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Marion Maréchal, vice-présidente de “Reconquête” et tête de liste aux élections européennes, était l'invitée de BFM Politique, ce dimanche 11 février 2024.

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Transcription
00:00 sur la feuille de route du gouvernement.
00:02 Les classes du niveau, le fait de donner le dernier mot sur le redoublement au professeur,
00:06 l'interdiction de la baille, l'expérimentation sur l'uniforme qui peut amener à une généralisation.
00:10 Là-dessus, on a du mal à voir en quoi c'est une sorte de grand agenda de déconstruction, de pédagogisme.
00:16 Est-ce que j'ai le droit d'être sceptique ?
00:18 Vous avez tous les droits, mais on amerait aussi de souligner qu'il y a une forme de contradiction
00:23 entre le fait de critiquer cet agenda quand on regarde dans le détail.
00:26 Je vous garantis que quand depuis six ans, on a eu des ministres de l'Éducation nationale
00:30 qui ont eu des CAP, des réformes radicalement différentes, des convictions intimes
00:35 qui n'avaient aucune espèce de continuité les unes avec les autres,
00:37 avec pour conséquence quand même rien de significatif et de notable jusqu'ici
00:41 au sein de l'Éducation nationale, vous n'y terminez pas le bénéfice du doute.
00:44 Quand je vois le bilan qu'elle a eu comme ministre de la Justice, oui j'ai un peu de mal.
00:47 Parce que quand je vois que son grand bilan, ça a été de libérer 12 000 prisonniers au moment du Covid,
00:53 pour libérer les prisons et libérer de l'espace dans les prisons.
00:56 C'est quand même cette femme également qui a eu des propos extrêmement graves
00:59 lorsque la jeune Mila s'était faite menacer à la suite de ses propos sur l'islam
01:03 en expliquant que critiquer une religion était une atteinte à la liberté de conscience
01:08 et elle s'en était exposée dans la foule.
01:11 Elle réhabilite quasiment le délit de blasphème.
01:14 Elle avait justifié d'ailleurs, ce que je trouve extraordinairement grave,
01:19 à la suite de la condamnation de l'affaire Sarah Halimi.
01:25 Elle avait expliqué qu'il y avait une irresponsabilité pénale,
01:29 elle ne trouvait rien à redire à cette décision qui exemptait de responsabilité ce meurtrier
01:34 au prétexte qu'il avait consommé de la drogue.
01:35 Ça s'appelle la séparation des pouvoirs, ce n'est pas le rôle d'une ministre de la Justice
01:38 de commenter une décision de justice.
01:39 On ne va pas refaire l'affaire Sarah Halimi.
01:40 Ça a été tellement scandaleux qu'il y a eu une évolution législative
01:43 au lendemain de cette décision de justice,
01:45 justement pour ne plus permettre que des profils comme ce type de meurtrier
01:48 échappent à une condamnation.
01:49 Donc oui, je vais vous dire, je n'ai pas confiance
01:52 et je ne suis pas très sereine au regard de ce que je connais de Mme Nicole Belloubet.

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