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00:00 Non, forcément une semaine assez "folle" qui est maintenant connue sur les dernières années avec l'évolution du tournoi.
00:09 Surtout cette fin de partie où ils ont vraiment, depuis qu'ils ont fermé le 16, qui est devenu "starend" plus le 17,
00:16 où maintenant les tribunes commencent vraiment à s'agrandir à 80 mètres du green.
00:23 Même au 17, les tribunes sont partout, donc voilà, un tournoi exceptionnel avec forcément beaucoup de monde.
00:31 On voit Smiley Kaufman sur la photo qui est avec le public, les gens qui courent pour essayer d'avoir les plates gratuites pour bien se placer au 16,
00:41 même si le temps ne les a pas arrêtés parce qu'il a plu presque tous les jours.
00:47 Et voilà, je pense que les images expliquent exactement ce qui s'est passé.
00:54 Peut-être pas celle-là, mais les images d'avant.
00:57 Une ambiance qui a dépassé les bornes, on l'a vu, certains joueurs se sont plaints.
01:05 Vous en avez été victime de ces excès, vous ?
01:10 Oui, excès ou pas, c'est vrai qu'avec la catégorie dans laquelle je suis, je joue tout le temps vers la fin du champ,
01:21 donc normalement les gens ont un petit peu trop bu sur la fin de journée, donc ça devient un petit peu intense.
01:30 Et je sais que certains joueurs se sont plaints, et je pense qu'ils ont même arrêté la vente d'alcool, je crois, le samedi vers 15h,
01:38 parce que ça a commencé à dégénérer, on voit même là une bagarre, ce qui n'est pas forcément la meilleure image pour le Golfe.
01:43 Mais après, je pense que chacun va avoir une expérience différente.
01:49 Moi, dans mon cas, il ne s'est entre guillemets rien passé, peut-être juste 2-3 spectateurs derrière dans le public qui disent
01:59 « je te parie 20 dollars qui va la mettre sur le green » ou « je te parie 20 dollars qui va rentrer le pute ».
02:04 Mais à part ça, pour mon expérience cette semaine-là, ça a été.
02:08 Je pense que d'autres joueurs ont un récit un petit peu différent, mais pour moi, ça a été.
02:13 Deuxième jour, un peu mieux forcément.
02:16 Après, le premier jour, on joue en +3, on se tire entre guillemets un peu une balle dans le pied,
02:21 ce qui était un peu similaire à ce que j'ai fait à Torrey Pines il y a 15 jours.
02:24 Ce premier tour, de suite, si on se met un petit peu dans le rouge, quand on voit qu'en fin de semaine, le vainqueur est à -21,
02:32 de suite, on sait qu'on va se mettre en difficulté et que ça va être compliqué.
02:36 Déjà le vendredi, on va devoir cravacher pour juste se donner une chance de jouer le week-end.
02:41 Donc ce n'est pas forcément un début de partie idéal, début de tournoi « idéal » qui fait que la semaine devient un petit peu plus difficile.
02:50 Nico ?
02:50 Victor, oui. Bonsoir. Un petit mot, votre regard plutôt sur ce début de saison avec ces deux tournois seulement.
02:57 Il y a eu cette blessure à l'épaule contractée durant l'inter-saison.
03:00 Vous n'êtes pas forcément à 100% de vos moyens aujourd'hui.
03:03 J'aimerais avoir votre regard global sur ce début de saison, ouvert sur le PGA Tour.
03:07 On a vu Nick Dunlap qui a créé la sensation alors qu'il était amateur.
03:10 On a vu Mathieu Pavon qui a écrit l'histoire du golf français.
03:13 On a vu aussi Grayson Murray.
03:14 Comment vous le vivez-vous ?
03:15 Est-ce que vous vous dites qu'il y a la place pour performer, pour aller chercher une victoire ?
03:19 Ou au contraire, est-ce que ça rajoute un peu de pression en se disant « bon, il y a les copains qui performent très très bien
03:24 et il faut absolument que je sois en quête de résultats avant que les gros gros poids lourds du circuit se mettent à privatiser les trophées ? »
03:31 Non, pas forcément. Je pense que, mine de rien, ce qui se passe avec le livre,
03:36 et on voit quand même beaucoup de joueurs maintenant transférés, permet à des joueurs d'un « calibre un peu moins haut ».
03:44 On a vu quand même des grosses têtes de fiches comme Tyrell de l'European Tour qui vient de signer avec le livre.
03:51 John Rahm aussi. Ça ouvre quand même des opportunités.
03:55 Donc moi, je le prends en me disant qu'il y a « moins de stars à battre » plutôt que de le voir à l'inverse.
04:05 Après, ce n'est pas le début de saison espéré que j'ai joué, mais en même temps, je n'ai fait que deux tournois.
04:10 J'ai eu des petits pépins physiques à régler.
04:14 Ce qui fait que là, j'ai une bonne série de tournois.
04:16 J'ai six tournois à venir sur les sept prochaines semaines,
04:19 ce qui va me permettre de rentrer dans un espèce de rythme de tournois où on commence à rentrer dans un espèce de momentum.
04:26 On peut avoir une bonne performance, puis une deuxième, puis une troisième,
04:29 qui font que les semaines s'enchaînent positivement.
04:35 Cette semaine dernière à Phoenix, ça n'a quand même pas été évident avec la pluie.
04:39 On a été arrêté. Je n'ai pas du tout joué vendredi.
04:42 Ce qui fait qu'on revient samedi. J'étais dans une position qui n'était pas forcément idéale après avoir joué +3.
04:47 Je manque de rythme. C'est évident.
04:50 Tous les membres de mon staff me l'ont dit à cette fois-ci depuis le dernier mois.
04:54 J'attends vraiment cette série de tournois qui arrive.
04:57 Plus la fin de saison, je pense qu'on n'est encore qu'en février.
05:02 Il n'y a pas besoin de chercher midi à 14h sur ce que je fais.
05:06 Physiquement, je me ressens bien.
05:09 Je suis pratiquement à 100 % maintenant, même si on n'est jamais à 100 %.
05:14 Entre les voyages et les tournois, il y a toujours des petites choses à régler.
05:18 Mais du moins, je suis à 100 % pour performer et faire des bons tournois.
05:23 Le Stroke Gain Driving est vraiment une marque.
05:26 Quand on voit Scotty Shepler, qui est numéro 1 mondial, c'est un de ses très gros points forts.
05:31 Chaque semaine, il finit dans le top 5 du Stroke Gain Driving.
05:36 C'est vraiment une clé hyper importante qui a souvent été un point fort de mon jeu et quelque chose avec lequel je travaille.
05:42 Forcément, ce que j'ai travaillé avec Pete dans mon swing les dernières années ont eu des petits changements.
05:47 Avec Ben, justement, en salle, on a essayé d'ajuster un petit peu tout ça.
05:53 Même si je sais que rien ne se passe entre guillemets en un an ou en une semaine et que tout prend du temps.
06:01 Mais quand je regarde l'évolution de mon jeu, je suis très content.
06:05 Autant le travail physique que le travail technique, entre guillemets, golfique, me permet d'évoluer dans mon jeu.
06:14 On n'est pas à plaindre.
06:16 C'est vrai qu'il fait 25 degrés, pas un nuage aujourd'hui.
06:23 Donc, au niveau des installations et de la vie hors tournoi, tout va bien.
06:29 On est loin d'être à plaindre.
06:31 Je ne sais pas, c'est dur de dire.
06:32 C'est vrai que depuis 2019, j'avais entre guillemets cette casquette de numéro 1 français.
06:39 Je ne sais pas si ça m'a donné moins de pression ou plus de pression.
06:43 Est-ce que ça m'a aidé ou pas aidé ? C'est dur de dire.
06:46 Mais voilà, Mathieu, depuis septembre, a fait quand même un gros enchaînement de tournois.
06:53 On va dire depuis septembre, ça fait six mois, entre guillemets, qu'il joue à un très haut niveau
07:00 et qu'il a concrétisé en plus avec cette victoire à Torrey Pines.
07:04 Je ne sais pas si maintenant Mathieu est son numéro 1 français ou que je l'ai été avant.
07:09 Je ne sais pas si c'est un mal pour un bien. C'est dur de dire.
07:12 Ce que je sais, c'est que je pense que de voir Mathieu performer comme ça sur le Pidgey Tour,
07:19 sur ses premiers tournois, arriver en confiance et concrétiser un petit peu sa forme
07:23 qui a amené fin 2023 avec…
07:27 Je ne pense pas qu'il faut oublier qu'il a fait quatre birdies sur les quatre derniers trous de la finale
07:32 pour avoir sa carte et justement grainer ce mouvement positif qui est derrière la main.
07:39 On le voit en vidéo ici avec la victoire à Torrey Pines.
07:43 Je pense que ça montre aussi que c'est possible, comme j'ai dit en demi-démission,
07:47 avec beaucoup de grands joueurs qui partent maintenant sur le livre.
07:51 Et quand on voit un petit peu les joueurs qui ont gagné chaque tournoi cette semaine,
07:54 vous avez parlé de Nick Dunlap juste avant, un amateur qui gagne l'American Express,
08:00 Chris Kirk a gagné le premier tournoi de l'année,
08:03 Grayson Murray qui a gagné le Sony Open.
08:07 Voilà, ce sont des tournois qui sont un peu plus ouverts.
08:09 Et je pense même qu'avec les tournois signatures où le top 20, le top 30 mondial
08:15 est un petit peu exclu de jouer que ces tournois-là,
08:18 ça ouvre quand même beaucoup de portes sur les tournois de saison régulière
08:22 à tous les joueurs de gagner sur le PGA Tour, même en étant rookie.
08:28 Rapidement, Victor, dernière question.
08:30 Vos objectifs désormais à court-moyen terme ?
08:36 Non, là, entre guillemets, je pense que c'est dur de me donner une note
08:39 entre guillemets sur un début de saison qui a été aussi cassé.
08:41 J'ai joué mon dernier tournoi en 2023 qui était mi-novembre.
08:46 J'ai joué deux tournois depuis trois mois et demi.
08:51 Donc pour l'instant, je ne me donne pas vraiment de note sur mon état de forme,
08:56 mon jeu et j'attends vraiment cette série de six tournois pour avoir,
09:00 on va dire, assez de rounds consécutifs pour voir un petit peu où en est mon jeu
09:09 avant de me baser vraiment sur mes objectifs.
09:11 Les objectifs, je pense qu'ils sont assez simples.
09:13 C'est une année où on n'a pas de Ryder Cup, mais les Jeux Olympiques à Paris,
09:18 qui est vraiment un point hyper important de l'année.
09:22 Et après, performer au maximum sur le Pidgey Tour
09:25 pour continuer à évoluer sur ce tour qui est pour moi le meilleur tour au monde.
09:30 Merci beaucoup, Victor, d'avoir été avec nous.
09:33 On vous retrouve donc au Mexique.
09:35 On continue de vous suivre évidemment sur le Pidgey Tour avec Paul Barjon et Mathieu Pavot.
09:41 Bon courage évidemment pour la suite, Victor.
09:43 Merci.
09:44 [SILENCE]