• il y a 9 mois
Pour accélérer la sortie de crise après la mobilisation des agriculteurs, le Premier ministre a promis à plusieurs reprises que de nombreux points de discorde seraient tranchés d’ici au début du Salon.

Pour contenir la colère des agriculteurs, qui s’est exprimée avec virulence depuis le mois de janvier, Gabriel Attal a dit vouloir « réagir vite » avec des mesures « fortes ». Mais au-delà des premières annonces, le chef du gouvernement a cherché à en gagner du temps en promettant certaines mesures « d’ici au Salon de l’agriculture », qui s’ouvre ce samedi 24 février. Une date butoir qu’il a martelée à l’envi depuis des semaines.

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Transcription
00:00 Voilà, moi je veux qu'on mette tout ça sur la table
00:01 et qu'avant le Salon de l'Agriculture, on prenne des décisions.
00:04 J'ai annoncé aussi là qu'à l'horizon du Salon, on souhaitait avancer.
00:07 D'ici au Salon, l'objectif c'est qu'au Salon,
00:10 on soit capable d'annoncer ce que sera ce plan.
00:12 Je veux qu'il y ait des réunions d'ici au Salon de l'Agriculture.
00:14 C'est tout ce travail-là qui va être mené dans les tout prochains jours
00:17 puisque le Salon de l'Agriculture...
00:18 C'est le 24.
00:19 [Musique]
00:37 Maintenant, du concret.
00:39 Puisque je suis là pour ça et que c'est ce que vous attendez.
00:41 Parce que je sais qu'en agriculture, c'est comme en amour.
00:45 Il faut des preuves d'amour.
00:46 Il faut des mesures concrètes.
00:48 [Musique]
01:00 On va lancer ces trois prochaines semaines d'ici au Salon,
01:04 un mois de la simplification.
01:06 Et donc, partout en France, il va se passer ce qui s'est passé dans ce département.
01:09 Les préfets vont réunir nos agriculteurs, leurs représentants pour regarder,
01:13 arrêté préfectoral après arrêté préfectoral,
01:16 norme après norme, ce qu'on peut simplifier.
01:18 Je veux qu'il y ait des réunions d'ici au Salon de l'Agriculture,
01:20 entre le gouvernement, l'OFB et les représentants des syndicats d'agriculteurs,
01:25 pour regarder les mesures qu'on peut prendre,
01:26 qui sont des mesures de bon sens pour faire baisser la pression.
01:29 Voilà, moi je veux qu'on mette tout ça sur la table
01:31 et qu'avant le Salon de l'Agriculture, on prenne des décisions sur le sujet.
01:35 J'entends l'inquiétude sur un certain déclassement de notre agriculture,
01:39 les menaces sur notre souveraineté alimentaire.
01:41 Je le dis, je veux avoir d'ici au Salon de l'Agriculture,
01:44 un rapport précis sur l'état de notre souveraineté alimentaire et de nos dépendances.
01:47 C'est un plan beaucoup plus profond et beaucoup plus global qu'il faut faire,
01:50 en lien avec les éleveurs.
01:52 C'est un travail qui a commencé sous l'égide de mon ministre de l'Agriculture, Marc Fenault,
01:56 et qui va se poursuivre jusqu'au Salon.
01:57 L'objectif c'est qu'au Salon, on soit capable d'annoncer
02:00 ce que sera ce plan global sur la souveraineté de l'élevage.
02:04 En présentant ces mesures la semaine dernière, je l'ai dit,
02:06 ce sont de premières mesures.
02:08 Elles sont là, concrètes, tangibles, mais elles en appellent d'autres.
02:12 Je pense à la question du plan éco-phyto,
02:15 qui doit être retravaillée sur la question des indicateurs, de la simplification.
02:19 J'ai annoncé aussi là qu'à l'horizon du Salon, on souhaitait avancer.
02:21 On va continuer à réduire la part des pesticides.
02:24 Ensuite, comment est-ce qu'on y arrive ?
02:25 On n'y arrivera que grâce aux agriculteurs et avec eux.
02:28 Et donc sur les indicateurs, la manière dont on mesure ça,
02:31 et dont on accompagne tout ça,
02:32 il y a un travail technique à faire, que j'ai annoncé d'ici au Salon.
02:35 Donc là aussi, ça va aboutir assez rapidement,
02:37 mais on ne perd pas d'ambition sur ce sujet.
02:40 [Musique]
02:43 [Musique]
02:46 Merci à tous !

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