Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a défendu les mesures d'urgence du gouvernement pour les agriculteurs en colère, tout en reconnaissant que la "sérénité" ne serait "pas forcément" au rendez-vous lors du salon de la profession à Paris à partir du 24 février. Des déclarations confirmées par Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA.
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00:00 très ferme par rapport à des courts termes.
00:03 On a besoin que dans les exploitations agricoles,
00:06 par rapport aux annonces qui sont faites,
00:08 on ait un certain nombre de choses qui soient réalisées.
00:11 Premièrement, on le voit, un certain nombre d'autorisations
00:15 liées à des bâtiments d'élevage, à des lacs collinéaires,
00:19 un certain nombre de sujets qui sont liés au coût de production
00:23 et à la prise en charge des coûts de production
00:25 dans le cadre de la politique de l'égalit,
00:28 mais particulièrement avec la grande distribution.
00:31 Nous avons besoin d'engagement fort de l'État.
00:34 Est-ce que vous avez des échanges avec le gouvernement ?
00:37 Oui, il y a des échanges réguliers.
00:39 Il y aura encore un échange mardi prochain avec notre président de la FNSEA,
00:44 avec le président de la République par rapport au Centre de l'agriculture.
00:47 Aujourd'hui, on veut des choses qui avancent,
00:50 des choses qu'on sait, dans le temps,
00:52 prendront du temps pour un certain nombre de sujets.
00:54 Mais les agriculteurs ont besoin de voir de retour réel
00:58 dans leurs entreprises, dans leurs exploitations agricoles.
01:01 Et donc, mardi, on va parler du Salon de l'agriculture.
01:05 Moi, je le rappelle, le Salon de l'agriculture,
01:06 c'est quand même l'image de notre secteur d'activité, de nos métiers.
01:11 Oui, il sera sous tension,
01:14 mais on a besoin aussi de donner une bonne image,
01:16 comme les citoyens nous ont octroyé un beau taux de satisfaction
01:20 par rapport à nos actions.
01:22 On doit continuer dans cette dynamique-là
01:24 et surtout faire avancer nos dossiers.