème et que j'ai une oreille qui peut m'écouter, si j'ai des personnes à qui je peux aller raconter, le suicidaire nous montre qu'à un moment donné, il s'est trouvé seul, sans repère, sans oreille et sans personne pour résoudre le problème.
18:49 Parce que c'est ça qui fait le problème, ce n'est pas quelqu'un qui se lève. C'est pour ça que ce n'est pas irréversible l'idée.
18:57 Quand il veut se suicider, qu'il tombe sur des personnes qui sont capables de l'aider, il ne peut faire rien. Mais quand il est dans une souffrance qui n'a pas de solution, pendant des moments, le père ne l'écoute plus, la mère ne l'écoute plus, la communauté, partout.
19:15 C'est pour ça que je suis contente qu'on ait l'imam. Parce que nos églises, nos mosquées, nos temples doivent être des lieux où on doit pouvoir avoir la confiance et puis parler.
19:26 Parce que le père ne peut pas accepter le viol de son enfant. Donc on se dit, allez dire à mon père, mieux vaut me suicider, tant, tant, tant. La société est devenue tellement individualiste que face à des situations, on est dans la condamnation alors qu'il faut être dans la compréhension pour aider.
19:44 Alors l'imam, tout le monde n'a pas ce courage, même Octave, d'aller se confier. Comment amener les personnes à avoir confiance à une oreille attentive qui pourrait l'écouter et donc qui pense qu'il se laisse tout seul, il pourrait avoir la solution. Et quand il n'y a pas de solution, c'est le drame qui survient.
19:58 Je pense qu'on appartient à une religion quand même qui nous enseigne la solidarité. Quand le Proche Salah Salam, il décrit la solidarité qui doit caractériser les musulmans, il dit c'est à l'image d'un corps.
20:16 Quand le doigt a mal, ça se ressent, tout le corps le ressent. Donc c'est comme ça que ça part d'où? Ça part de la cellule familiale. Si d'ailleurs dans la famille, il n'y a personne pour t'écouter. Papa ne t'écoute pas, maman ne t'écoute pas, tu ne sais pas à qui te confier.
20:34 Tu as des familles aujourd'hui où les enfants sont obligés d'aller se confier ailleurs. Ils sont réfugiés sur les réseaux sociaux. Mais justement, quand dans une famille il y a l'ambiance où on échange ainsi dessus, les enfants n'ont pas le temps d'être couchés sur leur smartphone.
20:54 Quand il n'y a pas cette ambiance-là, il est obligé d'aller se réfugier là-bas. Aujourd'hui, quand les enfants ont des problèmes, ils expliquent à qui. Est-ce qu'on a le temps de les écouter? Est-ce qu'on a le temps de chercher à résoudre leur problème?
21:08 Si on est dans la logique, je n'ai pas le temps, je n'ai pas le temps. Entre temps, l'enfant est livré à lui-même. Aujourd'hui, nos enfants vivent dans la fitna. Ils sont très éprouvés aujourd'hui. Je le disais à quelqu'un, je disais à notre époque, il y avait des lieux pour la fitna. Tu te déplacais pour aller là-bas.
21:30 Aujourd'hui, c'est la fitna qui pourchasse nos enfants, même dans leur chambre. La fitna, c'est la tentation, on peut dire. Tout ce qu'il y a dedans, la fitna, tout est dedans. Jusqu'à dans leur chambre. Mais si le parent n'a pas une oreille à tenter, il y a danger.
21:51 Je voulais dire à Akim, j'ai écouté religieusement l'imam, il dit que le rang de trois ans que nous occupons est inquiétant. Tout à l'heure, on a essayé de déboucher quelques causes, on s'est peut-être attardé un peu sur la solide familiale.
22:12 Je me dis que le suicide, ce n'est pas un phénomène nouveau. Il y a eu des moments, peut-être que j'ai parlé sur la couverture du chèque, il y a 50 ans en arrière, il y a des gens pour un problème d'honneur. Pour le fait d'avoir dit qu'on a découvert que ma fille a pris une grossesse sans être mariée, il peut se tuer au point.
22:32 Il y a des personnes d'honneur pour dire que moi, le fait de m'être traité de menteur alors que je n'ai pas menti. Il y a des gens qui peuvent se donner la mort parce qu'on l'a accusé d'adulté alors qu'il ne l'a pas fait. Ce sont des cas d'honneur.
22:45 Mais revenons maintenant à notre temps. Tout à l'heure, madame a dit humiliation. C'est vrai, il peut y avoir des humiliations qui peuvent nous pousser à faire. Mais moi, personnellement, je ne vois aucune raison qui peut pousser quelqu'un aujourd'hui à se donner la mort.
23:04 Mais la cause est là. Il y a des familles où tout est réuni. Mais l'éducation de base, personne dans nos familles a le courage de parler à nos enfants. Nous tous, on a peur de nos enfants.
23:19 Regardez le nombre de suicides qui a eu dans cette semaine. Mais ce sont des étudiants. On ne peut pas parler d'enfants. Il a l'université et il se donne la mort. Quelqu'un me dit, est-ce que le monde n'est pas en train d'aller en envers?
23:34 C'est une affaire de femme. Aujourd'hui, il y a une jeune fille qui dit à son homme, si tu m'as trompé, je vais me tuer. Et puis elle se tue. Il y a des cas. Le jeune homme dit à son père, parce que je veux que tu me payes un smartphone. Parce que je veux que tu me payes un smartphone. Parce que le violeur, il se tue.
23:50 On voit des jeunes gens à l'université, pendant que tout le monde dort, ils s'arrêtent dans une piscine et se donnent la mort. Est-ce que ça, on peut parler d'éducation? Moi, je veux qu'on essaie d'approfondir un peu la chose. Mais jusqu'au point où, c'est l'élite.
24:03 Aujourd'hui, c'est nos étudiants qui se tuent. Et dire que la coéduvrière est troisième, c'est inquiétant. Donc, je veux qu'on pousse un peu le pion, trouver d'autres causes. Mais sinon, l'éducation, c'est vrai. Je vous en ai parlé tout à l'heure pendant la loupe. Je ne vais pas te défoncer.
24:17 Alors, moi j'ai une question. Quand on prend le cas de l'étudiant à Boakye qui a fait se suicider parce qu'on lui a annoncé le décès de son père, qu'il n'a pas supporté. Alors, c'est choc. Est-ce que c'est dû au fait que le père représente tout pour lui? Ou bien c'est la manière dont il a reçu l'information?
24:31 C'est une légèreté, moi je pense. Attention à parler de légèreté, c'est très précis. Est-ce qu'il faut juger? Quand on dit qu'on va mettre votre sextas ou bien des nudes. Les enfants, les adolescents que je rencontre, qu'on menait des nudes à 16 ans, 17 ans et on veut publier. Et la fille dit, donc, même l'humiliation, c'est que les parents, la communauté.
24:57 Donc, on prend les nudes expédiées et maintenant la personne décide de publier ça sur Internet. D'accord. Ok. Ça, la personne, l'adolescent dit je ne pourrai pas supporter, mes parents verront ça, je veux me suicider. Personne ne voudrait qu'on expose sa nudité et puis on est. Vous avez dit c'est des adolescents et des jeunes.
25:21 Comment est-ce qu'ils réagissent? Il y a le harcèlement derrière. Le harcèlement, il y a tout ce qu'il y a comme stigmatisation. Vous savez à cet âge-là, on n'est pas responsable comme nous, on n'a pas l'intelligence pour réfléchir comme nous. J'ai ma famille, j'ai ça. Ils sont fragiles et pour eux, les histoires de il faut se tuer pour fuir, pour quitter cet environnement-là.
25:47 Il y a également aussi beaucoup de causes. Il y a le fait que les séparations, tout cela, on va dire c'est des caprices. Ce n'est pas que des caprices. C'est pour ça qu'on dit c'est multicausal. Ce qui paraît léger ici est chez l'autre par rapport à sa personnalité. Une personne très fragile va pouvoir se tuer pour quelque chose que vous allez trouver banal. On va le mettre en prison.
26:11 Mais quelqu'un d'autre va dire mais ce n'est pas pour les animaux, les prisons. Donc c'est pour ça que vous voyez que c'est multicausal et il n'y a pas de petite cause. Il n'y a rien. Il y a le regard que la personne porte à sa personnalité, à sa dignité. Ils peuvent faire accepter ça. Donc c'est pour ça que je dis qu'il faut les comprendre. Il faut les comprendre sans les approuver.
26:35 Comment peut-on comprendre? Moi je suis en train de chercher à comprendre des étudiants. C'est la crème de crème qui se donne la mort. Franchement, je cherche à comprendre.
26:45 D'accord, on va chercher à comprendre. Pendant 6 ans et 7 ans, vous deviez réagir. Oui, peut-être que l'imam va apporter un peu de doigt à mon boulin. Mais ce que je veux dire en fait, comment t'as dit qu'il y a des légèretés qui emmènent ces étudiants à se donner la mort pour un smartphone, pour un goubin, un chagrin d'amour par exemple.
27:05 En fait, je pense que l'éducation y est pour beaucoup. Parce que si tu penses que le smartphone et le chagrin d'amour sont anodins, c'est parce que tu as reçu une éducation qui te dit que le smartphone ne te définit pas.
27:19 Le matériel ne te définit pas. L'appréciation ou le commentaire de quelqu'un ne doit pas te briser. Tu as reçu ça en fait comme éducation, comme message dans ton cheminement.
27:31 Mais quand tu n'as pas reçu ça et que depuis que tu es petit, tout se résume au matériel, tes petites crises sont...
27:40 On ne t'explique pas que le plus important comme l'imam a dit, c'est peut-être rechercher Dieu.
27:46 Ou bien le plus important c'est ce que tu penses de toi-même. On ne te donne pas des messages forts.
27:50 Du coup, tu te dis que la vie se limite à avoir le dernier téléphone de marque.
27:55 D'accord. Les études montrent également que les hommes sont ceux qui se suscitent le plus par rapport aux femmes.
28:05 Pourtant, on estime que l'être faible c'est la femme. Et pourtant, le constat montre que les hommes se suscitent plus que les femmes.
28:13 Qu'est-ce que tu voulais expliquer?
28:15 Vraiment, je me disais qu'arrivée là, on allait parler. Les hommes aiment parler d'honneur. Les hommes c'est la dignité.
28:21 Les hommes ne supportent pas. C'est pour ça que Mokta dit se suicider pour de l'amour.
28:27 Attention, vous savez, parfois l'adolescent, le jeune, il est dans la phase où il a un amour, il croit que l'amour est éternel.
28:38 Il a une perception, une conception de l'amour que nous n'avons pas.
28:42 Quand il met sa confiance en cette fille-là et que c'est dans le même milieu qu'on vient lui ravir cette fille et qu'il est l'objet des moqueries,
28:51 ne pensez pas avec notre vision d'adulte pour dire "oh, les femmes sont nombreuses".
28:56 Mais là, lui, il se dit "elle m'a trahi, je ne peux pas vivre sans elle".
29:02 C'est quand il ne réussit pas à se tuer, quand je lui dis "mais j'ai failli faire une bêtise quand j'étais jeune".
29:07 Donc vous comprenez que si vous ne mettez pas leur compréhension dans la vie, à ce niveau psychologique de leur vision, vous n'allez pas les comprendre.
29:17 C'est pour ça qu'on ne peut pas les juger avec notre pensée d'adulte.
29:20 On se met à leur niveau pour dire "attention".
29:24 Et ce qu'il dit, la petite de 16 ans, 15 ans, son père dit "tu ne t'y dis pas, tu es toujours sur Internet".
29:31 Il a pris le portable, elle a fait une tentative de suicide.
29:34 Ça dit que c'est l'âge de l'opposition, c'est l'âge de l'affirmation de soi.
29:39 Donc il y a quelque chose.
29:40 Et l'adolescent, le jeune, dit "je vais me tuer" et il va avoir ça sur la conscience, la culpabilisation de l'adulte.
29:47 C'est ça.
29:50 Donc si on ne se met pas, on va dire "c'est des caprices, qu'est-ce qui peut m'emmener?"
29:56 C'est vrai.
29:57 C'est pour ça qu'on dit aux jeunes "il faut" parce que la société leur apprend à montrer que
30:02 ce qui est essentiel c'est d'intégrer la vie, l'amour de la vie.
30:08 Et c'est pour ça que dans la campagne de sensibilisation, qui peut t'aimer plus que toi-même?
30:13 Quand tu t'aimes, quand tu as d'autres visions, tu vas comprendre qu'on ne saute pas la vie.
30:19 Parce que pour se ôter la vie, c'est qu'on n'a pas une image positive.
30:23 Quand quelqu'un prend un couteau, c'est la rage qu'il a contre la société.
30:28 Pour couper son cou, c'est comme si cette douleur-là, il ne la ressent pas.
30:34 Ce qu'il ressent dans la société est plus douloureux que ce qu'il ressent en rage.
30:40 Donc si on n'analyse pas pour dire, au-delà de ce qu'on peut leur dire, c'est la vie même qu'ils ne comprennent pas.
30:47 Quel est le sens de la vie?
30:50 D'accord. Alors l'imam, Aaron, connaît.
30:52 Qui doit leur dire le sens de la vie?
30:55 Qui doit leur dire le sens de la vie?
30:58 Alors, qui doit leur dire le sens de la vie?
31:01 C'est le fait de la vie.
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