Paul Melun : «Il y a une volonté idéologique des institutions européennes d'accueillir et d'être un continent d'ouverture»

  • il y a 7 mois
Paul Melun, écrivain, à propos de Frontex, anciennement sous la direction de Fabrice Leggeri qui rejoint Jordan Bardella : «Il y a une volonté idéologique des institutions européennes d'accueillir et d'être un continent d'ouverture».

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00:00 Manifestement, Mme Garrido ne maîtrise ni Frontex aujourd'hui,
00:04 ni l'idéologie dominante au sein de la Commission européenne et à Bruxelles.
00:07 Évidemment que Frontex a été, à mon avis, volontairement sous-dotée en moyen,
00:13 que les missions qui ont été réattribuées à Frontex n'ont pas été des missions de garde-côte
00:17 et de refouler et de protéger les frontières européennes,
00:20 mais effectivement bel et bien d'accueillir,
00:22 et qu'il y a, si vous voulez, un biais idéologique,
00:25 une volonté idéologique, je dirais même, des institutions européennes
00:29 d'accueillir et d'être un continent d'ouverture.
00:31 Tout cela est documenté, ce n'est pas du complotisme,
00:34 il y a des textes, il y a des prises de parole du FMI,
00:38 de la Commission européenne, de plusieurs organisations internationales
00:40 qui expliquent très précisément que le continent européen étant un continent vieillissant,
00:45 nous devons avoir recours à une immigration massive.
00:47 Et je l'ai dit, cher Elisabeth, l'ONU le dit depuis 2008.
00:50 Donc, si vous voulez, il y a un consensus total là-dessus.
00:53 Je me souviens même, M. Stroskane, quand il était patron du FMI,
00:56 le disait aux 20 heures de TF1.
00:57 Donc, si vous voulez, il y a un consensus là-dessus.
01:00 Et Mme Garrido, fin d'ignorer ce qu'est la réalité du dispositif Frontex,
01:04 qui fonctionne d'ailleurs très bien avec les ONG,
01:06 qui elle aussi facilite le passage.
01:08 [Musique]
01:12 [SILENCE]

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