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Point presse du procureur de Montpellier et du préfet de l’Hérault suite au meurtre-suicide qui s’est déroulé ce mardi 20 février sur le parvis du tribunal de Montpellier

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Transcription
00:00 Bien, ce point de presse, deux heures après le déroulement des faits, il ne sera pas
00:19 répondu dans l'immédiat à des questions. Ce sera une intervention non suivie de questions.
00:25 Donc ce jour un peu avant 14h, un homme a ouvert le feu à deux reprises sur le parvis
00:31 du tribunal judiciaire de Montpellier, 6 places Pierreflotte. Les faits se sont produits avant
00:39 le passage au contrôle filtrage de la juridiction. L'individu a mortellement blessé son ex-épouse
00:46 avant de retourner larmes contre lui. Ils étaient tous deux convoqués à 14h devant
00:51 le juge aux affaires familiales, aux fins de liquidation des intérêts patrimoniaux
00:57 à la suite de leur divorce qui avait été prononcée en 2016. Il s'agissait donc d'une
01:02 procédure purement de nature civile. Les intéressés n'étaient pas convoqués devant
01:07 le tribunal pour une procédure de violence intrafamiliale. Des premières vérifications,
01:14 il apparaît justement qu'il n'y avait pas de procédure en cours en matière de violence
01:20 au sein du couple et qu'il n'y avait pas non plus d'ordonnance de protection.
01:24 Agé de 72 ans, l'homme n'était pas connu de la justice, la victime était âgée de
01:32 66 ans. L'enquête a été confiée au service interdépartemental de poli judiciaire de
01:40 Leraud dont la directrice se trouve à mes côtés. Je souhaite souligner les points
01:46 suivants. Les personnes présentes au tribunal, les avocats, le personnel a immédiatement
01:54 été confiné avant d'être évacué. La communauté judiciaire est sous le choc. Une
02:03 cellule médico-psychologique a été mise en place immédiatement sous l'autorité
02:09 de M. le préfet par le service départemental d'incendie et de secours de Leraud. Et dès
02:17 demain, la direction des serviettes judiciaires mettra en place le dispositif interne de soutien
02:24 psychologique du ministère de la justice. Donc l'ensemble des personnes, les gens étaient
02:29 nombreux à cette heure qui ont vu la scène, ont la possibilité d'être pris en charge
02:36 dès aujourd'hui par une cellule d'urgence. Voilà les éléments dont je dispose actuellement.
02:43 Je vous remercie.
02:44 Ecoutez, moi je ne vais pas revenir sur les déclarations de M. le procureur de la République
02:55 puisqu'on est dans une phase judiciaire. Je crois qu'il a été dit que ces personnes
03:00 n'étaient pas connues des services et l'intuitude de chacun au moment des faits c'était de
03:05 savoir s'il pouvait y avoir des répercussions et si c'était un événement d'une autre
03:09 nature. Je crois que M. le procureur vous a dit la réalité des faits. Moi je tiens
03:14 simplement à saluer la réactivité de tous les acteurs. D'abord les personnels du ministère
03:20 de la justice qui en interne ont très bien réagi, qui pour la plupart d'entre eux sont
03:26 choqués ce soir. Je pense également aux avocats. Tout est fait pour leur assurer une
03:33 assistance médico-psychologique dès maintenant, demain également. Et puis je voudrais saluer
03:38 très simplement la grande réactivité de nos policiers nationaux en interne du tribunal,
03:42 les réservistes qui assurent la garde du tribunal, les policiers de la DIPN qui se
03:47 sont rendus sur les lieux très vite. Je pense notamment à la brigade anticriminalité.
03:52 Je salue également la réactivité du SAMU et des sapeurs-pompiers qui sont arrivés
03:57 très rapidement et pour les sapeurs-pompiers et le SAMU qui prennent encore en charge les
04:02 suites psychologiques de cet événement dont nous venons de vous parler.
04:06 Merci à vous.
04:09 [Musique]
04:11 *musique*

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