Environ 300 militants CGT se sont rassemblés devant le siège de la société Transdev à Roissy-en-France dans le Val d'Oise. Leur objectif : apporter leur soutien à des militants licenciés de l'entreprise dont le secrétaire de l'Union locale CGT de Roissy.
«Ce rassemblement est surtout à l'intention des patrons, afin de leur envoyer un signal fort car on ne laissera plus rien passer concernant la répression antisyndicale», déclare Nicolas Pereira, secrétaire de l’Union locale (UL) de Roissy, licencié le10 janvier 2024.
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a également fait le déplacement sur le site. «La société Transdev licencie un salarié qui est détaché à 100% pour son activité syndicale et dont elle ne paie pas le salaire et comme par hasard, au moment où celui-ci n'a pas de mandat dans l'entreprise...».
De toute évidence, pour la responsable syndicale, c'est la liberté syndicale que cible Transdev qui souhaite «museler la CGT».
Pour Nicolas Pereira, l'arrivée des Jeux Olympiques est aussi liée à cette répression. « Il va manquer des effectifs partout avec l'arrivée des J.O. donc le patronat et le gouvernement souhaitent que l'on file droit durant cet évènement.», précise le responsable syndical.
La leader de la CGT Sophie Binet a appelé vendredi dernier le Premier ministre Gabriel Attal à «mettre fin à la répression syndicale» et au «deux poids, deux mesures» avec les agriculteurs, alors qu'un millier de militants CGT sont poursuivis en justice après des actions de terrain.
En effet, face à la mobilisation des agriculteurs ces dernières semaines, le gouvernement a choisi «d'user de la force avec une grande modération expliquant qu'on ne répond pas par la force à ceux qui souffrent», a rappelé Sophie Binet.
Pour Zora, salariée chez Carrefour, c'est la démonstration de ce que peut faire le patronat contre des syndicalistes. «Macron avance avec toutes ses lois scélérates contre le monde du travail, et bien forcément la résistance se forme dans les entreprises et nous devenons une cible pour le patronat», s'indigne la militante CGT.
« Nicolas Pereira coordonne toute l'activité syndicale de Roissy CDG et donc nous serons tous derrière lui car les conditions de travail se dégradent à l'approche des J.O.», avertit Claire Cazin, déléguée syndicale CGT chez ADP.
«Ce rassemblement est surtout à l'intention des patrons, afin de leur envoyer un signal fort car on ne laissera plus rien passer concernant la répression antisyndicale», déclare Nicolas Pereira, secrétaire de l’Union locale (UL) de Roissy, licencié le10 janvier 2024.
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a également fait le déplacement sur le site. «La société Transdev licencie un salarié qui est détaché à 100% pour son activité syndicale et dont elle ne paie pas le salaire et comme par hasard, au moment où celui-ci n'a pas de mandat dans l'entreprise...».
De toute évidence, pour la responsable syndicale, c'est la liberté syndicale que cible Transdev qui souhaite «museler la CGT».
Pour Nicolas Pereira, l'arrivée des Jeux Olympiques est aussi liée à cette répression. « Il va manquer des effectifs partout avec l'arrivée des J.O. donc le patronat et le gouvernement souhaitent que l'on file droit durant cet évènement.», précise le responsable syndical.
La leader de la CGT Sophie Binet a appelé vendredi dernier le Premier ministre Gabriel Attal à «mettre fin à la répression syndicale» et au «deux poids, deux mesures» avec les agriculteurs, alors qu'un millier de militants CGT sont poursuivis en justice après des actions de terrain.
En effet, face à la mobilisation des agriculteurs ces dernières semaines, le gouvernement a choisi «d'user de la force avec une grande modération expliquant qu'on ne répond pas par la force à ceux qui souffrent», a rappelé Sophie Binet.
Pour Zora, salariée chez Carrefour, c'est la démonstration de ce que peut faire le patronat contre des syndicalistes. «Macron avance avec toutes ses lois scélérates contre le monde du travail, et bien forcément la résistance se forme dans les entreprises et nous devenons une cible pour le patronat», s'indigne la militante CGT.
« Nicolas Pereira coordonne toute l'activité syndicale de Roissy CDG et donc nous serons tous derrière lui car les conditions de travail se dégradent à l'approche des J.O.», avertit Claire Cazin, déléguée syndicale CGT chez ADP.
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00:00 Ce rassemblement est surtout contre la répression syndicale.
00:02 Bien évidemment qu'à travers ce rassemblement,
00:05 on ne va pas faire réembaucher Nicolas qui a été licencié.
00:08 Mais c'est surtout pour prévenir les patrons, pour leur montrer,
00:11 c'est pour leur lancer un signal fort,
00:12 qu'on ne laissera plus rien passer sur la répression syndicale.
00:15 On voit aussi que ça s'intensifie avec l'arrivée des JO,
00:21 parce qu'il va manquer des effectifs partout.
00:23 Je ne peux pas m'empêcher de penser aux camarades des hôtels,
00:26 en particulier les femmes de chambre,
00:27 qui vont voir leur travail encore s'intensifier pendant les JO,
00:31 et qui vont travailler dans des conditions exécrables.
00:33 C'est déjà le cas aujourd'hui,
00:35 mais on peut imaginer que ça va s'empirer avec les JO.
00:37 Et ce que veulent le gouvernement aujourd'hui et le patronat,
00:40 c'est qu'on file tout droit et qu'on soit asservi aux Jeux olympiques
00:44 et uniquement aux Jeux olympiques.
00:45 Tradition arboisive !
00:48 Il suisse ! Il joue arboisive !
00:50 Eh j'ai le vertige !
00:52 Transdev licencie un salarié qui est détaché à 100%
00:56 pour effectuer ses responsabilités pour la CGT de secrétaire général de l'Union locale.
01:01 Et Transdev licencie un salarié dont elle ne paie même pas le salaire,
01:04 puisque nous remboursons Transdev.
01:07 Comme par hasard, Transdev fait ce licenciement
01:09 au moment où Nicolas n'est plus protégé
01:12 et où il n'a plus de mandat dans l'entreprise,
01:14 comme par hasard, c'est très étonnant.
01:16 Et donc, ils ont trouvé deux motifs.
01:18 Le premier, c'est que Nicolas aurait encore un badge de sécurité
01:23 qu'il avait quand il était à Transdev.
01:25 Bon, sauf que Transdev avait oublié de lui réclamer,
01:27 ne lui a jamais réclamé ce badge, donc il l'a gardé.
01:30 Et le deuxième motif,
01:33 là on voit qu'on touche un peu plus au cœur du sujet,
01:37 puisque Nicolas a osé critiquer le management de Transdev
01:41 en le comparant à celui de France Télécom
01:44 pour les résultats que vous connaissez.
01:46 Effectivement, ce qui dérange la direction de Transdev,
01:48 c'est la liberté d'expression, c'est la liberté syndicale.
01:52 Et avec ce licenciement de Nicolas,
01:54 la direction de Transdev veut clairement museler la CGT
01:58 et museler les organisations syndicales.
02:01 On est en pleine démonstration de ce que peut faire le patronat
02:06 aujourd'hui contre les syndicalistes,
02:08 et notamment ceux qui défendent les travailleurs,
02:10 notamment sur un site comme Roissy.
02:12 Tout le gouvernement qui se met en place,
02:14 Macron avec toutes ses lois, ce qu'il érate contre les salariés,
02:18 forcément la résistance, elle se forme dans les entreprises.
02:21 Et à partir de là où nous on organise les travailleurs,
02:24 forcément ils deviennent cibles pour le patronat.
02:26 On est là pour lutter contre la répression syndicale,
02:30 et malheureusement notre collègue n'est pas le seul
02:33 à subir ce genre de choses.
02:34 Est-ce que c'est parce que nous appartenons,
02:37 nous faisons partie de la CGT ?
02:38 On se pose la question, mais en tous les cas on le soutiendra,
02:41 on est là, on le soutiendra jusqu'au bout
02:42 et on ne lâchera rien du tout.
02:44 Je pense que la CGT est le seul syndicat
02:48 qui aujourd'hui défend les salariés.
02:50 Donc nous sommes la seule opposition en France
02:52 contre le patronat.
02:54 Donc nous faisons peur au patronat,
02:56 et c'est la raison pour laquelle on essaie de nous casser.
02:58 Nicolas Pereira, c'est pas Nicolas Pereira,
03:06 c'est le secrétaire de l'Union locale de Roissy.
03:08 Il organise, il coordonne toute l'activité militante
03:11 de Roissy-Charles de Gaulle, c'est entre ça qu'il est important.
03:13 On sera tous derrière lui pour coordonner.
03:15 À l'approche des JO, ça devient très très important
03:17 parce que les conditions de travail se dégradent de plus en plus.
03:20 Ils en sont complètement conscients
03:21 et eux se mettent d'accord entre eux
03:23 pour arriver à faire passer la pilule
03:25 le plus simplement possible.
03:26 Merci.
03:27 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
03:30 "La voie de l'homme est la voie de l'homme" - Albert Einstein
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