Des dizaines de tentes et campements de fortunes se sont installés sous les ponts de la capitale, en plein centre historique. Les riverains sont parfois excédés voire inquiets, et la mairie regrette le manque de places en hébergement d'urgence face à une immigration incontrôlée.
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00:00 Des tentes installées sous les ponts de la capitale,
00:03 les promeneurs et joggeurs parisiens disent en voir de plus en plus.
00:07 Ça s'accumule, je ne sais pas ce qu'ils font,
00:09 on ne peut pas les loger, j'en suis désolé,
00:12 il faudrait aussi arrêter d'accepter l'intégralité des gens qui viennent de je ne sais pas trop où.
00:17 Certaines femmes habituées à courir sur les quais se sentent parfois en insécurité.
00:22 Le dimanche soir par exemple, où il y a moins de familles et autres,
00:25 c'est un peu plus compliqué, je me sens moins en sécurité.
00:28 J'ai déjà eu une personne qui m'a suivie,
00:31 mais comme je courais, il ne m'a pas suivie très longtemps.
00:35 Ce qu'on peut voir aussi, c'est que,
00:38 plutôt entendre, même avec les écouteurs,
00:40 c'est quelques remarques, quelques sifflets à notre passage.
00:44 Ce n'est pas très agréable.
00:45 Même constat près de la tour Eiffel,
00:47 avec des dizaines de tentes et parfois des installations plus pérennes.
00:51 Cet homme nous autorise à filmer son campement de fortune,
00:54 un paillasson à l'entrée,
00:56 des chaises autour d'une table,
00:58 un bureau,
00:59 des ustensiles de cuisine et de nombreuses plantes,
01:02 pour décorer l'espace.
01:04 De son côté, la mairie du 16e arrondissement
01:06 pointe notamment du doigt une immigration incontrôlée.
01:09 Les robinets, si j'ose dire, de l'immigration ne sont pas fermés.
01:13 Donc il y a constamment des arrivées de migrants sur le sol national.
01:17 Et ensuite, il faut savoir que depuis la réforme du code pénal de 1993,
01:22 le vagabondage, comme on l'appelait à l'époque,
01:25 et la mendicité ne sont plus des délits,
01:28 ont disparu du code pénal.
01:30 Donc la police et la justice n'ont plus le cadre légal
01:33 qui leur permettait d'évincer et de faire partir des gens
01:37 qui s'installaient comme ça dans l'espace public.
01:40 La mairie regrette également la saturation
01:42 de l'hébergement d'urgence en Ile-de-France.
01:45 Les campements de fortune continuent donc à proliférer,
01:48 comme ici, le long du périphérique parisien.
01:51 (musique)
01:54 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]