Gabriel Attal a annoncé jeudi, en réponse à la crise des agriculteurs, qu’il souhaitait « inscrire l’objectif de souveraineté (alimentaire) dans la loi », lors d’une conférence de presse à Matignon après dix jours de mouvement de protestation. Extrait.
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00:00 Nous voulons être souverains. Souverains pour cultiver, souverains pour récolter, souverains pour nous alimenter.
00:05 C'est le premier engagement que je prends ce matin. Nous inscrirons l'objectif de souveraineté dans la loi.
00:11 Nous le ferons avec les agriculteurs, sur la base d'indicateurs clairs définis avec eux.
00:16 Nous consacrerons dans le Code rural l'agriculture comme un intérêt fondamental de la nation.
00:21 Ce n'est pas une souveraineté retranchée sur elle-même, car je n'oublie pas que notre agriculture
00:26 est un de nos principaux secteurs exportateurs avec les céréales, les vins, les spiritueux, les produits laitiers.
00:32 Mais c'est une ouverture avec des règles, de la réciprocité et les mêmes exigences pour tous.
00:38 L'exception agricole française s'est hissée au plus haut cet objectif de souveraineté
00:44 et s'est assumée d'aider notre agriculture comme peu d'autres secteurs en France
00:48 parce que notre exception agricole française, ce n'est pas une question de budget,
00:52 mais de fierté et d'identité pour notre pays.