L’ancien patron de Frontex, Fabrice Leggeri, a rejoint la liste du Rassemblement national pour les élections européennes. Il a occupé entre 2015 et 2022 la tête de Frontex, l’agence de l’UE chargée du contrôle des frontières.
Né à Mulhouse en 1968, il a étudié l'histoire contemporaine. Diplômé de l’ENA il a travaillé au sein du ministère de l’Intérieur, dans la section trafic transfrontalier, des frontières et des visas, avant de rejoindre la Commission européenne puis Frontex en 2015. Il explique au JDD avoir mûri sa décision de se lancer en politique pendant deux ans. Le Rassemblement national le place en 3e position sur la liste et compte sur lui pour illustrer l’incapacité d’agir de l’Union européenne.
Né à Mulhouse en 1968, il a étudié l'histoire contemporaine. Diplômé de l’ENA il a travaillé au sein du ministère de l’Intérieur, dans la section trafic transfrontalier, des frontières et des visas, avant de rejoindre la Commission européenne puis Frontex en 2015. Il explique au JDD avoir mûri sa décision de se lancer en politique pendant deux ans. Le Rassemblement national le place en 3e position sur la liste et compte sur lui pour illustrer l’incapacité d’agir de l’Union européenne.
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00:00 Fabrice Leggeri est né à Mulhouse en 1968 et a étudié l'histoire contemporaine.
00:04 Diplômé de l'ENA, il a travaillé au sein du ministère de l'Intérieur, dans la section
00:09 Trafic transfrontalier des frontières et des visas, avant de rejoindre la Commission
00:13 européenne puis Frontex en 2015.
00:15 Il explique au journal du dimanche avoir mûri sa décision de se lancer en politique pendant
00:19 deux ans.
00:20 Dans cette vidéo, il justifie son choix.
00:22 Frontex, c'est l'agence européenne de garde frontière et de garde côte.
00:25 En principe, elle aide les États à contrôler les frontières contre l'immigration illégale,
00:29 la criminalité internationale et elle aide les États à expulser les migrants illégaux.
00:33 Mon bilan à la tête de Frontex, je me suis battu en coopération avec les États pour
00:37 augmenter les expulsions, pour muscler les contrôles aux frontières.
00:41 Parce que j'ai voulu protéger l'Europe de la subversion migratoire.
00:43 Pendant plus de deux ans, j'ai subi les pressions de la Commission européenne et des ONG.
00:47 Et en fait, pour l'Union européenne, l'immigration n'est pas un problème, c'est un problème.
00:51 Le Rassemblement national compte sur lui pour illustrer l'incapacité d'agir de l'Union
00:56 européenne.
00:57 Troisième position sur la liste du parti, il sera aujourd'hui au coté de Jordane Bardella
01:01 pour un déplacement sur le thème de l'immigration.
01:03 [Musique]
01:07 [SILENCE]