Le préfet défend les chasseurs de tangues
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00:00 D'abord, il y a une décision de justice. Moi, je respecte la décision de justice.
00:04 Le tribunal administratif a suspendu mon arrêté qui autorisait la chasse au tang dans certaines conditions et dans certaines périodes.
00:12 Moi, je m'emploie d'abord à faire en sorte que la chasse au tang puisse reprendre le plus vite possible.
00:17 Donc, on est en train de refaire les procédures. On avait anticipé ce risque, l'évaluation.
00:22 Et on est en train de reprendre les procédures pour que la chasse au tang puisse avoir lieu cette année, bien sûr, peut-être moins longtemps.
00:29 Mais inévitablement, on doit respecter la loi.
00:33 Je ne peux pas dire autre chose si ce n'est saluer la Fédération de chasse et les chasseurs organisés qui ont très bien compris que pour éviter le braconnage, il faut soutenir la chasse organisée.
00:48 Et moi, je soutiens la Fédération de chasse.
00:50 Et de ce point de vue-là, je ne juge pas du tout la décision de justice.
00:54 Et je ne comprends pas cette association qui, depuis Paris, veut venir désorganiser une façon de chasser qui est structurée à l'égard d'une espèce...
01:07 On trouve ça mignon, le tang. Mais enfin, c'est une espèce qui n'est pas protégée, qui n'est pas menacée, qui, au contraire, pullule et se multiplie.
01:13 Et donc, le fait qu'il y ait des chasseurs de tang, d'abord, c'est une tradition réunionnaise.
01:17 Et puis ensuite, ce n'est pas ça qui va menacer cette population qui, encore une fois, n'est pas une espèce protégée.
01:22 Donc, on va faire tout ce qu'on peut pour pouvoir permettre aux chasseurs de continuer à chasser dans la légalité, évidemment.
01:28 Après, ne me demandez pas de dire que braconner, c'est bien.
01:33 Braconner, ce n'est pas bien.
01:34 Et chasser dans le cadre prévu par la Fédération de chasse, c'est bien.
01:38 Et c'est ça qu'on va s'employer à recréer.
01:40 Merci.