• il y a 9 mois
"Le super Bayern est mort"
Polo Breitner très critique avec le club bavarois battu par la Lazio en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions.

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Transcription
00:00 Donc, Lalazio bat le Bayern 1-0.
00:05 Bouepolo, tu dis que tu n'es pas forcément...
00:08 Tu t'attendais quand même à voir le Bayern réagir suite à sa défaite contre le Bayern de Spokane ?
00:14 Pas plus que ça.
00:15 Ah, pas bon ?
00:16 Pas plus que ça.
00:17 Parce que je suis très content.
00:19 Le FN Berg a commencé, dans une interview à Kicker, à dire ce que j'ai annoncé il y a à peu près un an, un an et demi sur les antennes des RMC,
00:27 que le super Bayern est mort et que là, c'est la fin de la comète.
00:34 On est en train d'essayer de chercher des justificatifs.
00:38 Un coach est évidemment en difficulté, mais celui qui était avant était aussi en difficulté.
00:43 C'est la troisième année à la suite où le Bayern Munich rate le début de ses matchs retours.
00:48 Rappelons les défaites contre Villarreal.
00:51 C'est ce que j'allais dire, Polo.
00:53 Villarreal, c'est il y a deux ans l'année dernière. C'est la leçon qu'on subit contre City.
00:57 C'est exactement. Il y a la victoire, évidemment, chanceuse à la dernière journée du championnat l'année dernière.
01:04 Peut-être que ça aurait fait du bien au Bayern Munich de ne pas le gagner déjà l'année prochaine.
01:08 On aurait peut-être gagné quelques mois.
01:11 Il y a un coach qui ne fait pas l'unanimité, mais ça, ça n'a rien à voir avec ses compétences techniques.
01:16 C'est que Thomas Tuchel est tout simplement, si on s'intéresse au monde de Marvel, si le super héros, c'est Jürgen Klopp, son antagoniste,
01:24 le super vilain, c'est Thomas Tuchel en Allemagne.
01:28 Donc, à partir du moment où il signe là-bas, on sait que ses jours sont comptés parce qu'on ne lui pardonne rien.
01:33 Il ne fait rien pour être aimé, rien qu'au niveau de sa communication et tout ça.
01:37 Et dès que ça va mal, on fait sauter les fusils.
01:39 On fera sauter les fusils, parce que vous imaginez bien que moi, qui aime beaucoup la Lazio et ce genre de club,
01:45 par rapport à leur standing européen et ce qu'ils peuvent montrer parfois,
01:48 quand il y a trois ans, c'était quatre ans quand même que le Bayern avait gagné là-bas.
01:54 Donc, c'est un petit peu compliqué.
01:56 Ce soir, qu'est-ce qu'on a vu ?
01:58 On voit ce qu'on voit de plus en plus dans les matchs du club municois.
02:02 C'est une équipe qui va à 60, 70 à l'heure de la première à la 90e minute,
02:08 qui n'a plus d'automatisme, qui fait un football qui est académique et qui n'intéresse finalement plus personne.
02:15 Pas un seul leader.
02:17 Stéphane Effenberg rappelait, et moi j'aime beaucoup cette phrase, qu'il ne faut pas oublier d'où vient le Bayern,
02:21 la période extraordinaire que vient de vivre le Bayern Munich,
02:26 donc en gros depuis la victoire en Ligue des Champions en 2013, elle est finie.
02:30 C'est-à-dire que là, on va peut-être être dans une période comme a vécu le grand Barça pendant un moment,
02:34 où ça va être plus compliqué, où il faut renouveler les leaders.
02:37 Et ça, ça ne se trouve pas comme ça.
02:39 Parce que Thomas Tourelle, c'est fini.
02:41 Parce que Schoensteiger n'est plus là.
02:42 Parce que Stéphane Effenberg n'est plus là non plus.
02:44 Parce qu'un Franck Ribéry n'est plus là.
02:46 Parce qu'un caractériel comme Robben, qui kinait tout le monde, n'est plus là.
02:49 Et ceux qui devaient prendre la relève, comme Kimi Chetou, ne sont pas là, tout simplement.
02:54 Donc on peut, un, dire bravo à l'Aladzio,
02:58 mais quand je vois ce Bayern là, qui ne joue pas,
03:01 qui fait juste une passe à 10, etc., quand ils ont envie,
03:05 et encore on peut remercier Manuel Neuer de faire un arrêt réflexe une fois par match,
03:10 il ne faut pas l'oublier, lui qui a quand même 37 ans,
03:12 je me dis que les prochains mois, voire les prochaines saisons du Bayern Munich
03:17 vont être sacrément animés.
03:19 Merci.
03:20 [SILENCE]

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