• il y a 8 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Alors je voudrais remercier Philippe d'être avec nous.
00:02 Merci Philippe, vous êtes le lanceur d'alerte de cette affaire, victime de squattes vous aussi.
00:07 On a Zohra qui est habitante de l'immeuble, victime de squattes. Merci Zohra, merci d'être là.
00:11 Et Bilal, vous êtes le gardien de l'immeuble, victime d'agressions.
00:15 Merci Bilal d'être avec nous. C'est un truc de fou cette affaire.
00:19 Est-ce que vous pouvez nous raconter, vous comprenez, parce qu'il y a des sociétés maintenant privées
00:24 qui émergent de plus en plus pour virer les squatteurs.
00:26 Est-ce que vous pouvez nous raconter votre histoire ?
00:30 Déjà tout ça a commencé en 2019. Il y a eu un premier appartement qui a été squatté.
00:36 Ensuite un deuxième, un troisième, un quatrième.
00:38 À ce jour, le plus ancien il a deux ans et il mène la vie dure à tous les locataires et on n'en peut plus.
00:44 Donc on se fait agresser. Notamment moi, j'ai eu 14 fois le véhicule endommagé, crevaison, vitre cassée.
00:50 Donc j'ai dû créer un groupe de locataires. Donc on a créé un groupe, on s'entraîne entre nous.
00:56 Et à ce jour, on se fait agresser, on se fait violenter.
01:00 Donc ça devient très très compliqué pour nous.
01:02 Qu'est-ce qui s'est passé de cette histoire ?
01:05 Cinq hommes habillés de noir ont forcé la serrure d'un bâtiment pour mettre en dehors un couple ?
01:09 Ça c'est, je ne pense pas que c'est dans notre...
01:13 Nous on fait partie du village méditerranéen. Nous on subit des agressions de squatteurs.
01:18 Donc là on a notamment Zohra qui s'est retrouvée à l'intérieur de chez elle avec un homme qui a forcé la serrure.
01:24 Donc dans la nuit elle dormait paisiblement et un homme est rentré et a forcé la serrure.
01:29 Donc dites-vous bien, c'est une dame qui vit seule avec ses enfants. Donc on trouve un homme à la maison.
01:34 - Apportez-nous ce qui s'est passé quoi Zohra ?
01:35 - En fait dans la nuit du... Je ne sais plus.
01:40 - Bon, c'est pas grave.
01:41 - Je ne me rappelle plus la date, excusez-moi.
01:43 En fait c'était dans la nuit, il devait être 3h du matin, c'était un week-end.
01:46 Et j'ai ma fille qui se lève pour aller aux toilettes et qui attend grincer la porte.
01:51 Qui me dit "maman la porte elle s'ouvre, maman la porte elle s'ouvre". Je vais en courant
01:56 et je vois un monsieur qui est debout comme ça devant la porte.
01:59 Donc je panique, je commence à crier et tout. Il se met à courir, il s'en va.
02:03 Moi j'ai paniqué, j'ai pris mes enfants, j'ai laissé la porte ouverte, je suis montée chez mes parents
02:07 qui sont dans le quartier Nord aussi.
02:09 Je suis restée une semaine, j'ai laissé mon appartement comme ça.
02:11 Je reviens et là, vendredi dernier, le 9 février, pareil, on essaye de forcer la porte, forcer la porte.
02:18 Bon, le temps que je préviens et tout, on a déjà bien forcé ma porte.
02:24 Du coup là, je ne sors plus, je reste chez moi, mes enfants ne vont plus à l'école.
02:28 J'ai pris ma commode que j'avais dans la chambre, que je mets devant la porte pour grincer la porte.
02:32 Mon salon, mon fauteuil contre les fenêtres.
02:35 Enfin voilà, je ne vis plus, je suis…
02:38 – Terrorisée, il faut dire qu'aujourd'hui, on n'a aucun moyen de les faire partir.
02:42 – C'est vraiment…
02:43 – Donc aujourd'hui, il y a des équipages de la BAC qui rentrent,
02:46 qui arrivent à récupérer certains squatteurs, les prennent,
02:49 et bien souvent, le lendemain ou deux jours après, ils reviennent sur les lieux.
02:54 Ils reviennent sur les lieux, on a notamment le cas de Nesrin,
02:56 une locataire qui est partie en urgence, elle a fait un abandon de foyer,
02:59 elle a porté plainte, le soir même, le squatteur est revenu, l'a menacée.
03:03 Bon, il y a des vidéos, on a tout, ils sont bien identifiés,
03:05 et il lui a dit de lever les plaintes.
03:07 Donc en stress, en pleurs, elle a laissé, elle pareil, c'est une femme seule avec un enfant.
03:11 Donc on a trouvé avec le gardien un moyen de solutionner ça.
03:15 On ne va pas se mettre dans le délit aussi, mais c'est presque un délit,
03:19 on répond par un délit.
03:20 – Bilal, vous êtes le nouveau gardien de l'immeuble depuis le mois de novembre.
03:26 Pourquoi vous êtes la cible de ces malfaiteurs ?
03:30 – Parce qu'en fait, ça fait six mois que je les traque,
03:34 parce que ça fait un bon moment, ça dure dans cette résidence,
03:38 et à chaque fois, j'essaie d'attraper les jeunes qui viennent vandaliser les appartements.
03:45 Ils viennent, ils se permettent tout et n'importe quoi, ils sont foutus complètement.
03:50 Et là, c'est parce que ce jour-là, quand ils sont venus m'agresser,
03:55 c'est parce qu'en fait, je les ai croisés à plusieurs reprises dans la résidence.
03:59 J'ai essayé de le bloquer.
04:01 Après, bon, entre-temps, il a voulu partir avec sa voiture,
04:05 je l'ai bloqué pour pas qu'il s'en aille.
04:07 Et de là, directement, il est venu s'acharger sur moi,
04:11 et c'est là, quand j'ai vu, il m'a attrapé, j'ai l'attrapé.
04:14 J'ai tourné ma tête, et là, il m'a mis un coup de poing.
04:16 Bon, je me suis défendu comme je pouvais.
04:18 Et entre-temps, après, bon, ils sont venus d'aider des collègues avec des marteaux,
04:22 pour m'intimider, parce qu'en fait, je fais mon travail comme tout le monde,
04:27 malgré que je sois sorti des quartiers, mais je fais mon travail comme il se doit.
04:30 J'ai des responsabilités aux habitants.
04:34 Les habitants, moi, je suis redevable, je suis redevable parce qu'en fait, c'est mon travail.
04:40 Je peux pas laisser des habitants se faire squatter des appartements à côté.
04:45 Et pendant qu'ils squattent, eh bien, ils vandalisent les appartements à côté.
04:50 Ils rentrent dans les appartements pendant qu'ils sont en train de dormir.
04:53 Moi, ils me réveillent à 2-3 heures du matin,
04:56 à 2-3 heures du matin, pendant que je suis chez moi, en train de dormir avec ma femme.
05:00 Eh bien, ils m'appellent, les habitants, en me disant, voilà, ils sont en train de me casser l'appartement.
05:06 Moi, je suis obligé de me lever presque tous les jours.
05:11 Mais il faut voir, en fait, il faut y croire parce qu'on peut dire les choses,
05:15 mais en fait, il faut être... - Il faut le vivre.
05:17 - Vraiment, il faut le vivre parce que les habitants, ils en ont marre carrément.
05:21 Et moi-même, moi-même, parce que moi, je travaille, ça fait 6 mois, c'est vrai,
05:25 mais après, quand vous voyez des choses comme ça, moi, ça me gonfle.
05:29 Moi, je vous dis la vérité, si je suis venu là, Cyril, c'est pas pour...
05:33 Tu vois, c'est pour essayer d'apporter quelque chose et d'avancer sur certaines choses.
05:40 - Non mais c'est un coup à pouille. - Ça fait trop longtemps que ça a duré.
05:42 - On a un équipage de la BAC Nord qui vient régulièrement sur les lieux,
05:46 mais malheureusement, les individus sont relâchés par la suite.
05:50 Ou ils donnent des fausses identités, ou on n'arrive pas à les retrouver.
05:53 - Les policiers, ils ne peuvent pas s'en sortir.
05:55 - Oui, ils ne peuvent pas s'en sortir parce qu'ils vont les incarcérer,
06:01 ils vont se sortir 2 jours après.
06:03 Vous savez, c'est la justice Gilles Verdez, la justice que prend notre ami Gilles.
06:08 Voilà, donc ces mecs-là, ils vont trouver toujours.
06:10 Et puis en plus, je vais vous dire, le problème qu'on a avec ces gens-là,
06:13 c'est qu'ils sont beaucoup plus au fait des lois et de ce qu'ils peuvent faire, pas faire.
06:20 Et c'est des filous, ils donnent des fausses identités, ils savent ce qu'il faut faire,
06:24 ils envoient des ados, ils sont très très très malins.
06:27 - Ils se prennent en photo dans les appartements pour dire qu'ils sont là depuis plus de 40 heures.
06:30 - Je vous vois faire ça, Gilles Verdez, c'est tout ce que vous défendez.
06:32 - Non, non, pas du tout.
06:33 - Si, si, si.
06:34 - Vous voulez que toute la gauche questionne ça ?
06:36 - Non, non, non.
06:37 - Non, mais si, voilà.
06:38 - On ne défend pas du tout les gens qui entrent également dans les appartements.
06:40 - C'est un petit peu ce que vous défendez, Gilles Verdez.
06:43 - Le préfet...
06:44 - C'est quoi la question ?
06:45 - La question, c'est énorme.
06:46 - Non, mais on s'en fout.
06:47 Le préfet, on voit bien qu'il ne fait rien.
06:49 On voit bien que le préfet ne fait rien, on voit bien que la police ne peut rien faire.
06:51 Donc aujourd'hui, il y a des sociétés privées qui s'occupent de déloger les squatteurs.
06:56 - Ça, c'est bien.
06:57 C'est ça que j'ai besoin, moi.
06:58 Aujourd'hui, c'est ça que j'ai besoin, de faire sortir tous les squatteurs.
07:00 Moi, je n'en ai rien à foutre, moi.
07:02 Moi, je vous dis la vérité, moi, si je suis là aujourd'hui, c'est pour essayer d'avancer
07:05 les choses.
07:06 Moi, je vous dis la vérité, ça commence à gonfler.
07:07 Et moi, vous savez ce que je fais ? J'enlève carrément les portes.
07:10 Les portes des squatteurs, je les enlève, les portes des appartements, pour qu'ils ne
07:15 reviennent plus dans les appartements.
07:16 Si vous ne faites pas ça, automatiquement, il va rester à l'intérieur, comme si c'était
07:21 normal.
07:22 Je l'ai fait deux ou trois fois, ça a marché.
07:23 Mais on a besoin des vraies sociétés qui viennent, qui font bouger les choses avec
07:27 la police et essayer de faire quelque chose.
07:30 Peut-être essayer de taper plus haut pour essayer de faire quelque chose par rapport
07:35 aux squatteurs.
07:36 Parce que quand vous avez des personnes qui sont là et qui payent un crédit de 200,
07:41 300 000 euros d'appartement et qu'ils essayent d'avancer et que la personne, elle vient
07:45 du lendemain, comme ça, ils squattent et ils ne paient pas.
07:48 Et en plus de ça, ils se branchent avec Étricité, ils branchent Étricité gratuitement.
07:53 Et en plus de ça, c'est même pas ça.
07:55 Vous savez ce qu'ils font ? C'est encore pire.
07:56 C'est qu'ils viennent, ils rentrent dans l'appartement, ils cassent l'appartement
08:01 et après de casser l'appartement, ils relouent l'appartement.
08:04 Ça veut dire que c'est du trafic.
08:06 C'est du trafic.
08:07 – C'est une bande de décons.
08:08 – Le problème, c'est qu'il n'y a pas un problème de police, il y a un problème
08:14 de justice.
08:15 – On le voit.
08:16 On le voit dans tous les témoignages qu'on a ici, tous les jours, on voit qu'il y a
08:22 un problème.
08:23 Mais on voit que ça ne bouge pas du tout.
08:24 Et c'est vrai que… excuse-moi, je vous ai pris à partie, Gilles Verdet, excusez-moi,
08:29 parce que vous symbolisez pour moi cet échec de la justice.
08:32 Je vous le dis, mais c'est ça.
08:34 Et vous vous défendiez encore tout à l'heure, ou hier, je ne sais plus, vous vous défendiez
08:39 encore indéfendable.
08:40 Et c'est vrai que c'est des gens comme vous qui font qu'aujourd'hui, ça n'avance
08:47 pas.
08:48 Quand on voit ces gens dans cette détresse, parce qu'aujourd'hui, il faut qu'il y
08:51 ait des lois beaucoup plus dures, c'est ce qu'on dit en fait, aujourd'hui, c'est
08:55 ce qu'on disait encore, ce n'est pas la police, c'est la justice.
08:59 Les policiers, je vous l'ai dit, combien de fois j'ai vu des potes policiers qui
09:02 m'ont dit "Cyril, qu'est-ce qu'on va aller prendre des risques à se faire chier
09:05 à aller chercher des gars pour que 24 heures après ils soient dehors et qu'on va encore
09:10 aller les rechercher la semaine prochaine".
09:11 À un moment, on reste dans le camion à manger des sandwichs, ils le font quand même, ils
09:16 le font une fois, deux fois, trois fois.
09:18 Puis à un moment, les mecs, ils baissent les bras, ils disent "on se fout de notre
09:20 gueule, on se fait chier à aller chercher des mecs, ils sont relâchés 24 heures après".
09:24 – Et du coup, on a peur parce qu'ils nous menacent comme une dame, on a essayé de
09:28 menacer parce qu'elle a porté plainte, on l'a menacée, "ouais, je vais venir,
09:31 je vais te violer, tout ça, nanani".
09:32 – "Je vais revenir, on n'a rien à perdre, on n'a rien à perdre, nous on a tout à
09:36 perdre, on ne peut même pas se reloger".
09:38 Aujourd'hui, moi, j'ai quitté mon foyer, j'ai ma femme avec mes enfants qui sont
09:42 dans l'appartement, moi, je me suis relogé ailleurs parce qu'aujourd'hui, on est
09:45 traumatisé, on n'arrive pas.
09:46 Quand on rentre, on se fait suivre, notamment, tu ne l'as pas spécifié, mais tu t'es
09:49 fait agresser deux fois, ils ont cassé son véhicule en un espace de six mois.
09:52 Moi, je suis là depuis, je suis à l'intérieur depuis 2018, donc j'ai créé un groupe
09:56 de résidents et notamment, je ne vais pas dire que je les fais chier, mais je les embête,
10:00 et on se fait agresser tous les jours.
10:01 Tous les jours, c'est des crevages de pneus, j'ai changé trois fois de véhicule,
10:04 14 fois le véhicule vandalisé, j'ai quitté le logement.
10:06 – C'est ce qu'on disait, c'est-à-dire à un moment, les mecs, ils se font juste chier
10:08 eux-mêmes.
10:09 – C'est ça.
10:10 – On va en parler dans un instant, on va parler des sociétés privées maintenant
10:13 qui sont chargées, vous vous rendez compte, de déloger les squatters.
10:16 Regardez où on en est arrivé, pour vous dire.
10:18 Vous vous rendez compte ou pas, où on en est en 2024 ?
10:20 On en parle dans un instant, puis là, ils viennent nous rejoindre dans cinq minutes,
10:25 Philippe Leveau et Jean-Pierre Saulnier qui sont des proches du gourou Raël, qui vont
10:29 témoigner dans cette émission, tout de suite.
10:32 Deux proches du gourou Raël vont témoigner dans cette émission, mais juste avant, le
10:36 témoignage est très fort, celui de Zohra, de Philippe et de Bilal.
10:40 Bilal qui est gardien de l'immeuble, dans un immeuble où il y a énormément de squat,
10:44 et franchement, vous avez quand même de la chance d'avoir un gardien comme ça, parce
10:48 que franchement, qui prend son rôle autant à cœur et qui prend autant de risques, et
10:52 qui se bat pour essayer que ça aille mieux dans l'immeuble.
10:55 Franchement, ils ont de la chance, en tout cas les gens qui s'occupent de l'immeuble,
10:59 parce qu'ils auraient pu tomber, c'est vraiment courageux de sa part, et ce qu'il fait, c'est
11:03 fou.
11:04 Il est très investi.
11:05 Ça nous rassure aussi.
11:06 Bravo Bilal.
11:07 Merci.
11:08 Bravo à toi.
11:09 Merci à lui parce qu'il s'investit énormément, et surtout, ce n'est pas son boulot.
11:12 Il fait la police aussi.
11:15 Il fait son métier de gardien et en plus, il fait la sécu.
11:19 Et en plus, il se fait agresser.
11:22 Non mais c'est ça, c'est fou.
11:24 Et je vais vous dire, aujourd'hui, personne ne fait rien, donc il y a aujourd'hui des
11:28 sociétés privées qui s'occupent de déloger les squatteurs.
11:32 Absolument.
11:33 Ils arrivent la nuit militare, ils les foutent dehors.
11:35 Absolument.
11:36 Là, en l'occurrence…
11:37 Et ça, c'est illégal ?
11:38 Non, totalement illégal.
11:39 Ah d'accord.
11:40 Trois ans de prison.
11:41 Ah ouais, merci.
11:42 Et sévèrement puni.
11:43 C'est ça qui est fou.
11:44 On ne punit pas les squatteurs qui viennent péter la porte de Madame et qui viennent
11:46 en pleine nuit réveiller Madame avec ses enfants.
11:49 Mais eux, c'est bon, ils sont relâchés le lendemain.
11:52 Le mec qui vient déloger des squatteurs, c'est trois ans de prison.
11:54 C'est votre France, ça.
11:55 Ah non, ce n'est pas ma France.
11:56 C'est sous l'égide du nouveau propriétaire qui est à Marseille, dans un immeuble…
12:00 Alors, je crois qu'il y a quatre grands appartements.
12:02 Le propriétaire nouveau veut récupérer cet immeuble et donc il a mandaté une société
12:07 privée avec des hommes, vous le décrivez très bien, qui sont arrivés, qui ont expulsé
12:11 les squatteurs.
12:12 Manu Militari, expulsion sauvage, donc il risque trois ans de prison et 25 000 euros
12:15 d'amende.
12:16 Vous vous rendez compte ? C'est lui qui risque trois ans de prison et 25 000 euros d'amende.
12:19 La société, le nouveau propriétaire.
12:20 C'est aberrant.
12:21 Il faut savoir aussi que les squatteurs se branchent sur les parties communes.
12:26 Donc, ils ont l'électricité, l'eau gratuite.
12:28 Et nous, on a des rappels de charges constamment.
12:31 C'est énorme.
12:32 C'est énorme.
12:33 On a constamment des locataires qui partent et qui reviennent.
12:34 On n'arrive même plus à suivre.
12:36 On n'arrive plus à suivre.
12:37 Mais ce qui me tue, c'est qu'en fait, ils prennent l'appartement, ils la cassent
12:41 le jour même et ils la relouent à d'autres personnes.
12:45 Ça veut dire que c'est un business.
12:47 Chaque mois, il se fait je ne sais pas combien.
12:49 Donc, c'est un business grave.
12:51 – Voilà, ils ne risquent rien.
12:53 – Et en plus de ça, quand on les fait sortir, on appelle la police, on leur dit voilà,
12:59 ils sont venus, tout ça, tac, tac.
13:01 Ils s'en foutent complètement.
13:02 – Julien Doul, il est où le problème là ?
13:04 – Le problème, c'est que l'État et la justice ne font pas son boulot.
13:08 – Je vous pose une question.
13:09 Parce que vous dites aussi plein de choses.
13:11 Vous allez dire, si nous, on était au gouvernement, ça ne se passerait pas.
13:13 Est-ce que ça ne se passerait pas ?
13:14 Si vous étiez au gouvernement ?
13:16 – Alors, je ne vais pas vous dire qu'on va résoudre tous les problèmes
13:18 avec un claquement de doigts, c'est faux.
13:20 Mais le problème véritable, c'est qu'on marche sur la tête,
13:24 dans le sens où on est trop gentil avec les délinquants
13:27 et ceux qui pourrissent la vie du quotidien,
13:29 et pas assez avec, on n'est pas assez, encore une fois, gentil,
13:33 en tout cas, attentionné avec les habitants qui vivent un enfer.
13:36 – Moi, Bilal, j'aurais donné une prime, tu vois.
13:38 Bilal, ce qu'il fait, je voudrais qu'il soit payé, voilà,
13:40 il a une prime, vous voulez moi.
13:42 – Mais des bilats, il en faut beaucoup plus.
13:43 Enfin, vous parliez, Cyril, tout à l'heure, des Français qui aiment la France
13:47 et des Français qui ne supportent pas les fouteurs de merde.
13:51 Bilal, aujourd'hui, il apporte un service aux habitants,
13:56 il fait un boulot au-delà de sa qualification,
14:00 je ne sais pas, encore une fois, quel est son salaire,
14:02 mais il prend des risques et c'est admirable,
14:04 encore une fois, d'être au service de l'intérêt général.
14:06 Mais le vrai problème, c'est l'État qui ne fait pas son boulot,
14:09 c'est la justice qui ne fait pas son boulot,
14:10 parce que vous le disiez très bien, les policiers,
14:12 eux, ils sont totalement impuissants, ils sont démunis,
14:14 parce que derrière, ils ne sont pas assistés
14:16 d'une justice dissuasive et efficace.
14:18 – Vous n'allez pas changer tous les juges, quand vous allez arriver,
14:21 imaginons, demain, vous êtes au pouvoir,
14:23 vous n'allez pas changer tous les juges, donc ça va être pareil.
14:24 – On ne va pas changer tous les juges, mais il y a, encore une fois,
14:27 il y a une orientation qui est donnée, la fin du laxisme judiciaire,
14:31 c'est quand même le gouvernement, c'est le président de la République
14:33 qui l'impulse, aujourd'hui, si on a un problème de laxisme,
14:36 effectivement, il y a des juges qui ont une idéologie
14:39 qui est celle du laxisme judiciaire, de l'impunité pour les délinquants,
14:43 mais on a aussi un gouvernement et surtout un ministre de la justice
14:47 qui considère que les délinquants, ils ont tous les droits
14:49 et qu'il faut qu'ils n'aillent jamais en prison, c'est ça aussi.
14:52 Si ces squatteurs avaient la peur, ne seraient-ce que quelques secondes,
14:57 d'aller en prison, mais vous en auriez beaucoup moins, évidemment,
15:00 parce que la dissuasion ultime, elle permet de prévenir ce genre de choses.
15:03 – Est-ce que les prisons peuvent les accueillir ?
15:05 – Il n'y a pas assez de place.
15:06 – Il n'y a pas de problème d'accueil, il y a pas de problème d'accueil.
15:08 – On peut avoir remercié Philippe Zohra et Bilal d'avoir été avec nous,
15:10 on va essayer de faire que les choses bougent pour vous,
15:12 parce que c'est pour ça que vous êtes venus surtout, et merci, bravo Bilal.
15:16 – Merci à vous de nous avoir reçu.
15:17 – Merci à vous.
15:18 On va parler de... [Générique]

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