Bonne nouvelle pour notre souveraineté : bientôt l’ouverture d’une usine de paracétamol à Toulouse

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Vous avez la parole avec Félix Mathieu. Avec Jean Bohé, président d'Ipsophène.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David  du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##NOEPISODE##

Transcript

00:00 Félix Mathieu. On va à Toulouse avec une bonne nouvelle. Vous vous souvenez qu'on a beaucoup parlé du manque de souveraineté

00:05 française et européenne au moment de la crise sanitaire sur la production de médicaments.

00:09 Et bien une usine de paracétamol va ouvrir dès l'année prochaine à Toulouse. Bonsoir Jean Boé.

00:13 Bonsoir. Merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio.

00:17 Président d'Ipsophen, le groupe qui va donc ouvrir cette usine au sud de Toulouse vers le site de l'Oncopole,

00:23 l'usine qui ouvre début 2025. Mais le paracétamol made in Toulouse pourrait être disponible

00:29 plutôt vers la fin de l'année, c'est ça ?

00:31 Oui, le temps d'obtenir,

00:34 le temps de lancement de production et d'obtenir les certificats européens de pharmacopée permettant la commercialisation, oui, il faut compter ça.

00:40 C'est un gros investissement de relocaliser la production de paracétamol en France, à Toulouse en l'occurrence.

00:48 Oui, c'est un gros investissement humain et financier, oui.

00:53 Avec combien de salariés d'ailleurs pour la faire tourner cette future usine ?

00:58 Il y aura entre 35 et 40 salariés, on est en train d'affiner, qui seront recrutés dès le démarrage, quel que soit le niveau de production,

01:05 puisque c'est un processus en continu et qui va nécessiter d'avoir toute l'équipe disponible dès le départ, donc fin 2024.

01:12 On imagine fournir combien aujourd'hui de

01:19 ce médicament en France ? Est-ce qu'on peut couvrir les besoins français avec cette usine ?

01:25 D'abord, nous n'allons pas faire le médicament, nous allons faire le principe actif

01:30 du paracétamol, c'est-à-dire la matière première qui sert après à des laboratoires, tels que CUPSA ou d'autres,

01:37 pour faire leur recette, que ce soit du paracétamol pur,

01:43 ou d'hive pur,

01:45 ou d'autres mélanges que l'on peut avoir.

01:49 Donc, ce n'est que le principe actif, nous allons produire, quand on sera en plein régime, c'est-à-dire pas dès le départ,

01:57 on va produire grosso modo 3 000, 3 400 tonnes du principe actif,

02:01 et sachant que l'on consomme un peu plus de 8 000 tonnes aujourd'hui en France de principe actif,

02:07 et presque 50 000 tonnes en Europe, je pense.

02:12 C'est énorme !

02:14 - Et même qu'on soit obligé de s'enthousiasmer pour votre très belle initiative,

02:19 montre dans quel état la France était avant, toi-même.

02:22 - Je vous l'accorde !

02:24 (rires)

02:26 - Petite question, est-ce que ça a été compliqué, la mise en place de cette usine ?

02:33 - C'est compliqué, c'est toujours compliqué, mais je dois dire que c'est compliqué,

02:40 c'est une première mondiale que nous sommes en train de faire, c'est un processus très innovant,

02:44 ce qui permet d'expliquer pourquoi nous arriverons à relocaliser une production en Europe,

02:50 parce qu'il y a un processus innovant qui nous permet de diminuer les coûts,

02:53 et surtout d'avoir un processus avec très peu de déchets industriels,

02:58 dont moins de coûts de traitement, c'est vraiment éco-responsable,

03:01 mais en même temps c'est toute une équipe, avec l'inventrice du procédé,

03:04 et toute l'équipe qui l'encadront et qui l'accompagnons,

03:08 nous souhaitions que ce soit un projet français,

03:11 on le fait en France pour la France, parce que nous sommes des entrepreneurs,

03:15 nous avons de nombreuses années d'entreprenariat derrière nous,

03:18 et nous souhaitons participer à ce grand défi de la re-industrialisation,

03:23 qui apporte de la valeur économique mais aussi sociale.

03:25 - C'est impressionnant, parce qu'avec les chiffres que vous avez avancés,

03:29 vous dites finalement qu'à terme, il n'y aura plus d'un tiers,

03:32 entre un tiers et la moitié si je me souviens bien de vos chiffres,

03:35 il y aura des besoins de ce principe actif des français

03:38 qui seront couverts potentiellement par votre production,

03:40 c'est quand même des chiffres qui sont colossaux.

03:42 - Oui, on pourrait dire 40% de la consommation française,

03:47 mais attention, je pense que tous les laboratoires que nous avons déjà rencontrés,

03:53 on a rencontré un certain nombre en Europe et en France,

03:56 sont intéressés vraiment par l'achat de notre principe actif,

04:01 parce que produit localement, donc pas de risque de rupture de production,

04:05 en cas de crise mondiale telle qu'on a pu le connaître,

04:09 parce qu'aussi, ce sera un processus vraiment écoresponsable,

04:13 et j'insiste là-dessus, avec aucun déchet ultime,

04:16 ou quasiment aucun déchet ultime,

04:17 et donc ça permettra aussi, on veut faire du vert,

04:21 on veut faire du vrai green et pas du greenwashing,

04:24 on veut vraiment avoir des comportements écoresponsables,

04:26 nous proposons à ces laboratoires de participer à ce comportement,

04:30 à cette démarche, et ça les intéresse vraiment.

04:33 - Merci.

04:34 - Donc ils achètent une partie de leurs besoins.

04:35 - C'est super.

04:36 - Merci, c'est une belle fierté française, merci beaucoup.

04:39 - Merci à vous.

04:40 - Merci Jean Bowe.

04:40 - Merci à vous.

04:41 - Merci à vous.

04:41 - Merci Jean Bowe.

04:42 - Merci.

04:43 - Président d'Ipsophen qui va développer cette usine toulousaine.

04:45 - Et même le nom de l'entreprise a un nom de médicament je trouve.

04:48 - Oui.

04:49 *rires*

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