Jordan Bardella : «Emmanuel Macron et l’Union Européenne veulent répartir les migrants dans nos communes, moi je veux les faire repartir»

  • il y a 5 mois
Le tête de liste RN aux prochaines élections européennes, Jordan Bardella, revient sur l’adoption du pacte migratoire au Parlement européen «Emmanuel Macron et l’Union européenne veulent répartir les migrants dans nos communes, moi je veux les faire repartir».

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Transcript
00:00 C'est effectivement un pacte qui va être efficace dans le sens de plus d'immigration.
00:05 Ce texte, il a été soutenu depuis maintenant plusieurs mois, plusieurs années par Emmanuel Macron
00:10 et par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
00:13 Et les Français doivent retenir de ces longues heures de débats parlementaires
00:17 que ce texte prévoit la répartition obligatoire des migrants
00:20 qui vont franchir les portes de l'Union européenne dans nos communes,
00:23 dans les communes des États membres, dans nos villes, dans nos villages.
00:26 Et pour les États membres qui refusent cette répartition obligatoire de migrants,
00:30 il y aura des sanctions financières qui iront jusqu'à 20 000 euros par migrant
00:35 que donc les Français, l'impôt du contribuable, devra donc financer.
00:39 Moi, je me suis opposé à ce pacte.
00:42 Nous sommes le seul groupe d'ailleurs à s'être opposé à ce pacte.
00:45 Je suis la seule tête de liste dans ces élections européennes à avoir combattu ce texte.
00:50 Mes concurrents de Reconquête ou des Républicains ont voté la prise en charge des migrants
00:55 aux frontières de l'Union européenne en bannissant totalement la possibilité de faire du refoulement.
00:59 Donc c'est un pacte pour la submersion migratoire.
01:03 Et je donne rendez-vous aux Français le 9 juin pour se faire entendre
01:06 et pour faire entrer un maximum d'eurodéputés ici, à Bruxelles et à Strasbourg,
01:10 qui luttent contre l'immigration massive,
01:12 qui est peut-être le plus grand défi existentiel qui se pose à la France et à l'Europe.
01:16 Alors le texte, on dit quand même qu'il durcit les contrôles des arrivées aux frontières.
01:21 Oui ou non, selon vous ?
01:22 Vous êtes vraiment contre, mais est-ce qu'il ne durcit pas quand même ? Même un petit peu ?
01:26 Non, je tiens à clarifier, il n'y a pas de durcissement.
01:33 En fait, ce texte prévoit par un dispositif qui s'appelle le filtrage,
01:37 qui est en fait un dispositif d'accueil et de prise en charge,
01:40 il bannit totalement la possibilité de refouler les migrants qui arrivent à la frontière
01:43 et prévoit la prise en charge automatique à la frontière intérieure de l'Union européenne
01:48 des migrants ou des éventuels demandeurs d'asile.
01:51 Moi, je défends une solution qui est radicalement différente,
01:54 qui est la seule en réalité qui doit nous permettre de nous protéger d'un afflux de plus en plus important,
01:58 c'est le traitement des demandes d'asile dans les ambassades et consulats français à l'étranger.
02:03 Parce qu'en acceptant le principe de traiter les procédures d'entrée sur le territoire de l'Union européenne
02:08 à l'intérieur de nos frontières, on crée en fait les conditions d'un traitement
02:12 qui est parfaitement ingérable compte tenu du flux.
02:15 Je vous rappelle que l'année 2023 a été l'année de tous les records
02:18 et que le nombre d'entrées sur le sol européen par la route migratoire de l'Afrique de l'Ouest a augmenté de 541%.
02:25 Donc voilà, l'Union européenne et Emmanuel Macron veulent répartir les migrants dans nos communes.
02:30 Moi, je veux les faire repartir.
02:31 [Musique]
02:34 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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