Le Real Madrid a renversé le Bayern Munich pour se qualifier pour sa 18e finale de Ligue des champions. Débrief complet avec Emmanuel Petit, Daniel Riolo, Fred Hermel et Polo Breitner.
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00:00 Les 3 points, jingle !
00:02 L'important c'est l'essentiel !
00:04 C'est souvent l'essentiel qui est le plus important !
00:06 Manu est déjà mort de rire !
00:10 C'est des phrases de footeuse, c'est bien ça !
00:14 Ah ouais, t'aimes bien !
00:16 T'as tes 3 points de débat ce soir après ce match, tu veux parler de quoi ?
00:20 Le côté irrationnel de Real Madrid, Neuer et les choix Tourelle.
00:28 Daniel, tes 3 points ?
00:30 Oui et non par rapport au point de Manu, parce qu'à force je me demande si c'est si irrationnel que ça.
00:38 Regarde ce soir ce qu'il se passe, en l'espace de 2 minutes qui te change un match !
00:42 Le principe des 3 points c'est qu'on donne 3 points qui vont t'expliquer la suite de l'after.
00:47 Bah vas-y, développe tes 3 points !
00:49 Il a raison, mais quand ça se répète aussi souvent,
00:55 je me demande s'il n'y a pas une forme de contrôle chez eux,
00:59 et leur capacité à être invincible, s'ils ne la contrôlent pas.
01:03 Finalement c'est plus rationnel qu'on le croit.
01:07 Le 2ème point, au final sur l'ensemble des 2 matchs,
01:13 j'ai pas l'impression que le Real vole grand chose,
01:16 c'est certainement l'équipe qui des 2 a été la plus entreprenante sur l'ensemble des 2 matchs.
01:21 Et le 3ème point, je veux bien parler des choix de rôle, oui c'est vrai, il y a à redire.
01:26 Cette équipe est en demi-finale, les Jeux me demandent si c'est pas son plafond de verre,
01:30 donc j'ai même pas tellement envie de critiquer ce Bayern,
01:34 il y a beaucoup de choses négatives dans le jeu de Bayern,
01:36 offensivement c'est assez faible, ça a joué la contre-attaque,
01:39 et en plus pas très bien parce qu'ils ont gâché une tonne d'opportunités en contre-attaque,
01:43 mais au final l'intouchable Real est toujours là.
01:46 C'est une équipe qui te surprend, quand tu es supporter de Real tu en kiffes tout le temps,
01:50 quand tu n'es pas supporter de Real tu regardes et tu te dis "en fait tu veux faire quoi ?
01:54 Les mecs se transcendent, Rosselouh c'est un gars, c'est le Kidam du coin de la rue,
02:02 le mec qui te débute en demi-finale, retour, qu'est-ce que tu peux faire ?"
02:06 Frédéric Hermel quand Rosselouh est arrivé au Real Madrid nous a fait des grandes tirades, des grandes explications,
02:10 le pauvre gars, le nobody qui est arrivé de l'Espagne au Barcelona,
02:14 Mais c'est un nobody, c'est un remplaçant !
02:16 Qui en gros, globalement, moi c'est ce que j'avais compris dans la bouche de Fred, n'avait à peu près rien à foutre là.
02:22 Non j'ai jamais dit ça.
02:24 Ah non t'as pas dit ça ?
02:25 Non non, là tu viens de voir un tweet, alors sur le Nîmes je suis d'accord, je me suis planté,
02:28 mais sur Rogelouh, non non parce que j'ai vu le tweet, donc si tu t'informes,
02:32 le tweet d'un type qui dit que j'avais dit sur le Nîmes et Rosselouh que le Real ne pouvait rien faire avec le Nîmes et Rosselouh,
02:37 j'ai dit sur le Nîmes, je reconnais que je me suis trompé sur le Nîmes, d'ailleurs le Real s'était trompé aussi sur le Nîmes,
02:42 puisqu'ils n'avaient priqué pas pour le truc, je me suis dit avec ce gardien là, le balancier...
02:46 On en parlera sur Rosselouh, on fera le Nîmes plus tard.
02:47 Mais sur Rosselouh, j'ai toujours dit, alors là vous reprenez les bandes si vous voulez,
02:50 que Rosselouh était un bon petit joueur de deuxième zone,
02:54 qui était là pour jouer quelques minutes quand il faudrait, et contre les petites équipes.
02:58 J'ai déjà le cas ce soir !
03:00 Bah oui, mais c'est le cas toute la saison !
03:02 Non mais en plus Fredo, c'est des procès à deux balles, c'est des cas très monstrueux ça !
03:07 Le mec il est descendu en deuxième division avec l'Espagnol la saison dernière !
03:10 L'année du Final 8, je me souviens quand Choupo-Moting avait sauvé le PSG,
03:14 c'était devenu une star Choupo-Moting !
03:16 On sait très bien qu'il y a dans des matchs comme ça,
03:18 des mecs qui arrivent sur un événement à devenir des héros passagers,
03:22 ils s'en souviennent toute leur vie, mais tout le monde sait que Rosselouh
03:24 est un attaquant de milieu de tableau de Ligue 1.
03:27 Ce qui est très étonnant, c'est qu'il soit au Real !
03:29 Maintenant c'est un remplaçant, ce soir ça lui sera gravé dans sa vie,
03:34 tout le monde parlera toujours de Rosselouh dans 10-20 ans.
03:38 Vous vous souvenez l'anonyme qui a mis deux buts en trois minutes ?
03:42 C'est fantastique, ça fait des histoires !
03:44 Il a 34 ans, je lui ai donné sa carrière.
03:46 Celta de Vigo, Castilla, donc Real B,
03:48 Celta Vigo, Offenheim, Eintracht Frankfurt, Hannover, Stock City,
03:52 Deportivo de la Corogne, Newcastle, Deportivo Alaves,
03:55 et l'an dernier Espagnol, et il est descendu avec l'Espagnol,
03:58 et il est prêté par l'Espagnol.
04:00 Voilà !
04:02 Et ce soir c'est le héros !
04:04 C'est en fait, quand tu joues au Real, tu es contaminé par quelque chose.
04:08 Ah ben ça c'est certain !
04:10 C'est tout !
04:11 C'est pour ça que je disais à Manu, c'est pas si irrationnel que ça en fait.
04:15 Si, ça l'est pour moi !
04:16 Parce que les mecs ils sont touchés par une sorte de magie qui n'annonce plus rien.
04:20 "Oh, le prodigat il refait le coup de la chaise !"
04:22 Daniel, c'est arrivé plusieurs fois,
04:24 mais c'est pour ça qu'on en parlait, le contexte, l'environnement du Real Madrid,
04:28 ce grain de folie qui arrive et en l'espace de quelques minutes,
04:30 ils te renversent la table, et même les grands d'Europe passent à la trappe.
04:33 Pourquoi je dis que c'est irrationnel ?
04:35 Parce qu'en fait la bourde elle vient du meilleur homme, du côté du Bayern,
04:38 c'est un mur infranchissable, ça arrive à la 88ème minute.
04:42 Et en deux minutes, il te change le truc !
04:44 Le mec il a fait combien d'exploits ce soir, combien d'arrêts,
04:47 et à un moment, quand tu sollicites, tu sollicites, tu sollicites,
04:50 bon ben à force de frapper vers le but, en plus c'est pas vraiment Neuer qui fait boulette,
04:53 il y a une sorte de rebond un peu bizarre.
04:55 Ah il fait quand même une boulette, mais après il y a d'ailleurs aussi qui ne protège pas Neuer.
04:59 Oui, si tu veux, oui, c'est évidemment que ça ressemble à une boulette,
05:01 il y a le rebond, le rebond fait partie du jeu, ça arrive, les gardiens devraient faire gaffe.
05:05 Voilà, le mec à force d'être sollicité, tu multiplies la possibilité que ça se passe comme ça.
05:12 J'aurais pu mettre Vinicius également dans mes choix,
05:14 parce que je trouve qu'il a été le meilleur joueur sur le terrain,
05:16 et que c'est lui qui a apporté à chaque fois le danger.
05:18 Mais juste, les gars, on va donner la parole à Vinicius,
05:20 comme tu veux tu regardes le match ce soir de Vinicius,
05:23 c'est de tant qu'on sait que soi-disant l'année prochaine,
05:25 il doit venir à cette place-là.
05:28 Je vais vous parler d'une blague qui est à Madrid ce soir,
05:30 un truc, Norcoano, qui est un compte parodique,
05:32 une blague qu'il y a sur Twitter en disant
05:34 "il faut faire venir Mbappé pour que Rossellouis ait quelques minutes de repos l'année prochaine".
05:39 J'aimerais justement, je vais donner la parole à Apollo dans quelques secondes,
05:43 mais Manu, Daniel, quand on voit le match de ce soir là,
05:46 et quand on voit le match hier, on a l'impression que c'est pas le même monde en fait.
05:50 C'est pas le même football, du début à la fin c'est de l'intensité,
05:53 là on a vu que c'était le final.
05:55 Chaque équipe, chaque joueur veut te faire mal à chaque fois,
05:58 tu sens qu'il n'y a pas de temps mort, il n'y a pas de tergiversation,
06:01 il n'y a pas de plan, on est là, on vient pour gagner quoi.
06:04 Et il n'y a pas un schéma tactique dinguissime,
06:12 avec des changements de postes,
06:14 Carlo Ancelotti cette année il n'a pas essayé 100 000 joueurs à différents postes,
06:19 quand il l'a fait c'est contraint,
06:21 il a réussi à améliorer, à remplacer en charnière centrale un mec,
06:24 au mieux il y a Kroos qui à un moment du match descend plus bas,
06:28 limite en défense centrale et à un moment est un petit peu plus haut,
06:31 mais Kroos il se gère tout seul tellement il est fort.
06:33 Il n'y a pas d'invention miraculeuse,
06:36 il y a un type qui connaît le football certainement mieux que beaucoup d'autres entraîneurs
06:41 et qui dirige cette équipe là,
06:43 et des joueurs qui se responsabilisent aussi,
06:46 et qui sont touchés effectivement par une sorte de magie,
06:50 qui fait que quand tu es dans ce club tu te dois à un certain niveau de performance.
06:55 À un certain moment.
06:57 Polo, ta première, tu n'as pas encore dit un mot.
07:01 Il y a un moment il y a cru au braquage.
07:03 Moi aussi j'y ai cru.
07:05 Mais voilà, ta première analyse là.
07:07 Ma première analyse c'est comme Daniel sur la double confrontation L'Oréal et Supérieur,
07:11 ce soir le match plan de Thomas Tourelle a failli fonctionner,
07:15 et la seule chose qu'on peut dire c'est aussi que le Bayern avait un sacré défaut,
07:19 puisqu'une fois de plus il a joué à 10 sur le terrain,
07:21 puisque Leroy Sane a fait une prestation dramatique,
07:24 indigne d'un joueur du Bayern Munich, indigne de la Ligue des Champions.
07:28 Une fois de plus j'ai envie de dire, donc il faut le féliciter lorsqu'il joue bien,
07:32 mais lorsqu'il est comme ça, fantomatique, incapable de faire des fautes techniques
07:35 pour un des joueurs les plus techniques du Bayern Munich.
07:38 Il est quand même insupportable à la longueur.
07:40 Je ne sais pas comment un club comme le Bayern peut garder ce joueur.
07:43 Tu sais si Guardiola s'est dit à un moment je ne peux rien faire avec lui, c'était mauvais signe.
07:48 Oui, je ne sais pas trop, Guardiola a aussi cramé des joueurs qui étaient excellents.
07:53 Mais la question en fait, c'est, ça a marché hier évidemment avec Terzic,
08:01 lorsqu'on fait rentrer un défenseur supplémentaire et tout ça,
08:03 moi je trouve que là il y avait qu'un but d'avance,
08:05 faire rentrer Migné évidemment pour essayer de tenir, c'est compliqué,
08:08 parce que tu perds Leroy Sane, tu perds Moussiala évidemment.
08:11 Tu perds Kane.
08:12 Tu perds Kane, mais à la rigueur, si tu veux tu remplaces un attaquant par un attaquant,
08:16 ce n'est pas la même classe, mais tu perds tes joueurs techniques.
08:18 Donc si ça finissait à 1-0, en fait, le problème c'est que ton schéma de jeu,
08:22 tu te retrouves avec des joueurs qui sont juste là pour défendre.
08:25 Tu n'as plus de possibilité sur le banc de remplacer.
08:30 Qu'est-ce qui se passe s'il y avait eu prolongation ?
08:32 Le Bayern aurait de toute façon été forcé d'attendre
08:34 parce qu'ils n'avaient plus de joueurs techniques sur le terrain.
08:36 Des choses comme ça qui me dérangent dans cette rencontre.
08:38 Je pense que Fred sera d'accord avec moi, une fois de plus,
08:41 cette demi-finale entre le Real et le Bayern fait un scénario
08:44 qui restera dans les annales de ces deux clubs.
08:47 Ce sont les deux plus grands clubs d'Europe, c'est tout.
08:50 Oui, mais à chaque fois, ça finit bizarrement.
08:53 Encore une fois, sur la boucle des confrontations...
08:55 Non, non, ne dites pas ça.
08:56 N'oubliez pas Liverpool et Milan, des historiques de la Ligue des Champions
09:00 qui ont quand même, n'oubliez pas l'histoire.
09:02 Face à face, face à face...
09:04 Que le Bayern soit un géant, oui, c'est un club qui mérite plus que du respect.
09:08 J'adore ce club, mais si on doit citer les grandes Europes,
09:11 vous ne pouvez pas ne pas mettre Liverpool et ne pas mettre Milan.
09:14 Dans leur confrontation, il n'y a pas mieux comme match en Europe qu'un Real-Bayern.
09:18 J'ai une question à poser à Paulo.
09:21 Est-ce que tu penses qu'ils ont été victimes d'une décision arbitrale ?
09:24 Le but à la fin ?
09:26 Sur le moment...
09:27 Le but à la fin...
09:29 Ils sifflent l'avant !
09:31 Ah, à la fin ?
09:33 De Liertz pour le 2-2 ?
09:36 Oui, le fameux enjeu où ça se joue à quelques centimètres.
09:39 Je pense qu'il y a un léger enjeu.
09:41 De Liertz, oui, Mazraoui n'est pas hors-jeu.
09:43 Alors ensuite, les règles évoluent tellement.
09:45 Sur le moment, par exemple, Roselou, j'étais persuadé qu'il était hors-jeu.
09:48 Tu parles du 2-1, toi ?
09:50 Non, on parle de l'ex-Dubusque.
09:52 Non, mais Roselou, il ne l'est pas, il n'y a rien à dire.
09:56 Mais c'est l'égalisation qui...
09:58 Vous parlez du 2-2.
10:00 Oui, l'arbitre siffle.
10:02 Avant la frappe.
10:04 Lounine s'arrête de jouer aussi.
10:06 Non, mais moi, je m'en fiche un peu de ça, si tu veux,
10:09 de savoir s'il aurait pu y avoir but là-dessus.
10:11 Ce n'était pas une erreur manifeste de l'arbitre, ce genre de truc.
10:15 Ce que je constate, c'est que Tourelle avait un schéma de jeu
10:18 qu'il a voulu continuer jusqu'à la fin.
10:20 Tu as parlé du braquage, Daniel, c'est vrai que ça a failli faire un beau braquage.
10:23 Oui, c'est ça.
10:25 Malheureusement, j'ai envie de dire pour Thomas Tourelle,
10:27 parce que ce n'est pas le Thomas Tourelle qui me plaît.
10:29 Celui que j'ai vu en 2016-2017, ce n'est pas celui que je vois
10:32 quand il est parti au Paris, Chelsea et au Bayern.
10:35 D'ailleurs, cette mutation, tu pourrais t'arrêter dessus, Paulo ?
10:38 Je ne sais pas, est-ce que tu as lu des choses là-dessus ?
10:41 Parce que tu fais bien de dire que quand ils prennent Chelsea
10:44 et qu'ils les emmènent à la Ligue des Champions en 2021,
10:47 on se souvient du match contre City.
10:49 Alors, OK, d'accord, contre City, souvent, tu es globalement un peu obligé
10:53 de jouer comme ça parce qu'ils te pressent, ils t'obligent à rester bas,
10:56 il ne te reste plus que les contre-attaques et le travail des attaquants.
10:59 Tu sais, quand ils faisaient Courir-Werner comme un taré
11:02 sur la première relance, derrière, effectivement,
11:06 Tourelle a plus été un entraîneur, si on devait faire un peu
11:10 résumé synthétique, un peu contre-attaque.
11:13 Mais plus tellement entreprenant, en essayant de presser.
11:16 On peut faire référence à la finale de City, c'est quand même
11:19 Pep Guardiola qui s'est fourvoyé dans sa composition.
11:21 Aussi, Emmanuel, aussi, mais je veux dire, le style, l'intention de départ,
11:24 c'était on joue bas, Jorginho ressort très vite,
11:28 le travail incroyable de Merne Golokante qui courait partout,
11:32 Werner, les efforts que faisait cet attaquant au point qu'il était
11:35 cramé quand il devait conclure.
11:36 Bon, voilà, c'était... il y a un vrai changement dans la vie de Tourelle.
11:40 Je ne sais pas à quoi c'est dû, je ne sais pas s'il a déjà expliqué.
11:42 Moi, je n'ai pas d'explication rationnelle là-dessus ou d'article
11:45 pourquoi, du comment, sauf lorsqu'il y a des moments,
11:48 il faisait des interviews assez longues où il faisait comprendre
11:50 qu'il n'était plus un entraîneur formateur, mais qu'il était là
11:53 pour gagner la Ligue des champions et qu'il avait trouvé la façon
11:56 de gagner la Ligue des champions.
11:57 Mais parce qu'il n'est pas loin ce soir de faire sa troisième Ligue
12:01 des champions en quoi, en cinq ans là, si je ne me trompe pas,
12:04 2020, 2021, oui, 2020, Paris, 2021 et 2024.
12:07 Mais le problème, c'est que tu le vois aussi en championnat
12:10 comme ça, c'est extrêmement... moi, il ne m'intéresse plus Thomas Tourelle,
12:13 honnêtement, ce n'est pas passionnant à voir, c'est un très grand entraîneur,
12:17 ce n'est pas la question, mais dans le jeu produit, ce n'est pas ça.
12:21 C'est vrai que dans ce qu'il produit, ce n'est pas intéressant.
12:24 Moi, ça ne m'intéresse plus du tout.
12:25 Alors qu'il promettait des choses folles, cet entraîneur.
12:27 Exactement. Et surtout qu'au départ, il se disait le chantre de Guardiola,
12:31 etc. On se rappelle leur dîner qu'ils ont eu ensemble, où ils se baladaient
12:34 avec la poivrière et la salière pour s'expliquer comment ça devait fonctionner,
12:38 etc. Et donc, il est passé complètement du côté obscur, j'ai envie de dire
12:44 du football, il n'y a plus rien, ce n'est vraiment pas tellement intéressant.
12:47 Maintenant, non, moi, encore une fois, quand je vois cette rencontre,
12:50 j'ai l'impression d'être revenu 30 ans, 40 ans en arrière,
12:52 où je n'ai pas une grande équipe babaroise, mais qui,
12:55 dans les grands rendez-vous, est très compétitive.
12:58 Et à la fin, il manque un petit quelque chose.
13:01 Voilà. Ensuite, le scénario fait que...
13:03 Après, Paulo a sa décharge. Dans le choix qu'il fait ce soir de jouer
13:08 de cette façon, le Real, contrairement à ce qu'on avait vu contre City
13:11 et même au match aller, a été vraiment entreprenant.
13:14 Les intentions étaient toutes autres. Il jouait plus haut.
13:17 Il jouait même parfois, je trouvais que ce n'était pas naïf.
13:21 Ce n'était presque un peu bêta. Je me disais, mais attends,
13:23 on se rend compte des espaces qu'ils sont en train de laisser,
13:25 mais ils vont se faire déchirer en contre-attaque.
13:27 Et le Bayern a eu des opportunités, des situations de contre-attaque
13:32 assez folles, parfois, où tu te disais, mais comment il les joue mal.
13:36 Mais qu'est-ce que ça ne joue pas bien. Mais s'il avait donné là,
13:39 s'il avait donné là. Mais c'est offensivement, dans le choix de Tourelle,
13:42 tu as envie de dire que si c'est joué par des mecs qui ne sont pas maladroits,
13:45 genre Sané, qui fait n'importe quoi. Moussiala, qui dans sa première période
13:49 n'est pas bon par rapport à la deuxième, où il est nettement au-dessus.
13:51 Kane, qui n'arrive pas toujours à bien décaler. Mais tu te dis,
13:55 il réussit son coup et il le fait le braquage. Et ce n'est peut-être pas
13:58 un zéro qu'il y a. C'est Alphonso Davies, c'est deux zéros.
14:01 C'est peut-être un grand...
14:02 Une première pub.
14:03 C'est même... Je parlais de responsabilité des joueurs
14:07 quand je parlais d'Ancelotti par rapport aux joueurs du Real.
14:09 Si tu compares avec les autres en face, tu dis, oh les gars,
14:12 soyez un peu costauds. Sané, tu fais tout à l'envers.
14:16 Des opportunités, il y en a, mais vous les jouez très, très mal.
14:19 La maladresse technique, elle était folle sur les phases de contre-attaque.
14:23 Le débat continue dans quelques instants. On aura Hicham au 32-16
14:25 qui est supporter du Real. N'oubliez pas d'ici minuit les infos
14:28 de veille de match de l'OM, qui est à Bergam pour jouer
14:31 contre la Talenta demain soir.
14:33 23h20, Manu Petit est là. Daniel Riolo est là également.
14:39 Paulo Breitner, Fred Hermel, casting de rêve ce soir après une demi-finale.
14:43 Retour de rêve et Hicham au 32-16, supporter madrilène.
14:46 Salut Hicham !
14:47 Salut l'équipe, salut Manu, salut Fred, salut Daniel, salut tout le monde.
14:53 J'oublie qui, Paulo Breitner et Gilbert. Ça va les gars ?
14:56 Ça va et toi ?
14:57 Toi, tu dois aller mieux toi. Avec Fredo, vous êtes ceux qui vont le mieux ce soir.
15:02 Bah ouais, franchement, au-delà du fait que je suis supporter du Real,
15:06 je pense qu'on a vu une âme dans cette équipe.
15:08 On a vu de l'intensité, on a vu des joueurs,
15:11 on a vu un vent de touche aussi, on n'en parle pas assez,
15:14 mais on a vu Carl Ancelotti qui fait du simple,
15:16 c'est-à-dire qu'il sort des joueurs qui sont à leur poste,
15:18 comme tu dis Daniel, qui ne fait pas du boogie-boogie.
15:21 Non, le mieux c'est le compliqué dans le foot aujourd'hui.
15:24 Mais non, mais là, c'est archi simple, il rentre Madrid,
15:27 s'il sort Tuaméni, il rentre Kamavinga.
15:29 La récupération de balles sur le but de Roselu, le premier, c'est Madrid,
15:33 qui récupère la balle de la tête, qui la donne à Kamavinga,
15:35 qui la donne à Benigam, qui donne sur Vinicius, frappe,
15:38 et Neuer fait sa petite blette.
15:40 Au-delà de ça, c'est une âme.
15:42 Mais Ancelotti, il n'est pas dans la catégorie génie, lui, tu vois.
15:45 Non, il est plus qu'un génie.
15:47 Il va peut-être gagner sa sixième Ligue des Champions en tant qu'entraîneur officiel.
15:50 Oui, mais c'est pas la catégorie génie, Frédéric.
15:52 La stat qui est folle, c'est que le Real Madrid va jouer sa sixième finale
15:56 en dix ans de Ligue des Champions.
15:58 Au début de l'année, je ne sais pas si tu te rappelles, Fred,
16:00 Benzema est parti, Courtois...
16:02 Non, mais surtout les blessés, surtout les blessés, mon ami.
16:05 Ah oui, Militao se fait les croisés, donc on se retrouve...
16:08 On se retrouve à la bas croisée, Militao, pour toi.
16:11 Voilà, je me rappelle, au mois de novembre,
16:13 Vinicius se blesse pour deux mois,
16:15 on ne sait plus comment faire jouer l'équipe,
16:17 et au final, tu as Benzema qui est au-dessus de tout
16:20 en Ligue A et en Ligue des Champions,
16:22 et le parcours, quand même, le parcours, ça reste Léiti, City, Bayern,
16:26 et là tu joues la finale face à Dortmund,
16:28 ce n'est pas l'inter totem, c'est une vraie victoire.
16:31 Et là, au final, tu es un ultra favori face aux petits challengers.
16:34 Je ne sais même pas si récemment, le Real a joué une finale.
16:37 Normalement, ils sont un peu favoris par nature,
16:39 mais à ce point-là, je ne sais même pas si c'est arrivé.
16:41 Mais c'est ce qui me fait peur.
16:43 C'est ce qui me fait peur, oui, je suis d'accord.
16:45 Ça, c'est parce que vous croyez à des signes justement irrationnels.
16:50 Au-delà de ça, tu vois comment le match s'est déroulé hier entre le PSG et Dortmund,
16:55 Dortmund a quand même la chance du vainqueur.
16:57 Tu vois, tous les potos, toutes les situations,
17:00 tout ce qui se passe dans le match, à l'aller comme au retour,
17:03 tu te dis peut-être que cette équipe a là cette petite chance,
17:07 la chance, tu sais, du petit poussé.
17:09 Oui, mais pas contre le Real, ça ne suffit pas ça contre le Real.
17:12 Je suis d'accord, mais on ne sait jamais, il y a ce petit côté superstitieux.
17:15 Avant de finir, parce que je sens que Gilbert va me dire que c'est fini,
17:18 je voudrais juste passer un grand, grand, grand, grand, grand big up
17:21 à l'un de mes meilleurs amis, Salim, supporter du Barça,
17:24 qui ne comprend rien au foot, qui croit que le Roi Sane,
17:26 tu peux lui dire s'il te plaît Daniel, que le Roi Sane, c'est une grosse pipe.
17:30 Il a quand même osé me dire que le Roi Sane était plus fort que Sadio Mane.
17:34 Que qui ?
17:36 Que Sadio Mane.
17:37 Oh non, change de copain, là, change de copain.
17:41 Salim, tu peux lui dire Salim, t'es culé.
17:43 Salim, sans déconner, arrête.
17:44 Il y a des choses, à un moment, il faut être sérieux.
17:47 À un moment donné, il faut.
17:48 Voilà les gars, je vous souhaite une excellente soirée.
17:50 Le Roi Sane est plus fort que Sadio Mane, mais là, il faut...
17:53 À la Madrid et à Port-la-Quince, c'est ce qu'on dit, Fred ?
17:58 Exactement.
18:00 C'est-à-dire, on y va pour la 15e.
18:03 C'est un truc de fou, mais en fait, dans la réaction d'Hicham,
18:07 il y a la réaction de beaucoup de supporters, en fait.
18:09 Et je vois le titre du journal AS qui dit "le miracle éternel".
18:12 En fait, c'est ça.
18:13 À un moment, tu dis ça va s'arrêter.
18:14 Ben non, ça continue toujours.
18:16 Il y a une sorte de...
18:17 L'irrationnel, on est d'accord.
18:19 Non, ben non, mais j'en suis.
18:20 À un moment, quand l'irrationnel se répète, je suis d'accord avec Daniel,
18:23 ça m'a fait beaucoup réfléchir ce qu'il a dit.
18:24 Quand l'irrationnel se répète, c'est que c'est plus l'irrationnel.
18:27 Ils ne sont pas prévus de marquer dans les deux dernières minutes.
18:30 Non, on est d'accord.
18:31 Mais il y a un moment.
18:32 Mais à force d'être habité par la certitude que de toute façon,
18:36 tu es plus fort, tu peux le faire, que c'est jamais mort.
18:39 En fait, tu le fais avec une sorte de sang froid
18:45 qui fait que tu n'as pas le cerveau qui chauffe trop.
18:47 Oui, mais malgré tout, tu es à la 88e minute.
18:49 Je suis d'accord, Daniel, mais tu es à la 88e.
18:51 Harry Kane, il a marqué des buts plus difficiles que ceux qui ratent là.
18:56 Alors là, Paulo, tu me prends le... Pardonne-moi, mais le mauvais exemple,
19:00 c'est que justement, Harry Kane, qui est un très beau joueur de foot,
19:03 un excellent joueur de foot, justement, lui, il n'est pas habité par cet esprit.
19:07 Lui, il est habité par la louserie.
19:09 Lui, il sait qu'à deux minutes de la fin, il peut tout perdre.
19:11 Voilà, Kane, il est habité justement par un sentiment contraire.
19:14 Il n'est pas habité par un sentiment de champion.
19:16 D'ailleurs, la louserie confirme une fois de plus.
19:18 Parce qu'il est comme ça, parce qu'il ne croit pas que psychologiquement,
19:23 il n'est pas un petit peu manjouillé du cerveau sur le fait que ça se passe toujours mal pour lui.
19:29 Le Pénaud contre la France, Tottenham, j'arrive au Bayern,
19:33 je ne suis pas champion comme par hasard la première année où j'arrive.
19:36 Jimmy me signale que c'est la première fois depuis 2011-2012
19:38 que le Bayern ne va pas gagner de titre cette année.
19:40 Et donc, ça correspond à l'arrivée de Kane.
19:43 Paulo, je ne sais pas si...
19:45 C'est moi le mystique.
19:47 Le mystique, ça te passe au dessus.
19:49 Non, non, non, mais moi, je ne suis pas d'accord.
19:51 Les gars, si on commence à expliquer le football là-dessus...
19:53 Mais ce n'est pas du mystique.
19:55 Arrêtez avec ça, ce n'est pas du tout mystique.
19:57 Il n'y a rien à voir avec la religion.
19:59 Déjà, le mysticisme, ce n'est pas la religion.
20:02 Non, mais il n'y a pas de croyance.
20:04 Ce n'est pas parce que tu as prié ou parce que tu es mythique ou parce que tout ce que tu veux.
20:07 C'est juste que, mentalement, et ce n'est pas pour rien qu'il y a des préparateurs
20:12 et des gens qui te préparent à ça.
20:14 Kane, il est plus dans le côté louserie.
20:19 Et les mecs du Réal, tu as l'impression qu'ils enfilent le maillot, ils se sentent invincibles.
20:23 Mais même Rossellou, vous imaginez que Rossellou, Marquel...
20:26 Ça a rien à voir avec le rationnel.
20:29 Non, mais bien sûr, Daniel a raison.
20:31 Vous imaginez que Rossellou, il entre, il est Maradona.
20:34 C'est-à-dire que Rossellou, il ne tremble pas, il a deux occasions, il les met au fond.
20:38 Non, mais attends, Fred, explique.
20:40 Depuis 20 minutes, tu lui dis "il y a un truc, il se passe un truc".
20:44 Mais alors, essayons de toucher du doigt.
20:46 Il y a plusieurs choses.
20:47 Pour moi, déjà, la culture de la Coupe d'Europe.
20:50 Ça veut dire que c'est un club qui sait gérer...
20:52 Il y a l'effet stade, parce que c'est vrai qu'il y a un truc dans ce stade qui est un peu fou.
20:57 Il y a Ancelotti qui, sans doute, sait tenir un discours et gérer une équipe différente des autres.
21:05 Est-ce que tu vois autre chose ?
21:06 Non, moi je vois un truc en tant qu'ancien joueur.
21:09 Tu sais que quand tu vas te déplacer sur El Madrid, tu sais qu'à tout moment,
21:12 ça peut... il y a un moment de folie qui arrive sur le terrain et qui peut tout valider.
21:18 Mais ça n'est pas que dans la tête du Real, il a raison, Manu.
21:21 C'est dans la tête de l'autre d'une grande équipe, tu sais qu'à tout moment, ça peut t'arriver.
21:24 Bien sûr, il a raison, Manu.
21:25 Là, on a touché du doigt. Concrètement, on lui fait la liste de l'autre.
21:28 Moi, c'est comme ça que je perçois le Real Madrid.
21:31 À une époque, et Manu l'a vu, c'était un peu après Manu,
21:34 mais il en a entendu parler puisqu'il était en Angleterre à ce moment-là,
21:37 t'avais une époque où Manchester United jouait Arsenal.
21:41 C'était plus fort que la normale parfois et tout.
21:44 Les mancuniens se sentaient plus forts.
21:46 T'es pas tranquille en fait.
21:47 Il les regardait comme avec une forme de mépris
21:50 et les autres se sentaient comme des gars qui disaient
21:52 « Ah ouais, on joue mieux au foot, on joue mieux au foot, mais ça va pas suffire. »
21:56 Je suis en train de réfléchir.
21:58 Je pense que le poids de l'histoire compte.
22:00 C'est-à-dire que les mecs entrent sur le terrain en disant « D'autres l'ont fait, pourquoi pas moi ? »
22:04 L'histoire récente en plus.
22:05 Oui, d'autres l'ont fait, pourquoi pas moi ?
22:07 Rodrigo l'a fait il y a deux ans contre City,
22:11 Benzema l'a fait quand il gagne la Ligue des Champions.
22:13 Rossellou, ce soir, il est Benzema, il est un grand joueur.
22:17 C'est-à-dire que lui, il croit vraiment, alors que c'est un joueur de deuxième zone,
22:20 il croit vraiment qu'il peut retourner une demi-finale en faveur du Real.
22:24 Il a deux occasions, il les met au fond.
22:26 Donc c'est un truc qui se passe quand tu mets ce maillot.
22:30 De toute façon, ce maillot, où tu t'écroules, où tu te grandis.
22:32 Après, il faut également dire que c'est des cycles et c'est des périodes.
22:36 La période 16 Galactique, tu te rappelles,
22:39 le Real était éliminé tous les ans en huitième de finale.
22:41 Et là, c'était le contraire.
22:43 C'était une équipe, tu peux empiler les stars, t'y arriveras pas.
22:47 C'était pas une bonne période.
22:49 Et tant que cette période dure, les gens se sentent habités par cette confiance.
22:53 Le Bayern est une équipe qui est de ce type-là en allemand.
22:56 Quand elle joue en Bundesliga, les autres ont peur.
22:59 Vous avez mis ça dans vos trois points tous les deux.
23:01 Polo, est-ce que toi, t'as été surpris par les choix de Tourelle ?
23:04 Pas par le 11 de départ, non ?
23:06 Non, c'est les changements que je parle.
23:08 Après, oui, c'est de faire entrer Migné, de passer une défense à 5, tout ça,
23:13 pour essayer de tenir le score et de se priver de ses joueurs techniques.
23:17 Moi, ça m'embête toujours un petit peu.
23:19 On n'est pas dans le même scénario que hier soir.
23:21 Hier soir, il y avait deux buts d'avance quand Terzic se met en place.
23:24 C'est pas pareil.
23:25 Là, il n'y en a qu'un seul.
23:27 Moi, ce qui me dérange, c'est que si le Real n'en met qu'un,
23:29 tu vas en prolongation et t'as plus de solutions sur le banc.
23:32 Mais même si tu vois aux séances de pénalty,
23:34 alors que Harry Kane, c'est un super spécialiste des tirs au but,
23:37 moi, je n'ai pas compris, en fait.
23:38 Est-ce qu'ils étaient cramés physiquement ?
23:40 C'est un mauvais message, en fait.
23:42 En plus, ça me rappelle ce qui s'est passé ce week-end en Ligue 1,
23:46 entre Lille et Lyon.
23:49 La prévention gardée, parce qu'ils étaient à 10 contre 11,
23:52 mais le mauvais signal, tu enlèves ton meilleur joueur,
23:54 tu fais rentrer un défenseur, tu veux subir.
23:57 Qu'est-ce qu'a fait l'entraîneur adverse ?
23:59 Il a fait rentrer des joueurs offensifs.
24:01 C'est exactement ce qui s'est passé ce soir,
24:03 quand Tourelle a décidé de changer quasiment ses jours de ventes.
24:06 Il a plus copié Tergic hier, mais comme dit Polo,
24:09 il y avait deux buts d'avance, ce n'est pas exactement pareil.
24:11 Et puis après, le pauvre Minier, de toute façon, en ce moment,
24:16 il n'a pas l'impression, il ne sait pas se placer ce joueur.
24:19 Pourtant, quand il est à Naples, l'Europe s'arrache ce joueur
24:23 qui est un grand défenseur.
24:25 Tu parles de qui ? Du Sud-Coréen ?
24:26 Oui, Kim, qui n'a pas d'énorme référence,
24:29 mais qui a quand même une bonne saison.
24:30 Il est pas loin du match de ce soir ?
24:31 Même ce soir, quand il rentre, tu as l'impression qu'il est un peu perdu.
24:34 Il est peut-être dans le saut en ce moment.
24:36 Imagine, l'équipe mène 1-0, tu te mets à sa place,
24:40 au moment où il rentre, il se dit "déjà j'ai foiré le match,
24:42 imagine je rentre et que Real Madrid revient dans ce match-là,
24:46 je me fais couper la tête".
24:47 Tu sais, c'est pareil, quand vous vous disiez à l'époque,
24:49 c'est un truc vocabulaire de fouteux,
24:51 "avec qui tu vas à la guerre ? Aujourd'hui, je te donne le choix".
24:54 La réponse, c'est "tu vas avec Rudiger ou tu vas avec Kim ?"
24:57 "Avec Rudiger, évidemment, je préfère l'avoir dans mon équipe".
25:01 Il y a des mecs comme ça qui t'inspirent une forme de confiance.
25:04 Ça va dans le sens de ce que tu as dit sur le Real Madrid,
25:08 sur moi, l'irrationalité, parce qu'à un moment donné,
25:10 même les joueurs du Real,
25:12 ils ne respectent plus aucune tactique sur le terrain,
25:14 et ça part dans tous les sens.
25:16 Et tu retrouves Rudiger, il est gauche,
25:17 qui te fait le centre décisif à la fin.
25:19 Dans un instant, Youcef avec nous pour l'évaluation,
25:23 on va parler de Neuer, entre autres,
25:25 on continue l'analyse de cette demi-finale,
25:27 la finale le 1er juin, donc, à Wembley,
25:29 opposera le Real Madrid au Borussia Dortmund.
25:32 A tout de suite, dans la fin.
25:34 23h34, Manu Petit est là,
25:37 Daniel Riolo est là, Fred Hermel,
25:39 Paulo Breitner et Youcef, qui est avec nous au 32/16.
25:43 Youcef, bonsoir.
25:44 - Bonsoir les amis.
25:46 - Bonsoir. - Salut Youcef.
25:48 - Je crois que tu voulais parler de Tourelle,
25:49 mais moi je te propose plutôt de participer à l'évaluation.
25:52 - Ok, je peux...
25:55 Alors, moi, je vais commencer juste par Vinicius.
25:58 - Ouais, bien sûr, vas-y.
26:00 - En fait, moi je trouve que c'est indécent de comparer
26:04 maintenant Vinicius à Mbappé.
26:06 Il est au-dessus, hein, Vinicius, en fait,
26:08 c'est plus du tout la même classe.
26:10 - Comme tu dis, je crois que c'est même pas utile d'en parler aujourd'hui.
26:13 - C'est soit contre hier soir et ce soir.
26:15 - Là, en ce moment, le débat n'existe pas.
26:18 - C'est même pas depuis hier soir.
26:20 - Hier soir, ça fait quand même pas cette saison,
26:23 mais Vinicius, il a pris le large sur Mbappé.
26:26 Il a pris vraiment le large, il est largement au-dessus.
26:29 - Bah oui, il n'est pas loin du Ballon d'or,
26:31 s'il gagne la Champions League, là.
26:33 - Ouais, moi je pense que s'il gagne la Champions League,
26:36 pour moi, c'est le Ballon d'or.
26:38 À moins qu'il y ait une équipe qui sort du lot pendant la Coupe d'Europe,
26:41 mais pour moi, c'est lui le Ballon d'or.
26:44 Il provoque tout, vraiment, c'est l'élier moderne.
26:47 Vraiment, c'est l'élier...
26:49 Pour moi, c'est un mélange des messieurs Christiano.
26:52 Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi ou pas,
26:54 mais entre la vitesse et la vivacité...
26:57 - Il faudrait poser la question à Kimmich, en fait.
27:00 - Ouais, voilà.
27:02 - Oh, t'es dur, Manu, mais c'est le cas pour moi.
27:05 - Mais juste, je fais un rapide,
27:07 si vous êtes d'accord avec moi ou pas,
27:09 en fait, c'est Preul qui a causé la défaite de son équipe.
27:12 C'est à cause de lui, les changements,
27:14 d'avoir sorti Kane et les autres.
27:17 En fait, l'attaque du Bayern,
27:19 elle ne pèse plus du tout sur la défense du Real.
27:21 - Tu défends.
27:22 - Ça a permis au Real d'avancer offensivement,
27:24 de prendre la confiance et de faire une totale attaque.
27:26 En fait, c'est Torrelles qui a causé la perte du Bayern.
27:29 C'est vraiment de sa faute.
27:31 En plus, on sait très bien que le Real,
27:33 c'est jusqu'au bout, la dernière seconde qu'il se bat.
27:37 Et lui, en fait, il sort Kane à la 70e minute.
27:41 Franchement, un choupo-mouting au Kane,
27:43 ce n'est pas du tout la même chose.
27:45 - Merci Youssef.
27:46 Je reviens dessus, je crois qu'on est tous d'accord.
27:48 - Je peux faire juste une dernière dédicace ?
27:50 C'est ma première fois.
27:52 C'est ma première fois et je suis un peu humu.
27:56 Je vous écoute tous les jours en podcast,
27:58 tous les matins, vraiment, continuez.
28:00 Je suis abonné aussi à la Revue de l'After.
28:04 - Oh là là, Youssef,
28:06 moi je crois que tu es un homme de goût.
28:08 - C'est vrai.
28:10 Tout ce que tu as dit, il n'y a pas une fausse note.
28:12 - Merci.
28:14 - Sur ton réalité, les goûts et les couleurs,
28:16 ça ne se discute pas.
28:18 - Je peux dire un truc sur Vinicius ?
28:20 - Oui, fais ta dédicace.
28:22 Je parle de Vinicius.
28:24 - Oui, c'est ma dédicace ?
28:26 - Vas-y, vas-y.
28:28 - Ah, juste une dédicace à mon ami,
28:30 mon cher ami, Riyad Zaglout.
28:32 Franchement, il se reconnaîtra, c'est le meilleur.
28:34 - OK.
28:35 - Salut Youssef, rappelle-nous quand tu veux.
28:37 - Merci, bonne soirée.
28:39 - Oui, Vinicius, Fredo, vas-y.
28:41 J'ai une question à vous poser.
28:43 Est-ce que vous pouvez nous donner un exemple
28:45 d'un joueur qui est autant progressé en 4 ou 5 ans ?
28:47 - Non.
28:49 - Là, c'est...
28:51 - Dans un top club, tu veux dire ?
28:53 - Oui, dans un top club.
28:55 - À une époque, les progrès de Sterling
28:57 m'avaient beaucoup impressionné.
28:59 Quand Guardiola l'a pris en main,
29:01 alors qu'au départ, je pensais que c'était un banal tout droit.
29:03 Ce qu'il a fait sur une ou deux saisons
29:05 à City, c'était très impressionnant.
29:07 Vraiment, il était devenu fort.
29:09 Même quand il rate le but tout fait,
29:11 dinguissime contre l'OL,
29:13 je trouve que ses progrès
29:15 avaient été fulgurants.
29:17 Pas autant que Vinicius,
29:19 qui jouait vraiment comme un...
29:21 Il faut le dire, je ne prononce pas mal,
29:23 mais il jouait comme un idiot, Vinicius.
29:25 - Rappelle-toi Benzema, sa déclaration
29:27 qu'il a faite en sortant des vestiaires.
29:29 - Depuis quand tu piques les références de Fred Herbel ?
29:31 - Pourquoi ? - Parce que quand Vinicius s'est démarré
29:33 sur RMC, avec Fred, ça donnait ça.
29:35 - Il a piqué, mais il est con ce Vinicius !
29:37 - Moi, je n'ai pas dit "con",
29:39 j'ai dit "idiot".
29:41 Mais Fredo avait raison, il jouait
29:43 vraiment de façon bête. - A contre-temps, il faisait toujours le contraire.
29:45 - Tous les mauvais choix.
29:47 - Voilà, c'est ça.
29:49 Quand il fallait s'entraîner, il frappait.
29:51 - Là, on a l'impression qu'on lui a allumé la tête.
29:53 - Non, mais il a travaillé. - Parce qu'il a grandi.
29:55 - Mais la tête, il n'avait pas.
29:57 - Il y a eu Zizou et Béthony,
29:59 il y a eu Antti Elotti et David et son fils.
30:01 C'est-à-dire que c'est beaucoup de travail et d'entraînement.
30:03 De toute façon, il y a une phrase qu'un jour m'a dite Zidane
30:05 sur ICI, en disant "tous les jours, je lui dis
30:07 n'essaye pas de tout faire à mille à l'heure.
30:09 Un moment, tu fais une petite pause, tu lèves la tête".
30:11 Et c'est vrai que dans les choix qu'il fait
30:13 aujourd'hui, d'ailleurs sur la passe
30:15 par exemple, sur la frappe, il fallait frapper
30:17 sur le but de Rosalou. Et c'est devenu
30:19 aussi un très grand presseur. - Moi, j'ai
30:21 quelqu'un d'autre, Moussa là,
30:23 au début, moi je ne pense pas qu'il peut
30:25 devenir aussi fort parce que pareil, il avait une vitesse
30:27 phénoménale, mais il ne faisait que des mauvais
30:29 choix et il était
30:31 mauvais dans la conclusion des actions.
30:33 - J'en ai un autre, moi. - À la Roma et tout.
30:35 Et la fin,
30:37 l'explosion à Liverpool, il était
30:39 devenu un joueur potentiel
30:41 ballon d'or. - Et Kevin De Bruyne,
30:43 quand il est passé à Chelsea,
30:45 de façon complètement anonyme,
30:47 il est parti... - A cause de
30:49 Mourinho. - Parce qu'on voit déjà que c'était
30:51 Mourinho qui a été mal. - Oui, Mourinho qui était mal. - Non, mais il
30:53 n'avait pas ce bagage, il n'avait pas cette personnalité,
30:55 il avait pas ce leadership au milieu de terrain,
30:57 il n'avait pas cette vision incroyable. - D'abord, c'est un mec
30:59 de côté, c'est un mec en côté,
31:01 il est revenu en Angleterre et c'est devenu
31:03 sous Guardiola un joueur extraordinaire.
31:05 - Qui rayonne, t'as raison, t'as raison.
31:07 - Vous l'avez vu jouer en Allemagne,
31:09 De Bruyne, ou pas ? - Si, je l'ai vu,
31:11 mais par rapport à ce qu'il avait fait à Chelsea.
31:13 - Tu l'as vu à Eintracht, un truc comme ça, là ? - Non, mais
31:15 ce qu'il a fait, il a ajouté beaucoup de choses
31:17 dans son jeu. Il a même changé de positionnement
31:19 parce qu'à Chelsea, il était joué sur le côté droit.
31:21 - Et en Allemagne, il jouait également en haut à gauche.
31:23 Il jouait beaucoup en haut à gauche en Allemagne.
31:25 Et si je me souviens bien, non,
31:27 ça dépend dans quel club il est.
31:29 À Bremes ou quand il est à Wolfsburg ?
31:33 - Moi, je le vois
31:35 plutôt à Wolfsburg en haut à gauche, non ?
31:37 - Pas spécialement.
31:39 - Paul-O, moi c'est surtout sur l'impression qu'il nous a laissé en Angleterre
31:41 à Chelsea et quand il est revenu à Chelsea.
31:43 - C'était déjà un bon joueur de foot.
31:45 Il avait déjà une allure, il avait le touché.
31:47 - On est d'accord. - Mais c'est qu'après,
31:49 il devient un des meilleurs
31:51 milieu de terrain au monde sur les
31:53 dix dernières années. - Bon, avançons sur l'évaluation.
31:55 On ne va pas s'apesantir sur le pauvre Kimmich.
31:57 - Je me rends compte qu'il y en a beaucoup. - Il y a beaucoup de grands joueurs
31:59 qui ont connu des progressions fulgurantes.
32:01 - J'aimerais avoir l'avis de Paul-O,
32:03 de tout le monde d'ailleurs,
32:05 parce que je pense que je ne suis pas d'accord avec vous.
32:07 Parce que déjà la dernière fois,
32:09 on en avait parlé sur la composition du Bayern
32:11 et tout le monde était là
32:13 en disant
32:15 que la meilleure position de Kimmich, c'est
32:17 arrière-droit. Moi, depuis qu'on le met
32:19 arrière-droit, c'est un joueur lambda.
32:21 Il n'apporte rien à cette équipe.
32:23 - Qu'est-ce qu'il apportait au milieu de terrain ?
32:25 - Mais, sa vision,
32:27 sa technique. - Mais quelle vision ?
32:29 - Il était fort au milieu.
32:31 - Le problème de Kimmich,
32:33 c'est qu'il fait tout
32:35 sauf le boulot d'un numéro 6.
32:37 - Ah oui, mais on est d'accord.
32:39 Tu parles du rempli défensif ou de gagner les ballons ?
32:41 - Il ne fait pas de rempli défensif, il tire les
32:43 corners, il fait les touches, il fait tout.
32:45 Il duel après l'arbitre à longueur de temps, à force.
32:47 - Mais moi, je ne te parle pas de ça, Paul-O.
32:49 Moi, je te parle de ce qu'il peut amener justement
32:51 au milieu de terrain, dans sa qualité technique,
32:53 dans sa vision, le jeu court et le jeu long.
32:55 - Il a eu une très bonne période, le jeu, et là, il est en baisse.
32:57 - Il y a un truc qui manque du côté du Bayern,
32:59 dans le jeu, et que je voyais souvent
33:01 ces dernières années, c'est sa faculté à transverser
33:03 à chaque fois, changer le jeu sur des
33:05 montres transversales. - Tu te souviens, quand il orientait
33:07 le jeu, Kimmich, il orientait bien
33:09 le jeu, en 2020,
33:11 il a fait arrière-droit.
33:13 - Arrière-droit, il est anonyme, c'est un joueur
33:15 lambda. - C'est Thiago Alcantara.
33:17 - Il y a Thiago Alcantara qui est fantastique
33:19 avec Horatska. - Sincèrement,
33:21 quand tu vois le calvaire qui est subi ce soir,
33:25 moi je suis Tourelle à un moment donné,
33:27 je ne sais pas, soit je demande... - Je suis lui, surtout.
33:29 Mais le...
33:31 Parce que Tourelle, il fait un choix
33:33 qui est tendu, ce soir,
33:35 quand même, de faire jouer le jeune Pavlovich,
33:37 aussi talentueux soit-il. - Oui, il n'a pas parlé
33:39 de ce choix, qu'en a pensé quoi, pour l'autre, du choix
33:41 de faire jouer le jeune ? - Quand j'ai vu la compo,
33:43 je me suis dit, ce n'est pas compliqué,
33:45 ils vont jouer bloc bas, ils vont jouer sur les comptes,
33:47 il faut espérer que les roi-xanais fassent une grande rencontre.
33:49 Donc ils ont tout raté,
33:51 Moussiala n'a pas été au niveau ce soir, d'ailleurs
33:53 sa progression est un peu en train de stagner,
33:55 je pense évidemment à un autre prodige allemand
33:57 qui est Florian de Vierze, évidemment, qui lui est en train d'exploser
33:59 complètement. - Oui, tu as raison.
34:01 - Moussiala n'est pas bon ce soir, Gnabry,
34:03 malheureusement, se blesse. - Mieux sur la deuxième mi-temps quand même.
34:05 Mieux sur la deuxième mi-temps quand même. - Oui, un peu mieux sur la deuxième mi-temps,
34:07 c'est vrai. Gnabry, malheureusement, revient
34:09 de blessure et se blesse. - Oui.
34:11 - Et tu as aussi le fils qui était abonné absent depuis
34:13 des semaines et des semaines, Thomas Quimbut, qui sort de l'espace.
34:15 Et tu as
34:17 le cas, les roi-xanais de l'autre côté. Donc en fait, ça n'a pas
34:19 fonctionné. Ça n'a pas fonctionné dans le sens,
34:21 pour moi, c'est pas les milieux défensifs ce soir.
34:23 Leimer a battu
34:25 un Boulot extraordinaire, sauf
34:27 évidemment la faute qu'il fait,
34:29 le coup franc, rappelez-vous, il fait la faute
34:31 aux 25 mètres, là, qui m'a beaucoup énervé.
34:33 Mais Pavlovitch, tu veux lui reprocher quoi ce soir ?
34:35 - Ah non, non, je lui reproche rien à Pavlovitch.
34:37 - Ils ont fait un boulot énorme. - Mais alors, Polo,
34:39 alors la question, c'est peut-être, puisqu'on
34:41 parlait de joueurs,
34:43 de progression, on était là en train de faire notre petite
34:45 liste, est-ce qu'à contrario,
34:47 il n'y a pas en Allemagne
34:49 une tripotée de joueurs qu'on a adorés,
34:51 qui sont des joueurs... - Qui sont tombés
34:53 de trois étages. - De ballons,
34:55 vraiment des beaux joueurs,
34:57 qui sont tombés, comme dit Manu, de deux étages
34:59 ces dernières années. Alors dans le cas de Kimmich,
35:01 tu nous l'avais raconté,
35:03 mais il y a eu une sorte de
35:05 choc un peu psychologique. Tu sais, quand il donnait
35:07 ses interviews où il était un peu dépressif,
35:09 il m'avait un peu agacé,
35:11 on avait vraiment l'impression qu'il s'en foutait un peu maintenant.
35:13 - C'est un prépubère en fait. Tu écoutes
35:15 Kimmich en interview.
35:17 Non mais le mec, moi je ne m'en remettrais jamais.
35:19 - Il n'a pas un caractère de malade.
35:21 - Le mec, c'était... Alors il y en avait
35:23 plusieurs en plus du Bayern,
35:25 dont Willi Sagnol me disait "ça sera
35:27 jamais un leader". Or,
35:29 en Allemagne, ils ont un concept,
35:31 Sean Steiger était un peu pareil, c'est les leaders
35:33 émotionnels. C'est les mecs qui gueulent tout le temps.
35:35 - C'est important, c'est important. - Oui mais c'est pas
35:37 des vrais leaders. Philippe Plante, tu ne l'entendais pas gueuler
35:39 tout le temps, le mec il était là, il faisait son truc,
35:41 balack, c'était pareil.
35:43 C'est moi le boss, il te met une baffe à la rigueur dans un coin
35:45 et puis c'est réglé. Mais Kimmich,
35:47 si tu veux, moi je lui pardonnerais
35:49 jamais, au nom de l'histoire
35:51 du football allemand, de pleurer
35:53 en huitième de finale éliminée
35:55 par l'Angleterre à l'Euro.
35:57 À Wembley. C'était en
35:59 huitième mec, pas en finale. - Oui, oui.
36:01 C'est pas là qu'il avait eu la phrase
36:03 je sais plus ce que c'était. - Mais si,
36:05 il avait eu une dépression après. - Ben voilà,
36:07 c'est ça, un peu dépressif.
36:09 - C'est la génération,
36:11 j'ai pas envie de dire gâchée parce qu'ils ont pas gagné finalement
36:13 puis au moins les générations en or
36:15 là, comment on appelle ça,
36:17 enfin, la génération dorée
36:19 ça m'énerve parce que c'est pour ceux qui ont pas
36:21 de palmarès donc c'est pas pour l'Allemagne.
36:23 Donc soit tu gagnes, soit tu perds, mais tu
36:25 t'es pas là en train de dire "Ah, j'aurais pu, j'aurais
36:27 pu faire ceci, cela". Quand t'es en Allemagne, tu gagnes.
36:29 Point barre. Et là,
36:31 tous ces joueurs-là en fait sont éliminés
36:33 petit à petit par Nagelsmann parce que c'est plus
36:35 eux finalement qui
36:37 tiennent le national match-up, c'est Wierz qui
36:39 commence à prendre le pouvoir. Moussiala, on va
36:41 le laisser grandir un petit peu quand même parce que
36:43 il est quand même jeune, mais Leroy Sane
36:45 évidemment c'est décevant, Goretzka
36:47 il est en pente descendante, Kimmich c'est pente descendante.
36:49 Défensivement,
36:51 c'est quand même dommage que hier
36:53 et au match aller, le meilleur joueur soit
36:55 quand même un défenseur central de 35 ans
36:57 qui était champion du monde il y a 10 ans.
36:59 Donc Rudiger, c'est la bonne nouvelle.
37:01 Version tour Eule-Chelsea.
37:03 - Rudiger il peut faire du bien pour la sélection et tout.
37:05 - On va conclure les gars.
37:07 Fred, rassure-moi,
37:09 Loonin jouera bien la finale ? - Bien sûr.
37:11 - Oh non mais là, Carlone Cheletu
37:13 il n'a pas le droit. - Il n'a pas le droit.
37:15 - Il n'est pas fort Loonin ? - Honnêtement, je le ferai
37:17 pas à sa place mais bon. Je le fais aller
37:19 au bout de l'histoire. - Ça va être la grande question
37:21 parce qu'il y a 4 matchs à jouer que va
37:23 disputer Courtois dans les buts.
37:25 L'autre jour contre Cadix,
37:27 il fait deux arrêts exceptionnels pour son grand retour.
37:29 La question va se poser.
37:31 Humainement,
37:33 je sais que Carlo ça va lui coûter
37:35 mais je pense qu'il finira par mettre Courtois
37:37 parce que c'est une finale.
37:39 Et que Courtois, il sait gérer genre de moments.
37:41 Et il va prendre un...
37:43 Mais voilà, ça va lui coûter humainement.
37:45 C'est tivédant. Mais à un moment,
37:47 il est l'entraîneur, il doit faire des choix.
37:49 Et Courtois est un gardien
37:51 exceptionnel.
37:53 Et voilà.
37:55 - Ça va être le grand débat pendant...
37:57 C'est dans combien de temps ? Dans 3 semaines.
37:59 - Ça va être le grand débat.
38:01 - Merci les gars !
38:03 - Allez bah... - Danke !
38:05 - Bravo. C'est pas fini pour toi ?
38:07 T'as une finale quand même ?
38:09 - Bah deux même avec celle de demain. - Ah oui pardon.
38:11 [Rires]
38:13 - Oui non, le 15. C'est parce que
38:15 demain c'est la confirmation. - C'est le retour du foot
38:17 allemand. - Demain tu montes
38:19 en voiture, en voiture Simone jusqu'à Dublin.
38:21 Pour la finale du 15.
38:23 - Oui, oui, oui.
38:25 - Demain aller vers Cousennes. D'ailleurs, le Fiorentina
38:27 s'est qualifié aujourd'hui, ce soir, pour la finale
38:29 de la Conférence League en éliminant Brune. - Non mais j'en aurais
38:31 3 ce final. - La dernière fois qu'on a eu une finale
38:33 allemande complète, c'était quand ? - La finale de l'Euro
38:35 évidemment. - Ah oui pardon. - Non mais tu parles pas
38:37 de l'Euro, je parle en Champions League. - Merci
38:39 Paulo ! - Bah oui, il est con.
38:41 - Adios chicos.
38:43 - Ciao ciao. - Adios.
38:45 [SILENCE]