Cyclisme - Grand Prix d' Automne - 1976 -
Septembre 1976 -
Comm FRA
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00:00 qui était malade, qui souffre de l'ombalgie précisément depuis le crétérium de Châtelain
00:05 alors que Carstens qui lui aussi est l'un des favoris de cette épreuve en profite dès que le
00:09 drapeau se baisse pour aller voir Félix Lévitan qui dirigeait la course et que Rémy Poulidor
00:14 n'avait pas du tout l'ambition non pas de bien figurer mais de finir dans les trois premiers
00:17 car il sait que en général dans une course avec une multitude de belges il était près de 80 au
00:23 départ alors les français ont beaucoup de mal pour essayer de se tailler la part du lion. On a beaucoup
00:28 parlé aujourd'hui des vents et des deux, vous savez qu'il précède toujours les noms des belges sauf
00:32 Martens parce que lui il n'a rien de vent, là il est en train de remettre ses bretelles tout
00:35 tranquillement. Eh bien il faut dire que les français ont quand même existé aujourd'hui
00:39 dans le final en particulier et regardez comment Martens revient avec un équipier, c'est admirable
00:43 comme plan puisque vous avez vu Martens lâcher revenir tout d'un coup amené tout de suite à la
00:49 tête du peloton c'était dans les premières heures de course ici à près de 43 km/h pourquoi à cette
00:54 moyenne la route est plane bien évidemment sauf quelques ballonnements à la sortie de tour mais
00:58 aussi parce que les hommes de Martens avaient décidé d'imprimer à la course un rythme rapide et ce
01:03 rythme rapide empêchait les échappés aucun coup de fusil aujourd'hui dans le peloton avant Bonneval
01:07 ce peloton qui a été très applaudi par les chasseurs très nombreux dans la plaine de la
01:12 Beauce à la recherche des perdreaux et des lièvres. Je vais vous préciser que à Bonneval c'est aussi
01:17 l'endroit où en général les journalistes vont comme l'ont dit casser une croûte c'est dire que
01:20 le peloton d'un commun accord en général hésite quelque peu peut-être à attaquer en se disant bon
01:27 ben écoutez on n'a pas trop de témoins on va pas bouger pour l'instant mais finalement c'est
01:30 surtout la présence de la vallée de chevreuse qui fait mal et peur surtout aux hommes. Ici la
01:36 première attaque importante c'est avant d'Ourdan, première échappée sérieuse de race le champion
01:40 de Belgique et je vais vous citer un nom qui va vous surprendre le voilà de Hollande pardon Bruno
01:44 Jeremco connaissez il a 24 ans il est de Gans et il a gagné 13 victoires l'an dernier chez les
01:49 amateurs c'est un néo professionnel et ce tandem race et Jeremco la surprise générale on ne connaissait
01:55 pas celui-là au départ est rejoint juste à 55 km de l'arrivée par Zottmeld, Thurot, De Witte, Martens,
01:59 Deming, Verbeck, Boullou, Poulidor, Delcroix, Poulidor oui déjà là bref ils étaient tous au rendez-vous
02:04 après de 45 km de l'arrivée comme prévu c'est à dire avant d'Ourdan et juste après d'Ourdan alors
02:11 là c'est une attaque magistrale de Thurot en poursuiteur d'ailleurs c'est un grand poursuiteur
02:14 Thurot c'est le plus grand espoir que les cyclistes malamands nous aient présenté depuis ces dernières
02:18 années on dit de lui qu'il sera peut-être le successeur de Rudi Altig accompagné de Luhaldi
02:23 Luhaldi a mené à un moment jusqu'à ce que son directeur sportif arrive c'est à dire Kribiory
02:27 puis Kribiory lui a dit non non il faut pas mener alors c'était la fin de cette échappée à deux
02:30 ils ont été rejoints par Gert Malfait, Poulidor encore lui, Delcroix, De Witte, Zottmeld et le
02:35 peloton était déjà battu mais il ne savait pas encore que ces six hommes allaient rester à trois
02:40 finalement et si De Witte qui a mis la main à la patte il n'est pas resté dans les roues Poulidor
02:44 et Boullou qui finalement allait accomplir les 15 derniers kilomètres à un rythme record après
02:50 avoir passé la vallée de chevreuse à près 230 km dans les jambes c'était fantastique et vous le
02:56 savez déjà vous connaissez le résultat alors qu'il restait un tour ici à Versailles Poulidor menait
03:00 comment battre De Witte c'est vraisemblablement ce à quoi il pensait déjà Boullou était en deuxième
03:05 position peut-être que si Boullou à ce moment là avait fait un petit peu si vous voulez le
03:08 jeu de Poulidor c'est à dire en attaquant De Witte aurait peut-être hésité à aller le chercher on ne
03:12 sait pas en tout cas De Witte se retourne pour savoir où est le peloton il n'est pas loin 30
03:15 secondes derrière il reste encore 2 km 500 est-ce qu'ils vont tenir et ce peloton qui a été scindé
03:21 en deux passe la ligne donc avec 35 secondes de retard sur le trio de tête et on remarque l'absence
03:27 ici justement alors que nous venons d'apercevoir Zottmelt de Martens qui a été complètement
03:31 piégé c'était un duel entre deux blamins qui est Martens aujourd'hui et Martens a été obligé de
03:36 baisser les bras à quelques kilomètres de l'arrivée les trois devant avait pris trop de champ et c'est
03:39 le sprint un sprint où De Witte était le favori logique d'ailleurs c'était le plus rapide des
03:43 trois Boullou est déjà lâché Poulidor s'accroche ça nous fait penser un peu au sprint de Merckx
03:48 Poulidor vous savez à Montréal il y a deux ans championnat du monde Poulidor sait qu'il n'a pas
03:52 des possibilités de sprinter face à De Witte surtout qui s'est montré extrêmement rapide
03:56 surtout dans les étapes du Tour de France on l'a déjà vu remporter des victoires face à
04:00 de redoutables sprinter et bien De Witte l'emporte donc devant Poulidor deuxième et le troisième
04:05 et bien c'est Boullou qui lui aussi s'est bien battu avec ce maillot qui va disparaître l'an prochain
04:09 des pelotons le maillot de Jobo et on ne sait pas si Boullou aura du travail l'an prochain car c'est
04:13 aussi un problème pour les professionnels la quatrième place un peu comme l'an dernier un
04:16 lieutenant de Merckx qui n'était pas là on pensait à Bruyères et bien c'est Van Looij qui se montre
04:20 le plus rapide Franz Van Looij devant Van Den Broek le maillot à damier que vous voyez ici un jeune
04:24 21 ans Fusien Pras mal fait le français André Molet termine deuxième français puisqu'il prend
04:31 la 17e place et entre lui c'est à dire entre Malfait et Molet il faut dire qu'il y a une
04:37 majorité de belges et de hollandais Poulidor étonné quand même un petit peu à l'arrivée
04:41 est très essoufflé on comprend qu'il nous a confié d'ailleurs après la course que finalement s'il
04:48 s'était abstenu de Paris-Bruxelles