• il y a 9 mois
Mathilde Sénéchal - Marathonienne (et porteuse de la flamme olympique)
Sébastien Raibon - Gardien des Remparts de Tours (Hockey)

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Transcription
00:00 [Musique]
00:12 Val de Loire en direct se poursuit avec votre journal des sports présenté par Romain Delville évidemment.
00:17 Bonsoir Romain.
00:18 Bonsoir Aurélien, bonjour à tous et à toutes.
00:21 Au programme de sportifs de la semaine, une athlète from le Loir-et-Cher,
00:26 Mathilde Sénéchal portera la flamme olympique après avoir tenté la qualification au marathon.
00:32 Bienvenue sur notre plateau Mathilde.
00:34 Quant à ça, Sébastien Raybon, votre voisin, autre sport, autre gabarit.
00:39 Sa mission au rempart, c'est que le palais n'entre pas dans la cage.
00:42 Oui, Sébastien est bien gardien de but. Bienvenue sur le plateau.
00:45 Merci, bonsoir.
00:46 Dans cette émission, on ira aussi à la rencontre du seul club de skateboard dans le Loir-et-Cher.
00:52 Le journal des sports, c'est parti et on commence par les résultats du week-end.
00:56 Et tout d'abord en volet, c'était le match au sommet entre le Tour Volleyball 3e au classement
01:05 qui se déplaçait à Tourcoing, 2e du classement.
01:09 Une rencontre qui a tenu toutes ses promesses.
01:11 Tour gagne les deux premiers sets, Tourcoing gagne les manches 3 et 4.
01:16 Donc direction le tie-break qui se termine finalement en balle de match sur balle de match.
01:20 Pour info, dans le tie-break, c'est l'équipe qui arrive à 15 en première avec 2 points d'écart.
01:25 Et là, ce sont les tourquenois qui grattent la victoire en poche.
01:28 Les deux points et la victoire au tie-break.
01:30 Le TVB glisse du podium, les voleyeurs tourangeaux sont 4e.
01:34 Prochain match, une nouvelle alternative à une soirée de Saint-Valentin.
01:38 Mercredi, le TVB joue Paris en quart de finale de la Coupe de France.
01:42 Allez, en basket, mauvaise opération pour la D.A. Blois qui jouait gros à Dunkerque ce week-end.
01:47 Oui, non seulement les basketteurs blésois s'inclinent contre un concurrent direct au maintien dans l'élite,
01:52 c'est quand même la 15e défaite de la saison, mais en plus ils perdent de 9 points, 82-73.
01:57 Et ça, ça peut coûter très cher en fin de saison.
02:00 Je vous explique, à l'aller, la D.A. avait gagné à +8 points.
02:04 En cas d'égalité au nombre de victoires en toute fin de saison, on va regarder le point avérage particulier.
02:09 J'espère que ça ne coûtera pas trop cher pour les hommes de Mikel.
02:12 Et prochain match de championnat pour la D.A. Blois, ce sera le samedi 2 mars avec la réception de Paris.
02:18 Toujours en basket, cette fois en national 1, Tour se relance face à Chartres et Berck.
02:23 Eh oui, ça commence mardi dernier à domicile dans le derby du centre, dont on voit les images ici, à mon conseil.
02:29 Un chasseur croisé au score et à la fin c'est Tour qui gagne d'un point, 78-77.
02:34 Et puis vendredi, en déplacement à Berck, les hommes de Cédric Haïtz ont fait un énorme dernier quartant
02:39 pour s'imposer, finalement, 64-79. Prochain rendez-vous pour le TMB, c'est vendredi soir, à mon conseil.
02:46 C'est le dernier de la première phase, ce sera devant Poissy.
02:49 On termine ces résultats du week-end avec la Coupe d'Europe des handballeuses chambrésiennes.
02:54 J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que le chambretour en handball s'impose à Zagreb, en Croatie, 22-29.
03:02 La mauvaise, c'est que le CTHB est éliminé de la Coupe d'Europe. Il reste un match aux chambrésiennes à jouer contre Braïla.
03:11 Mais les Roumaines, justement, de Braïla, ont gagné contre les Allemandes de Thuringe et sont donc qualifiés pour la suite de la compétition.
03:19 On l'a quittée, championne de France, espoir de cross-country et de 100 000 mètres.
03:23 La voilà, marathonienne et en plus, elle va aussi porter la flamme olympique en Loire-et-Cher.
03:28 Grand plaisir que nous recevons ce soir Mathilde Sénéchal, elle est la sportive de la semaine.
03:33 Mathilde, on posait la question à Sébastien Barque la semaine dernière, ça fait quoi d'être choisie pour porter la flamme ?
03:44 C'est un très grand honneur. Et c'est vrai qu'au début, j'étais un petit peu surprise, vu que je n'avais pas forcément fait de démarche spécifique pour ça.
03:51 Je ne pensais pas que les athlètes avaient le droit. Et donc, quand j'ai reçu ce mail qui m'annonçait "vous avez été sélectionnée pour porter la flamme",
03:58 j'ai vraiment été très surprise et surtout très heureuse.
04:01 On va maintenant parler d'athlétisme. Aurélien, grand connaisseur de l'athlée, un plutôt spécialité fond et demi fond.
04:08 Évidemment.
04:09 Évidemment. Et le rappeler, vous avez été vice-championne d'Europe junior du 3000 et il y a un an, vous avez fait votre premier marathon à Séville.
04:17 Une question demeure, pourquoi ?
04:19 Pourquoi ? Effectivement, je me suis posé cette question pendant le marathon, vers le 35e kilomètre notamment.
04:25 C'est beau, quand on touche le mur au 35e.
04:27 Oui, c'était effectivement, je me suis demandé pourquoi. Alors à l'origine, c'était notamment pour les Jeux olympiques, en effet, à Paris en 2024,
04:35 qui était l'objectif phare pour tous les sportifs de haut niveau. Et moi, c'était la distance sur laquelle j'avais potentiellement le plus de chances de me qualifier.
04:45 Au vu de mes aptitudes physiques, je n'ai pas vraiment de qualité de vitesse. Donc sur le 5000 mètres, ça allait être trop compliqué au niveau international.
04:53 Mais j'avais une bonne base d'aérobic, donc potentiellement, ça pouvait passer sur le marathon.
04:59 Beaucoup de filles de ma génération ont eu la même idée. Et finalement, il n'y a jamais eu autant de niveaux sur le marathon en France qu'actuellement.
05:07 Donc forcément, ça a un petit peu rebattu les cartes et le niveau est encore plus élevé que ce qu'il n'était déjà.
05:13 C'est un petit peu plus compliqué que ce que je pensais pour y accéder, mais je me concentre aussi sur ma progression et essayer de m'améliorer de marathon en marathon.
05:21 Oui, parce qu'en tout, il y a trois places pour les bleus chez les garçons et trois places chez les filles sur le marathon de Paris 2024.
05:27 Deux places sont prises. Il en reste une. Est-ce que vous allez tenter le tout pour le tout ? On a jusqu'au 30 avril.
05:34 C'est ça. Il y a jusqu'au 30 avril. Après, il faudrait que je gagne plus de 10 minutes sur mon chrono actuel, ce qui est quand même très compliqué.
05:42 C'est ce que Léa me le disait avant l'émission. Il me disait 10 minutes, c'est beaucoup.
05:45 Il n'y a jamais rien d'impossible, mais après, il faut relativiser aussi. Et là, on a un laps de temps très court.
05:53 Et le faire de manière saine et sereine, c'est très compliqué. Donc je vais plutôt me rabattre sur le semi-marathon et essayer d'obtenir une place qualificative
06:03 pour les Cheminades d'Europe à Rome en juin, où là, il y a cinq places, donc potentiellement pouvoir essayer d'en accrocher une.
06:09 Oui, parce que le niveau s'est encore resserré. Alors ça vaut pour le marathon, ou d'ailleurs la moyenne d'âge aussi a rajeuni.
06:15 Vous avez également rajeuni la moyenne d'âge sur les performances du marathon. Sur le semi, les Championnats d'Europe à Rome, ça va passer par quelles compétitions ?
06:27 Vous visez quelles compétitions en particulier ?
06:29 Alors, il faut faire le chrono demandé, qui est de 1h10'30. Donc c'est quand même assez élevé. Et il faut faire partie des cinq meilleures.
06:39 Donc là, le fait qu'il y ait eu les Jeux aussi à Paris, ça a créé une émulation. Et en fait, tout le monde a augmenté son niveau.
06:48 Donc forcément, il y a une plus grosse densité. Mais voilà, ça donne aussi envie de progresser comme les autres.
06:54 Mathilde, vous êtes aussi titulaire d'un master en droit des affaires. Vous êtes conférencière, vous intervenez dans les écoles.
07:01 Si on prend le cas des écoles, c'est pour délivrer quel message ?
07:04 Alors déjà, dire aux enfants de faire du sport. Le sport, c'est important et ce n'est pas contradictoire avec l'école.
07:11 On peut très bien faire du sport et être très bien aussi à l'école à côté. J'ai envie de leur montrer que tout est possible finalement.
07:19 Et vous l'avez prouvé également pour aller jusque là, même si ce n'était pas forcément évident de cumuler et les études et le sport de haut niveau.
07:27 Merci beaucoup, Mathilde. Avec plaisir.
07:29 On va rester ensemble dans l'esprit Loire et Cher pour découvrir le seul et unique club de skateboard du département.
07:35 La planche à roulette, c'est un moyen de transport, un art de vivre, mais c'est aussi un sport qui est devenu olympique pour ces Jeux olympiques 2024.
07:42 Le skateboard est le sport de la semaine.
07:46 Passer d'un pied à l'autre sur la planche, amorcer de petits sauts pour élaborer de futurs tricks.
07:56 Voilà ce que les débutants apprennent chaque samedi sous le préau de l'école de Contre. Dans ce cours, les enfants ont entre 7 et 11 ans.
08:04 C'est leur première année de skateboard.
08:06 J'avais mon cousin, il m'a laissé faire de son skate et ça m'a donné envie d'en faire.
08:12 J'ai fait un stage de skateboard pendant une semaine cet été et c'était avec Thierry et du coup ça m'a donné envie d'en faire.
08:22 Champion de France 2016, Thierry c'est le moniteur. Son objectif, apprendre les bases de la glisse et surtout l'endurance et la ténacité à ses élèves.
08:32 Et aussi le fait de pouvoir répéter, donc là c'est ce qu'on appelle la proprioception, c'est-à-dire répéter des figures et les avoir à 100%.
08:40 Parce qu'en skate, on n'a pas le droit à la chute quand on arrive à un certain niveau. On n'a pas le droit à la chute. On peut rater une figure mais pas tomber.
08:47 Parmi les mouvements fondamentaux, il y a le holly, une quête pour les jeunes skaters.
08:52 Tu sautes avec le skate.
08:55 Et tu dois pas tomber ?
08:56 Oui.
08:57 Les plus grands ont une année de skate derrière eux. Thierry leur fait travailler des circuits pour améliorer le cardio.
09:05 On apprend des exercices qu'on n'aurait pas eu l'occasion de faire si on était tout seul. Et on apprend plus vite.
09:11 Et comme ça après on peut faire des compétitions et on a plus de chances de gagner.
09:18 On a quand même déjà frotté nos jeunes à la compète. L'année dernière Thierry le coach a organisé sur contre une petite compétition pour les débutants.
09:27 Et à la fin il y avait quand même des petites récompenses. Tous les jeunes avaient participé et étaient ravis de cette journée. Et on va la reproduire cette année.
09:33 La compétition devrait avoir lieu en mai prochain. D'ici là, les places dans les cours sont toujours disponibles et notamment dans la section adulte qui cherche encore ses adeptes.
09:43 Ok sur glace, il est le rempart parmi les remparts. Sébastien Raybon est gardien de but dans l'équipe Tourangel depuis maintenant 3 ans.
09:52 Et ce soir, c'est le sportif de la semaine.
09:59 Sébastien, on ne va pas éluder la question. Ce week-end c'était déplacement à Strasbourg. Une défaite après prolongation.
10:05 C'est un point de prix en Alsace. Est-ce que cette saison n'est pas facile pour les remparts ?
10:11 Est-ce que cette fois-ci on peut parler de défaite encourageante ? Le mythe de la défaite encourageante.
10:16 Comme vous l'avez dit, c'est très serré cette année dans le championnat. Une défaite en prolongation, on ramène un point.
10:23 Comme on est 4-5 équipes à un point d'écart, c'est encourageant pour ça. Mais maintenant, c'est sûr qu'il va falloir gagner des matchs.
10:31 Il reste 5 matchs. Nous sommes encore dans la course au play-off. Et donc chaque point est important.
10:37 Allez, il faut finir dans les 8 premiers pour aller dans les play-offs. J'aimerais qu'on parle de ce poste de gardien de but. C'est un grand mystère.
10:44 Ça apparaît comme le rôle le plus ingrat. Comment vous vous êtes retrouvé dans la cage ?
10:50 C'était il y a une vingtaine d'années. J'ai commencé avec le roller hockey.
10:56 Chaque joueur essayait dans la cage. Je me suis débrouillé pas trop mal.
11:02 Après j'ai continué. Je suis de Grenoble. J'ai postulé pour aller à Grenoble. Il y avait quand même beaucoup de gardiens à cette époque.
11:09 Donc ça a commencé comme ça.
11:11 On est chez les brûleurs de loup, si mes souvenirs sont bons.
11:14 A 33 ans, vous estimez avoir quel rôle avec vos coéquipiers ? Je pense en particulier à l'entraînement.
11:23 C'est sûr que je suis le partitier l'un des plus anciens. On est 3 ou 4 qui ont plus de 30 ans.
11:28 On essaye de les conseiller, de montrer l'exemple et d'être irréprochable dans notre attitude, que ce soit sur la glace ou en dehors.
11:36 On recevait Peter Bourgault l'an dernier, qui est en train de passer un cap en match.
11:43 Ça vaut aussi en handball, les gardiens et les gardiennes restent à part de l'équipe. Pourquoi ?
11:50 C'est un sport individuel et collectif à la fois pour le gardien.
11:55 Le gardien reste dans sa cage tout le match alors que les joueurs rentrent au banc pour discuter.
12:00 Au hockey, ça se joue à 5 contre 5, donc il n'y a que 1/4 de l'équipe qui joue. Il faut être souvent dans notre bulle, concentré.
12:07 C'est aussi le rôle du gardien. Si tu te déconcentres pendant une ou deux secondes, tu peux prendre un but.
12:12 C'est ce qui fera la différence à la fin du match. Rester mentalement prêt tout le long, c'est ça le plus difficile.
12:20 Vous me tendez la perche et la question d'après, gardien de but. Ça implique souvent de préparer des fiches sur les attaquants adverses.
12:26 On a un peu le point que vous êtes de cette école-là ?
12:28 Non, ça se fait souvent au hand. J'aime bien regarder avant les matchs, par exemple, s'il y a une séance de pénalty,
12:34 le match d'avant de l'équipe qu'on va affronter, regarder un peu la tendance des joueurs.
12:40 Après, forcément, quand on regarde le line-up en face, on sait les gros joueurs à surveiller, ceux qui marquent les buts.
12:45 Et forcément, on est encore plus vigilant quand ils sont sur la glace.
12:48 Mentalement, il faut toujours rester dedans alors que le palais, quelquefois, reste longtemps en face.
12:54 Comment on fait pour rester dans son match à ce point ?
12:57 On essaye de rester dans sa bulle, justement, de penser à ce qu'on a à faire au palais.
13:01 C'est vrai que pendant cinq minutes, le palais peut être en zone offensive, donc on n'a rien à faire.
13:07 Et quand ça revient, tout de suite, il faut être prêt.
13:10 Comment on vous a vu jaillir, par exemple, sur les images ?
13:14 C'est une décision à prendre instinctivement, certaines fois, où on n'a pas trop le temps de réfléchir.
13:19 Après, il faut réussir aussi à contenir tout ce qui se passe devant nous,
13:22 puisque le jeu qui se passe en périphérie devant nous, on ne le contrôle pas.
13:26 Et après, ce qui est important aussi, on ne se rend pas compte, mais c'est de chercher le palais tout le temps.
13:30 Parce qu'il y a quand même beaucoup de mouvements autour de la cage.
13:32 On ne voit pas tout le temps le palais partir, donc se mettre au bon endroit, pousser au bon endroit pour faire l'arrêt.
13:37 Eh oui, le nombre de fois où j'ai filmé un endroit où le palais n'était pas, Sébastien,
13:41 merci d'être solidaire de notre métier.
13:44 Merci beaucoup Sébastien, merci Mathilde.
13:46 Merci infiniment d'être venu sur notre plateau.
13:48 Merci beaucoup Romain.
13:49 C'est la fin de ce journal des sports.
13:50 On donne rendez-vous lundi prochain, même lieu, même heure, évidemment, pour un nouveau journal des sports.
13:53 Et nous, rendez-vous demain à 17h50 pour un nouveau Val-de-Loire.
13:56 En direct, très bonne soirée à demain.
13:58 Ciao.
13:59 [Musique]

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