• il y a 13 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont aveu, candidature et théâtre.
00:06Le suspect est donc passé aux aveux en garde à vue dans l'enquête sur le meurtre de Louise vendredi dernier en Essonne,
00:10l'homme de 23 ans, acculé par l'épreuve dont l'ADN sous les ongles de la collégienne.
00:14Bruno Retailleau se lance dans la course à la présidence d'LR, au risque de raviver la guerre des chefs à droite, peste déjà le camp Wauquiez.
00:21Le chef des députés LR était déjà candidat au poste.
00:23Et puis l'Assemblée nationale n'est pas un théâtre, réagit la présidentielle.
00:27Bruno Pivet, après cette séquence controversée, élise Lucet, venu faire passer des tests de dépistage antistupéfiants aux députés.
00:34Les vraies voix Sud Radio.
00:37Il habitait Épinay-sur-Orge, dans la même commune que la collégienne de 11 ans, qui, pour son malheur, a croisé son chemin en revenant du collège en garde à vue.
00:45Le suspect de 23 ans est passé aux aveux dans l'enquête sur le meurtre de Louise, poignardée à mort vendredi dernier.
00:51Son ADN avait été retrouvé sous les ongles de la dépouille de la jeune fille.
00:55Le suspect, connu pour des accès de violence, avait déjà fait l'objet d'une main courante de sa propre sœur, stupeur à Épinay-sur-Orge.
01:01Monique habitait dans le même quartier que le suspect et sa famille.
01:05Je pensais à une mauvaise rencontre ou qu'elle avait été témoin de quelque chose de très embarrassant.
01:11Mais là franchement, je ne m'y attendais pas du tout.
01:14Que ce soit quelqu'un, un voisin, là franchement, je tombe de haut.
01:20À côté de chez moi, quelqu'un capable de faire quelque chose d'aussi monstrueux, c'est impensable.
01:26J'ai presque du mal à y croire. C'est à la fois presque un soulagement et une incompréhension totale.
01:33Propos recueillis par Clément Barguin à Épinay-sur-Orge, les gardes à vue des parents et de la petite amie du suspect avaient également été prolongés hier soir.
01:40Pour non-dénonciation de crime, le procureur devrait donner plus de détails sur l'enquête ce soir.
01:45Et notre procureur ?
01:47Merci Félix. Le compte c'est que c'était un voisin. Un voisin de cette petite fille.
01:56Et donc elle l'a suivi naturellement parce qu'elle n'avait aucune raison de le craindre.
02:02C'est fou, donc il faut se méfier toujours.
02:04Pour le petit Philippe Bertrand, avec Patrick Henry, il y a plus de 40 ans.
02:09Oui, mais là le problème c'est quand on commence à avoir quelques confidences.
02:13Si effectivement il rouait de coup sa sœur régulièrement, qu'elle avait peur, qu'elle n'a pas été prise en charge psychiatrique.
02:18Elle a déposé une main courante.
02:20Elle a déposé une main courante et qu'il n'y a rien eu.
02:21Donc c'est quelqu'un qui était violent et qui est passé là.
02:23Ça arrive malheureusement dans l'histoire de l'humanité.
02:26Ça ne reste pas toujours malheureusement.
02:27Mais la question c'est quelle capacité ou pas on a à prendre en charge ces problèmes de comportement.
02:33Il ne se passe jamais rien après le dépôt d'une main courante.
02:35Il faut quand même juste avoir conscience de ça.
02:38Mais après c'est sa petite sœur, donc c'est difficile de porter plainte contre son frère.
02:42Non, mais ce que je dis, ce n'est pas tant la petite sœur ou la famille que j'incrimine.
02:47C'est peut-être qu'à un moment donné, l'État devrait, je ne sais pas moi, analyser les fameux signaux faibles.
02:54Parce qu'aujourd'hui vous déposez des mains courantes quand elles sont prises, ces mains courantes.
02:58Pas tout le temps.
02:59Et l'étonnant, j'ai entendu un polifié qui a dit que lorsqu'une main courante fait état de violence
03:04et dénonce cela, normalement on ne prend pas la main courante.
03:07Et on prend une plainte.
03:08Absolument.
03:09Le deuxième mot, Félix, c'est candidature.
03:11Celle de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains.
03:13Sortez les pop-corn amis de la popole.
03:15Ceux qui aiment les duels fratricides ont déjà les canines qui scintillent.
03:18Un petit rappel, petit previously des précédents épisodes dans la série Gagars Interne.
03:22Les hostilités ont donc commencé.
03:24François Fillon a affiché ses ambitions.
03:26La bataille avec Jean-François Copé a commencé.
03:29J'appelle les militants à rester à l'écart.
03:33A l'écart de ces funestes querelles.
03:36Ségolène Royal conteste la victoire de Martine Aubry en dénonçant des irrégularités.
03:4150-50 sans les grosses félix.
03:44Nouvel épisode.
03:45Bruno Retailleau annonce sa candidature à la présidence d'LR dans un courrier aux militants.
03:49Annonce reçue comme une déclaration de guerre par le camp Wauquiez,
03:52guerre des chefs non-respect de l'accord sur la répartition des rôles.
03:56L'un, Bruno Retailleau au gouvernement.
03:58L'autre, Laurent Wauquiez au parti et au groupe LR de l'Assemblée.
04:01C'est ce que grognent les partisans du second.
04:03Bruno Retailleau entend lui capitaliser sur ses fonctions à l'intérieur.
04:07Lui qui, cet après-midi, s'exprimait à l'Assemblée sur l'un de ses sujets porteurs à droite, l'immigration.
04:13Pour ce qui concerne l'admission exceptionnelle de ces jours,
04:16on a retenu trois principes en redisant le caractère exceptionnel.
04:22Une régularisation qui se fait par la voie de l'exceptionnalité.
04:27Deuxième principe, pas y avoir de régularisation
04:30lorsqu'il y a eu des atteintes, des troubles à l'ordre public.
04:34Et enfin, les critères d'intégration, là encore.
04:37Les textes avaient été clairs, notamment sur le respect des principes républicains.
04:42Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et candidat désormais à la présidence d'LR,
04:46les militants sont appelés à lire le chef du parti au printemps.
04:49Et le troisième mot, théâtre.
04:51Yelle Brune-Pivet qui rappelle à l'ordre, la journaliste Élise Lucet.
04:54La présidente de l'Assemblée nationale n'a pas du tout apprécié cette séquence
04:57diffusée sur les réseaux sociaux avant l'émission de France 2.
05:00Envoyée spéciale, Élise Lucet faisant passer des tests anti-stupe aux députés au Palais-Bourbon.
05:05C'est ça, ce sont des tests de dépistage anti-stupéfiants.
05:09En fait, il suffit d'humidifier cette languette avec la salive.
05:13Et dix minutes après, on sait si vous avez pris du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne,
05:17des amphétamines ou encore des extasies.
05:20Alors le maire de Grenoble, il propose tout simplement de soumettre tous les députés,
05:23tous les sénateurs, tous les ministres à ces tests de dépistage.
05:26Qu'est-ce qu'on a fait ? On est venu ici, dans l'ensemble des quatre colonnes,
05:30à l'Assemblée nationale. Et qu'est-ce qu'on a fait ?
05:33On a demandé à des députés s'ils étaient OK pour se faire dépister.
05:36Ils ont dit oui pour la plupart. Regardez, envoyée spéciale.
05:40L'Assemblée nationale n'est pas un théâtre où l'on organise des mises en scène.
05:44J'ai tenu à rappeler fermement à Élise Lucet les règles qui s'appliquent aux journalistes
05:48accrédités à l'Assemblée nationale, écrit la présidente Braune-Pivet.
05:51Beaucoup de députés en fait l'appelaient à réagir, furieux de cette séquence,
05:54jugée un peu inconvenante pour la solennité de l'institution.
05:57Si ces espaces permettent aux journalistes de réaliser des interviews de députés,
06:01il n'est pas d'usage que les reportages qui sont réalisés puissent apparaître
06:04comme ayant fait l'objet d'une scénarisation, ajoute le communiqué de la présidence.
06:08Bon allez, moi je vais sortir mes tests anti-stupe pour les vrais voitures.
06:11Ça n'est pas parce que l'Assemblée nationale n'est plus un lieu exemplaire
06:15qu'il faut la dégrader encore davantage.
06:18Est-ce qu'elle aurait pas dû commencer par son employeur France Télévisions par hasard, Sébastien Ménard ?
06:22C'est le sens de mon intervention.
06:25Moi j'ai toujours eu énormément beaucoup de respect,
06:28enfin beaucoup de respect pour Envoyé Spécial, pour Complément d'Enquête,
06:31enfin bref, même si parfois ça embêtait, ça pouvait m'embêter très indirectement,
06:36embêter les entreprises dans lesquelles je travaillais, etc.
06:39Mais ce qui me gêne c'est qu'on est passé du journalisme d'investigation,
06:43c'est devenu une émission de divertissement en fait.
06:46De voyeurisme ?
06:47Non non, de divertissement, c'est-à-dire regarder la manière dont sont traités les sujets.
06:51Il y avait une forme de gravité jusqu'alors, il y avait du sérieux,
06:54il y avait zéro complaisance, et finalement comme on a fait le tour,
06:58parce qu'à la fin de la fin on ne surprend plus personne,
07:01à vouloir pendre les patrons, à vouloir stigmatiser les politiques,
07:07à la fin on en devient ridicule soi-même.
07:10C'est ce qui est en train de se passer avec Élise Lucey,
07:12et évidemment des gens probablement tout à fait sérieux qui travaillent avec elle.
07:15François Ocpony ?
07:17On a un double sujet.
07:18Premier sujet, l'Assemblée nationale, c'est le résumé de la France.
07:24On représente le peuple français quand on est député,
07:28et parmi les députés il y a des gens qui ont des problèmes,
07:31des problèmes d'alcoolisme, des problèmes de drogue,
07:33comme une partie des français.
07:35C'est un petit résumé de la France.
07:37Ça vient de la proposition du maire de Grenoble.
07:40Oui.
07:41L'idée qu'il y a derrière c'est que même eux ils se droguent,
07:48et donc on n'a qu'à l'égaliser.
07:50C'est ça qui est derrière.
07:53Après par rapport à France Télévisions et même aux services publics.
07:59Est-ce que c'est son rôle ?
08:01En plus je ne vois pas ce qu'on veut démontrer.
08:04Il y en a qui acceptent, il y en a qui refusent.
08:07On abaisse les institutions comme l'a dit le procureur,
08:10ce n'est pas le but d'un service public d'abaisser les institutions.
08:13Mais moi je m'excuse.
08:15Mon ami Jean-François Aquilli commence à discuter avec Bardella de faire un livre,
08:19on le fout dehors.
08:21Là on embauche un intervenant proche des réseaux de l'islam radical
08:26qui tient des propos scandaleux sur les femmes.
08:29France Inter dit à nous on le garde.
08:32On peut donner des leçons à tout le monde tout le temps, surtout.
08:35Mais ils commencent pas à se regarder sur eux-mêmes.
08:38Merci beaucoup Félix Mathieu.

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