Denis Deschamps, analyste, à propos des "Free Palestine" scandés au Bataclan : «C'est l'une des démonstrations du recul de l'autorité des pays occidentaux».
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00:00 au milieu de votre question, c'est qu'en fait on est en train, c'est une des démonstrations,
00:04 c'est pas la seule, il y en a des centaines, c'est une des démonstrations du recul de l'autorité des pays occidentaux.
00:10 Ça veut dire que sous le prétexte de la liberté d'expression, il y a un laisser-faire
00:16 et on se rend compte qu'on arrive à avoir des situations comme ça extrêmes,
00:21 parce qu'après il faut peut-être aller plus en détail, effectivement, comme vous disiez Jérémy,
00:25 aller voir si c'était vraiment quel type de slogan derrière Free Palestine qu'il voulait soutenir,
00:30 si c'était juste un phénomène de foule ou si c'était historique, c'est beaucoup plus grave,
00:34 mais en réalité on voit le délitement de la puissance occidentale parce qu'en fait on le voit bien,
00:40 notre État est en train tout doucement, c'est pas moi qui le dis, c'est les observateurs qui disent que
00:44 effectivement on voit un délitement avec un effondrement d'autorité occidentale.
00:48 Maintenant moi ce qui m'ennuie, c'est que effectivement Jérémy a parfaitement résumé la circonstance à l'instant T,
00:56 et effectivement Harold a très bien détaillé la circonstance dans le temps.
01:01 Ça c'est intéressant, la carte, il faut toujours revenir à des cartes, dans mon métier on revient toujours à des cartes.
01:07 Quand on dit du fleuve jusqu'à la mer, ça veut vraiment dire quelque chose de grave derrière,
01:14 et en réalité si c'était ça le fond du slogan, vous vous rendez compte, c'est hyper grave.
01:19 Mais cette deuxième phrase elle n'est plus employée, puisqu'elle tombe sous le coup de la loi.
01:25 Alors dernier point très important pour conclure mon propos, c'est que pour prendre encore un petit peu plus de distance et de hauteur,
01:35 c'est la grande plaie de la fin de la deuxième guerre mondiale, c'est qu'on n'a pas résolu le problème,
01:42 on l'a fait en force, au forceps, où on a voulu trouver une solution à la problématique d'Israël,
01:50 c'est très bien d'avoir voulu chercher, mais en réalité on n'a pas fait, excusez-moi du terme vulgaire, le service après-vente,
01:56 pour accompagner, pour que ça devienne stable, pour que tout le monde vive en paix.
02:02 On le voit aujourd'hui, il y a un certain nombre de pays arabes qui ont d'ailleurs insisté là à la conférence de Munich, très important,
02:09 j'espère qu'on aura 30 secondes pour en parler tout à l'heure, à la conférence de Munich, à l'heure actuelle,
02:13 qui dit qu'il y a beaucoup d'États de la région qui veulent absolument vivre en paix avec Israël,
02:20 parce qu'en plus ils ont découvert un certain nombre de points communs et de faire du business, et ça se passe très bien d'ailleurs.
02:25 Mais en attendant, je suis désolé, mais cette histoire d'État palestinien, parce que Free Palestine, finalement, c'est très ambigu le terme,
02:33 si on fait référence à l'histoire, mais l'État palestinien, le président Macron a redit que maintenant, ça y est, c'est sur la table, qu'il faut qu'on en parle.
02:41 Bon, en tout cas, pour...
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