• il y a 9 mois
Ce week-end, la circulation des trains sera perturbée par une grève des contrôleurs en pleines vacances scolaires. L’occasion de se demander si la continuité du service public doit primer dans certains cas sur le droit de grève, comme chez un de nos voisins européens.

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Transcription
00:00 Si Noël avait été sauvé in extremis, ce ne sera semble-t-il pas le cas des vacances d'hiver.
00:06 Faudrait-il alors interdire les grèves à certaines périodes clés de l'année ?
00:10 Je pense que c'est compliqué d'interdire les grèves, c'est quand même des sujets qui sont importants, qui revendiquent.
00:15 Par contre, c'est vrai que je ne pense pas que ce soit la bonne façon d'exprimer leurs revendications.
00:19 Il faut assurer un service minimum, mais il ne faut pas interdire les grèves.
00:23 Moins radical qu'une interdiction de faire grève, certains politiques tentent depuis 30 ans
00:28 de faire passer au Parlement une loi sur un service minimum dans les transports publics.
00:33 On pourrait imaginer d'avoir quelques périodes dans l'année
00:37 pendant lesquelles on imposerait des règles de service minimum, ce qui n'est pas le cas actuellement.
00:44 Mais si on le faisait, ça ne pourrait se faire qu'avec des contreparties importantes.
00:51 Un système garantissant 50% de service minimum à certaines périodes de l'année,
00:57 qui existe déjà depuis 1990 chez nos voisins italiens.
01:01 Hier, au Sénat, le groupe centriste a proposé un texte visant à encadrer le droit de grève dans les transports,
01:06 basé sur le modèle italien.
01:08 [Musique]
01:12 [SILENCE]

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